Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Modérateur : Modérateurs
Et si les temps anciens étaient à devenir ?
« C’était mieux avant » «Les guerres, autrefois, c’était pas trois pauvres coups de feu et un règlement à l’amiable » « Même les boissons étaient meilleures » « Et putain, on savait débattre à mon époque ! »
C’était si lassant… Et pourtant tellement vrai.
Neiko Gda donna un violent coup de pied dans une pierre, qui alla s’écraser quelques mètres plus loin, dans les débris métalliques. Elle soupira et se laissa tomber en tailleurs sur le sol poussiéreux. Pourquoi dame Kalyso l’avait-elle envoyée, seule, au milieu de nulle part, alors que la jeune fille avait encore tant à faire sur l’état qui lui avait été confié ?
Elle soupira de nouveau et commença à jouer avec la fermeture éclair de sa botte, la faisant glisser, vers le bas, vers le haut, vers le bas, vers le haut… Oui…Il devait y avoir une raison. Il y avait toujours une raison aux actions de la mystérieuse femme. Mais pour le coup, son but était assez difficile à saisir. Peut-être voulait-elle que sa jeune disciple réfléchisse un peu. Ou désirait-elle tester son courage ?
L’enfant regarda autour d’elle et eut un sourire de défi. L’endroit n’était en effet des plus rassurants. Du sable à perte de vue, encore chaud de la journée qui venait de s’éteindre. Et des carcasses brisées de machines de guerre, dont l’odeur de rouille venait lui chatouiller les narines. La rouille, par ailleurs, n’attaquait pas uniquement l’acier dont elles étaient faites, mais surtout l’histoire qui les habillait. Celle-ci était tellement lourde, tellement dense, que la peau de Neiko s’en sentait caressée, elle-même enveloppée dans ce voile de souvenirs qui refusaient de se laisser souffler par le vent du désert.
Vers le bas… Un scintillement près de son talon attira l’attention de l’enfant. La lune se reflétait dans un morceau de verre, enterré à ses pieds. Plus pour tuer l’ennui que par curiosité, elle gratta le sable jusqu’à se piquer sur l’objet non identifié, et pouvoir le sortir de son tombeau. A son contact, un frisson courut sur l’échine de la fillette, et se perdit au niveau de ses reins. L’Histoire, encore, s’engouffra dans tous les pores de son épiderme, portée par le vent brusque qui s’était levé. A quelques lieues de là, le son étouffé d’un clocher sonna dix heures.
…sianta…
Il lui suffit de lire l’inscription pour comprendre où elle était, et sauter sur ses pieds avec l’agilité d’un chat. Le morceau de verre se brisa à ses pieds et elle eut un mouvement de recul.
Ainsi, dame Kalyso l’avait envoyée dans ce lieu qu’on disait maudit... Depuis la chute de l’Assianta, au milieu du désert d’où elle avait poussé, mille récits se faisaient au sujet du satellite. On disait son squelette fantôme, apparaissant chaque nuit à un endroit différent.
Combien… Ô combien d’âmes s’étaient elles perdues. Le démon ! Habitait il encore les restes de… Oh et cette odeur fétide de rouille trempée, n’était elle plutôt celle de cadavres putréfiés, que le vent et le sable sauvaient d’une décomposition totale ?
L’enfant, cette fois-ci, ne sourit pas, mais s’élança dans une direction irréfléchie. Où diable s’était elle posée ? Pensant trouver son vaisseau, elle tira sur une porte, qui lui tomba dessus. Une autre, entraînée par la dynamique de la première, se défit et libéra un sas où deux corps sanglés étaient prêts à décoller. Et l’air fut contaminé de cette odeur ocre, d’Histoire et de mort.
Neiko reprit sa course, ne retenant plus ses pleurs. Ses cheveux se prirent dans des hélices, et elle les eut volontiers sacrifiés pour que les mains de fer ne les agrippent plus. Elle avait beau courir, dans un sens ou dans l’autre, elle ne rencontrait que ces cadavres de jadis grands vaisseaux. Les minutes s’étalèrent, comme le paysage devant ses yeux. Et elle tomba, là même d’où quelques instants plus tôt, elle avait pris son élan. Alors dame Kalyso voulait qu’elle meurt ici, comme une part de sa maîtresse quelques deux ans plus tôt ?
Elle ferma les yeux de résignation et se mit à prier que le soleil réchauffe ses paupières, ou que le sable meurtrier recouvre instantanément son corps. Mais qu’elle cesse de souffrir.
Ni l’un ni l’autre ne se produisit. C’est un raclement de gorge qui la ramena. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle rencontra le sable céruléen, transpercé d’une canne. Une main gantée était posée dessus. Les doigts de l’autre jouaient avec une feuille sur laquelle s’étalait la fine écriture de Kalyso. Neiko y reconnut la position du cimetière.
