une fleur se fane une autre fleurit au pays de Takalane
Publié : 30 oct. 2008, 16:55
Au pays de Takalane, loin des cités en chantiers et du fourmillement humain, dans un champ aux couleurs aussi diverses et variées qu’uniques, une fleur d’un temps passé et bel et bien révolu se fane pour qu’une autre, encore jeune et emprunte de pureté, fleurisse sous le doux et chaleureux soleil de cette céleste planète que l’on nomme Vertana.
Il en est ainsi et tel la fleur qui bourgeonne et fleurit, ce pays verdoyant et en plein essor économique, social et culturel dégageait des odeurs embruns de vie, de beauté, de douceur....
Il n’était pas très solide ce minuscule état. Il ne prétendait pas non plus à devenir une grande puissance dans cet univers impitoyable et il faut avouer qu’il ne possédait d’ailleurs en ce sens que des morceaux de villes, villages et constructions en tout genre très loin d’être achevées…
Pourtant, il était bel et bien en évolution, une évolution lente et incertaine dans cet univers de dangers mais une évolution cependant.
Pour le mener et le guider dans des jours bienheureux, le peuple travailleur et volontaire avait avec soin choisit un homme parmi tous les autres. Il l’avait choisit car tout peuple se doit d’être mené. C’était un homme en effet mais au vu de son jeune âge, l’on aurait plutôt tendance au premier abord à parler de « jeune homme ». Il n’avait rien de spécial d’ailleurs ce garçon. Aucun pouvoir magique particulier, un parlé manquant encore de tact et dont la grammaire laissait parfois à désirer, un travail honnête d’agriculteur, une vie simple, une famille simple…
Pour autant, jeune ou non, homme ou enfant, il possédait une volonté infaillible de toujours aller vers ce qu’il appelait : « le mieux ».
Un mieux pour une meilleure vie. Un mieux pour vivre heureux et mourir en paix. Un mieux qui lui donnait la capacité de prendre sur ses propres épaules le poids de tout un peuple.
Il n’était pas seul ce dirigeant à guider ce pays. Il n’aimait pas la solitude en plus de cela. Alors, pour combler cette lacune, il avait sut s’entourer d’une poignée d’hommes et femmes capables de l’aider pour le bien de leur peuple. Parmi ces amitiés, parmi cet amour, un amour en particulier. Un lien fraternel l’ayant guidé à envoyer son jeune frère Romain représenter et présenter au sein du plus grand gouvernement universel son peuple.
Il y était d’ailleurs arrivé à cette corporation et, ayant enfin franchit les battants en fer forgé des deux lourdes portes de bois massif donnant sur la salle ou chaque Seigneur et pays avait obligation de venir se présenter, se fut avec un pat embrun d’hésitation que Romain s’était finalement décidé à s’avancer.
Jeune homme de vingt trois ans mesurant dans les un mètre quatre vingt pour soixante six kilos, de grands yeux marrons clairs et un sac de cuir troué en bandoulière, il avait été choisit par son grand frère Guillaume pour venir ici, au sein de la grande corporation, représenter sa si petite nation.
Il n’avait nullement peur de devoir défendre et débattre avec ardeur sur ses convictions et celles de son si jeune pays cependant, il aimait à plaire aux inconnus et se préoccupait énormément du regard que les autres pouvaient poser sur lui. Ce fut d’ailleurs tous ces yeux qui le fixèrent à son entrée dans la salle principale qui le mirent mal à l’aise. A vrai dire, il se sentait dévisagé de haut en bas par tous les dirigeants ici réunis et ne sut alors dire qu’un simple et hésitant :
« Bonjour… »
… Un silence de mort dans la salle lui répondit...
Avait-il coupé quelqu’un dans un discours d’une importance vitale pour qu’ainsi on l’observe, tel si ils n’avaient encore jamais vu un humain ?
Peut-être étaient-ce ses habits ? Il faut dire que sont tee-shirt noir moulant le mettait bien en valeur lui avait dit Guillaume avant de prendre la navette spatiale en partance pour Galactica mais, il ne pouvait à ce point le rendre attirant… Peut-être que son jean bleu troué au genou et tenant par une ceinture de lin tressé et on ne sait quel miracle les rendaient envieux ? Non …
Romain eu le temps de s’en poser des milliers de ces questions improbables dans le laps de temps que lui laissa le blanc occasionné par son arrivée impromptue. Au final, il se dit que se devait être dut au seul fait qu’ils ne l’avaient encore jamais vu auparavant.
