Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, en cette belle et douce journée printanière du 44 Vertan 3730, le mois de la verdure et de la renaissance, où les fleurs embaument de leurs douces essences l'air ambiant. Le parvis du Sénat en était tapissé, les monticules de cendres générés par cet incendie avaient fertilisé le sol le rendant verdoyant et chaleureux.
L'Amiral Delamarre revenait d'une nuit de déboires où des justiciers insomniaques, usants de moyens frauduleux l'avaient réveillé à coup d'IEM et d'attaques éclaires. Levé par ces tintements assourdissants qu'une poignée d'ahuris maitrisaient, il vis un soleil noir se déployer à l'horizon masquée par ces poussières qui embaumaient l'air du Delamarre, l'heure était venue.
L'air chargé de particules, il se décida une fois les connexions rétablies de partir à la conquête du Sénat, tout du moins du parvis pour y organiser un barbecue printanier en l'honneur des Novus et de leurs amis officieux.
Aidé de son Colonel Longuekeu, dont les attributs avaient été hypertrophié par les allergies que ces fleurs du Vertan lui produisait, et par cette prise de nouveaux galons, il peinait à trainer le matériel nécessaire à la bonne conduite du barbecue composé de la nappe cochonou, du panier en osier contenant les saucisses, le chorizo, les poivrons et sans oublier les marshmallows, ainsi que de la table de réception et du barbecue lui même. Les restes des archives à demi consumées du Sénat faisant office de charbon.
Le barbecue était public, sponsorisé par le chef des Imperium Novus, le régent du Centaures, tant il était généreux dans ses donations de crédits aux techno-pirates du Delamarre. On pouvait y voir des affiches et des pancartes aux abords de la pelouse où allait être installé le barbecue tels que: "Entrée libre, c'est Centaures qui paye", "Delamarre président", "10 crédits le croupion de Centaures" ou encore "Les Novus tu les quittes, ou tu les quittes" .
Une fois le feu entamé et les ingrédients préparés, seul la foule manquait, et le Colonel Longuekeu pris le porte-voix de l'Amiral pour s'exprimer.
Grmeo Ssfln gpjdvp sqpj ....
Un magnifique saucisse juteuse vola en plein visage du Colonel, lancée par l'Amiral énervé de voir les toquades auxquelles se prêtait ce nouveau gradé.
Redonne moi ça abruti! L'Amiral du Delamarre se ressaisit de son instrument puis tenta d'attirer la foule.
Cher peuple galactique, chers amis, membres des Soleil Noirs, venez nous rejoindre partager ce petit barbecue offert par la faction des Novices, heu pardon.. des Novus pour célébrer notre écrasante victoire sur eux il y a de cela deux jours.
Mais une victoire ne l'est que si elle est totale, c'est pourquoi nous maintiendront votre faction, faction, tant que quelques conditions ne sont pas respectées.
J'ai le souvenir de quelques conditions imposées au Edeleweiss, nous en feront nôtre cette fois-ci, afin de permettre à notre barbecue de continuer de brûler, tant que vous l'alimenterez par vos crédits et vos ressources, les membres des Soleil Noirs en seront rassasiés.
Ne faites pas de mauvais amalgames, nous ne voulons pas vous brûler à petit feux, mais faire profiter à toute la galaxie de l'étendue de votre incompétence. Il va de soi également que les États du Dinaro, de l'Unmei et du New Feel devront également vous aidez à remplir les conditions que je vais vous citer, mais je crois que vous les connaissez déjà.
Seigneurs des Imperium Novus et associés officieux nous nous engageons formellement nous les membres des Soleils Noirs à ne plus raser les différents Seigneurs de votre alliance.
En contre partie l'Alliance des Soleils Noirs réclame:
- une compensation de 2 000 000 crédits par seigneurs de votre alliance, et par semaine.
- une défense ne dépassant pas 200 tourelles, par état.
- une flotte Soleil Noirs en orbite ( sonde ) de chacun de vos état.
Et enfin une petite nouveauté:
- un arrêt définitif de l'exploitation de la faille de la double attaque.
Si ces conditions sont respectées les rasages seront stoppés, les pillages moins fréquents, cependant si l'une de ces conditions n'est pas ou n'est plus respectée, les rasages reprendront.
L'Amiral rangea son microphone, espérant avoir attiré la foule à son barbecue, et commença à mettre les saucisses sur le feux. En un geste il reprit son Micro-phone.
Ah oui et j'oubliais, vous avez 48h pour répondre.... Sinon nous n'auront plus rien à manger nous et nos invités.
Puis il s'en retourna au fourneau.
A table!!!
Modérateur : Modérateurs
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Centaures Régents
- Messages : 147
- Inscription : 05 avr. 2009, 21:58
Re: A table!!!
Le Général Thoran, Seigneur de Guerre du Centaure Régent, et chef des Impérium Novus écoutât L'Amiral .... ( il réfléchit une minute et se souvenu qu'un galacticien ne pouvait être que Général ... Sûrement du à l'égo impressionnant des Soleils Noirs !) énoncer son message. Un sourire se fit voir quand il entendit la fin de celui-ci ...
Général Delamarre ... Je vous entends vous plaindre de l'utilisation de la faille "rasage", mais qui sème le vent, récolte la tempête, mon bon ami ! C'est belle et bien le Kafelor qui l'a utilisé sans modération ....
Le sourire toujours affiché, il n'en revenait pas de ce comportement immature ....
Vous considérez un peu vite que vous avez gagné ... Réduire une alliance de 11 états dont 2 gelés en faction vous fait gonfler le torse et vous permet de vous pavaner au Sénat ? Mon bon ami, c'est maintenant que les festivités commencent !!!
Contrairement à vous, qui comptez moult états, nous ne considérons pas notre passage en faction comme une défaite totale, comme la fin de la guerre ....
Le Général Thoran respira profondément, il était heureux ... Ces quelques semaines de paix commençaient à le lasser. Il allait pouvoir retrouver le plaisir du combat, du sang de ses ennemies qui coulera à ses pieds.
etats des Soleils Noirs ! Préparez vous a connaître la rage des Impérium Novus et de leurs alliés. Préparez vos familles, car elles vont perdre bon nombre de leurs guerriers chétifs. États des Soleils Noirs ... Nous vous réduirons en cendres
Le Général Thoran retourna à son vaisseau, le pas léger, pour retrouver le grand conseil des Impérium Novus et annoncer la bonne nouvelle ....
Général Delamarre ... Je vous entends vous plaindre de l'utilisation de la faille "rasage", mais qui sème le vent, récolte la tempête, mon bon ami ! C'est belle et bien le Kafelor qui l'a utilisé sans modération ....
Le sourire toujours affiché, il n'en revenait pas de ce comportement immature ....
Vous considérez un peu vite que vous avez gagné ... Réduire une alliance de 11 états dont 2 gelés en faction vous fait gonfler le torse et vous permet de vous pavaner au Sénat ? Mon bon ami, c'est maintenant que les festivités commencent !!!
Contrairement à vous, qui comptez moult états, nous ne considérons pas notre passage en faction comme une défaite totale, comme la fin de la guerre ....
Le Général Thoran respira profondément, il était heureux ... Ces quelques semaines de paix commençaient à le lasser. Il allait pouvoir retrouver le plaisir du combat, du sang de ses ennemies qui coulera à ses pieds.
etats des Soleils Noirs ! Préparez vous a connaître la rage des Impérium Novus et de leurs alliés. Préparez vos familles, car elles vont perdre bon nombre de leurs guerriers chétifs. États des Soleils Noirs ... Nous vous réduirons en cendres
Le Général Thoran retourna à son vaisseau, le pas léger, pour retrouver le grand conseil des Impérium Novus et annoncer la bonne nouvelle ....
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Dhin Arrow
- Messages : 17
- Inscription : 18 mai 2012, 17:24
Re: A table!!!
Jamais, jamais, jamais, m’entendez-vous ? Jamais on ne devrait faire de diplomatie l’estomac vide !
Cela conduit à une rhétorique graisseuse articulant des arguments caloriques et des raisonnements puant la merguez !
Voilà comment le représentant du Delamarre venait de ridiculiser le soleil noir en parlant au nom de la brochette de saucisses huileuses qui leur servait de chefs.
Il n’avait certes pas besoin de ça ce pauvre soleil Noir ! Un ramassis de zéros ! Vous pouvez les additionner ou les multiplier vous n’aboutirez jamais qu’à une somme nulle !
C’est donc le triste écho du néant qui résonnait ici, au Sénat, dans une pestilentielle odeur de victuailles douteuses, propagée par un delamarrien aux protubérances excentriques.
Dhin Arrow, chef suprême des armées du Dinaro franchit les marches du sénat en plissant le nez pour éviter de subir les effluves du « festin » et se dirigea d’un pas rapide vers une petite salle désertée située au rez-de-chaussée de l’ensemble, presqu’aux confins des racines. Elle enregistra sa présence sur le terminal laissé à disposition à cet effet et inscrivit: Ici on ne mange rien !
