Réforme à l'Imperemus Galacte
Publié : 05 juil. 2008, 16:48
C'est le cœur léger et mû par un entrain indescriptible qu'Isario Aeeni, dit aussi Fertaï, força sa marche dès que son pied droit eût foulé le parvis de la Corporation. Vite, vite, très vite, il fallait être prompt. Aussi rapidement que le dynamisme s'était imposé dans son alliance, il lui fallait en faire part, sinon le communiquer à l'univers. Car, oui, l'Imperemus Galacte avait bien changé. Depuis le bannissement de l'Areia, c'étaient les départs et les disputes qui s'étaient succédés, et l'une des alliances les plus fortes de l'univers de par l'union de ses membres dégringolait dans les marches sur lesquelles elle avait si bien su s'imposer, du temps où Epahelia la menait encore.
Mais Mac Rack avait décidé de changer les choses. Trop pris par son travail de commissaire et de Grand Conseiller, il n'avait que trop longtemps oublié ses responsabilités les plus primaires, et assurément les plus nécessaires pour le bien de son état, et de ceux de ses amis Alanhaviens.
<<Bonjour, je souhaiterais ouvrir une salle dans le quartier des annonces officielles, s'il vous plaît.>>
Voilà qu'Aeeni était arrivé au Siège. Une femme d'une quarantaine d'années à l'accueil, un sourire, et une pièce d'identité. Les accès sont en sa possession. Salle 350E, aile ouest.
D'un pas toujours aussi poussé, Fertaï se remémora les événements des dernières semaines, dans sa nostalgie ambiante. D'abord la tragique mort d'Epahelia, dont l'identité du meurtrier était encore inconnue, puis dans les sept jours de deuil conformes à la tradition Tooniste, voilà qu'on annonçait que l'Areia - en la personne de sa dirigeante - était coupable du plus haut crime de l'Univers. S'en étaient suivi les limogeages successifs de plusieurs fonctionnaires Alanhaviens, qu'ils soient Méphysians ou Areians. Puis le départ du Stanford. Celui annoncé de la Confédération Vulka. L'incendie du moratorium dédié à feu la belle meneuse d'Alanhav, et l'évasion de Ienossk. Et les miliciens qui ne bougèrent.
La chute de l'Imperemus ? Assurément, si le Haut Conseil d'Alanhav n'en avait décidé autrement.
<<... et c'est donc de cela que je viens vous parler aujourd'hui, Galacticaines et Galacticains. Car j'ai quelques explications à fournir, avant que l'annonce que l'on me demanda de faire suivre soit déclarée.>>
L'on entendit des sifflements, des insultes, en somme des mots blessants, de toutes parts de la pièce. Aeeni n'était pas homme à se laisser démonter, mais en sa nationalité d'Areian, il ne pouvait qu'encaisser les coups portés. Et il les assumerait, oh oui, car son état n'avait eu de cesse d'être considéré comme le représentant de la droiture et de la justice, avant sa chute. Ce qui avait été fait, malgré tout ce qui était dit, était indélébile. Il souhaitait qu'on ne l'oubliât jamais, même s'il avait lui-même œuvré dans l'esclavagisme, et que ce qu'il allait raconter ne serait que mensonge.
<<Je comprends que vous en vouliez à ma patrie, et que vous me voyiez, moi le second de l'Areia, comme un esclavagiste, mais je ne puis me résoudre à vous laisser le dernier mot, désolé. Sachez avant tout que chaque Areian a beaucoup souffert des agissements du pouvoir exécutif et de ses abus.
Alors, oui, je suis coupable. En tous points, je le suis, je ne le nierai jamais. Coupable de n'avoir pu voir, de n'avoir su intervenir, de n'avoir pu détenir le VRAI pouvoir, en somme !
Mais l'Areia n'est pas moi, et j'espère que chacun le comprendra... Laissez aux derniers Areians une chance de vous montrer à quel point ils regrettent !>>
La foule se calma un peu, mais les pessimistes - ou les prescients - ne suivirent guère. L'Alanhavien décida de continuer malgré le bruit, et de remplir son travail.
<<Pour la suite, je demanderai un peu de calme de la part de chacun, s'il vous plaît. Si je suis ici - dois-je le rappeler ? - c'est pour Alanhav, et non pour un état qui n'existe plus.
Nous tenions en effet à vous informer des récents changements au gouvernement de la cité, et donc de l'alliance.
Sont nommés ministres, et ce jusqu'à réélection demandée ou départ de l'alliance, les personnes suivantes, ou leurs représentants jugés compétents à la Cour de haute instance d'Alanhav :
Au recrutement à huit voix pour chacun sur les dix exprimées, Dicou du Terreland et le Sergent Kami de Kamagma.
A l'économie toujours à huit voix chacun, Arth Jean de la Confédération Vulka et notre nouvelle recrue Reiko de l'Ulvia, qui par ses méthodes précoces de commerce a su nous époustoufler.
A la diplomatie, à huit voix pour, Farell Xarcias, Pater Chancelier de l'Ord Cestus, est nommé. Il sera assisté, à sept voix pour, par Isario Aeeni, moi-même donc.
Enfin, concernant la tête de l'alliance, il a été décidé à l'unanimité que Mac Rack de l'Exploria et Deathscythe du Hell resteraient chefs de l'Imperemus Galacte.