Je crois que nous sommes les premiers, gente demoiselle. Ne restez pas ainsi, au sol. Ces sables dissimulent des armes qui briseraient votre corps juvénile comme un morceau de sucre.
Et celui qui, lors de ses rares apparitions publiques, aimait à se faire appeler l’Aristo , s’appuya avec grâce sur le cockpit d’un chasseur, non sans en avoir essuyé d’un geste désintéressé, la poussière.
Alors à Neiko Gda, revinrent les mots de sa maîtresse.
C’est la nuit ou jamais, comme aux temps anciens dont presque nul ne se rappelle. La lune sera rouge, et l’appel entendu. N’écoute que ceux qui sont enfants illégitimes du Destin. Et ensemble, tâchez de réparer au mieux les erreurs.
C’était si lassant… Et pourtant tellement vrai.
Neiko Gda donna un violent coup de pied dans une pierre, qui alla s’écraser quelques mètres plus loin, dans les débris métalliques. Elle soupira et se laissa tomber en tailleurs sur le sol poussiéreux. Pourquoi dame Kalyso l’avait-elle envoyée, seule, au milieu de nulle part, alors que la jeune fille avait encore tant à faire sur l’état qui lui avait été confié ?
Elle soupira de nouveau et commença à jouer avec la fermeture éclair de sa botte, la faisant glisser, vers le bas, vers le haut, vers le bas, vers le haut… Oui…Il devait y avoir une raison. Il y avait toujours une raison aux actions de la mystérieuse femme. Mais pour le coup, son but était assez difficile à saisir. Peut-être voulait-elle que sa jeune disciple réfléchisse un peu. Ou désirait-elle tester son courage ?
L’enfant regarda autour d’elle et eut un sourire de défi. L’endroit n’était en effet des plus rassurants. Du sable à perte de vue, encore chaud de la journée qui venait de s’éteindre. Et des carcasses brisées de machines de guerre, dont l’odeur de rouille venait lui chatouiller les narines. La rouille, par ailleurs, n’attaquait pas uniquement l’acier dont elles étaient faites, mais surtout l’histoire qui les habillait. Celle-ci était tellement lourde, tellement dense, que la peau de Neiko s’en sentait caressée, elle-même enveloppée dans ce voile de souvenirs qui refusaient de se laisser souffler par le vent du désert.
Vers le bas… Un scintillement près de son talon attira l’attention de l’enfant. La lune se reflétait dans un morceau de verre, enterré à ses pieds. Plus pour tuer l’ennui que par curiosité, elle gratta le sable jusqu’à se piquer sur l’objet non identifié, et pouvoir le sortir de son tombeau. A son contact, un frisson courut sur l’échine de la fillette, et se perdit au niveau de ses reins. L’Histoire, encore, s’engouffra dans tous les pores de son épiderme, portée par le vent brusque qui s’était levé. A quelques lieues de là, le son étouffé d’un clocher sonna dix heures.
…sianta…
Il lui suffit de lire l’inscription pour comprendre où elle était, et sauter sur ses pieds avec l’agilité d’un chat. Le morceau de verre se brisa à ses pieds et elle eut un mouvement de recul.
Ainsi, dame Kalyso l’avait envoyée dans ce lieu qu’on disait maudit... Depuis la chute de l’Assianta, au milieu du désert d’où elle avait poussé, mille récits se faisaient au sujet du satellite. On disait son squelette fantôme, apparaissant chaque nuit à un endroit différent.
Combien… Ô combien d’âmes s’étaient elles perdues. Le démon ! Habitait il encore les restes de… Oh et cette odeur fétide de rouille trempée, n’était elle plutôt celle de cadavres putréfiés, que le vent et le sable sauvaient d’une décomposition totale ?
L’enfant, cette fois-ci, ne sourit pas, mais s’élança dans une direction irréfléchie. Où diable s’était elle posée ? Pensant trouver son vaisseau, elle tira sur une porte, qui lui tomba dessus. Une autre, entraînée par la dynamique de la première, se défit et libéra un sas où deux corps sanglés étaient prêts à décoller. Et l’air fut contaminé de cette odeur ocre, d’Histoire et de mort.
Neiko reprit sa course, ne retenant plus ses pleurs. Ses cheveux se prirent dans des hélices, et elle les eut volontiers sacrifiés pour que les mains de fer ne les agrippent plus. Elle avait beau courir, dans un sens ou dans l’autre, elle ne rencontrait que ces cadavres de jadis grands vaisseaux. Les minutes s’étalèrent, comme le paysage devant ses yeux. Et elle tomba, là même d’où quelques instants plus tôt, elle avait pris son élan. Alors dame Kalyso voulait qu’elle meurt ici, comme une part de sa maîtresse quelques deux ans plus tôt ?