Elle s’installa tranquillement derrière le micro, consciente que beaucoup de diplomates et de chefs d’Etat préféreraient faire ripaille à l’extérieur que de pénétrer ici. Mais elle ne se découragea pas, il resterait peut être ici quelques seigneurs plus friands de rhétorique que de chipolatas, plus connaisseurs de berichampagne que de Sidi Brahim ….
Dhin releva avec grâce sa chevelure brune et vit entrer timidement quelques personnes. Elle ajusta avec dignité son uniforme sombre dont la sobriété était la seule élégance.
Si le public était peu nombreux, il était incontestablement de grande qualité, elle se décida donc à pousser le bouton du micro et à prendre la parole.
Mesdames et Messieurs les chefs d’Etats et Diplomates ici présents, permettez moi de me présenter. Je suis Dhin Arrow, Commandant en Chef des Armées du Dinaro et je tiens à préciser que je ne m’exprime pas ici en lieu et place des Novus, de manière à écarter tout amalgame aussi confortable que douteux, que mes détracteurs aimeraient vous voir faire.
Je tiens en préambule à vous remercier de vous être écarté de la soupe populaire servie dans les jardins pour m’accorder quelques minutes de votre temps précieux.
On dit que pour satisfaire les populations il faut du pain et des jeux.
Le Delamarre, son Amiral marmiton et sa clinquante clique inutile se sont proposé de fournir le pain, moi je suis ici pour représenter ceux qui fournissent le jeu ! Ceux qui font que cette galaxie sentira toujours plus la mort et les combats que le chorizo !Je crois bien qu’au vu des derniers événements, le soleil noir est vexé ! Vexé de s’être pris une peignée par des indépendants !
Je trouve extrêmement drôle que plutôt qu’avouer s’être fait corriger par de petits Etats sans alliance on préfère se retourner vers les Novus en essayant de manipuler l’opinion publique dans un improbable mélange !
Je ne suis la mercenaire de personne ! J’agis comme il me plait et selon mes envies. Je pense d’ailleurs que malgré de ridicules mises en demeure pleutrement comminatoires le Delamarre en a mesuré la portée.
Un sourire félin vint appuyer les propos de Dhin, lui donnant un charme troublant, inquiétant et presque hypnotique.
Je ne suis guère impressionnée par les misérables menaces que l’on peut entendre au dehors, entre deux rots sonores de militaires repus, car le Delamarre apprendra vite à ses dépends et tous ceux qui le suivront également, que s’il est le Maitre-queue du bouiboui du coin, la nuit, au cœur de l’espace, le Maitre du jeu ! C’est moi !
Je ne demande aucun tribu, je ne demande aucune contrepartie pour accorder la vie sauve ou la tranquillité, je ferai juste les choses selon mon bon vouloir d’indépendante, au gré de ma fantaisie.
Telle est la force des indépendants qui, loin des considérations de factions ou d’alliances, choisissent de peser d’un coté ou de l’autre ou de faire seuls le chemin qui leur plait.
En conséquence et si l’amiral marmiton m’entend entre deux libations, je souhaite qu’il sache qu’il devra financer lui-même ses agapes s’il continue à scier la branche novussienne sur laquelle il est assis mais qu’en aucun cas cela ne lui assurera un meilleur sommeil, car à chaque heure du jour ou de la nuit, un simple indépendant pourra comme l’a fait le Dinaro, lui faire entrer ses saucisses par un orifice initialement prévu pour une autre utilisation.
Sur ces quelques paroles bien senties, Dhin alla s’asseoir au rang des intervenants pour attendre d’hypothétiques réactions.
Cela conduit à une rhétorique graisseuse articulant des arguments caloriques et des raisonnements puant la merguez !
Voilà comment le représentant du Delamarre venait de ridiculiser le soleil noir en parlant au nom de la brochette de saucisses huileuses qui leur servait de chefs.
Il n’avait certes pas besoin de ça ce pauvre soleil Noir ! Un ramassis de zéros ! Vous pouvez les additionner ou les multiplier vous n’aboutirez jamais qu’à une somme nulle !
C’est donc le triste écho du néant qui résonnait ici, au Sénat, dans une pestilentielle odeur de victuailles douteuses, propagée par un delamarrien aux protubérances excentriques.
Dhin Arrow, chef suprême des armées du Dinaro franchit les marches du sénat en plissant le nez pour éviter de subir les effluves du « festin » et se dirigea d’un pas rapide vers une petite salle désertée située au rez-de-chaussée de l’ensemble, presqu’aux confins des racines. Elle enregistra sa présence sur le terminal laissé à disposition à cet effet et inscrivit: Ici on ne mange rien !
Elle s’installa tranquillement derrière le micro, consciente que beaucoup de diplomates et de chefs d’Etat préféreraient faire ripaille à l’extérieur que de pénétrer ici. Mais elle ne se découragea pas, il resterait peut être ici quelques seigneurs plus friands de rhétorique que de chipolatas, plus connaisseurs de berichampagne que de Sidi Brahim ….
Dhin releva avec grâce sa chevelure brune et vit entrer timidement quelques personnes. Elle ajusta avec dignité son uniforme sombre dont la sobriété était la seule élégance.
Si le public était peu nombreux, il était incontestablement de grande qualité, elle se décida donc à pousser le bouton du micro et à prendre la parole.
Mesdames et Messieurs les chefs d’Etats et Diplomates ici présents, permettez moi de me présenter. Je suis Dhin Arrow, Commandant en Chef des Armées du Dinaro et je tiens à préciser que je ne m’exprime pas ici en lieu et place des Novus, de manière à écarter tout amalgame aussi confortable que douteux, que mes détracteurs aimeraient vous voir faire.
Je tiens en préambule à vous remercier de vous être écarté de la soupe populaire servie dans les jardins pour m’accorder quelques minutes de votre temps précieux.
On dit que pour satisfaire les populations il faut du pain et des jeux.
Le Delamarre, son Amiral marmiton et sa clinquante clique inutile se sont proposé de fournir le pain, moi je suis ici pour représenter ceux qui fournissent le jeu ! Ceux qui font que cette galaxie sentira toujours plus la mort et les combats que le chorizo !Je crois bien qu’au vu des derniers événements, le soleil noir est vexé ! Vexé de s’être pris une peignée par des indépendants !
Je trouve extrêmement drôle que plutôt qu’avouer s’être fait corriger par de petits Etats sans alliance on préfère se retourner vers les Novus en essayant de manipuler l’opinion publique dans un improbable mélange !
Je ne suis la mercenaire de personne ! J’agis comme il me plait et selon mes envies. Je pense d’ailleurs que malgré de ridicules mises en demeure pleutrement comminatoires le Delamarre en a mesuré la portée.
Un sourire félin vint appuyer les propos de Dhin, lui donnant un charme troublant, inquiétant et presque hypnotique.
Je ne suis guère impressionnée par les misérables menaces que l’on peut entendre au dehors, entre deux rots sonores de militaires repus, car le Delamarre apprendra vite à ses dépends et tous ceux qui le suivront également, que s’il est le Maitre-queue du bouiboui du coin, la nuit, au cœur de l’espace, le Maitre du jeu ! C’est moi !
Je ne demande aucun tribu, je ne demande aucune contrepartie pour accorder la vie sauve ou la tranquillité, je ferai juste les choses selon mon bon vouloir d’indépendante, au gré de ma fantaisie.
Telle est la force des indépendants qui, loin des considérations de factions ou d’alliances, choisissent de peser d’un coté ou de l’autre ou de faire seuls le chemin qui leur plait.
En conséquence et si l’amiral marmiton m’entend entre deux libations, je souhaite qu’il sache qu’il devra financer lui-même ses agapes s’il continue à scier la branche novussienne sur laquelle il est assis mais qu’en aucun cas cela ne lui assurera un meilleur sommeil, car à chaque heure du jour ou de la nuit, un simple indépendant pourra comme l’a fait le Dinaro, lui faire entrer ses saucisses par un orifice initialement prévu pour une autre utilisation.
Sur ces quelques paroles bien senties, Dhin alla s’asseoir au rang des intervenants pour attendre d’hypothétiques réactions.
Re: A table!!!
Altan s'empiffrait à s’en exploser l'estomac, accumulant les amuse-gueules, quand une mystérieuse femme prit la parole dans l’arrière boutique. Il prit son sonotone pour l’écouter, avec la musique et les discussions qui battaient leur plein, c’est à peine si on distinguait les paroles de cette femme. Puis un silence se fit entendre quand Altan éclata de rire devant cette misérable et grotesque prétentieuse. Serait-ce le nouveau numéro du cirque pinder galactique ? Il s'approcha d'elle, continuant à rire, ne tenant plus debout. Il s'arrêta et répliqua:
C’est quoi le truc, vous ne vous êtes plus touchées depuis un mois ?
Il réfléchit une seconde. Et reprit :
Vous avez vos règles après 10 ans de ménopause ?
Ah je sais, vous venez d’une autre galaxie ?
Tout le monde éclata de rire. Voyant qu’il avait trouvé la bonne réponse, il continua alors :
Ne riez pas mes chers amis, ne voyez vous pas le cri d’une âme perdue dont l’orgueil blessé souffre terriblement d’un manque de charisme et d’honneur !
