Archive H-NIL-5194 : Silraèhn [U2]
Publié : 09 oct. 2008, 19:59
Une histoire banale, c'est ce que je devais m'apprêter à vous conter. Mais grâce à un événement qui tient surement du surnaturel, car je ne pense pas que les forces qui se trouvent de l'autre côté du voile ai pu faire autant de dommage sans le déchirer, et puis à quoi bon? D'ailleurs je ne sais réellement qui je suis, suis je seulement une pensée qui parcours l'univers? Suis je un être de chair et de sang? Suis je un animal ou bien un humain? Quoi que vous me direz, il n'y a pas grande différence... Je pense... je pense... je pense que j'existe, car si je n'existais pas, je ne pourrai pas penser que j'existe. L'environnement alentour, il est réel, je peux le toucher, et vu que j'existe, lui aussi. Non je ne peux être qu'une simple pensée...
Je sortit de la pièce qui me séquestrait jusqu'alors. J'arrivais à une sorte de couloir coupé en deux comme après une longue chute. Des câbles électriques me crachaient des gerbes d'étincelles au visage comme si je les avais agressé. Dans un élan de courage, je bondit hors de cette agressivité oppressante. Un soleil de plomb me fit faiblir, j'étais dès lors dans l'incapacité d'ouvrir les yeux, il me fallu plus d'une demie heure pour m'habituer à l'intensité lumineuse qui me troublait encore l'acuité visuelle.
Un spectacle d'horreur s'offrit à mes yeux exacerbé par l'immensité des carcasses encore fumantes signe avant-gardeur de milliers de morts peut être même des centaines de milliers, je ne puis voir d'où j'étais, l'horizon était devenu un synonyme de débris... Affolé, je voulu partir le plus vite possible de cet endroit maudit, sans regarder où j'allais, je trébucha sur quelque chose alors que le sol n'était pourtant que sable. Recrachant les minuscules particules de pierres qui jonchaient le sol, le visage d'un mort sortit de terre sous mes yeux.Une fraction de seconde plus tard je me retrouvais dans un croiseur flambant neuf à donner des ordres. Une vision d'effroi me vint, je me vit pour la première fois dans un miroir, mais que m'était il arrivé, pourquoi suis je... mort? Soudain, un lumière vive, plus vive encore que le soleil, plus vive encore que les flammes de l'enfer, plus vive encore que tout ce que j'ai pu voir dans une vie d'homme... De violentes secousses surgirent de nul part, me faisant tomber sur cet acier glacial et inhospitalier. La lumière s'estompa pour laisser place à une angoisse plus grande encore, le vaisseaux piquait vers le sol. Sans avoir eu le temps de se relever, l'appareil se scratcha dans une dune de sable.
Je revint à la raison, près de mon corps, inerte, encore chaud, chaleur conservé par ce sable doré chauffé par les dures rayons du soleil. Où étions nous? Que suis je? Y a t'il d'autres survivants? Toute ma théorie sur mon existence s'écroula durant cette fraction de seconde.
Je parcourais alors les débris, le désespoir me guettais. Je n'étais que spectre vu que mon corps gisait plus loin. A quoi bon trouver des survivants puisqu'ils ne pourront surement pas me voir ni m'entendre? Je réfléchissais à haute voix comme à mon habitude, lorsque...
« Qui parle?! Déclinez votre identité!
- Juhnia, je n'ai rien entendu, détend toi, qui veux tu voir dans ces labyrinthes emplis de deuil?
- Tu as raison...»
Je m'approchais, l'homme qui devait s'appeler Juhnia regarda dans ma direction, un teint pâle, il bredouilla N... N... Neï... Tout en me montrant du doigt. Neï... Neïdahra! Son compagnon fit volte face et il devint aussi blanc que l'autre.
«Maître, Capitaine Juhnia et Altarh-Mings pour vous servir! Nous vous croyons mort...
- Je le suis malheureusement... mon corps est plus loin dans cette direction»
Les deux capitaines suivirent la main comme si il s'agissait d'un démon prêt à bondir sur eux.
«C... Comment ça... vous êtes... mort?
- Oui. Mais là n'est pas le problème, je ne sais qu'elle est cette lumière qui nous a aveuglé et je pense que le fait que je soit encore parmi vous est lié à cette intense luminosité qui nous a fais scratcher ici.