Elle ferma les yeux de résignation et se mit à prier que le soleil réchauffe ses paupières, ou que le sable meurtrier recouvre instantanément son corps. Mais qu’elle cesse de souffrir.
Ni l’un ni l’autre ne se produisit. C’est un raclement de gorge qui la ramena. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle rencontra le sable céruléen, transpercé d’une canne. Une main gantée était posée dessus. Les doigts de l’autre jouaient avec une feuille sur laquelle s’étalait la fine écriture de Kalyso. Neiko y reconnut la position du cimetière.
Je crois que nous sommes les premiers, gente demoiselle. Ne restez pas ainsi, au sol. Ces sables dissimulent des armes qui briseraient votre corps juvénile comme un morceau de sucre.
Et celui qui, lors de ses rares apparitions publiques, aimait à se faire appeler l’Aristo , s’appuya avec grâce sur le cockpit d’un chasseur, non sans en avoir essuyé d’un geste désintéressé, la poussière.
Alors à Neiko Gda, revinrent les mots de sa maîtresse.
C’est la nuit ou jamais, comme aux temps anciens dont presque nul ne se rappelle. La lune sera rouge, et l’appel entendu. N’écoute que ceux qui sont enfants illégitimes du Destin. Et ensemble, tâchez de réparer au mieux les erreurs.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Désertica... des lunes et des lunes qu'il n'y était pas revenu.
Et quelle occasion aujourd'hui! la Lune rougeoyait comme ses yeux, "gage de batailles fastes et de combats sanglants" aurait-on dit dans son empire...
Du passé.
Aujourd'hui les usines étaient en friches, les droïdes désactivés, les terres n'étaient plus cultivées, le désert avait repris ses droits, les hommes n'étaient plus là... Bref, il ne restait du passé que des souvenirs et des ruines certes, mais rien de stérile, à l'image des armes enterrées tout autour de lui mais qui pouvaient toujours tuer.
Déambulant parmi ces témoignages de guerres sauvages des temps anciens, Eld était songeur. Tout en marchant, il sorti la lettre qu'il avait reçu, signé d'un nom qu'il avait connu il y a fort longtemps.. "Kalyso" mécène aussi,
-Bah ça doit être une réunion d'anciens alcooliques, je suis curieux de voir ce qu'ils sont devenus tous... ralala! Bon Sheptal, si ça continue je vais devenir nostalgique!
Eld pressa le pas sans quitter des yeux la lune. Il aimait bien la regardait, surtout lorsqu'elle était rouge.
Il arrivait au point de rendez-vous, il distingua 2 présences, puis 2 silhouettes.
*Bon apparemment c'est ici* Pensait t-il, laissant machinalement ses sens analyser chaque parcelle d'informations qu'il pouvait. Toujours en alerte, la garde de sa Lame toujours à portée de main. Arrivant à la hauteur de Neiko et l'Aristo qu'il salua de la tête, il dit simplement:
-B'soir.
Il se dit qu'il valait mieux attendre qu'ils aient répondus avant de parler de Bérichampagne.
Et quelle occasion aujourd'hui! la Lune rougeoyait comme ses yeux, "gage de batailles fastes et de combats sanglants" aurait-on dit dans son empire...
Du passé.
Aujourd'hui les usines étaient en friches, les droïdes désactivés, les terres n'étaient plus cultivées, le désert avait repris ses droits, les hommes n'étaient plus là... Bref, il ne restait du passé que des souvenirs et des ruines certes, mais rien de stérile, à l'image des armes enterrées tout autour de lui mais qui pouvaient toujours tuer.
Déambulant parmi ces témoignages de guerres sauvages des temps anciens, Eld était songeur. Tout en marchant, il sorti la lettre qu'il avait reçu, signé d'un nom qu'il avait connu il y a fort longtemps.. "Kalyso" mécène aussi,
-Bah ça doit être une réunion d'anciens alcooliques, je suis curieux de voir ce qu'ils sont devenus tous... ralala! Bon Sheptal, si ça continue je vais devenir nostalgique!
Eld pressa le pas sans quitter des yeux la lune. Il aimait bien la regardait, surtout lorsqu'elle était rouge.
Il arrivait au point de rendez-vous, il distingua 2 présences, puis 2 silhouettes.
*Bon apparemment c'est ici* Pensait t-il, laissant machinalement ses sens analyser chaque parcelle d'informations qu'il pouvait. Toujours en alerte, la garde de sa Lame toujours à portée de main. Arrivant à la hauteur de Neiko et l'Aristo qu'il salua de la tête, il dit simplement:
-B'soir.