Il s’adressa à Dhin Arrow de nouveau:
On adore mettre des raclées, c’est plus fort que nous, c’est dans nos gènes. Mais ne crains rien poupée. Ne retiens pas tes larmes, laisses aller ton chagrin. C'est une page qui se tourne et tu n'y peux rien. Ne retiens pas tes larmes, pleurer ça fait du bien. Et si tu as de la peine, tu sais que je t'aime, ah non pardon je retire la fin.
Laisse toi faire, arrête de te débattre, tu verras ce sera moins douloureux.
Par contre, faut que tu arrêtes la démagogie, l’illusionnisme et les contre vérités. Car nous on la connait la vérité ma petite et oui…
On aimerait bien voir tes soldats chez nous dans la journée. On est triste, on aimerait tellement leur faire bobo en plein jour. Arrête de te terrer tel une petite rate apeurée et viens jouer avec nous. Et la nuit, n’oublie pas de nous IEM on ne sait jamais quelque fois qu’on aurait encore l’œil ouvert. C’est limite si tu voudrais pas te téléporter à chaque attaque tellement tu as le trouillomètre en dessous de zéro.
Non fais gaffe sincèrement, car ça devient gênant. Quand on mettra les cons et les pleutres sur orbite, t'auras pas fini de tourner !
Il continua à fixer le regard de cette prétentieuse. Il allait se diriger vers le buffet pour le reouvrir quand il se retourna de nouveau:
Au fait, j'allais oublier...Dis-moi, tu serais pas la guignole des Novus qui s’est échappé d'un cirque ? Parce que ça me faisait penser à ce numéro de clown qu’on voyait il fut un temps. Non tu ne vois pas ? Mais si tu sais bien, ça s’appelait Dinaro et Shirley ! Oh qu’est ce qu’on a pu être bidonné avec les autres !
Bref, Je te rassure un petit peu, pour l’instant on est qu’à l’apéro, c’est juste un petit tour de chauffe. Mais quand on va attaquer le plat de résistance, on va te manger tout cru. Hummm j’en ai l’eau à la bouche !
Il reprit la direction du buffet en écrasant de ses mains la pancarte placardée par Dhin. Il n’était plus nécessaire de discuter avec elle. La prochaine fois, ce sera le fouet et la chaine pour cette chienne masochiste.
C’est quoi le truc, vous ne vous êtes plus touchées depuis un mois ?
Il réfléchit une seconde. Et reprit :
Vous avez vos règles après 10 ans de ménopause ?
Ah je sais, vous venez d’une autre galaxie ?
Tout le monde éclata de rire. Voyant qu’il avait trouvé la bonne réponse, il continua alors :
Ne riez pas mes chers amis, ne voyez vous pas le cri d’une âme perdue dont l’orgueil blessé souffre terriblement d’un manque de charisme et d’honneur !
Il s’adressa à Dhin Arrow de nouveau:
On adore mettre des raclées, c’est plus fort que nous, c’est dans nos gènes. Mais ne crains rien poupée. Ne retiens pas tes larmes, laisses aller ton chagrin. C'est une page qui se tourne et tu n'y peux rien. Ne retiens pas tes larmes, pleurer ça fait du bien. Et si tu as de la peine, tu sais que je t'aime, ah non pardon je retire la fin.
Laisse toi faire, arrête de te débattre, tu verras ce sera moins douloureux.
Par contre, faut que tu arrêtes la démagogie, l’illusionnisme et les contre vérités. Car nous on la connait la vérité ma petite et oui…
On aimerait bien voir tes soldats chez nous dans la journée. On est triste, on aimerait tellement leur faire bobo en plein jour. Arrête de te terrer tel une petite rate apeurée et viens jouer avec nous. Et la nuit, n’oublie pas de nous IEM on ne sait jamais quelque fois qu’on aurait encore l’œil ouvert. C’est limite si tu voudrais pas te téléporter à chaque attaque tellement tu as le trouillomètre en dessous de zéro.
Non fais gaffe sincèrement, car ça devient gênant. Quand on mettra les cons et les pleutres sur orbite, t'auras pas fini de tourner !
Il continua à fixer le regard de cette prétentieuse. Il allait se diriger vers le buffet pour le reouvrir quand il se retourna de nouveau:
Au fait, j'allais oublier...Dis-moi, tu serais pas la guignole des Novus qui s’est échappé d'un cirque ? Parce que ça me faisait penser à ce numéro de clown qu’on voyait il fut un temps. Non tu ne vois pas ? Mais si tu sais bien, ça s’appelait Dinaro et Shirley ! Oh qu’est ce qu’on a pu être bidonné avec les autres !
Bref, Je te rassure un petit peu, pour l’instant on est qu’à l’apéro, c’est juste un petit tour de chauffe. Mais quand on va attaquer le plat de résistance, on va te manger tout cru. Hummm j’en ai l’eau à la bouche !
Il reprit la direction du buffet en écrasant de ses mains la pancarte placardée par Dhin. Il n’était plus nécessaire de discuter avec elle. La prochaine fois, ce sera le fouet et la chaine pour cette chienne masochiste.
***Speedy Gonzales à votre service : 3ème en xp, 2nd en destru, 2nd en officier***
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Dhin Arrow
- Messages : 17
- Inscription : 18 mai 2012, 17:24
Re: A table!!!
Dhin ne fut pas déçue par la réponse bafouillante du nommé Alteran mais le fait que l’on autorisa, le pseudo représentant de provinces esclaves à s’exprimer au Sénat était toujours un sujet d’étonnement pour elle.
Certes le vide monotone de la médiocre vie recluse et esseulée de certains dirigeants les obligeait, pour combler leur vide affectif causé par un physique défavorisé et un charisme proche du zéro absolu, à sombrer dans une mythomanie qui dégénérait doucement vers le dédoublement de personnalité, le besoin incompressible d’être à deux endroits à la fois et surtout la prétention risible de croire que personne ne le sait.
Quel misère mon pauvre Alteran ! Vous me faites grandement pitié et je vous plaindrais presque pour l’insondable vide de votre vie si je pensais que cette dernière était susceptible de générer le moindre intérêt chez votre prochain ou même chez votre prochaine… Pauvre hère auquel d’autres seront toujours préférés.
Cela doit être douloureux d’avoir la destinée de ceux qui passeront toujours en second, école de seconde zone, études de secondes zone, poste de seconde zone et bien sur cocu en puissance. Le faste des premières places n’est pas fait pour vous et il faudra bien que vous vous contentiez d’un deuxième rideau qui vous colle comme une seconde peau.
Vengez vous donc sur le sexe puisque le sujet à l’air de vous intéresser !
Le viagra ou autre substitut naturel des provinces vertanes pourrait vous donner une vitalité qui vous sortirait enfin de l’ornière de l’impuissance et de l’éjaculation précoce car même avec un sexe aussi minuscule que le votre vous pourriez peut être avoir quelques espoirs si seulement vous pouviez bander ! Mais nous en sommes loin car des produits d’une telle virulence sont certainement trop rares et trop onéreux pour vos petites bourses …
Les sourires entendus de quelques dames dans le public confirmèrent à Dhyn qu’elle avait tapé dans le mille mais elle n’en fut pas étonnée, elle savait reconnaitre le discours d’un impuissant quand elle en entendait un !
Elle lui adressa un sourire charmant.
Hé bien Monsieur l’eunuque, vous semblait fort irrité de me voir en ces lieux et je dois dire que je m’amuse beaucoup à votre supposition de me voir arriver d’une autre galaxie. Je souhaite néanmoins vous rassurer car je sais bien que vous êtes du genre à trembler devant l’exotisme. Je suis bien de cette galaxie et elle ne sera jamais votre autant qu’elle est mienne et ce, que vous le vouliez ou non. Les choses sont ainsi !
Elle lui lança un regard amusé.
Est-il possible de puer la peur à ce point ? Ce doit être amusant de vous voir, terrorisé d’enter dans le sommeil réparateur de la nuit, ce doit être hilarant d’imaginer vos réveils en sursaut au petit matin pour compter vos bâtiments ?!
Vous voulez voir mes troupes dans la journée ? Aux heures où les vieux garçons de votre condition et de votre éducation ont la permission de maman pour être au poste de commande ?
Mais prenez donc votre agenda très cher et nous conviendrons d’un rendez-vous guerrier !
Non mais ça va pas la tête ! Vous rêvez ou vous êtes débile ?
Vous ne voulez pas aussi que l’on vous téléphone pour vous dire qu’on va vous attaquer ?!
Décidemment Alteran vous êtes le plus gros abruti que cette galaxie n’ait jamais porté.. Encore que le dirigeant du Delamarre vous occasionne une belle concurrence.
