Absurdité
Publié : 31 oct. 2008, 13:50
Première salle. C’était la première fois de sa vie que Dicou allait ouvrir de son initiative une salle à la Corporation. Malgré tout ce temps…
Ce n’est pas la peine de décrire les scènes qui précède l’ouverture de la salle. Nous aurions vu un homme dont les prémices de la vieillesse se faisaient déjà ressentir, un homme boitant essayant d’utiliser au mieux sa canne mais ne réussissant qu’à obtenir une démarche grossière. Il était vraisemblable qu’il n’aimait pas dépendre d’un objet. Heureusement pour lui, un air de respect flottait autour de lui. Rare étaient les personnes encore présentes le détestant. Il n’était pas du genre à faire de vagues. Du moins pas encore.
Nous passerons aussi les scènes concernant les formalités pour ouvrir une salle. Nous aurions perçu l’opposé de son physique. Nous aurions vu un enfant hésitant, ne sachant que faire. Mais après plusieurs longues minutes et une patience à toute épreuve de la personne de l’accueil, il prit enfin le chemin de la salle dédiée à son sujet.
Ce n’est qu’ici que les choses commencent à prendre leur importance.
Dicou commença à prendre de l’assurance, il l’avait fait. Il s’arrangea pour que les personnes arrivant en cours aient un résumé de l’essentiel des choses dites. Même s’il pensait que peu de personnes s’intéresseraient à son cas.
Il s’avança dans la salle encore vide (et qui le restera peut-être) et regarda le pupitre sur l’estrade. Il revit certains des grands rhéteurs de Galactica derrière celui-ci. Un mélange de sentiments le traversa. Le plaisir de repenser aux débats intenses, où chacun ne voulait pas lâcher un pouce de terrain, mais aussi la tristesse et la nostalgie. Malgré son regain d’assurance, il se dirigea vers l’estrade avec appréhension.
Quand faut y aller, faut y aller.
Il mit en place la retransmission de son discours sur quelques écrans au sein de la Corporation pour que les dirigeants concernés n’étant pas au courant le soient.
C’est ainsi qu’il commença son discours, de nouveau assuré et convaincu.
Bonjour, Mesdames et Messieurs de Galactica.
La plupart d’entre vous ne me connaissent pas. Je vais y remédier. Mon nom est Dicou, Maître Absolu en Terreland.
J’aimerai que les représentants des Architectes de l’Aurore se présentent ici même. Je ne devrais pas trop attendre logiquement.
J’ai décidé d’entrer en hostilité avec eux. Bien sur il y a une raison, et cette raison est que cette alliance ne respecte pas ses buts premiers. Je cite un bout de charte :
« Nous interviendrons dans tout conflit armé pour porter les dirigeants à la réflexion, et serons présents lors des débats à la Corporation, pour souffler une possible porte de sortie profitable aux deux parties. »
Je crois qu’il y a un conflit en cours et je ne crois pas avoir vu l’un de leur membre pointer le bout de son nez.
Et bien soit, je leur offre une possibilité. Une possibilité de se montrer, de régler des conflits. Tout du moins de régler ce conflit. Qu’ils me montrent qu’ils sont capables de suivre leur charte, je n’attends que cela. Sinon, cela montrera leur inutilité dans l’univers.
Ca y est, c’est fait. Il ne te reste plus qu’à voir ce qui se passe. Pensa-t-il.
Durant son discours, plusieurs personnes –intriguées par la voix émanant de la salle- étaient entrées dans la salle et s’étaient assises. Dicou reconnu des visages familiers et alla prendre de leurs nouvelles.
Ce n’est pas la peine de décrire les scènes qui précède l’ouverture de la salle. Nous aurions vu un homme dont les prémices de la vieillesse se faisaient déjà ressentir, un homme boitant essayant d’utiliser au mieux sa canne mais ne réussissant qu’à obtenir une démarche grossière. Il était vraisemblable qu’il n’aimait pas dépendre d’un objet. Heureusement pour lui, un air de respect flottait autour de lui. Rare étaient les personnes encore présentes le détestant. Il n’était pas du genre à faire de vagues. Du moins pas encore.
Nous passerons aussi les scènes concernant les formalités pour ouvrir une salle. Nous aurions perçu l’opposé de son physique. Nous aurions vu un enfant hésitant, ne sachant que faire. Mais après plusieurs longues minutes et une patience à toute épreuve de la personne de l’accueil, il prit enfin le chemin de la salle dédiée à son sujet.
Ce n’est qu’ici que les choses commencent à prendre leur importance.
Dicou commença à prendre de l’assurance, il l’avait fait. Il s’arrangea pour que les personnes arrivant en cours aient un résumé de l’essentiel des choses dites. Même s’il pensait que peu de personnes s’intéresseraient à son cas.
Il s’avança dans la salle encore vide (et qui le restera peut-être) et regarda le pupitre sur l’estrade. Il revit certains des grands rhéteurs de Galactica derrière celui-ci. Un mélange de sentiments le traversa. Le plaisir de repenser aux débats intenses, où chacun ne voulait pas lâcher un pouce de terrain, mais aussi la tristesse et la nostalgie. Malgré son regain d’assurance, il se dirigea vers l’estrade avec appréhension.
Quand faut y aller, faut y aller.
Il mit en place la retransmission de son discours sur quelques écrans au sein de la Corporation pour que les dirigeants concernés n’étant pas au courant le soient.
C’est ainsi qu’il commença son discours, de nouveau assuré et convaincu.
Bonjour, Mesdames et Messieurs de Galactica.
La plupart d’entre vous ne me connaissent pas. Je vais y remédier. Mon nom est Dicou, Maître Absolu en Terreland.
J’aimerai que les représentants des Architectes de l’Aurore se présentent ici même. Je ne devrais pas trop attendre logiquement.
J’ai décidé d’entrer en hostilité avec eux. Bien sur il y a une raison, et cette raison est que cette alliance ne respecte pas ses buts premiers. Je cite un bout de charte :
« Nous interviendrons dans tout conflit armé pour porter les dirigeants à la réflexion, et serons présents lors des débats à la Corporation, pour souffler une possible porte de sortie profitable aux deux parties. »
Je crois qu’il y a un conflit en cours et je ne crois pas avoir vu l’un de leur membre pointer le bout de son nez.
Et bien soit, je leur offre une possibilité. Une possibilité de se montrer, de régler des conflits. Tout du moins de régler ce conflit. Qu’ils me montrent qu’ils sont capables de suivre leur charte, je n’attends que cela. Sinon, cela montrera leur inutilité dans l’univers.
Ca y est, c’est fait. Il ne te reste plus qu’à voir ce qui se passe. Pensa-t-il.
Durant son discours, plusieurs personnes –intriguées par la voix émanant de la salle- étaient entrées dans la salle et s’étaient assises. Dicou reconnu des visages familiers et alla prendre de leurs nouvelles.