Il se dit qu'il valait mieux attendre qu'ils aient répondus avant de parler de Bérichampagne.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Cette terre hostile, Désertica... Jamais Sorick n'avait aimé cette planète au climat rude et cru. Il préférait de loin l'aspect civilisé et évolué que lui apportait sa planète mère, Galactica. Étrangement, Désertica regroupait beaucoup plus d'ennemis que d'amis aux yeux de celui-ci, mais il suivit tout de même l'invitation de Dame Kalyso en cette contrée hostile. Jamais il n'y avait eu de vraie discussion entre eux, mais un respect s’était imposé au fil du temps l'obligeant à accéder à sa requête. Quel genre de réunion se tiendrait en ce lieu si inhospitalier? Connaissant pourtant bien les états actuels de la galaxie, il n'arrivait a identifié ni ou il se trouvait ni ce qui l'entourait. Au loin, il eut l'impression de voir trois silhouettes bouger légèrement ce qui l'incita à se mouvoir dans cette direction. Plus il se rapprochait, plus respirer était une tâche ardue. Une odeur infâme attaquait ses narines le dégoutant profondément. Cette odeur indescriptible semblait provenir de partout et de nulle part a la fois. Il sortit alors un tissu pour se couvrir la bouche et le nez, réduisant ainsi l'agression que subissait son sens de l'odorat. Après quelques minutes de marche, il fut à proximité des trois êtres qu'il avait aperçus plus tôt. Malheureusement, il ne reconnaissait aucun d'entre eux et se tint en retrait quelque temps en attendant de savoir ce qui se tramait ici. Remarquant tout de même la jeune femme étendue sur le sol, il se pressa de lui venir en aide.
''Vous ne devriez pas rester allongée comme cela sur le sable, qui sait ce qu'il y a là-dedans. Laissez-moi vous aider à vous relever!''
Une fois la jeune femme sur ses deux pieds, il s'assit sur ce qui semblait être une pierre de fondation tenant toujours le coup contre le vent et les intempéries.
''Vous ne devriez pas rester allongée comme cela sur le sable, qui sait ce qu'il y a là-dedans. Laissez-moi vous aider à vous relever!''
Une fois la jeune femme sur ses deux pieds, il s'assit sur ce qui semblait être une pierre de fondation tenant toujours le coup contre le vent et les intempéries.
Sorick, Dirigeant du Soricanna


Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Le chasseur personnel du Cejid venait de se poser sur le sable rouge, comme de la cannelle. Ce qui en émanait, c'était l'odeur putride du sang séché et les plaintes des âmes meurtries de cet ancien champ de batail. La rouille du fer ne faisait qu'accentuer le décor de feu et de sang.
Il avait reçu une lettre d'invitation de la part de...En fait, il ne s'en rappellait plus: les vagues de folie l'emportaient de plus en plus souvent dans un monde sombre et ravageur. Il ne faisait rien pour se guérir et continuait à boire comme un trou et à se camer. Il avait des retours d'effets et souvent se perdait dans sa propore cervelle: l'oeuf allait fêler.
Cejid continua à marcher dans le désert, tribucha contre une dune et tomba, la face première sur une roche... Le sang jaillit et l'aveugla, le gout metallique le fit vomir et soudainement, perdit conscience. Il se reveilla, beaucoup plus tard et selon sa montre, il avait dormi 3 heures.
-AHHHH, râla-t-il en se levant gauchement, le rendez-vous....
Il appercut soudain au loin des silouhettes et se mit en marche vers sa nouvelle destination.
-Bonsoir... suis-je en retard? demanda-t-il, couvert de sang et de sable.
Il avait reçu une lettre d'invitation de la part de...En fait, il ne s'en rappellait plus: les vagues de folie l'emportaient de plus en plus souvent dans un monde sombre et ravageur. Il ne faisait rien pour se guérir et continuait à boire comme un trou et à se camer. Il avait des retours d'effets et souvent se perdait dans sa propore cervelle: l'oeuf allait fêler.
Cejid continua à marcher dans le désert, tribucha contre une dune et tomba, la face première sur une roche... Le sang jaillit et l'aveugla, le gout metallique le fit vomir et soudainement, perdit conscience. Il se reveilla, beaucoup plus tard et selon sa montre, il avait dormi 3 heures.
-AHHHH, râla-t-il en se levant gauchement, le rendez-vous....
Il appercut soudain au loin des silouhettes et se mit en marche vers sa nouvelle destination.
-Bonsoir... suis-je en retard? demanda-t-il, couvert de sang et de sable.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
La planète couleur sable; d'ailleurs, c'est la ressource la plus représentée sur Desertica. Les grains de sable frappaient les joues d'Agamemnis, descendu de son chasseur nucléaire. Une brise chaude soufflait dans ces étendues; nulle vie visible en ces lieux...sauf ces individus qu'il pouvait voir non loin. Etaient-ils ici pour les mêmes raisons?