Seul bémol à l’indigence de votre raisonnement, à la grossièreté de vos propos et à l’infantilisme de vos réactions, je vous concède une sérieuse expérience en termes de raclées car si on consulte ce qu’il reste des archives du sénat après le méchoui de l’autre bédouin, on constate que vous en avez pris des belles. Je vous soupçonne d’ailleurs d’y avoir pris gout autant avec l’Alteran que lors de vos séjours d’esclave dans d’autres Etats. Cela donnerait presqu’envie de vous en priver …
Sur ce, je ne saurai trop vous conseiller de retourner vous coucher dans votre niche car ici c’est le Sénat, un lieu où l’on se livre à la rhétorique et vous venez de prouver que vous n’êtes capable que d’insultes et point de raisonnement.
Allez donc aboyez ailleurs, profitez-en pour secouer vos puces. Dites à votre Maître que je ne discute pas avec les sous-fifres et qu’il est donc inutile qu’il se présente ici.
Dhin se servit une flute de berichampagne pétillant de fraicheur et alla la boire parmi les spectateurs hilares devant le dépit de cet homme qui affichait la panique imbécile de ceux qui croyaient aux fantômes.
Certes le vide monotone de la médiocre vie recluse et esseulée de certains dirigeants les obligeait, pour combler leur vide affectif causé par un physique défavorisé et un charisme proche du zéro absolu, à sombrer dans une mythomanie qui dégénérait doucement vers le dédoublement de personnalité, le besoin incompressible d’être à deux endroits à la fois et surtout la prétention risible de croire que personne ne le sait.
Quel misère mon pauvre Alteran ! Vous me faites grandement pitié et je vous plaindrais presque pour l’insondable vide de votre vie si je pensais que cette dernière était susceptible de générer le moindre intérêt chez votre prochain ou même chez votre prochaine… Pauvre hère auquel d’autres seront toujours préférés.
Cela doit être douloureux d’avoir la destinée de ceux qui passeront toujours en second, école de seconde zone, études de secondes zone, poste de seconde zone et bien sur cocu en puissance. Le faste des premières places n’est pas fait pour vous et il faudra bien que vous vous contentiez d’un deuxième rideau qui vous colle comme une seconde peau.
Vengez vous donc sur le sexe puisque le sujet à l’air de vous intéresser !
Le viagra ou autre substitut naturel des provinces vertanes pourrait vous donner une vitalité qui vous sortirait enfin de l’ornière de l’impuissance et de l’éjaculation précoce car même avec un sexe aussi minuscule que le votre vous pourriez peut être avoir quelques espoirs si seulement vous pouviez bander ! Mais nous en sommes loin car des produits d’une telle virulence sont certainement trop rares et trop onéreux pour vos petites bourses …
Les sourires entendus de quelques dames dans le public confirmèrent à Dhyn qu’elle avait tapé dans le mille mais elle n’en fut pas étonnée, elle savait reconnaitre le discours d’un impuissant quand elle en entendait un !
Elle lui adressa un sourire charmant.
Hé bien Monsieur l’eunuque, vous semblait fort irrité de me voir en ces lieux et je dois dire que je m’amuse beaucoup à votre supposition de me voir arriver d’une autre galaxie. Je souhaite néanmoins vous rassurer car je sais bien que vous êtes du genre à trembler devant l’exotisme. Je suis bien de cette galaxie et elle ne sera jamais votre autant qu’elle est mienne et ce, que vous le vouliez ou non. Les choses sont ainsi !
Elle lui lança un regard amusé.
Est-il possible de puer la peur à ce point ? Ce doit être amusant de vous voir, terrorisé d’enter dans le sommeil réparateur de la nuit, ce doit être hilarant d’imaginer vos réveils en sursaut au petit matin pour compter vos bâtiments ?!
Vous voulez voir mes troupes dans la journée ? Aux heures où les vieux garçons de votre condition et de votre éducation ont la permission de maman pour être au poste de commande ?
Mais prenez donc votre agenda très cher et nous conviendrons d’un rendez-vous guerrier !
Non mais ça va pas la tête ! Vous rêvez ou vous êtes débile ?
Vous ne voulez pas aussi que l’on vous téléphone pour vous dire qu’on va vous attaquer ?!
Décidemment Alteran vous êtes le plus gros abruti que cette galaxie n’ait jamais porté.. Encore que le dirigeant du Delamarre vous occasionne une belle concurrence.
Seul bémol à l’indigence de votre raisonnement, à la grossièreté de vos propos et à l’infantilisme de vos réactions, je vous concède une sérieuse expérience en termes de raclées car si on consulte ce qu’il reste des archives du sénat après le méchoui de l’autre bédouin, on constate que vous en avez pris des belles. Je vous soupçonne d’ailleurs d’y avoir pris gout autant avec l’Alteran que lors de vos séjours d’esclave dans d’autres Etats. Cela donnerait presqu’envie de vous en priver …
Sur ce, je ne saurai trop vous conseiller de retourner vous coucher dans votre niche car ici c’est le Sénat, un lieu où l’on se livre à la rhétorique et vous venez de prouver que vous n’êtes capable que d’insultes et point de raisonnement.
Allez donc aboyez ailleurs, profitez-en pour secouer vos puces. Dites à votre Maître que je ne discute pas avec les sous-fifres et qu’il est donc inutile qu’il se présente ici.
Dhin se servit une flute de berichampagne pétillant de fraicheur et alla la boire parmi les spectateurs hilares devant le dépit de cet homme qui affichait la panique imbécile de ceux qui croyaient aux fantômes.
Re: A table!!!
L'ennui et l'amoncellement de dédain pour l'ensemble de la galaxie laissés sur le cœur de la Reine d'Antioche par chaque action et parole de ces insectes l'avaient rendue quelques peu associable.
Pourtant, un alléchant fumet l'avait décidée à se mettre en route vers le Sénat. En effet, la Dame se lassait doucement de l'odeur de chair humaine calcinée et du paysage de dévastation laissé par quelques matassins sur ses précieuses terres. À ces bouffons en quête d'une reconnaissance et d'une crédibilité qu'ils n'obtiendront pourtant jamais auprès de dirigeants réellement dignes, Xodia n'avait pas même daigné accorder l'expression de la moindre indignation. Ce sentiment était d'ailleurs l'un des grands absents parmi ceux qui s'affairaient à ériger sa folie. Le chaos était désormais son vénéré précepteur. Il insinuait dans ses veines une puissance et une rage contenue, condensée, qui matérialisera la corde de l'arc de sa vengeance aveugle.
Au milieu de ces misogynes auxquels elle avait elle-même un jour, aux côtés de deux autres démentes galactiques, promis un juste châtiment, Xodia n'avait aucune envie d'intervenir. Elle n'était là que pour se distraire, et en cela n'avait pas été déçue.
Assister à ce qu'elle entendait comme l'apologie des Erynies fut un prologue plutôt plaisant. Vint ensuite l'éternel « c'est-lui-qu'à-commencé », lancé dés la première réplique avec cette ferveur puérile qui prête à un sourire moqueur mais sincère tant qu'elle ne vire pas au leitmotiv.
Ceci dit, l'aspect récréatif de l'échange se ramollit trop rapidement au goût de la diplomate. Voilà qu'une effrontée sortie de nulle part était partie s'agiter dans une salle à l'écart. Xodia savourait une fine tranche de poitrine savamment grillée par ses soins en regardant l'écran de mauvaise qualité qui retransmettait l'allocution. Bien qu'elle ne pouvait rien entendre de cette voix qui se débattait avec la fébrilité et le fièvre d'une flamme sur le point d'expirer, elle ne pouvait s'empêcher de trouver à la demoiselle quelque chose de familier.
« Elle commande les armées du Dinaro qu'elle a dit, lui appris son voisin de table qui s'était collé l'oreille aux hauts parleurs afin de comprendre l'essentiel de la première salve, 'puis j'ai pas trop tout compris, mais en gros elle s'excite en rabâchant que c'est une ouf dans sa tête, parce qu'elle est libre et trop rebelle et puis trop forte, tout ça, tout ça... 'tain on dirait une féministe qui a ses règles et plus assez d'fringues dans son placard la donzelle, t'as vu? 'puis 'va falloir qu'elle arrête de s'trémousser comme ça parce qu'elle va comprendre que l'colonel du Delamarre il est pas là pour la bouffe! 'fin, pas la mê... »
Bon, un cloporte de moins! Si cela pouvait continuer l'odeur des lieux en serait certainement grandement assainie. Il allait falloir les faire parler puisque dépasser leur quota mensuel de phrases complètes en quelques secondes semblait efficace pour les mettre au tapis.
Ce fut ensuite un Altan hilare qui monta à ce qui tenait lieu de tribune. Le dirigeant semblait avoir gagné en assurance d'une manière fulgurante en quelques mois, ce que Xodia soupçonnait être le résultat d'une quelconque expérience chimique du GMS Kafelor, mais qu'importe : le burlesque de l'intervention fit son effet sur les convives, la jeune Reine comprise.
Le second discours de la brunette promettait d'être tout aussi inaudible. Cependant, galvanisée par les quelques verres qui avaient accompagnés son début de festin, elle eût cette fois le courage de se déplacer pour tout saisir de cette nouvelle attraction locale.
Ah, et quelle récompense!
« Un feu d'artifice d'attaques ad hominem! Oh la belle bleue, OOOOOHHH, la belle rouge! Ahahah! »
Oups. Elle s'était exprimée à voix haute. Tant pis, maintenant la voilà assez euphorique pour intervenir dés le numéro terminé.