Se secouant brièvement la tête, il reprit rapidement ses esprits et se dirigea droit vers ce qui lui avait semblé être une estrade. Pour l’atteindre, il lui fallait bien évidement traverser la salle par son allée centrale et ainsi passer devant tous ces inconnus silencieux et dont les yeux ne le lâchaient pas d’un centimètre.
Ils ne les connaissaient pas encore mais son grand frère, le plus sage des deux, lui avait dit de bien se méfier de chaque homme, femme et enfant qu’il pouvait rencontrer et de ne faire confiance à personne. Pourtant, il ne se souvenait pas que Guillaume est put lui aussi à un quelconque moment entreprendre le voyage jusqu’ici, alors pourquoi lui dire de faire attention ?
Arrivant enfin au bas de l’estrade de bois sculpté et vernis, il serra fort ses points et monta une à une les trois marches pour se mettre en place en face de la foule.
Prenant le temps de calmer son poult, il prit alors une grande inspiration et se décida à parler d’une voix haute et claire.
« Bonjour tout le monde. »
« Je me présente, je suis Romain, Romain Touvrion. J’ai fait le voyage depuis la planète Vertana dont je suis originaire et plus précisément pour ceux qui ont déjà eu l’occasion de la visiter, du Pays de Takalane au sud de la foret du Grand-Dalf. Bien sûr, je n’en suis pas le meneur de cette contrée mais c’est lui-même qui m’a choisit, moi son petit frère, pour parler en son nom et au nom de notre pays et de tous ses citoyens. »
« Bien sûr, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser, je suis aussi ici pour y répondre. »
Ayant réussit à briser un semblant de glace, il reprit confiance en lui et ce fut maintenant à Romain de tous les regarder un à un, de les dévisager et les observer dans leur tenue vestimentaires et leur gestes significatifs de leur typologie humaine.
Prenant son souffle, il reprit de plus belle un léger sourire sur les lèvres.
« Comme je viens de vous le préciser auparavant, je suis donc ici pour représenter le pays de Takalane au sein de cette grande corporation et ainsi vous informer en premier lieu du nom du guide de notre nation. En effet, je dis guide car il à été choisit par le peuple lui-même après l’exode écologique survenu dans le nord de notre contrée. Il est aussi et de surcroit mon grand frère et est appelé Guillaume. »
Reprenant rapidement sa respiration.
« C’est d’ailleurs sa volonté d’aller de l’avant qui l’a poussé à m’envoyer ici. En effet, il ne m’a pas demandé de vous lire un long et majestueux discours écris de sa propre main mais m’a tout simplement dis de laisser parler mon cœur pour le bien de notre peuple. »
Laissant un petit instant de silence afin que tous puissent bien digérer les informations qu’il venait de leur transmettre, il reprit de nouveau la parole.
« Ainsi, peut-être vous demandez vous quels sont nos intentions, nos désirs, nos ambitions mais je préférerais à la place vous parler d’une petite histoire. Une histoire qui, si l’on en croit les écrits de l’Empereur Mibu, datant de sa grande Monarchie en l’an moins sept mille six cente trente, se serait déroulée dans notre monde réel il y a de cela bien trop longtemps pour que nous, simples humains, nous en rappelions.
D’après lui, ce monde que nous connaissons est nouveau. D’après lui, avant nous était un autre système. D’après lui, c’était un système en total décadence… »
Baissant les yeux au sol et les plongeants dans ce vide que chaque homme connait si bien lorsqu’il se perd dans ses pensées, il les releva et de nouveau observa silencieusement l’assemblée.
« Les écrits comptes l’histoire d’un système basé sur la loi du plus fort, ils parlent d’un passé ou l’homme se serait annihilé, ou des humains aux égos surdimensionnés auraient laissés place à une folie meurtrière ravageant petit à petit tout le système… »
« Guillaume m’a enseigné qu’il n’y a de futurs impossible que pour ceux qui ne se donnent pas les moyens de le créer chaque jour passant. Il m’a appris des notions tel que la liberté, l’égalité, la fraternité. Il m’a dit un jour que « c’est avec la volonté de ne jamais avoir de regrets qu’il fallait aller de l’avant. » Ces regrets qui petits à petit vous rongent de l’intérieur et font qu’au final votre futur ne ressemblera jamais à ce que vous aviez tant espéré… »
Romain se tut, regardant droit devant lui comme pour s’imprégner de l’atmosphère rêveuse et nostalgique qu’il avait su imposer un bref instant.