Agamemnis s'approcha avec son garde du corps. Son apparence était assez représentive de la Confédération Vulka; un dragon en feu sur sa cape noire, ses bottes, nécessaire sur cette planète.
Depuis le pacte qu'Agamemnis avait passé avec une entité de haut rang en Alanhav, il n'était plus la personne que tout le monde connaissait; dans de rares moments, Agamemnis était lui, sinon la plupart du temps, son corps était bien lui, mais plus son âme...
De ses yeux rouges flamboyants, il s'approcha de ces individus...d'une vois d'outre-tombe...
<<Bonjour humains! bientôt je suppose, nous serons unis pour une même cause...>>
Agamemnis s'approcha avec son garde du corps. Son apparence était assez représentive de la Confédération Vulka; un dragon en feu sur sa cape noire, ses bottes, nécessaire sur cette planète.
Depuis le pacte qu'Agamemnis avait passé avec une entité de haut rang en Alanhav, il n'était plus la personne que tout le monde connaissait; dans de rares moments, Agamemnis était lui, sinon la plupart du temps, son corps était bien lui, mais plus son âme...
De ses yeux rouges flamboyants, il s'approcha de ces individus...d'une vois d'outre-tombe...
<<Bonjour humains! bientôt je suppose, nous serons unis pour une même cause...>>

Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
...
Dernière modification par Lyzéhad le 08 févr. 2009, 16:39, modifié 2 fois.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Desertica... Au fond de sa mémoire torturée, un jour cela avait eu une signification, non? Cela en avait encore sans doute. Elle frissonna, la souvenance se faisait.
____________________________________________________________________________________________________________
Je te dis qu'on peut encore en tirer de la moelle !
Mais non, elle nous échappe.
Elle t'échappe parce que tu le veux, avoue !
C'est vrai, celle-ci nous a donné plus de jouissance que je ne l'aurais cru, laissons-la un moment, nous la reprendrons quand nous le voudrons. Qu'elle croie s'être exemptée, la rechute n'en sera que plus exaltante.
Et nous lui dévorerons enfin le cœur
____________________________________________________________________________________________________________
Un appel avait sonné sa délivrance: Il fallait que le signataire en ait été bien puissant pour l'arracher aux furies qui la harcelaient depuis le meurtre. Des larmes perlèrent à ses yeux qu'elle essuya rageusement. Paraître puisqu'il ne restait que cela.
Elle regarda autour d'elle les narines frémissantes, animal aux abois. Un désert de rouille, une odeur abjecte, fragrance délicate, comparée à celle, sulfureuse qui accompagnait son calvaire. Ici aussi des combats, des démons aussi dont elle percevait encore l'essence. Ce n'était pas les siens.
Un soupir de soulagement.
Les cheveux roux, le regard vert, la silhouette généreuse, un lointain souvenir. Les visions de l'enfer avaient épuisé ses formes, hantaient son regard. Seule la chevelure brillait plus fort, comme ravivée d'un feu satanique.
Un rendez-vous ? Ainsi cela existait encore? Un avenir aussi peut-être ? Et avec l'avenir viendrait l'espoir alors ? Elle n'osait encore croire.
Renaître aux autres et à la vie, elle qui s'était damnée.
Les autres, justement ils étaient là. Mémoire défaillante ou... Elle ne savait qui ils étaient ni pourquoi ils étaient là. Mais il fallait déjà se lancer.
Bonsoir
La voix mal assurée trahissait le doute.
____________________________________________________________________________________________________________
Je te dis qu'on peut encore en tirer de la moelle !
Mais non, elle nous échappe.
Elle t'échappe parce que tu le veux, avoue !
C'est vrai, celle-ci nous a donné plus de jouissance que je ne l'aurais cru, laissons-la un moment, nous la reprendrons quand nous le voudrons. Qu'elle croie s'être exemptée, la rechute n'en sera que plus exaltante.
Et nous lui dévorerons enfin le cœur
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Un appel avait sonné sa délivrance: Il fallait que le signataire en ait été bien puissant pour l'arracher aux furies qui la harcelaient depuis le meurtre. Des larmes perlèrent à ses yeux qu'elle essuya rageusement. Paraître puisqu'il ne restait que cela.
Elle regarda autour d'elle les narines frémissantes, animal aux abois. Un désert de rouille, une odeur abjecte, fragrance délicate, comparée à celle, sulfureuse qui accompagnait son calvaire. Ici aussi des combats, des démons aussi dont elle percevait encore l'essence. Ce n'était pas les siens.
Un soupir de soulagement.
