Une nouvelle menace
Publié : 27 sept. 2008, 16:23
Palais du Shadowsong. 66 Desertan 3726. Deux ans après la chute du Trentième.
Les lourdes portes du Palais s'ouvrent sans un bruit sous la poussée de Nick Stell. Le jeune homme porte un uniforme de la Corporation Galactique, et tient sous le bras un énorme coffre métallique, qui doit probablement peser plusieurs centaines de kilos. Il dépose son fardeau au milieu du hall d'entrée désert, s'arrête un instant pour reprendre son souffle et, tout en regardant autour de lui, commente à voix basse :
Etrange de voir ce Palais désert. Et dire que ça fait déjà deux ans que Warren s'est fait...
Hey, Nick ! l'interrompt une jeune femme qui vient d'apparaitre en haut d'un escalier et descend posément vers lui.
Eylon. Ca fait plaisir de te revoir...
Elle se passe une main dans ses cheveux couleur feu, tout en détaillant le coffre du regard. Deux mètres de long, environ un de large, construit dans un des aciers Déserticains les plus résistants. Du bon matériel... Bon, au moins, cet abruti de Nick n'avait pas fait le téméraire.
Moi, aussi, Nick, moi aussi. Deux ans déjà, hein ? Enfin. Tu n'as pas eu trop de mal à récupérer le colis ?
Oh, il y a bien eu un ou deux morts, répond le jeune homme avec un grand sourire, mais après ce qu'on a vu ensemble, ce n'est pas ces malades qui vont me faire peur.
Parfait, parfait, répond Eylon avec un sourire sans chaleur. J'ai regardé rapidement, et j'ai trouvé une ou deux salles qui seraient parfaites pour l'étudier. Et le conserver en sécurité.
Sineria est dans le coin ?
Les sorts de défense sont toujours actifs, donc je suppose que oui, elle est toujours la gardienne. Mais je ne l'ai pas croisée. Pas vue depuis qu'on a tenté de récupérer des infos sur la mort de Warren, elle, moi et cette Kalyso. Enfin, du moment que les défenses du Palais nous reconnaissent et nous laissent passer, ça me va très bien.
Ok. Allons-y, dans ce cas.
Nick Stell soupire légèrement, et reprend le coffre sous le bras. Il suit Eylon dans un dédale de couloirs et d'escaliers s'enfonçant dans les profondeurs de Vertana, pour finalement arriver dans une salle qui, d'après la déco, servait probablement de prison. Voire de chambre de torture.
Les sorts d'entrave ne sont pas dissipés, on va pouvoir s'en servir, explique Eylon. Ouvre le sarcophage.
Nick Stell hoche la tête et, avec une grande prudence, déverouille son coffre. Aussitôt s'en échappe un hurlement à vous glacer le sang. Eylon s'approche, jette un coup d'oeil à l'intérieur, puis se retourne vers Nick :
Hum... Etat assez avancé, non ?
Une des pires que j'ai trouvé. Au début ils ont encore tous leurs esprits, ils ne deviennent comme ça qu'à la toute fin. Je me suis dit que ce serait plus facile de voir ce qu'il en est sur elle que sur quelqu'un qui mettra peut-être des mois avant de devenir... enfin, tu vois ce que je veux dire.
Eylon hoche la tête, pensive, avant de reprendre :
Ok, laisse-la moi. Je te tiendrai au courant. Toi essaye de retrouver Viktor, et surtout Shingaz – ou Halad, quel que soit le nom qu'il utilise maintenant. Si je ne me trompe pas, on aura besoin de lui sous peu...
Les lourdes portes du Palais s'ouvrent sans un bruit sous la poussée de Nick Stell. Le jeune homme porte un uniforme de la Corporation Galactique, et tient sous le bras un énorme coffre métallique, qui doit probablement peser plusieurs centaines de kilos. Il dépose son fardeau au milieu du hall d'entrée désert, s'arrête un instant pour reprendre son souffle et, tout en regardant autour de lui, commente à voix basse :
Etrange de voir ce Palais désert. Et dire que ça fait déjà deux ans que Warren s'est fait...
Hey, Nick ! l'interrompt une jeune femme qui vient d'apparaitre en haut d'un escalier et descend posément vers lui.
Eylon. Ca fait plaisir de te revoir...
Elle se passe une main dans ses cheveux couleur feu, tout en détaillant le coffre du regard. Deux mètres de long, environ un de large, construit dans un des aciers Déserticains les plus résistants. Du bon matériel... Bon, au moins, cet abruti de Nick n'avait pas fait le téméraire.
Moi, aussi, Nick, moi aussi. Deux ans déjà, hein ? Enfin. Tu n'as pas eu trop de mal à récupérer le colis ?
Oh, il y a bien eu un ou deux morts, répond le jeune homme avec un grand sourire, mais après ce qu'on a vu ensemble, ce n'est pas ces malades qui vont me faire peur.
Parfait, parfait, répond Eylon avec un sourire sans chaleur. J'ai regardé rapidement, et j'ai trouvé une ou deux salles qui seraient parfaites pour l'étudier. Et le conserver en sécurité.
Sineria est dans le coin ?
Les sorts de défense sont toujours actifs, donc je suppose que oui, elle est toujours la gardienne. Mais je ne l'ai pas croisée. Pas vue depuis qu'on a tenté de récupérer des infos sur la mort de Warren, elle, moi et cette Kalyso. Enfin, du moment que les défenses du Palais nous reconnaissent et nous laissent passer, ça me va très bien.
Ok. Allons-y, dans ce cas.
Nick Stell soupire légèrement, et reprend le coffre sous le bras. Il suit Eylon dans un dédale de couloirs et d'escaliers s'enfonçant dans les profondeurs de Vertana, pour finalement arriver dans une salle qui, d'après la déco, servait probablement de prison. Voire de chambre de torture.
Les sorts d'entrave ne sont pas dissipés, on va pouvoir s'en servir, explique Eylon. Ouvre le sarcophage.
Nick Stell hoche la tête et, avec une grande prudence, déverouille son coffre. Aussitôt s'en échappe un hurlement à vous glacer le sang. Eylon s'approche, jette un coup d'oeil à l'intérieur, puis se retourne vers Nick :
Hum... Etat assez avancé, non ?
Une des pires que j'ai trouvé. Au début ils ont encore tous leurs esprits, ils ne deviennent comme ça qu'à la toute fin. Je me suis dit que ce serait plus facile de voir ce qu'il en est sur elle que sur quelqu'un qui mettra peut-être des mois avant de devenir... enfin, tu vois ce que je veux dire.
Eylon hoche la tête, pensive, avant de reprendre :
Ok, laisse-la moi. Je te tiendrai au courant. Toi essaye de retrouver Viktor, et surtout Shingaz – ou Halad, quel que soit le nom qu'il utilise maintenant. Si je ne me trompe pas, on aura besoin de lui sous peu...