[U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Publié : 22 sept. 2008, 21:48
Desertica. En ce troisième jour de bataille.
Un soleil nimbé de flammes rougeoyantes s'élevait haut dans le ciel poussièreux, reflet d'un flôt de sang déversé sans retenue sur la terre brûlante. Les flancs abrupt des montagnes d'argent au bord du vieux désert d'Antal Thir tremblaient littéralement sous les hurlements assourdissants des tirs. Trois jours que s'enchaînaient devant la ville d'Enath les combats impitoyables entre Anciens, race de lézard intelligente qui avait su par sa sagesse, sa magie et sa culture riche imposer sa domination sur la planète désertique, et les indigènes, race d'hommes, antiques esclaves, explorateurs belliqueux et nomades en quête de terres, unis sous un seul étendard. Il ne s'agissait ni plus ni moins du dernier combat, nulle autre possiblité que la victoire absolue ou capitulation totale dans cette lutte finale d'un millénaire, maintenues par l'effervescence intarissable des haines et des rancoeurs, les mineraies d'acier au coeur des convoistises. Tout, absolument tout avait été jeté dans la battaile.
Les indigènes, fiers et furieux poussaient dans leur derniers retranchements les Anciens courageux et tenaces assaillis de toutes part, leur fortifications caverneuses ancrées sous le sable totalement réduites en miettes par les canons laser de 35 millimètres des unités blindées ennemis, leur salves d'énergies venant à bout de l'inefficace bouclier élevé par leur pouvoirs. Quel ne fut leur stupeur, leur accablement lorsqu'ils virent débarquer cette douzaine de chars lasers. Comment les indigènes se l'étaient-il procurer ? Un mystère qui ne leur serait peut être jamais permis de résoudre. La puissance de feu acrue de l'ennemi mettait à mal ces mages lézards vulnérables à leur tirs et pourtant réputés invincibles depuis l'aurore de leur premières conquêtes. Une supériorité nettement pulvérisé, sans compter la rage des soldats adverses vêtues aux couleurs esvanescentes et fantômatiques de l'éclat du désert et manoeuvrant avec habileté.
La tempête de sable, d'une rare intensité battait de son plein, des vagues de grains et de poussières venant fouetter et déferler sur les combattants acculés dans leur ultimes forces. Face aux assauts féroces des armes s'opposait une magie déchaînée. Tirs erratiques de rayons lasers, crachats des canons, vagues d'énergies métaphysiques et spirituelles; l'intensité actuelle atteignait des limites jusqu'à aujourd'hui considéré comme infranchissables, véritable image et symbole d'un sursaut désespéré pour la survie, d'un soubresaut hargneux pour l' honneur. Les corps jonchant le sol dur, s'ameloncaient de plus en plus les uns sur les autres de par l'étroitesse du champs de combat, des trous béants trônant en divers endroits de leurs corps écarlates et carbonisés. Le carnage n'en finissait plus jusqu'à tourner court au fil des minutes semblable à d'éternelles heures dans l'actions.
Les anciens dans une panique croissante, derniers témoins d'une civilisation au point culminant de son déclin, voyaient leur ligne de défense de mages éclater, les maudits chars ennemis en mouvement gagnant le coeur des positions. L'insolent esclave, l'excécrable indigène en plus grand nombre s'évertuait durant ce temps à la contourner tout en la harcelant par les flancs jusqu'à pouvoir lui couper toute position de repli et à plus grande échéance, toute voie de retraite.
Désormais c'était un fait, le monde avec ses règles et ses humeurs, avait changé. Les vainqueurs d'antan, brillant conquérants devenaient vaincus d'aujourd'hui, misérables. L'on sonna la réedition dans un désordre imprescriptible et devant l'exigeance de cet ennemi intraîtable, les armes furent jetés au sol, eux mêmes emmenés comme prisonniers dans les nombreuses cages à rats connus comme les leurs auparavant.
Enath était à présent ville ouverte, la leur. Les indigènes épuisés et en nombre réduit, mais les visages bouleversant de joie et d'émotion se groupèrent au centre des rues de la ville à moitié enfouie dans le sable; ou celui qui s'apparaissait au chef, prenait la parole de sa voix énergique et électrisante.
Mes frères, c'en est fini de la prépondérance des Anciens et de leur naturel infâmie. Aujourd'hui l'esclave s'est libéré du maître et ursupe légitimement sa place. Justice, ce n'est que justice. La foi en nos convictions est ce qui nous a permis de l'établir. Par ailleurs, réjouissons nous présomptueusement d'une autre raison toute aussi apréciable. Le minerais du Desertica, jadis arraché à nos ancêtres et qu'avec rage nous convoitions depuis, est redevenu notre. La clameur parmi les soldats éclata d'une force telle que la terre elle-même semblait secouer de tremblements. Je suis fier de vous, soyez fier de vous, elles seront fiers de vous à votre retour. Certains éclatèrent de rire.
Mais trêve de babillage ! Moi, Oli'Rhen, chef des indigènes Aléniens m'autoproclame maître légitime de cette planète. J'impose pour notre salut, un régime militariste et autoritaire sous mon seul pouvoir, régi par les seuls Aléniens. Dorénavant ne s'établira nulle relation, nul contact avec l'étranger autre que par nous. Voici venu l'heure de notre ascendance, qu'on se le tienne pour dit.
Entendez maintenant mon premier décret irrécusable. Les anciens qu'ils soient mâles, femelles, petits ou même à l'état d'oeufs végétant sont condamnés à servir en tant qu' esclaves. Sous étroite surveillance ils travailleront et rejoindront les drones dans nos mines et industries sidérurgiques afin de faire tourner notre économie décadente à plein régime et la faire flamboyer de nouveau.