Les cheveux roux, le regard vert, la silhouette généreuse, un lointain souvenir. Les visions de l'enfer avaient épuisé ses formes, hantaient son regard. Seule la chevelure brillait plus fort, comme ravivée d'un feu satanique.
Un rendez-vous ? Ainsi cela existait encore? Un avenir aussi peut-être ? Et avec l'avenir viendrait l'espoir alors ? Elle n'osait encore croire.
Renaître aux autres et à la vie, elle qui s'était damnée.
Les autres, justement ils étaient là. Mémoire défaillante ou... Elle ne savait qui ils étaient ni pourquoi ils étaient là. Mais il fallait déjà se lancer.
Bonsoir
La voix mal assurée trahissait le doute.
Boostée par Dark-Angel et Spatouille. Comme promis ma flotte arbore leurs drapeaux.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Désert, désert, morne et tiède, indompté malgré les apparences.
C’est pour cela que Kalyso l’avait choisi, quelques années plus tôt, pour lover en son sein le royaume d’Assianta. C’est pour cela que, de façon presque rituelle, et chaque fois qu’elle avait voulu s’installer quelque part, elle avait choisi ses terres ensablées.
Cette nuit, elle se tenait debout, à quelques mètres du cimetière où elle avait envoyé Neiko.
Elle se tenait là, immobile comme une statue. Et ses yeux gris allaient de l’un à l’autre. Ils n’étaient pas aussi nombreux qu’elle l’aurait souhaité, mais ils portaient une marque de qualité. Ils avaient ce quelque chose qu’elle recherchait chez les gens, qui la séduisait d’avantage que le plus beau des sourires, et l’avait entraînée dans les contrées les plus éloignées.
Un courant d’air joueur vint danser autour d’elle, souleva sa cape légère et fit voler ses cheveux. Le rouge aux joues, et l’œil soudain éclatant, elle sourit dans le noir, et partit d’un pas décidé vers la petite troupe réunie près de la carcasse d’un vieux chasseur.
Bonsoir mes amis, et merci à tous. De m’avoir entendue. De m’avoir comprise. Ou d’avoir simplement suivi d’instinct l’appel de la Lune. Mais qu’importe. La nuit sera longue, installez vous, que nous commencions enfin.
Et ils prirent place. Comme s’ils se réunissaient là depuis des années et que chacun savaient exactement où était la sienne. Par terre, sur un cockpit, ou appuyé à une tourelle que la main du destin, facétieuse, avait plantée après la chute du satellite. Et le plus insignifiant des débris se fit un siège confortable.
En silence, Kalyso s’assit à même le sol, et joua quelques instants à faire glisser le sable fin entre ses doigts agiles. Ses grands yeux, couleur ciel hiémal s’étaient couverts quelques secondes d’un voile d’incertitudes et de souvenirs, où elle erra en quête d’une réponse. Puis elle leur revint, et sourit d’un air absent, avant que sa voix tranquille ne tranche de nouveau l’obscurité.
Laissez moi vous conter une histoire, mes amis. Laissez moi vous chanter la gloire d’un monde. Je ferais aussi vite que les mots le permettront. Mais je crois que cela est nécessaire à l’explication de votre présence en ce lieu et en cette heure…
Plongeons nous, de nombreuses années en arrière, dans un univers si éloigné que seule imagination enfantine peut le visiter. La terre qui nous intéresse s’appelle Svetlaïa. Quelle était la formule déjà .. Ah oui.. « Cette terre d’où viennent les muses qui inspirent nos auteurs ». C’était si parfait…
Les yeux de la jeune femme se perdirent quelques secondes dans les étoiles, rêveurs comme ceux d’un enfant. Et elle reprit subitement et d’une voix plus sèche.
Je vous passe la partie où tout fout le camp. Ce n’est pas cette histoire là qui nous intéresse.
Car tout, sur Svetlaïa, a en effet foutu le camp. Amour, bonheur. Magie. Et ceux qui y croyaient malgré tout devinrent vite des rebus de cette société qui, jadis, avait fait de leurs croyances, des valeurs fondamentales. Alors, dès qu’ils le purent, et moi à leur tête, ils s’en furent chercher une terre d’espoir. La partie la plus drôle est celle où je vous annonce que la terre promise en question se trouve sous vos pieds… Eh oui, l’Assianta est chargée d’une petite dose d’histoire. Laissez moi terminer, je n’en ai plus pour longtemps.
Il est de notoriété publique qu’elle a eu quelques petits soucis, notamment avec un démon bien connu. C’est ce qui, par ailleurs, provoqua sa chute. Mais cette partie là ne nous intéresse pas non plus.
