Competition mortelle

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Duanration
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Competition mortelle

Message par Duanration »

Foutu ordinateur qui plante encore !

Une mains s’écrasait déjà sur le bureau appuyant les ruminations du salarié alors qu’un message d’erreur s’affichait dans un son strident sur la projection 3D.

Ouindose a planté ? Comment ça Ouindose à planté ! Alors la, bravo ! Bravo le service informatique de nous avoir installé ce superbe Ouindose 3700V de…De… De merde !

Un problème Ondiré ?


Le secrétaire homosexuel attiré par les cris et le fessier musclé de son supérieur avait accouru dans l’espoir de pouvoir pratiquer un massage relexant sur cet homme si bien bati. Ondiré avait un début de calvitie et quelques cheveux blanc, un peu de ventre vestige d’une musculature passé et il n’était ni petit ni grand.En réalité, ormis Ses yeux bleux et ses fines narines qui donnait à son visage des reliefs au charme envouteur, il était assez banal.

Ce foutu truc… Bah, j’avais terminé de toute façon. Quelle heure est-il Berni ?

Il est déjà 15 heures moins 20 chef !


Ondiré exerça une pression sur ses sinus à l’aide de son pouce et de son index, simulant la lassitude qu’il eprouvait quand à sa journée de travail de fonctionnaire débutée dès 10 heures du matin.

Bien, Le patron m’a convoqué, alors… Tu pourras éteindre et fermer mon bureau ?

Biensur monsieur !

L’homme déambulait déjà dans les couloirs à vive allure. Vermont, l’ancien responsable de la zone de Weikna, la capital Talishienne était mort d’une rupture d’anévrisme. Et comme tout le monde le sait, le seul moyen de libérer un poste dans la fonction publique c’est la retraite ou la mort. D’après les rumeurs, Ondiré avait toute ses chances.
Une voix grave répondit aux acharnement du poing d’Ondiré contre la porte. C’est en dissimulant sa joie qu’il entra.


Monsieur Kchailacolique ! Comment allez-vous ?

Très bien patron.

Bah ! Appellez moi Emile, mon cher Ondiré, après tout, nos femmes se connaissent et nous allons au resto ensemble.

Vous m’avez demander de venir ?

C’est cela oui...


Le directeur ouvrit un tiroir de son bureau, invitant d’un geste son employé à s’asseoir en face de lui.

Cette pourriture de Vermont est morte. Ce foutu ultra-capitaliste, anti-fonctionnaire… On se demande bien ce qu’il foutait à ce poste… C’était un vrai con hein ?

Euh… Surement… Ondiré exultait en silence.

Bref… Au delà de me libérer d’un poids, sa mort a également liberée un poste. Vous êtes muté à Weikna Ondiré.

Le patron tendait à Kchailacolique une feuille attestant sa promotion que ce dernier saisit avec délicatesse.


Merci Emile, c’est vraiment génial !

Quelques verres de Whisky et le récit de leurs dernières aventures sexuelles avec leurs maitresses respectives plus tard et Ondiré se retrouvait déjà dans la queue du téléporteur de l’entreprise.

Ondiré !

Marc, comment tu vas ?

Bien, bien. Hey, on va se défoncer à la bière avec les gars ce soir et puis on va se taper une pute ou deux, ca te tente ?

Bof, tu sais moi les Drones sexuels… Et puis j’ai eut une promotion, je pense fêter ca avec Fallay.

Ah, tu preferes ta femme à tes amis, bravo ! Tu embrasseras tes enfants de ma part.

Pas de soucis.


Le tour d’Ondiré était arrivé. Il pénétra dans la cabine de téléportation et inscrivit le code de son quartier, qui se trouvait à quelques kilomètres de la capital. Il du attendre 10 secondes que la zone d’interception soit libre et arriva directement devant son immeuble.
Il sauta dans le propulseur instantané et se retrouvait directement au 72 eme etage.


Titine !

Canard ? C’est toi ?

Comment tu vas ma cherie ?!


Ondiré embrassa sa femme avec ardeur.

Ondiré… J’ai eut une dure journée et..

Devine quoi ?!

Quoi ?

J’ai eut une promotion ! Avec une prime tout ca, tu sais ce que ca veut dire ?

On va pouvoir déménager ?!

Oui ! Tres, tres loin de la capital !