« Ma chérie, ma chérie, ma chérie... Qu'est-ce que j'entends-là? On dirait bien le chant de ceux qui ont besoin de clamer partout la bassesse de leurs semblables pour se convaincre de leur grandeur personnelle. Mais savez-vous de quoi je suis convaincue, moi? Que celui qui n'est pas né pour atteindre les sommets a bien plus de chance de briller et ce d'un éclat passionné et réellement victorieux, car la réussite ne se jauge pas dans le regard des masses, Madame, mais bien dans l'âme du principale concerné.
Oh et puis, un autre point absurde : en quoi cette galaxie serait-elle plus vôtre que celle d'un autre dirigeant? Croyez-vous vraiment que votre venin vaut plus cher que celui de ces crapauds? Enrobez vos attaques avec toute la guimauve que vous voudrez, mais le fond aura la même fraîcheur. »
Xodia tenta une révérence devant l'estrade qui ressembla surtout, grâce à son agilité légendaire, à une tentative de croc-en-jambe sur sa propre personne. Elle s'en retourna aussitôt à l'air libre, profiter un peu des victuailles généreusement offertes par les Soleils Noirs.
Tiens, mais il était passé où le Delamarre? À lui aussi il fallait lui donner une leçon de vie made in Antioche. En plus il l'écouterait lui, tant il idolâtrait la désormais faction qu'elle représentait!
Pourtant, un alléchant fumet l'avait décidée à se mettre en route vers le Sénat. En effet, la Dame se lassait doucement de l'odeur de chair humaine calcinée et du paysage de dévastation laissé par quelques matassins sur ses précieuses terres. À ces bouffons en quête d'une reconnaissance et d'une crédibilité qu'ils n'obtiendront pourtant jamais auprès de dirigeants réellement dignes, Xodia n'avait pas même daigné accorder l'expression de la moindre indignation. Ce sentiment était d'ailleurs l'un des grands absents parmi ceux qui s'affairaient à ériger sa folie. Le chaos était désormais son vénéré précepteur. Il insinuait dans ses veines une puissance et une rage contenue, condensée, qui matérialisera la corde de l'arc de sa vengeance aveugle.
Au milieu de ces misogynes auxquels elle avait elle-même un jour, aux côtés de deux autres démentes galactiques, promis un juste châtiment, Xodia n'avait aucune envie d'intervenir. Elle n'était là que pour se distraire, et en cela n'avait pas été déçue.
Assister à ce qu'elle entendait comme l'apologie des Erynies fut un prologue plutôt plaisant. Vint ensuite l'éternel « c'est-lui-qu'à-commencé », lancé dés la première réplique avec cette ferveur puérile qui prête à un sourire moqueur mais sincère tant qu'elle ne vire pas au leitmotiv.
Ceci dit, l'aspect récréatif de l'échange se ramollit trop rapidement au goût de la diplomate. Voilà qu'une effrontée sortie de nulle part était partie s'agiter dans une salle à l'écart. Xodia savourait une fine tranche de poitrine savamment grillée par ses soins en regardant l'écran de mauvaise qualité qui retransmettait l'allocution. Bien qu'elle ne pouvait rien entendre de cette voix qui se débattait avec la fébrilité et le fièvre d'une flamme sur le point d'expirer, elle ne pouvait s'empêcher de trouver à la demoiselle quelque chose de familier.
« Elle commande les armées du Dinaro qu'elle a dit, lui appris son voisin de table qui s'était collé l'oreille aux hauts parleurs afin de comprendre l'essentiel de la première salve, 'puis j'ai pas trop tout compris, mais en gros elle s'excite en rabâchant que c'est une ouf dans sa tête, parce qu'elle est libre et trop rebelle et puis trop forte, tout ça, tout ça... 'tain on dirait une féministe qui a ses règles et plus assez d'fringues dans son placard la donzelle, t'as vu? 'puis 'va falloir qu'elle arrête de s'trémousser comme ça parce qu'elle va comprendre que l'colonel du Delamarre il est pas là pour la bouffe! 'fin, pas la mê... »
Bon, un cloporte de moins! Si cela pouvait continuer l'odeur des lieux en serait certainement grandement assainie. Il allait falloir les faire parler puisque dépasser leur quota mensuel de phrases complètes en quelques secondes semblait efficace pour les mettre au tapis.
Ce fut ensuite un Altan hilare qui monta à ce qui tenait lieu de tribune. Le dirigeant semblait avoir gagné en assurance d'une manière fulgurante en quelques mois, ce que Xodia soupçonnait être le résultat d'une quelconque expérience chimique du GMS Kafelor, mais qu'importe : le burlesque de l'intervention fit son effet sur les convives, la jeune Reine comprise.
Le second discours de la brunette promettait d'être tout aussi inaudible. Cependant, galvanisée par les quelques verres qui avaient accompagnés son début de festin, elle eût cette fois le courage de se déplacer pour tout saisir de cette nouvelle attraction locale.
Ah, et quelle récompense!
« Un feu d'artifice d'attaques ad hominem! Oh la belle bleue, OOOOOHHH, la belle rouge! Ahahah! »
Oups. Elle s'était exprimée à voix haute. Tant pis, maintenant la voilà assez euphorique pour intervenir dés le numéro terminé.
« Ma chérie, ma chérie, ma chérie... Qu'est-ce que j'entends-là? On dirait bien le chant de ceux qui ont besoin de clamer partout la bassesse de leurs semblables pour se convaincre de leur grandeur personnelle. Mais savez-vous de quoi je suis convaincue, moi? Que celui qui n'est pas né pour atteindre les sommets a bien plus de chance de briller et ce d'un éclat passionné et réellement victorieux, car la réussite ne se jauge pas dans le regard des masses, Madame, mais bien dans l'âme du principale concerné.
Oh et puis, un autre point absurde : en quoi cette galaxie serait-elle plus vôtre que celle d'un autre dirigeant? Croyez-vous vraiment que votre venin vaut plus cher que celui de ces crapauds? Enrobez vos attaques avec toute la guimauve que vous voudrez, mais le fond aura la même fraîcheur. »
Xodia tenta une révérence devant l'estrade qui ressembla surtout, grâce à son agilité légendaire, à une tentative de croc-en-jambe sur sa propre personne. Elle s'en retourna aussitôt à l'air libre, profiter un peu des victuailles généreusement offertes par les Soleils Noirs.
Tiens, mais il était passé où le Delamarre? À lui aussi il fallait lui donner une leçon de vie made in Antioche. En plus il l'écouterait lui, tant il idolâtrait la désormais faction qu'elle représentait!
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Remplaçante officielle de Lanthia en anti-constuctivité forumologique.
Remplaçante officielle de Lanthia en anti-constuctivité forumologique.
Re: A table!!!
Le Soleil brillait toujours de tout son éclat, l'ambiance était chaleureuse, le Centaures Régent par ses quelques 17 000 crédits dérobés par le Delamarre permettait aux convives de ripailler grassement, des chansons paillardes commençaient à se faire entendre sur la table des Soleils Noirs, l'alcool les menant à la déraison, et les intervenants étaient si amusants. Il ne faisait aucun doute que le Régent du Centaures aurait refusé les conditions imposées, ce qui égayait toute la tribu attaquante, pouvant piller, raser sans aucune demi-mesure tant la réponse guerrière des Novices se faisait attendre.
Le clou du spectacle fut sans nul doute l'apparition de cette femme aux contours étranges, un mélange d'Elephant man et de Oui-Oui tant au niveau du physique que de la rhétorique que l'on appelait Dhin arrow, sa scénette fut si captivante humouristiquement parlant que l'Amiral en fit brûler 3 galettes saucisses commandées par la Reine Xodia. La nourriture n'était pas un problème tant les Novus étaient généreux, ce fut plutôt l'intervention de cette parfaite inconnue aux diatribes cadavériques qui se prenait pour la Reine du monde, combien de fois l'Amiral l'avait répété, les femmes c'est aux cuisines et non pas sur les champs de batailles.
Enchaînant les commandes tant les invités affluaient, l'Amiral Delamarre jeta son tablier rose puis se dirigea vers le Centaures, en donnant au passage un galette saucisse juteuse à cette gloutonne de Xodia, l'Amiral espérant lui clouer le bec pendant quelques instants.
Général Thoran, votre envie de combattre ne me parait pas plus élevée, et depuis quand un régent peut il se permettre de telles familiarités avec un dictateur, qui au passage peut user de toute l'étendue de son pouvoir pour se nommer comme il le souhaite, vil gueux, indigne de curer le crottin de mes bottes, retournez dans vos champs cultiver votre armée et m'offrir vos deniers pour la prospérité des miens.
Snobant le chef des Novus, il se dirigea vers cette femme informe d'âge mûre seule dans sa salle, qui de par son odeur pestilentielle en avait embaumée le moindre recoin, c'est avec un mouchoir sur le nez que l'Amiral entra.