Ainsi a parlé Oli'Rhen !
Un soleil nimbé de flammes rougeoyantes s'élevait haut dans le ciel poussièreux, reflet d'un flôt de sang déversé sans retenue sur la terre brûlante. Les flancs abrupt des montagnes d'argent au bord du vieux désert d'Antal Thir tremblaient littéralement sous les hurlements assourdissants des tirs. Trois jours que s'enchaînaient devant la ville d'Enath les combats impitoyables entre Anciens, race de lézard intelligente qui avait su par sa sagesse, sa magie et sa culture riche imposer sa domination sur la planète désertique, et les indigènes, race d'hommes, antiques esclaves, explorateurs belliqueux et nomades en quête de terres, unis sous un seul étendard. Il ne s'agissait ni plus ni moins du dernier combat, nulle autre possiblité que la victoire absolue ou capitulation totale dans cette lutte finale d'un millénaire, maintenues par l'effervescence intarissable des haines et des rancoeurs, les mineraies d'acier au coeur des convoistises. Tout, absolument tout avait été jeté dans la battaile.
Les indigènes, fiers et furieux poussaient dans leur derniers retranchements les Anciens courageux et tenaces assaillis de toutes part, leur fortifications caverneuses ancrées sous le sable totalement réduites en miettes par les canons laser de 35 millimètres des unités blindées ennemis, leur salves d'énergies venant à bout de l'inefficace bouclier élevé par leur pouvoirs. Quel ne fut leur stupeur, leur accablement lorsqu'ils virent débarquer cette douzaine de chars lasers. Comment les indigènes se l'étaient-il procurer ? Un mystère qui ne leur serait peut être jamais permis de résoudre. La puissance de feu acrue de l'ennemi mettait à mal ces mages lézards vulnérables à leur tirs et pourtant réputés invincibles depuis l'aurore de leur premières conquêtes. Une supériorité nettement pulvérisé, sans compter la rage des soldats adverses vêtues aux couleurs esvanescentes et fantômatiques de l'éclat du désert et manoeuvrant avec habileté.
La tempête de sable, d'une rare intensité battait de son plein, des vagues de grains et de poussières venant fouetter et déferler sur les combattants acculés dans leur ultimes forces. Face aux assauts féroces des armes s'opposait une magie déchaînée. Tirs erratiques de rayons lasers, crachats des canons, vagues d'énergies métaphysiques et spirituelles; l'intensité actuelle atteignait des limites jusqu'à aujourd'hui considéré comme infranchissables, véritable image et symbole d'un sursaut désespéré pour la survie, d'un soubresaut hargneux pour l' honneur. Les corps jonchant le sol dur, s'ameloncaient de plus en plus les uns sur les autres de par l'étroitesse du champs de combat, des trous béants trônant en divers endroits de leurs corps écarlates et carbonisés. Le carnage n'en finissait plus jusqu'à tourner court au fil des minutes semblable à d'éternelles heures dans l'actions.
Les anciens dans une panique croissante, derniers témoins d'une civilisation au point culminant de son déclin, voyaient leur ligne de défense de mages éclater, les maudits chars ennemis en mouvement gagnant le coeur des positions. L'insolent esclave, l'excécrable indigène en plus grand nombre s'évertuait durant ce temps à la contourner tout en la harcelant par les flancs jusqu'à pouvoir lui couper toute position de repli et à plus grande échéance, toute voie de retraite.
Désormais c'était un fait, le monde avec ses règles et ses humeurs, avait changé. Les vainqueurs d'antan, brillant conquérants devenaient vaincus d'aujourd'hui, misérables. L'on sonna la réedition dans un désordre imprescriptible et devant l'exigeance de cet ennemi intraîtable, les armes furent jetés au sol, eux mêmes emmenés comme prisonniers dans les nombreuses cages à rats connus comme les leurs auparavant.
Enath était à présent ville ouverte, la leur. Les indigènes épuisés et en nombre réduit, mais les visages bouleversant de joie et d'émotion se groupèrent au centre des rues de la ville à moitié enfouie dans le sable; ou celui qui s'apparaissait au chef, prenait la parole de sa voix énergique et électrisante.
Mes frères, c'en est fini de la prépondérance des Anciens et de leur naturel infâmie. Aujourd'hui l'esclave s'est libéré du maître et ursupe légitimement sa place. Justice, ce n'est que justice. La foi en nos convictions est ce qui nous a permis de l'établir. Par ailleurs, réjouissons nous présomptueusement d'une autre raison toute aussi apréciable. Le minerais du Desertica, jadis arraché à nos ancêtres et qu'avec rage nous convoitions depuis, est redevenu notre. La clameur parmi les soldats éclata d'une force telle que la terre elle-même semblait secouer de tremblements. Je suis fier de vous, soyez fier de vous, elles seront fiers de vous à votre retour. Certains éclatèrent de rire.
Mais trêve de babillage ! Moi, Oli'Rhen, chef des indigènes Aléniens m'autoproclame maître légitime de cette planète. J'impose pour notre salut, un régime militariste et autoritaire sous mon seul pouvoir, régi par les seuls Aléniens. Dorénavant ne s'établira nulle relation, nul contact avec l'étranger autre que par nous. Voici venu l'heure de notre ascendance, qu'on se le tienne pour dit.
Entendez maintenant mon premier décret irrécusable. Les anciens qu'ils soient mâles, femelles, petits ou même à l'état d'oeufs végétant sont condamnés à servir en tant qu' esclaves. Sous étroite surveillance ils travailleront et rejoindront les drones dans nos mines et industries sidérurgiques afin de faire tourner notre économie décadente à plein régime et la faire flamboyer de nouveau.
Ainsi a parlé Oli'Rhen !