En effet. Etant donné la présence des téléporteurs, plus vous êtes loin de la capital, donc des bruits et de la pollution, mieux vous êtes.
Afin de fêter dignement la nouvelle, Fallay prépara à son mari et à ses deux enfants un bon repas et Ondiré en profita même pour ouvrir une bonne bouteille, un Doré de Galactica, datant de 3348. Fallay était brune. C’était une jolie femme que l’age commençait doucement à assiéger et dont la vie de famille étouffait peu à peu le charme d’une jeunesse qui s’éloignait à pas doux.
Les Kchailacolique devoraient l’entrée, alors qu’Ondiré avalait son sixième verre Kiteudi, l’ainé de 14 ans, lâcha maladroitement sa fourchette.


Merde !


Quoi ?! S’écria Ondiré.

Hein ? J’ai fait tombé ma fourchette.

Non, mais t’as dit quoi juste avant ?

De quoi ?

T’as dit un gros mot.

Oh c’est bon lache moi.

Mais comment tu me parle espèce de petit merdeux. Ecoute moi ! Je veux entendre aucune putain d’insulte, ni de gros mot dans ma maison !

Calme toi chéri.

Ah bah c’est ca ! Prend encore sa défense.

Comment tu me saoul trop !

Ah j’te saoul ? Et bah dégage dans ta chambre !


Kiteudi se précipitait dans sa chambre.

J’te déteste. Vieux schnock.

Ondiré lâcha ses couverts.


Bon, j’ai plus faim, Tveuk, va te coucher.

Le couple resta quelques instants à table, avalant doucement leur café en réfléchissant à leurs futurs achats. Des vacances dans un splendide club à la chaleur de Volcano, il fallait également emmener Tveuk au Zoo Interplanétaire Galacticain. Ondiré pensait à placer sa prime au CEI afin de la faire fructifier. Fallay voulait une cabine à propulsion qui permet de se déplacer à quelques centimètres du sol et de faire les boutiques sans se fatiguer. Afin de fêter ca, les Kchailacolique avait prévu de partir en Weekend et peut-être même de faire l’amour si elle se forçait. Pratique qu’ils n’avaient fait qu’une dizaine de fois depuis la naissance de Kiteudi.
Il était déjà 23 heures. Fallay était déjà dans le lit. Ondiré vérifia que le bouclier plasmique de la porte était bien activé puis il la rejoins. Il ne reussi à s’endormir qu’à minuit avec en son esprit gravé la culpabilité d’avoir grondé son fils pour rien, et le désir d’etre pardonné par celui-ci.
Kemeth
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Re: Competition mortelle

Message par Kemeth »

Le baladeur à fréquences subioniques aux oreilles, le son aussi fort que possible afin de capter au mieux toute la violence du Hard-Punk-Metal-Autoreverse-Beautiful-Yeah, il avançait...

Déterminé, il l’était. Equipé, il l’était. Sûr de lui... Il le fallait bien, donc il l’était.

Depuis déjà quelques centaines de mètres, il pensait avoir imaginé toutes les scènes de façon à ce que rien d’imprévu ne se passe, sans se dire une seule seconde que plus il essayait de prévoir les choses avant d’être devant elles, plus il augmentait les chances que rien ne se passe comme prévu.

Mais il n’y avait pas de place pour le doute. Pas de place pour la réflexion sur le mal ou le bien. Il n’y avait plus de place pour la morale et la bonté, en tout cas. Pas question de faire marche arrière. Impossible de renoncer alors que l’enjeu était si important, d’une taille le dépassant tellement qu’il n’en mesurait presque pas les bases.

- Alors pourquoi je réfléchis, merde ? Ça suffit les conneries, il est temps de passer aux choses sérieuses. Et puisque la cause est avec moi, je n’échouerai pas !

Il s’arrêta faire une pause le long d’un bâtiment, dans un coin d’ombre. La nuit faisait son travail en l’aidant à se fondre dans l’environnement. Ses lèvres restaient crispées dans un mouvement de frustration, il ne pouvait les détendre à sa guise et cela mettait toujours mal à l’aise les autres. Il avait l’impression qu’à cause de cela, ils arrivaient à lire en lui, à se rendre compte de qui il était.

Camouflé, à l’affût, le visage baissé mais les yeux levés et grands ouverts, il considérait chacun des passants avec un regard noir, comme l’étaient ses intentions. Il passa la main doucement contre le mur rêche pour sentir la sensation rugueuse d’un vestige de ce qui devrait bientôt être du passé.