Et bien vieille croûte, on fait du boudin? tu n'aime pas mon barbecue?!... en plus de répandre une odeur pestilentielle jusqu'aux abords de mon barbecue, tu te permets en public de montrer ta moule flétrie ? Cela à beau être un événement public où tout est permis, à un certain âge il faut savoir raccrocher.
Quoi qu'il en soit tu pourrais nous êtes utile, servir à quelque chose une fois dans ta vie en somme, à défaut de ne plus ouvrir les cuisses. Il est vrai qu'une vielle chèvre sénile dans ton genre ne demande qu'un bon ramonage hebdomadaire par nos hommes et j'en suis sur vous ravirai au plus haut point... tu nous es utile en fait, car par ta présence tu montres les limites de l’humanité ! même mon Colonel Longuekeu se refuse à te passer dessus pour calmer tes ardeurs, à la seule idée de devoir t'arracher les croûtes avec les dents et d'en aspirer le pue pour te faire jouir il se convulse et s'évanouit.
Excuses moi de cette allusion douteuse si elle est proche de la vérité blessante, mais c'est tout ce que mes informateurs m'ont dit à ton sujet. Tiens attends faisons tout de suite un test avec mon Colonel.
Heu.. Longuekeu viens voir mamie Dinaro, elle veut te faire des papouilles....
A la simple évocation de ce mot, le Colonel laissa tomber la brochette qu'il cuisinait puis se convulsa au sol, épris de tremblement ses yeux devinrent d'un blanc laiteux et rentrèrent en transe, à la grande surprise de l'Amiral.
Et bien mon vieux, un peu de nerf, c'est pas comme ça que tu va impressionner la pucelle.
Se relevant du sol, tel un mort vivant le Colonel prononça cette allocution à l'encontre de la représentante du Dinaro.
J’ai rencontré le Diable et je ne m’en remets pas…
J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !
A ces mots l'Amiral réagit sans attendre.
De un je savais pas que mon Colonel pouvait parler, et de deux, c'est une parole de Dieu, donc tu vas morfler ma vieille, prépares toi, bardes toi de bâtiments. Tu as beau te considérer comme notre diable nocturne, mais ton bras armé que représente tes saboteurs mourrons dans d'effroyables souffrances, a prophétie s'acharnera sur eux, en un feux divin. Et nous attendrons tes excuses et le tribut demandé car nous sommes bons et miséricordieux. Amen.
Remettant son mouchoir sur son nez il quitta cette petite salle pour rejoindre les autres convives,
tant cette annonce divine que venait de faire le Longuekeu, était propice à tous les excès et à un avenir désenflammé.
Le clou du spectacle fut sans nul doute l'apparition de cette femme aux contours étranges, un mélange d'Elephant man et de Oui-Oui tant au niveau du physique que de la rhétorique que l'on appelait Dhin arrow, sa scénette fut si captivante humouristiquement parlant que l'Amiral en fit brûler 3 galettes saucisses commandées par la Reine Xodia. La nourriture n'était pas un problème tant les Novus étaient généreux, ce fut plutôt l'intervention de cette parfaite inconnue aux diatribes cadavériques qui se prenait pour la Reine du monde, combien de fois l'Amiral l'avait répété, les femmes c'est aux cuisines et non pas sur les champs de batailles.
Enchaînant les commandes tant les invités affluaient, l'Amiral Delamarre jeta son tablier rose puis se dirigea vers le Centaures, en donnant au passage un galette saucisse juteuse à cette gloutonne de Xodia, l'Amiral espérant lui clouer le bec pendant quelques instants.
Général Thoran, votre envie de combattre ne me parait pas plus élevée, et depuis quand un régent peut il se permettre de telles familiarités avec un dictateur, qui au passage peut user de toute l'étendue de son pouvoir pour se nommer comme il le souhaite, vil gueux, indigne de curer le crottin de mes bottes, retournez dans vos champs cultiver votre armée et m'offrir vos deniers pour la prospérité des miens.
Snobant le chef des Novus, il se dirigea vers cette femme informe d'âge mûre seule dans sa salle, qui de par son odeur pestilentielle en avait embaumée le moindre recoin, c'est avec un mouchoir sur le nez que l'Amiral entra.
Et bien vieille croûte, on fait du boudin? tu n'aime pas mon barbecue?!... en plus de répandre une odeur pestilentielle jusqu'aux abords de mon barbecue, tu te permets en public de montrer ta moule flétrie ? Cela à beau être un événement public où tout est permis, à un certain âge il faut savoir raccrocher.
Quoi qu'il en soit tu pourrais nous êtes utile, servir à quelque chose une fois dans ta vie en somme, à défaut de ne plus ouvrir les cuisses. Il est vrai qu'une vielle chèvre sénile dans ton genre ne demande qu'un bon ramonage hebdomadaire par nos hommes et j'en suis sur vous ravirai au plus haut point... tu nous es utile en fait, car par ta présence tu montres les limites de l’humanité ! même mon Colonel Longuekeu se refuse à te passer dessus pour calmer tes ardeurs, à la seule idée de devoir t'arracher les croûtes avec les dents et d'en aspirer le pue pour te faire jouir il se convulse et s'évanouit.
Excuses moi de cette allusion douteuse si elle est proche de la vérité blessante, mais c'est tout ce que mes informateurs m'ont dit à ton sujet. Tiens attends faisons tout de suite un test avec mon Colonel.
Heu.. Longuekeu viens voir mamie Dinaro, elle veut te faire des papouilles....
A la simple évocation de ce mot, le Colonel laissa tomber la brochette qu'il cuisinait puis se convulsa au sol, épris de tremblement ses yeux devinrent d'un blanc laiteux et rentrèrent en transe, à la grande surprise de l'Amiral.
Et bien mon vieux, un peu de nerf, c'est pas comme ça que tu va impressionner la pucelle.
Se relevant du sol, tel un mort vivant le Colonel prononça cette allocution à l'encontre de la représentante du Dinaro.
J’ai rencontré le Diable et je ne m’en remets pas…
J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !
A ces mots l'Amiral réagit sans attendre.
De un je savais pas que mon Colonel pouvait parler, et de deux, c'est une parole de Dieu, donc tu vas morfler ma vieille, prépares toi, bardes toi de bâtiments. Tu as beau te considérer comme notre diable nocturne, mais ton bras armé que représente tes saboteurs mourrons dans d'effroyables souffrances, a prophétie s'acharnera sur eux, en un feux divin. Et nous attendrons tes excuses et le tribut demandé car nous sommes bons et miséricordieux. Amen.
Remettant son mouchoir sur son nez il quitta cette petite salle pour rejoindre les autres convives,
tant cette annonce divine que venait de faire le Longuekeu, était propice à tous les excès et à un avenir désenflammé.
Re: A table!!!
Après avoir mangé du saucisson, le Lieutenant-colonel Altan se retourna encore une fois pour entendre ce que la crâneuse avait à rajouter. Celui-ci ne fut guère sensible à la poésie qui pouvait se dégager de cette inconnue qui n'avait qu'une grosse gueule. Mais Altan ni prêta pas attention, et reprit alors rapidement la direction du buffet continuant à savourer la nourriture gracieusement payée par les crédits du Centaures Régent. Il resta ainsi seulement deux minutes, un moment de plénitude et d'émotion où il entendait uniquement le silence. Altan savait au fond de lui que cela n'était que de courte durée, c’est pourquoi il ne posa pas de question. Puis Xodia, un peu éméchée par les boissons locales commença alors à sortir des mots. Il observait la scène en silence. Mais ne pouvant pas se retenir, il éclata d'un fou rire effroyable et diabolique.
« L'avantage d'être intelligent c'est de pouvoir faire l'idiot...alors que l'inverse est impossible », pensa Altan.
Xodia finissait avec une révérence majestueuse quand Altan fut pris d’un bref vertige. Était-ce du aux vapeurs de l'alcool, ou à l’odeur pestilentielle de la vieille? Le Lieutenant-colonel n’en savait guère rien. Le visage vert anis devant la liqueur, il hésitait entre aller rendre le tord-boyau ou aller s'allonger en espérant que cela passe. Pendant un long moment il resta figé. Il se décida enfin à bouger et se dirigea vers la salle, qu'il ouvrit aussitôt ne pensant pas qu'il se rapprochait à l'origine de l'odeur. Que fut la surprise quand il vu
Longueukeu se convulser devant la boule puante. Altan lâcha aussitôt un dégueulis affreux, ne pouvant plus se retenir. Essoufflé et à bout de souffle, il prononça:
Ouvre grande tes oreilles Cruella ! Pourquoi t'allumes pas la mèche de ton tampon pour te faire exploser la tirelire? Parce que toi c'est vraiment le seul moyen que tu n'auras jamais pour te faire sauter!
Dhin arrow avait l'air de se rendre bien compte qu'elle était désagréable, qu'elle ne pourrait pas apprécier ce ton cassant. C'est à ce moment là où le Colonel Longueukeu sortit les paroles Divines. L'amiral Delamarre comme Altan fut surpris qu'il puisse parler. Peu de temps après, ils sortirent de la salle laissant la bête. Altan annonça à l'amiral:
J'ai qu'une chose à dire! Avec elle, la politique c'est ferme t'a gueule.