Il attendit quelques secondes le temps de voir si ces interlocuteurs comptaient le questionner puis, lentement, descendit finalement de l’estrade pour repartir de là ou il était arrivé, les battants en fer forgé des deux lourdes portes de bois massif …
Il en est ainsi et tel la fleur qui bourgeonne et fleurit, ce pays verdoyant et en plein essor économique, social et culturel dégageait des odeurs embruns de vie, de beauté, de douceur....
Il n’était pas très solide ce minuscule état. Il ne prétendait pas non plus à devenir une grande puissance dans cet univers impitoyable et il faut avouer qu’il ne possédait d’ailleurs en ce sens que des morceaux de villes, villages et constructions en tout genre très loin d’être achevées…
Pourtant, il était bel et bien en évolution, une évolution lente et incertaine dans cet univers de dangers mais une évolution cependant.
Pour le mener et le guider dans des jours bienheureux, le peuple travailleur et volontaire avait avec soin choisit un homme parmi tous les autres. Il l’avait choisit car tout peuple se doit d’être mené. C’était un homme en effet mais au vu de son jeune âge, l’on aurait plutôt tendance au premier abord à parler de « jeune homme ». Il n’avait rien de spécial d’ailleurs ce garçon. Aucun pouvoir magique particulier, un parlé manquant encore de tact et dont la grammaire laissait parfois à désirer, un travail honnête d’agriculteur, une vie simple, une famille simple…
Pour autant, jeune ou non, homme ou enfant, il possédait une volonté infaillible de toujours aller vers ce qu’il appelait : « le mieux ».
Un mieux pour une meilleure vie. Un mieux pour vivre heureux et mourir en paix. Un mieux qui lui donnait la capacité de prendre sur ses propres épaules le poids de tout un peuple.
Il n’était pas seul ce dirigeant à guider ce pays. Il n’aimait pas la solitude en plus de cela. Alors, pour combler cette lacune, il avait sut s’entourer d’une poignée d’hommes et femmes capables de l’aider pour le bien de leur peuple. Parmi ces amitiés, parmi cet amour, un amour en particulier. Un lien fraternel l’ayant guidé à envoyer son jeune frère Romain représenter et présenter au sein du plus grand gouvernement universel son peuple.
Il y était d’ailleurs arrivé à cette corporation et, ayant enfin franchit les battants en fer forgé des deux lourdes portes de bois massif donnant sur la salle ou chaque Seigneur et pays avait obligation de venir se présenter, se fut avec un pat embrun d’hésitation que Romain s’était finalement décidé à s’avancer.
Jeune homme de vingt trois ans mesurant dans les un mètre quatre vingt pour soixante six kilos, de grands yeux marrons clairs et un sac de cuir troué en bandoulière, il avait été choisit par son grand frère Guillaume pour venir ici, au sein de la grande corporation, représenter sa si petite nation.
Il n’avait nullement peur de devoir défendre et débattre avec ardeur sur ses convictions et celles de son si jeune pays cependant, il aimait à plaire aux inconnus et se préoccupait énormément du regard que les autres pouvaient poser sur lui. Ce fut d’ailleurs tous ces yeux qui le fixèrent à son entrée dans la salle principale qui le mirent mal à l’aise. A vrai dire, il se sentait dévisagé de haut en bas par tous les dirigeants ici réunis et ne sut alors dire qu’un simple et hésitant :
« Bonjour… »
… Un silence de mort dans la salle lui répondit...
Avait-il coupé quelqu’un dans un discours d’une importance vitale pour qu’ainsi on l’observe, tel si ils n’avaient encore jamais vu un humain ?
Peut-être étaient-ce ses habits ? Il faut dire que sont tee-shirt noir moulant le mettait bien en valeur lui avait dit Guillaume avant de prendre la navette spatiale en partance pour Galactica mais, il ne pouvait à ce point le rendre attirant… Peut-être que son jean bleu troué au genou et tenant par une ceinture de lin tressé et on ne sait quel miracle les rendaient envieux ? Non …
Romain eu le temps de s’en poser des milliers de ces questions improbables dans le laps de temps que lui laissa le blanc occasionné par son arrivée impromptue. Au final, il se dit que se devait être dut au seul fait qu’ils ne l’avaient encore jamais vu auparavant.
Se secouant brièvement la tête, il reprit rapidement ses esprits et se dirigea droit vers ce qui lui avait semblé être une estrade. Pour l’atteindre, il lui fallait bien évidement traverser la salle par son allée centrale et ainsi passer devant tous ces inconnus silencieux et dont les yeux ne le lâchaient pas d’un centimètre.