Son attention se tourna vers les passants les plus proches, ainsi que sur ses propres mains qu’il ouvrait et refermait en boucle. Une envie pressante s’insinuait dans son être sans lui proposer de débat, il devait se plier et c’était tout... Mais ce n’était pas le bon moment. Il pensa qu’il avait eu tort de s’arrêter avant le grand spectacle. Il ne pouvait se permettre de tout gâcher, puisque la cause était bien plus grande que lui, elle était primordiale.

Mais...

- Plein de cous à agripper... De vie à prendre... Ça pourrait servir la cause, non ?... Rha c’est enivrant d’être le juge et le bourreau à la fois.

Il se mit à rire avec frénésie puis chuchota :

- Bande de merdes, qu’un seul s’approche de trop et je me tape ce petit plaisir...

Sa respiration s’était accélérée en accompagnant son excitation, son corps en entier s’emplissait de l’adrénaline si bon et si rare...

- Mais c’est justement parce qu’il est rare, qu’il est bon à ce point... Mmmhh... Non, non je dois reprendre mes esprits pour le moment... Arhhh vous ne payez rien pour attendre, les connards !

Il sortit de l’ombre et reprit sa marche. Son grand manteau lui arrivait aux mollets, il l’avait bien refermé devant pour dissimuler ses outils indispensables, bien qu’un peu louches.

Puis enfin, elle était là... La maison aux merveilles. De jolis cadeaux l’attendaient à l’intérieur, tels des présents pour un anniversaire avant l’heure. Il ne put réprimer plusieurs tremblements, envahit qu’il était par une puissante vague exaltante. Il s’empressa de se rendre à l’entrée, il avait hâte de commencer à les ouvrir. Ils l’attendaient bien sagement, ils étaient à lui.

Un coup d’œil à gauche, un autre à droite, personne... Il sortit alors un gadget circulaire bien utile. Plusieurs petits boutons se montraient ainsi qu’un récepteur vocal dont il n’aurait pas besoin. Il ne savait pas comment son partenaire l’avait eu mais il s’en fichait. L’important, c’était qu’il l’avait. Une fois que l’appareil fut placé devant la palette à code, quelques petits « Bips » se firent entendre jusqu’à ce que le système de protection s’éteigne. Il fit de même avec la porte et entra discrètement, faisant bien attention à ne pas déclencher le moindre bruit.

- Que j’aime ce petit silence. Rien n’indique qu’une tempête est sur le point de ravager les lieux.

Dit-il en serrant les dents, un grand sourire aux lèvres. C’était seulement dans ces moments là qu’elles n’étaient pas crispées.

Dans l’air se dégageait un doux parfum d’avant guerre, de quiétude naïve propice à son projet. Il monta au premier étage d’un pas pressé. Il aurait voulu prendre son temps mais cela lui était impossible, son envie le submergeait plus que jamais.

La petite chambre de droite abritait le sommeil d’un jeune garçon, tout comme la petite chambre de gauche.

- Mmmh Lequel ?

Il tira au sort et alla dans la chambre de droite. Son rouleau de scotch prêt à l’emploi était accessible dans une de ses poches. Il regarda d’abord le garçon insouciant dormir, avant de sortir le rouleau et d’en dérouler une grande partie.

Alors, il prit soudainement les cheveux du gosse avec violence, et il lui enroula le visage de scotch en épargnant plus ou moins les yeux. Il fit bien attention à ce que sa bouche soit recouverte afin d’éviter aux cris, que le gamin poussait, d’arriver jusqu’à ses débiles de parents. Il lui attacha ensuite les mains et le traîna dans la chambre de gauche par les cheveux avant de fermer la porte derrière eux.

L’homme ouvrit son grand manteau et fit apparaître une longue épée. Le deuxième garçon dormait toujours, tandis que ce qui devait être son frère pleurait en mode muet, se prenant par ci par là quelques coups de pieds et des « Ta gueule enfoiré ». L’homme fit mettre à genoux le gamin attaché, lui disant qu’il avait tout intérêt à regarder sans broncher.

Ce calme apaisant... C’était le bon moment... Il enfonça brutalement sa lame dans le sternum du gosse endormi, ou du moins qui l’avait été jusque là.

Il la retira ensuite en toisant l’autre enfant avec un large sourire. Celui-ci eut une expression de terreur et voulut se relever pour fuir mais il se retrouva décapité la seconde d’après.

- Mwahahah ! Laissa échapper l’homme. Vous faites moins les malins sans vos vies hein ? Petits salopards de poulpes !