Cependant ce moment lui en rappela d'autres qui étaient perdus dans les tréfonds de sa mémoire et qui étaient des souvenirs d'une époque révolue où il était un soldat au service de son Etat. Justement, la soirée d'hier avait été frappé d'un grand coup. C'est donc empreint d'une certaine nostalgie qu'Altan se redirigea vers le buffet.
«Et dire qu'on a rasé et missilé la vieille mais qu’il reste encore de la croûte incrustée » se lamenta Altan.
« Il faudrait un canon, non pas à particule, mais à javel pour purifier tout ça ! Le cillit bang, dites adieu a la saleté! Quoi que celle-là elle y s'accrocherait davantage...»
Arrivé au buffet, il se servit de quelques fruits. Puis, il partit chercher les convives et trouver des personnes avec qui discuter pendant ce repas de roi.
« L'avantage d'être intelligent c'est de pouvoir faire l'idiot...alors que l'inverse est impossible », pensa Altan.
Xodia finissait avec une révérence majestueuse quand Altan fut pris d’un bref vertige. Était-ce du aux vapeurs de l'alcool, ou à l’odeur pestilentielle de la vieille? Le Lieutenant-colonel n’en savait guère rien. Le visage vert anis devant la liqueur, il hésitait entre aller rendre le tord-boyau ou aller s'allonger en espérant que cela passe. Pendant un long moment il resta figé. Il se décida enfin à bouger et se dirigea vers la salle, qu'il ouvrit aussitôt ne pensant pas qu'il se rapprochait à l'origine de l'odeur. Que fut la surprise quand il vu
Longueukeu se convulser devant la boule puante. Altan lâcha aussitôt un dégueulis affreux, ne pouvant plus se retenir. Essoufflé et à bout de souffle, il prononça:
Ouvre grande tes oreilles Cruella ! Pourquoi t'allumes pas la mèche de ton tampon pour te faire exploser la tirelire? Parce que toi c'est vraiment le seul moyen que tu n'auras jamais pour te faire sauter!
Dhin arrow avait l'air de se rendre bien compte qu'elle était désagréable, qu'elle ne pourrait pas apprécier ce ton cassant. C'est à ce moment là où le Colonel Longueukeu sortit les paroles Divines. L'amiral Delamarre comme Altan fut surpris qu'il puisse parler. Peu de temps après, ils sortirent de la salle laissant la bête. Altan annonça à l'amiral:
J'ai qu'une chose à dire! Avec elle, la politique c'est ferme t'a gueule.
Cependant ce moment lui en rappela d'autres qui étaient perdus dans les tréfonds de sa mémoire et qui étaient des souvenirs d'une époque révolue où il était un soldat au service de son Etat. Justement, la soirée d'hier avait été frappé d'un grand coup. C'est donc empreint d'une certaine nostalgie qu'Altan se redirigea vers le buffet.
«Et dire qu'on a rasé et missilé la vieille mais qu’il reste encore de la croûte incrustée » se lamenta Altan.
« Il faudrait un canon, non pas à particule, mais à javel pour purifier tout ça ! Le cillit bang, dites adieu a la saleté! Quoi que celle-là elle y s'accrocherait davantage...»
Arrivé au buffet, il se servit de quelques fruits. Puis, il partit chercher les convives et trouver des personnes avec qui discuter pendant ce repas de roi.
***Speedy Gonzales à votre service : 3ème en xp, 2nd en destru, 2nd en officier***
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Dhin Arrow
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Re: A table!!!
C’est avec la plus grande difficulté que Dhin réprima un bâillement. Serait-elle en train de se lasser des échanges sénatoriaux ? Non, elle ne le croyait pas. Toutefois, les discours qui se succédaient avaient beau être prononcés par des individus fortement dissemblables, ils se déroulaient tous avec une bien ennuyeuse linéarité. Comme un refrain geignard et répétitif que l’on changerait de rythme en fonction des qualités de voix des uns et des autres enfin … qualités n’est peut être pas le mot le plus approprié.
Elle avait assisté, dans l’ombre, à bien des débats en ces lieux. Elle y avait vu toutes sortes de choses, les plus surprenantes, les plus incongrues, les plus médiocres mais aussi les plus brillantes. Il semblait aujourd’hui que la mode soit à celui qui serait le plus grossier, le plus ordurier, bref un petit concours au ras des pâquerettes, probablement le fruit d’un nivellement par le bas de mauvaise augure pour la suite de l’histoire de cette galaxie, incontestablement le travail d’une fange cerebralement poreuse qui, insidieusement, occupait le moindre recoin de l’antique bâtiment.
Elle étira ses jambes gainées du cuir souple de son uniforme afin de lutter contre l’engourdissement qui la gagnait au fur et à mesure que les débats se poursuivaient, ennuyeuse litanie d’insultes qui glissaient mollement sur son indifférence et ricochaient sottement sur son amusement.
Après tout n’était-elle pas là pour ça ? Pour entendre l’aigreur, le désarroi, le dépit, la peur voire la panique de ceux qui pensaient mener la danse à leur gré et briller de tous leurs feux au pays des aveugles, là où les borgnes sont rois ? Oui ! Elle était venue pour cela et elle n’était pas déçue. .
Certes elle aurait préféré y trouver de véritables rhéteurs, ceux qui savent, un à un, dénouer les arguments, contourner les difficultés, retourner l’opinion mais si la verve est courante, les mots simples à articuler, le talent lui n’appartenait qu’à quelques uns. Elle eut une pensée pour ceux qui s’affrontèrent dans les salles austères de ce bâtiments, ceux dont le verbe haut exprimait l’intelligence, que l’on partagea ou non leurs opinions, il convenait de leur rendre hommage car ce sont eux qui montrèrent aux yeux du monde ce qu’était un Chef d’Etat.
Elle comprenait pourtant qu’ils n’aient plus envie de jouter face à une telle médiocrité mais ne pouvait s’empêcher de regretter leur absence.
Soudain elle eut peur. Et si la bassesse de ses interlocuteurs l’entrainait, elle aussi, vers le bas, la fange du discours, la rhétorique des arrières salles, le phrasé des bas quartiers ? Et si en leur répondant, car telle était la règle du jeu, elle s’abaissait à leur niveau ! Non ! Elle ne se le pardonnerait pas !
Du Sénat, elle connaissait les règles et elle s’attacherait à les observer.
Fort heureusement l’allocution charmante et la fraiche naïveté de la souveraine de l’Antioche était venue lui rendre sa bonne humeur et la sortir de l’ennui et lorsque l’amiral Marmiton du Delamarre eut fini d’éructer, elle revint vers le micro.
Elle toisa l’Amiral Marmiton et l’Alteran altéré du haut de ses vingt printemps et ce regard suffit à plonger leurs discours de cuisine dans le ridicule le plus total. D’un geste de la main elle leur signifia qu’ils pouvaient disposer.
Vous pourrez revenir en ses lieux quand vous en connaitrez les règles, retournez en cuisine ou à la niche maintenant et n’oubliez pas de vous laver de temps en temps.
Sans autre forme de procès, elle se tourna vers la souveraine de l’Antioche.
Ma chère je vous remercie d’avoir apporté un peu de féminité dans cette succession de petites bi … heu dans cette succession d’expression ultime de la masculinité.
Je tiens à vous rassurer, je ne suis pas quelqu’un de bien important, je ne suis que la jeune dirigeante d’un petit Etat esseulé pourtant mon entourage vous dira, peut être, que je suis suffisamment prétentieuse et imbue de moi-même pour n’avoir besoin d’aucune comparaison pour glorifier ma personne et j’aurai mauvaise grâce à dire qu’ils ont tort.
Elle adressa un regard entendu à quelques personnes assises au fond de la salle.
Par contre je suis au regret de vous dire que je ne partage pas votre opinion sur l’arrivée au pinacle des médiocres. Certes d’anciennes écritures disent que les derniers seront les premiers mais je n’y crois pas.
Je pense simplement que d’une mule on ne fera jamais un cheval de course et en ce qui concerne Alteran on peut parler d’une mule, de deux mules et peut être même de tout un troupeau mais quelqu’en soit le nombre, qu’il se propulse dans cette galaxie ou dans une autre, ça restera de la mule et c’est tout.
Là où vous m’intéressez particulièrement, c’est que vous êtes la seule à avoir relevé une petite phrase qui était, je dois bien l’avouer, une provocation ou peut être un encouragement. En quoi cette galaxie serait-elle la mienne plus que celle des autres dirigeants ?
Je voulais simplement voir qui viendrait ici la revendiquer. En dehors de vous je ne vois personne. J’en conclue que nous allons devoir nous la partager et, de ce fait, elle deviendra la notre car au fond qu’est qu’il y a de plus important à débattre en ses lieux que notre galaxie ?
L’ego des uns ? Les tourelles des autres ? On s’en fout !
Je décrète donc que cette galaxie nous appartient à Dame Xodia et à moi !
Si vous n’êtes pas de cet avis, la porte du prétoire vous est ouverte à condition que vous ne sentiez pas le graillou et, bien qu’il soit ici chez lui, j’y invite également l’archimage (la restriction concernant l’odeur de graillou lui étant également applicable).
