Mélancolie moderne
Publié : 12 juin 2008, 00:10
Ce n'est pas un monde que l'on souhaiterait. Non, définitivement, à quiconque je ne le recommanderais.
Animé d'une folie pure ou d'un désintérêt désinvolte, en n'ignorant évidemment guère qu'une nuance n'est pas improbable, il est de ces gens qui pour un scintillement sur leur poitrail feraient n'importe quoi. N'importe quoi, c'est bien là le terme assidu à la tâche dévolue à une minorité somnolente, ces temps-ci. Mais qu'importe, passons donc un rapide coup de brosse sur ces granuleuses pensées : une pièce se joue, et elle est bien menée, sous ses airs d'indéniable connerie.
Le public attentif en oublie le sujet, tant les personnages sont attrayants de primarité ou d'éclat aux sombres reflets, qui chacun publiquement s'opposent, sans autres juges que d'ingrats partisans d'un régime sans foi, mais comportant tant de pseudo-lois qu'on en étouffe. Et dans l'intérêt résolument forcé, et réellement mal orienté, les ombres se lèvent, sous les coups et les flammes, meurtris par les torches de ceux qui ne comprennent, et qui brandissent l'outil à tout va. La foule crie; mais pas trop ! Dès lors que l'incandescent objet trop près d'elle s'approche, l'on pourrait se heurter à l'exercice d'incessantes figures de rhétorique visant la persuasion, sinon la conviction; rien n'y ferait.
Alors c'est un public soudain muet qui attend, patiemment, que vienne la fin. Oui, la fin de la pièce, car c'est ce pour quoi nous allons savourer toute oeuvre artistique : pour mieux nous délecter - ou débecter - de son achèvement.
Pour cette histoire-ci, satisfaits ou non, vous n'aurez de choix que d'admettre qu'elle fait ici une halte. Temporaire ? Qui sait...
L'ancré passé d'une encre séchée.
Animé d'une folie pure ou d'un désintérêt désinvolte, en n'ignorant évidemment guère qu'une nuance n'est pas improbable, il est de ces gens qui pour un scintillement sur leur poitrail feraient n'importe quoi. N'importe quoi, c'est bien là le terme assidu à la tâche dévolue à une minorité somnolente, ces temps-ci. Mais qu'importe, passons donc un rapide coup de brosse sur ces granuleuses pensées : une pièce se joue, et elle est bien menée, sous ses airs d'indéniable connerie.
Le public attentif en oublie le sujet, tant les personnages sont attrayants de primarité ou d'éclat aux sombres reflets, qui chacun publiquement s'opposent, sans autres juges que d'ingrats partisans d'un régime sans foi, mais comportant tant de pseudo-lois qu'on en étouffe. Et dans l'intérêt résolument forcé, et réellement mal orienté, les ombres se lèvent, sous les coups et les flammes, meurtris par les torches de ceux qui ne comprennent, et qui brandissent l'outil à tout va. La foule crie; mais pas trop ! Dès lors que l'incandescent objet trop près d'elle s'approche, l'on pourrait se heurter à l'exercice d'incessantes figures de rhétorique visant la persuasion, sinon la conviction; rien n'y ferait.
Alors c'est un public soudain muet qui attend, patiemment, que vienne la fin. Oui, la fin de la pièce, car c'est ce pour quoi nous allons savourer toute oeuvre artistique : pour mieux nous délecter - ou débecter - de son achèvement.
Pour cette histoire-ci, satisfaits ou non, vous n'aurez de choix que d'admettre qu'elle fait ici une halte. Temporaire ? Qui sait...
L'ancré passé d'une encre séchée.