Ils ne les connaissaient pas encore mais son grand frère, le plus sage des deux, lui avait dit de bien se méfier de chaque homme, femme et enfant qu’il pouvait rencontrer et de ne faire confiance à personne. Pourtant, il ne se souvenait pas que Guillaume est put lui aussi à un quelconque moment entreprendre le voyage jusqu’ici, alors pourquoi lui dire de faire attention ?
Arrivant enfin au bas de l’estrade de bois sculpté et vernis, il serra fort ses points et monta une à une les trois marches pour se mettre en place en face de la foule.
Prenant le temps de calmer son poult, il prit alors une grande inspiration et se décida à parler d’une voix haute et claire.
« Bonjour tout le monde. »
« Je me présente, je suis Romain, Romain Touvrion. J’ai fait le voyage depuis la planète Vertana dont je suis originaire et plus précisément pour ceux qui ont déjà eu l’occasion de la visiter, du Pays de Takalane au sud de la foret du Grand-Dalf. Bien sûr, je n’en suis pas le meneur de cette contrée mais c’est lui-même qui m’a choisit, moi son petit frère, pour parler en son nom et au nom de notre pays et de tous ses citoyens. »
« Bien sûr, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser, je suis aussi ici pour y répondre. »
Ayant réussit à briser un semblant de glace, il reprit confiance en lui et ce fut maintenant à Romain de tous les regarder un à un, de les dévisager et les observer dans leur tenue vestimentaires et leur gestes significatifs de leur typologie humaine.
Prenant son souffle, il reprit de plus belle un léger sourire sur les lèvres.
« Comme je viens de vous le préciser auparavant, je suis donc ici pour représenter le pays de Takalane au sein de cette grande corporation et ainsi vous informer en premier lieu du nom du guide de notre nation. En effet, je dis guide car il à été choisit par le peuple lui-même après l’exode écologique survenu dans le nord de notre contrée. Il est aussi et de surcroit mon grand frère et est appelé Guillaume. »
Reprenant rapidement sa respiration.
« C’est d’ailleurs sa volonté d’aller de l’avant qui l’a poussé à m’envoyer ici. En effet, il ne m’a pas demandé de vous lire un long et majestueux discours écris de sa propre main mais m’a tout simplement dis de laisser parler mon cœur pour le bien de notre peuple. »
Laissant un petit instant de silence afin que tous puissent bien digérer les informations qu’il venait de leur transmettre, il reprit de nouveau la parole.
« Ainsi, peut-être vous demandez vous quels sont nos intentions, nos désirs, nos ambitions mais je préférerais à la place vous parler d’une petite histoire. Une histoire qui, si l’on en croit les écrits de l’Empereur Mibu, datant de sa grande Monarchie en l’an moins sept mille six cente trente, se serait déroulée dans notre monde réel il y a de cela bien trop longtemps pour que nous, simples humains, nous en rappelions.
D’après lui, ce monde que nous connaissons est nouveau. D’après lui, avant nous était un autre système. D’après lui, c’était un système en total décadence… »
Baissant les yeux au sol et les plongeants dans ce vide que chaque homme connait si bien lorsqu’il se perd dans ses pensées, il les releva et de nouveau observa silencieusement l’assemblée.
« Les écrits comptes l’histoire d’un système basé sur la loi du plus fort, ils parlent d’un passé ou l’homme se serait annihilé, ou des humains aux égos surdimensionnés auraient laissés place à une folie meurtrière ravageant petit à petit tout le système… »
« Guillaume m’a enseigné qu’il n’y a de futurs impossible que pour ceux qui ne se donnent pas les moyens de le créer chaque jour passant. Il m’a appris des notions tel que la liberté, l’égalité, la fraternité. Il m’a dit un jour que « c’est avec la volonté de ne jamais avoir de regrets qu’il fallait aller de l’avant. » Ces regrets qui petits à petit vous rongent de l’intérieur et font qu’au final votre futur ne ressemblera jamais à ce que vous aviez tant espéré… »
Romain se tut, regardant droit devant lui comme pour s’imprégner de l’atmosphère rêveuse et nostalgique qu’il avait su imposer un bref instant.
Il attendit quelques secondes le temps de voir si ces interlocuteurs comptaient le questionner puis, lentement, descendit finalement de l’estrade pour repartir de là ou il était arrivé, les battants en fer forgé des deux lourdes portes de bois massif …