Je vous remercie de votre patience et de votre attention. S'il y a des réactions, je suis à l'écoute, et sinon, il me semble que mon ami Lizo du Solquado a quelque chose à dire, lui aussi...>>
En effet, le régent de la belle contrée bleue avait fait son apparition dans le dos du diplomate Alanhavien, et gratifié toute l'assistance d'un sourire des plus sincères. Avait-il de bonnes nouvelles à annoncer, ou bien était-il simplement ... heureux de vivre ?
Mais Mac Rack avait décidé de changer les choses. Trop pris par son travail de commissaire et de Grand Conseiller, il n'avait que trop longtemps oublié ses responsabilités les plus primaires, et assurément les plus nécessaires pour le bien de son état, et de ceux de ses amis Alanhaviens.
<<Bonjour, je souhaiterais ouvrir une salle dans le quartier des annonces officielles, s'il vous plaît.>>
Voilà qu'Aeeni était arrivé au Siège. Une femme d'une quarantaine d'années à l'accueil, un sourire, et une pièce d'identité. Les accès sont en sa possession. Salle 350E, aile ouest.
D'un pas toujours aussi poussé, Fertaï se remémora les événements des dernières semaines, dans sa nostalgie ambiante. D'abord la tragique mort d'Epahelia, dont l'identité du meurtrier était encore inconnue, puis dans les sept jours de deuil conformes à la tradition Tooniste, voilà qu'on annonçait que l'Areia - en la personne de sa dirigeante - était coupable du plus haut crime de l'Univers. S'en étaient suivi les limogeages successifs de plusieurs fonctionnaires Alanhaviens, qu'ils soient Méphysians ou Areians. Puis le départ du Stanford. Celui annoncé de la Confédération Vulka. L'incendie du moratorium dédié à feu la belle meneuse d'Alanhav, et l'évasion de Ienossk. Et les miliciens qui ne bougèrent.
La chute de l'Imperemus ? Assurément, si le Haut Conseil d'Alanhav n'en avait décidé autrement.
<<... et c'est donc de cela que je viens vous parler aujourd'hui, Galacticaines et Galacticains. Car j'ai quelques explications à fournir, avant que l'annonce que l'on me demanda de faire suivre soit déclarée.>>
L'on entendit des sifflements, des insultes, en somme des mots blessants, de toutes parts de la pièce. Aeeni n'était pas homme à se laisser démonter, mais en sa nationalité d'Areian, il ne pouvait qu'encaisser les coups portés. Et il les assumerait, oh oui, car son état n'avait eu de cesse d'être considéré comme le représentant de la droiture et de la justice, avant sa chute. Ce qui avait été fait, malgré tout ce qui était dit, était indélébile. Il souhaitait qu'on ne l'oubliât jamais, même s'il avait lui-même œuvré dans l'esclavagisme, et que ce qu'il allait raconter ne serait que mensonge.
<<Je comprends que vous en vouliez à ma patrie, et que vous me voyiez, moi le second de l'Areia, comme un esclavagiste, mais je ne puis me résoudre à vous laisser le dernier mot, désolé. Sachez avant tout que chaque Areian a beaucoup souffert des agissements du pouvoir exécutif et de ses abus.
Alors, oui, je suis coupable. En tous points, je le suis, je ne le nierai jamais. Coupable de n'avoir pu voir, de n'avoir su intervenir, de n'avoir pu détenir le VRAI pouvoir, en somme !
Mais l'Areia n'est pas moi, et j'espère que chacun le comprendra... Laissez aux derniers Areians une chance de vous montrer à quel point ils regrettent !>>
La foule se calma un peu, mais les pessimistes - ou les prescients - ne suivirent guère. L'Alanhavien décida de continuer malgré le bruit, et de remplir son travail.
<<Pour la suite, je demanderai un peu de calme de la part de chacun, s'il vous plaît. Si je suis ici - dois-je le rappeler ? - c'est pour Alanhav, et non pour un état qui n'existe plus.
Nous tenions en effet à vous informer des récents changements au gouvernement de la cité, et donc de l'alliance.
Sont nommés ministres, et ce jusqu'à réélection demandée ou départ de l'alliance, les personnes suivantes, ou leurs représentants jugés compétents à la Cour de haute instance d'Alanhav :
Au recrutement à huit voix pour chacun sur les dix exprimées, Dicou du Terreland et le Sergent Kami de Kamagma.
A l'économie toujours à huit voix chacun, Arth Jean de la Confédération Vulka et notre nouvelle recrue Reiko de l'Ulvia, qui par ses méthodes précoces de commerce a su nous époustoufler.
A la diplomatie, à huit voix pour, Farell Xarcias, Pater Chancelier de l'Ord Cestus, est nommé. Il sera assisté, à sept voix pour, par Isario Aeeni, moi-même donc.
Enfin, concernant la tête de l'alliance, il a été décidé à l'unanimité que Mac Rack de l'Exploria et Deathscythe du Hell resteraient chefs de l'Imperemus Galacte.
Je vous remercie de votre patience et de votre attention. S'il y a des réactions, je suis à l'écoute, et sinon, il me semble que mon ami Lizo du Solquado a quelque chose à dire, lui aussi...>>
En effet, le régent de la belle contrée bleue avait fait son apparition dans le dos du diplomate Alanhavien, et gratifié toute l'assistance d'un sourire des plus sincères. Avait-il de bonnes nouvelles à annoncer, ou bien était-il simplement ... heureux de vivre ?