Pour conclure sur une fadaise, je répondrai à quelqu’un qui s’émouvait de voir le Dinaro attaquer nuitamment ses cibles en faisant précéder ses frappes d’IEM : Les IEM sont, bien sûr, réservés aux Etats équipés de tourelles, nous ne jetons pas l’argent par les fenêtres chez nous. Je n’irai pas plus loin car je ne vais pas faire l’offense aux chefs d’Etat expérimentés que vous êtes d’expliquer ce genre de détails qui sont, ni plus ni moins, qu’une évidence.
Adressant un signe de tête au public et un sourire à la nouvelle copropriétaire de la galaxie, Dhin regagna son siège d’une démarche souple.
Elle avait assisté, dans l’ombre, à bien des débats en ces lieux. Elle y avait vu toutes sortes de choses, les plus surprenantes, les plus incongrues, les plus médiocres mais aussi les plus brillantes. Il semblait aujourd’hui que la mode soit à celui qui serait le plus grossier, le plus ordurier, bref un petit concours au ras des pâquerettes, probablement le fruit d’un nivellement par le bas de mauvaise augure pour la suite de l’histoire de cette galaxie, incontestablement le travail d’une fange cerebralement poreuse qui, insidieusement, occupait le moindre recoin de l’antique bâtiment.
Elle étira ses jambes gainées du cuir souple de son uniforme afin de lutter contre l’engourdissement qui la gagnait au fur et à mesure que les débats se poursuivaient, ennuyeuse litanie d’insultes qui glissaient mollement sur son indifférence et ricochaient sottement sur son amusement.
Après tout n’était-elle pas là pour ça ? Pour entendre l’aigreur, le désarroi, le dépit, la peur voire la panique de ceux qui pensaient mener la danse à leur gré et briller de tous leurs feux au pays des aveugles, là où les borgnes sont rois ? Oui ! Elle était venue pour cela et elle n’était pas déçue. .
Certes elle aurait préféré y trouver de véritables rhéteurs, ceux qui savent, un à un, dénouer les arguments, contourner les difficultés, retourner l’opinion mais si la verve est courante, les mots simples à articuler, le talent lui n’appartenait qu’à quelques uns. Elle eut une pensée pour ceux qui s’affrontèrent dans les salles austères de ce bâtiments, ceux dont le verbe haut exprimait l’intelligence, que l’on partagea ou non leurs opinions, il convenait de leur rendre hommage car ce sont eux qui montrèrent aux yeux du monde ce qu’était un Chef d’Etat.
Elle comprenait pourtant qu’ils n’aient plus envie de jouter face à une telle médiocrité mais ne pouvait s’empêcher de regretter leur absence.
Soudain elle eut peur. Et si la bassesse de ses interlocuteurs l’entrainait, elle aussi, vers le bas, la fange du discours, la rhétorique des arrières salles, le phrasé des bas quartiers ? Et si en leur répondant, car telle était la règle du jeu, elle s’abaissait à leur niveau ! Non ! Elle ne se le pardonnerait pas !
Du Sénat, elle connaissait les règles et elle s’attacherait à les observer.
Fort heureusement l’allocution charmante et la fraiche naïveté de la souveraine de l’Antioche était venue lui rendre sa bonne humeur et la sortir de l’ennui et lorsque l’amiral Marmiton du Delamarre eut fini d’éructer, elle revint vers le micro.
Elle toisa l’Amiral Marmiton et l’Alteran altéré du haut de ses vingt printemps et ce regard suffit à plonger leurs discours de cuisine dans le ridicule le plus total. D’un geste de la main elle leur signifia qu’ils pouvaient disposer.
Vous pourrez revenir en ses lieux quand vous en connaitrez les règles, retournez en cuisine ou à la niche maintenant et n’oubliez pas de vous laver de temps en temps.
Sans autre forme de procès, elle se tourna vers la souveraine de l’Antioche.
Ma chère je vous remercie d’avoir apporté un peu de féminité dans cette succession de petites bi … heu dans cette succession d’expression ultime de la masculinité.
Je tiens à vous rassurer, je ne suis pas quelqu’un de bien important, je ne suis que la jeune dirigeante d’un petit Etat esseulé pourtant mon entourage vous dira, peut être, que je suis suffisamment prétentieuse et imbue de moi-même pour n’avoir besoin d’aucune comparaison pour glorifier ma personne et j’aurai mauvaise grâce à dire qu’ils ont tort.
Elle adressa un regard entendu à quelques personnes assises au fond de la salle.
Par contre je suis au regret de vous dire que je ne partage pas votre opinion sur l’arrivée au pinacle des médiocres. Certes d’anciennes écritures disent que les derniers seront les premiers mais je n’y crois pas.
Je pense simplement que d’une mule on ne fera jamais un cheval de course et en ce qui concerne Alteran on peut parler d’une mule, de deux mules et peut être même de tout un troupeau mais quelqu’en soit le nombre, qu’il se propulse dans cette galaxie ou dans une autre, ça restera de la mule et c’est tout.
Là où vous m’intéressez particulièrement, c’est que vous êtes la seule à avoir relevé une petite phrase qui était, je dois bien l’avouer, une provocation ou peut être un encouragement. En quoi cette galaxie serait-elle la mienne plus que celle des autres dirigeants ?
Je voulais simplement voir qui viendrait ici la revendiquer. En dehors de vous je ne vois personne. J’en conclue que nous allons devoir nous la partager et, de ce fait, elle deviendra la notre car au fond qu’est qu’il y a de plus important à débattre en ses lieux que notre galaxie ?
L’ego des uns ? Les tourelles des autres ? On s’en fout !
Je décrète donc que cette galaxie nous appartient à Dame Xodia et à moi !
Si vous n’êtes pas de cet avis, la porte du prétoire vous est ouverte à condition que vous ne sentiez pas le graillou et, bien qu’il soit ici chez lui, j’y invite également l’archimage (la restriction concernant l’odeur de graillou lui étant également applicable).
Pour conclure sur une fadaise, je répondrai à quelqu’un qui s’émouvait de voir le Dinaro attaquer nuitamment ses cibles en faisant précéder ses frappes d’IEM : Les IEM sont, bien sûr, réservés aux Etats équipés de tourelles, nous ne jetons pas l’argent par les fenêtres chez nous. Je n’irai pas plus loin car je ne vais pas faire l’offense aux chefs d’Etat expérimentés que vous êtes d’expliquer ce genre de détails qui sont, ni plus ni moins, qu’une évidence.
Adressant un signe de tête au public et un sourire à la nouvelle copropriétaire de la galaxie, Dhin regagna son siège d’une démarche souple.
Re: A table!!!
le commandeur du Gin U ayant eu l'écho d'un barbecue en l'honneur des Novus, et financé par ces derniers, décida de sortir de son antre afin d'aller côtoyer les différents seigneurs et dames de cette univers.
une fois arrivé il put constater que la fête avait commencé depuis un moment, et que l'ambiance était au beau fixe, afin de mieux profiter de cet instant il s'allégeât de son sabre et enleva sa bure pour pouvoir se déplacer plus aisément entre les convives pour atteindre les différents mets.
c'est alors qu'il surpris Dhin Arrow, représentante du Dinaro, décréter que l'univers été sien ainsi qu'a Dame Xodia représentante de l'Antioche, et il ne put alors s'empêcher de s'entretenir avec ces dernières.
Bien le bonjour gente Dames, je me présente Gin U je n'ai pus m'empêche d'écouter vos propos, et je suis étonné d'entendre cela de la bouche d'aussi charmantes demoiselles, sachez une choses cette univers est assez vaste pour que tout êtres vivant puissent y vivre en paix avec autrui, et ce n'est que l'intelligence Humaine qui est restreinte et qui ne permet pas cela.
Alors il n'est pas votre, il n'est pas mien il est tous simplement notre...
après ces quelques mots il reprit sa route en quêtes de plat afin de pouvoir se restaurer.
une fois arrivé il put constater que la fête avait commencé depuis un moment, et que l'ambiance était au beau fixe, afin de mieux profiter de cet instant il s'allégeât de son sabre et enleva sa bure pour pouvoir se déplacer plus aisément entre les convives pour atteindre les différents mets.
c'est alors qu'il surpris Dhin Arrow, représentante du Dinaro, décréter que l'univers été sien ainsi qu'a Dame Xodia représentante de l'Antioche, et il ne put alors s'empêcher de s'entretenir avec ces dernières.
Bien le bonjour gente Dames, je me présente Gin U je n'ai pus m'empêche d'écouter vos propos, et je suis étonné d'entendre cela de la bouche d'aussi charmantes demoiselles, sachez une choses cette univers est assez vaste pour que tout êtres vivant puissent y vivre en paix avec autrui, et ce n'est que l'intelligence Humaine qui est restreinte et qui ne permet pas cela.
Alors il n'est pas votre, il n'est pas mien il est tous simplement notre...
après ces quelques mots il reprit sa route en quêtes de plat afin de pouvoir se restaurer.