C’est n’est en réalité que cette toute petite dose d’histoire, et la vie qui subsiste ici, malgré les apparences, qui représente tout l’attrait de cet endroit. L’Assianta a traversé mille âges, avant de n’être plus que cet amas de petits riens. Si vous vous ouvrez assez, vous sentirez sur vos épaules le poids qui pèse sur ces carcasses.
Je viens souvent ici. C’est mon petit havre. Et je revois ces squelettes à l’époque où ils étaient couverts de chair, et où ils allaient fièrement et plein d’espoir ; vivre. Je revois en réalité tant de choses que ma vue se brouille de tous les mélanges d’époque qui s’y font. Et je me rappelle. D’avant. De tous ces petits fragments d’antan. Qui ne s’assemblent que pour moi. Et qui ne semblent plus intéresser personne. Mais moi je veux qu’ils se reconstruisent pour de bon. Et que ceux qui peuvent les voir comme moi, et y puiser force et désir, s’y plongent à mes côtés. Que les temps anciens tendent à devenir, à renaître, à reprendre leur place.
Et vous, coquilles lourdes de pensées, d’histoires, de sentiments, je vous ai appelés en cette nuit symbolique – pour quatre personnes seulement, dont trois ne sont plus de ce monde – en ce lieu symbolique. De ceux qui cherchent, et qui désirent vraiment, qu’on leur donne droit au rêve. L’union fait la force, dit on. Que les âmes valeureuses s’unissent donc, et sans partager leur vécu si elles ne le souhaitent, partagent leur présent. Et que les idéologies se heurtent à nouveau, se mélangent, grandissent ! Que les mots fusent. Que les fers se croisent. Que la crainte, et surtout le répugnant laisser aller, soient chassés.
Aujourd’hui, je veux vivre. A ma façon, je l’entends. Mais je veux vivre. Et je veux qu’avec moi revivre l’univers qui est mort il y a si longtemps. Aidez moi. Aidez moi car c’est en votre pouvoir. Vous êtes forts. Et capables de comprendre ce que d’autres laissent passer. Avant que la lassitude ne vous ronge et que vous tourniez les talons, cyniques et désabusés, aidez moi. Et vivons.
La jeune femme sourit de nouveau. Elle avait en parlant tracé cent arabesques dans le sable. Et comme elle terminait sa phrase, le vent souleva les milliers de grains et effaça son œuvre pour la porter plus loin. Vers d’autres, qui pourraient saisir la magie qui faisait vivre ce monde.
C’est pour cela que Kalyso l’avait choisi, quelques années plus tôt, pour lover en son sein le royaume d’Assianta. C’est pour cela que, de façon presque rituelle, et chaque fois qu’elle avait voulu s’installer quelque part, elle avait choisi ses terres ensablées.
Cette nuit, elle se tenait debout, à quelques mètres du cimetière où elle avait envoyé Neiko.
Elle se tenait là, immobile comme une statue. Et ses yeux gris allaient de l’un à l’autre. Ils n’étaient pas aussi nombreux qu’elle l’aurait souhaité, mais ils portaient une marque de qualité. Ils avaient ce quelque chose qu’elle recherchait chez les gens, qui la séduisait d’avantage que le plus beau des sourires, et l’avait entraînée dans les contrées les plus éloignées.
Un courant d’air joueur vint danser autour d’elle, souleva sa cape légère et fit voler ses cheveux. Le rouge aux joues, et l’œil soudain éclatant, elle sourit dans le noir, et partit d’un pas décidé vers la petite troupe réunie près de la carcasse d’un vieux chasseur.
Bonsoir mes amis, et merci à tous. De m’avoir entendue. De m’avoir comprise. Ou d’avoir simplement suivi d’instinct l’appel de la Lune. Mais qu’importe. La nuit sera longue, installez vous, que nous commencions enfin.
Et ils prirent place. Comme s’ils se réunissaient là depuis des années et que chacun savaient exactement où était la sienne. Par terre, sur un cockpit, ou appuyé à une tourelle que la main du destin, facétieuse, avait plantée après la chute du satellite. Et le plus insignifiant des débris se fit un siège confortable.
En silence, Kalyso s’assit à même le sol, et joua quelques instants à faire glisser le sable fin entre ses doigts agiles. Ses grands yeux, couleur ciel hiémal s’étaient couverts quelques secondes d’un voile d’incertitudes et de souvenirs, où elle erra en quête d’une réponse. Puis elle leur revint, et sourit d’un air absent, avant que sa voix tranquille ne tranche de nouveau l’obscurité.