- Nous n'avons même pas de vivres et le sable n'est pas conseillé pour y planter nos vergés comme sur notre ancienne nation.
- Levez vous, nous devons rebâtir une nation, mon rival a du prendre la tête de notre chère nation et il ne sera pas long à nous retrouver pour nous tuer si il conçoit qu'on ai survécu à ce drame...»
Ils partirent tout trois ne laissant que deux ombres dans leur sillage.
Je sortit de la pièce qui me séquestrait jusqu'alors. J'arrivais à une sorte de couloir coupé en deux comme après une longue chute. Des câbles électriques me crachaient des gerbes d'étincelles au visage comme si je les avais agressé. Dans un élan de courage, je bondit hors de cette agressivité oppressante. Un soleil de plomb me fit faiblir, j'étais dès lors dans l'incapacité d'ouvrir les yeux, il me fallu plus d'une demie heure pour m'habituer à l'intensité lumineuse qui me troublait encore l'acuité visuelle.
Un spectacle d'horreur s'offrit à mes yeux exacerbé par l'immensité des carcasses encore fumantes signe avant-gardeur de milliers de morts peut être même des centaines de milliers, je ne puis voir d'où j'étais, l'horizon était devenu un synonyme de débris... Affolé, je voulu partir le plus vite possible de cet endroit maudit, sans regarder où j'allais, je trébucha sur quelque chose alors que le sol n'était pourtant que sable. Recrachant les minuscules particules de pierres qui jonchaient le sol, le visage d'un mort sortit de terre sous mes yeux.Une fraction de seconde plus tard je me retrouvais dans un croiseur flambant neuf à donner des ordres. Une vision d'effroi me vint, je me vit pour la première fois dans un miroir, mais que m'était il arrivé, pourquoi suis je... mort? Soudain, un lumière vive, plus vive encore que le soleil, plus vive encore que les flammes de l'enfer, plus vive encore que tout ce que j'ai pu voir dans une vie d'homme... De violentes secousses surgirent de nul part, me faisant tomber sur cet acier glacial et inhospitalier. La lumière s'estompa pour laisser place à une angoisse plus grande encore, le vaisseaux piquait vers le sol. Sans avoir eu le temps de se relever, l'appareil se scratcha dans une dune de sable.
Je revint à la raison, près de mon corps, inerte, encore chaud, chaleur conservé par ce sable doré chauffé par les dures rayons du soleil. Où étions nous? Que suis je? Y a t'il d'autres survivants? Toute ma théorie sur mon existence s'écroula durant cette fraction de seconde.
Je parcourais alors les débris, le désespoir me guettais. Je n'étais que spectre vu que mon corps gisait plus loin. A quoi bon trouver des survivants puisqu'ils ne pourront surement pas me voir ni m'entendre? Je réfléchissais à haute voix comme à mon habitude, lorsque...
« Qui parle?! Déclinez votre identité!
- Juhnia, je n'ai rien entendu, détend toi, qui veux tu voir dans ces labyrinthes emplis de deuil?
- Tu as raison...»
Je m'approchais, l'homme qui devait s'appeler Juhnia regarda dans ma direction, un teint pâle, il bredouilla N... N... Neï... Tout en me montrant du doigt. Neï... Neïdahra! Son compagnon fit volte face et il devint aussi blanc que l'autre.
«Maître, Capitaine Juhnia et Altarh-Mings pour vous servir! Nous vous croyons mort...
- Je le suis malheureusement... mon corps est plus loin dans cette direction»
Les deux capitaines suivirent la main comme si il s'agissait d'un démon prêt à bondir sur eux.
«C... Comment ça... vous êtes... mort?
- Oui. Mais là n'est pas le problème, je ne sais qu'elle est cette lumière qui nous a aveuglé et je pense que le fait que je soit encore parmi vous est lié à cette intense luminosité qui nous a fais scratcher ici.
- Nous n'avons même pas de vivres et le sable n'est pas conseillé pour y planter nos vergés comme sur notre ancienne nation.
- Levez vous, nous devons rebâtir une nation, mon rival a du prendre la tête de notre chère nation et il ne sera pas long à nous retrouver pour nous tuer si il conçoit qu'on ai survécu à ce drame...»
Ils partirent tout trois ne laissant que deux ombres dans leur sillage.