Après s’être délecté de la vue d’autant que possible de tout le sang s’étalant sans retenue sur la moquette Bisounours, l’homme s’introduisit dans le couloir pour regarder une à une dans les autres pièces. La dernière, tout au fond, devait être la chambre des parents... Et en effet, un bruit atroce ressemblant à celui que ferait un porc sur le point de se faire tuer s’élevait allègrement en faisant vibrer les tableaux accrochés tout le long. L’homme se demanda si l’un d’entre eux n’allait pas d’ailleurs tomber... Que ce serait minable, si tout virait au vinaigre à cause d’un ronflement hors du commun...

Il tourna précautionneusement la poignée et jeta un œil à l’intérieur.

- A priori, vous dormez mes salauds !

Il fut presque choqué en remarquant que ce n’était pas le mari qui ronflait si fort, mais la femme.

- Je savais bien qu’elles mentaient toutes ! Alors ça voudrait dire que comme nous, aux toilettes elles font aussi... Hum bon pas le temps pour cette horrifiante désillusion.

Il chercha quelques secondes dans la poche intérieure de son manteau et en sortit quatre longues tiges de fer. L’embout de ces tiges possédait un mini système laser afin de mieux pénétrer les matériaux.

Le bouquet final...

Il retint sa respiration, essayant de prendre un peu de temps pour profiter de cette atmosphère si riche... Puis il enfonça la tige avec force dans l’avant bras du mari qui se mit à hurler. L’homme regarda en dessous du lit et vit ressortir la tige.

- Il s’est pas foutu de ma gueule, c’est du bon !

Il asséna un coup de pied au visage du mari pour le sonner et empêcha la femme de s’échapper. Elle s’était faite réveillée par le hurlement de son mari mais elle avait pris trop de temps pour paniquer avant de penser qu’il valait mieux s’en aller, comme prévu.

L’homme rit grassement en voyant ses deux plateaux repas en train de réaliser tout le malheur qu’il représentait. Il empoigna alors son pistolet et vida tout le chargeur dans le corps de la femme. Elle s’effondra comme une souche sans demander son reste. Il s’empara de nouveau d’une tige, l’enfonça dans l’autre avant bras du mari et dit :

- Ahah ! Que je m’amuse bien avec vous ! Je suis bien d’accord que le coup du flingue à balles n’est pas très classe, mais ça a tout de même certains effets magiques ! Regarde, j’ai presque fait disparaître son bide !

Il rit seul avec lui même et attrapa dans une autre poche de son manteau un petit bidon dont il répandit le contenu sur le mari, la femme, une traînée dans le couloir jusqu’aux enfants. Il acheva l’action avec une allumette et rit de plus belle quand le mari hurla plus fort que jamais à l’autre bout, jusqu’à ce qu’il entende les sirènes de la police.

- Eh merde... J’ai fait tant de bruits que ça ? Bordel...

Il réfléchit aux moyens de s’enfuir, mais comme le feu montait quelque peu, lui barrant le chemin vers la chambre des parents, il ne restait donc plus qu’une des fenêtres du rez-de-chaussée.

A peine y fut-il que la porte d’entrée se faisait défoncer, laissant place à un policier qui lui ordonna de ne plus bouger. Mais l’homme pensa qu’il ne pouvait pas se faire avoir... Pas avec une cause comme la sienne...

Alors il se retourna, courut, et se fit descendre...

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Une heure plus tard, l’inspecteur en charge arriva sur les lieux des crimes. Un de ses adjoints alla à sa rencontre pour lui faire son rapport.

- Inspecteur, Bonjour ! Comme je vous l’ai dit par emetteur, c’est pas joli joli là dedans. Quatre homicides, dont deux enfants.

L’adjoint tourna quelques pages de son rapport.

- Ce qui me saute aux yeux, Inspecteur, c’est que tout ça a l’air à la fois du travail de Pro et d’amateur. Rien ne laisse penser qu’ils connaissaient leur meurtrier et pourtant il les a tous surpris dans leurs lits, sans que le bouclier plasmique ne soit déconnecté... Il a tout simplement été annulé par un décodeur Alpha SIX80 que l’on a retrouvé sur lui... Eh oui, un appareil interdit mais haut de gamme dans la contrebande ! Alors qu’à côté de cela il possédait un manteau miteux de clochard et des manières de boucher. De plus, des tiges Titanas ont été retrouvées au sol et dans le père de la famille, ainsi qu’un... Revolver... Vous voyez où je veux en venir ? Il n’y a aucun doute selon moi, le tueur n’a pas préparé tout cela seul, et il n'était certainement pas le cerveau...


A suivre...
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