Laissez moi vous conter une histoire, mes amis. Laissez moi vous chanter la gloire d’un monde. Je ferais aussi vite que les mots le permettront. Mais je crois que cela est nécessaire à l’explication de votre présence en ce lieu et en cette heure…
Plongeons nous, de nombreuses années en arrière, dans un univers si éloigné que seule imagination enfantine peut le visiter. La terre qui nous intéresse s’appelle Svetlaïa. Quelle était la formule déjà .. Ah oui.. « Cette terre d’où viennent les muses qui inspirent nos auteurs ». C’était si parfait…
Les yeux de la jeune femme se perdirent quelques secondes dans les étoiles, rêveurs comme ceux d’un enfant. Et elle reprit subitement et d’une voix plus sèche.
Je vous passe la partie où tout fout le camp. Ce n’est pas cette histoire là qui nous intéresse.
Car tout, sur Svetlaïa, a en effet foutu le camp. Amour, bonheur. Magie. Et ceux qui y croyaient malgré tout devinrent vite des rebus de cette société qui, jadis, avait fait de leurs croyances, des valeurs fondamentales. Alors, dès qu’ils le purent, et moi à leur tête, ils s’en furent chercher une terre d’espoir. La partie la plus drôle est celle où je vous annonce que la terre promise en question se trouve sous vos pieds… Eh oui, l’Assianta est chargée d’une petite dose d’histoire. Laissez moi terminer, je n’en ai plus pour longtemps.
Il est de notoriété publique qu’elle a eu quelques petits soucis, notamment avec un démon bien connu. C’est ce qui, par ailleurs, provoqua sa chute. Mais cette partie là ne nous intéresse pas non plus.
C’est n’est en réalité que cette toute petite dose d’histoire, et la vie qui subsiste ici, malgré les apparences, qui représente tout l’attrait de cet endroit. L’Assianta a traversé mille âges, avant de n’être plus que cet amas de petits riens. Si vous vous ouvrez assez, vous sentirez sur vos épaules le poids qui pèse sur ces carcasses.
Je viens souvent ici. C’est mon petit havre. Et je revois ces squelettes à l’époque où ils étaient couverts de chair, et où ils allaient fièrement et plein d’espoir ; vivre. Je revois en réalité tant de choses que ma vue se brouille de tous les mélanges d’époque qui s’y font. Et je me rappelle. D’avant. De tous ces petits fragments d’antan. Qui ne s’assemblent que pour moi. Et qui ne semblent plus intéresser personne. Mais moi je veux qu’ils se reconstruisent pour de bon. Et que ceux qui peuvent les voir comme moi, et y puiser force et désir, s’y plongent à mes côtés. Que les temps anciens tendent à devenir, à renaître, à reprendre leur place.
Et vous, coquilles lourdes de pensées, d’histoires, de sentiments, je vous ai appelés en cette nuit symbolique – pour quatre personnes seulement, dont trois ne sont plus de ce monde – en ce lieu symbolique. De ceux qui cherchent, et qui désirent vraiment, qu’on leur donne droit au rêve. L’union fait la force, dit on. Que les âmes valeureuses s’unissent donc, et sans partager leur vécu si elles ne le souhaitent, partagent leur présent. Et que les idéologies se heurtent à nouveau, se mélangent, grandissent ! Que les mots fusent. Que les fers se croisent. Que la crainte, et surtout le répugnant laisser aller, soient chassés.
Aujourd’hui, je veux vivre. A ma façon, je l’entends. Mais je veux vivre. Et je veux qu’avec moi revivre l’univers qui est mort il y a si longtemps. Aidez moi. Aidez moi car c’est en votre pouvoir. Vous êtes forts. Et capables de comprendre ce que d’autres laissent passer. Avant que la lassitude ne vous ronge et que vous tourniez les talons, cyniques et désabusés, aidez moi. Et vivons.
La jeune femme sourit de nouveau. Elle avait en parlant tracé cent arabesques dans le sable. Et comme elle terminait sa phrase, le vent souleva les milliers de grains et effaça son œuvre pour la porter plus loin. Vers d’autres, qui pourraient saisir la magie qui faisait vivre ce monde.
Re: Et si les temps anciens étaient à devenir ?
Eld ouvrit la main et regarda le pendentif qui symbolisait son titre de "Chevalier Eld" donné par Le premier tyranus alcoolinus. Tous ces souvenirs.. à la vérité, ils ne lui revenaient pas, ils ne l'avaient jamais quitté. Lorsque la période faste brille de son déclin, il était bon de ne pas s'attarder. Quitte à aller au devant de son destin et d'aller vers son propre déclin pour mieux le surmonter.
Ainsi le Red Marshal avait-il vécu après avoir quitté les commandes de son empire, voyageant de part les univers, pour inlassablement finir désabusé dans des bars dans il abusait des alcools et divers substances illicites.
Lassé, il était de cette inactivité, constatant chaque jour que l'univers allait vers quelque chose de plus terne, où la vie elle aussi se lassait peu à peu. Alors avait-il décidé d'honorée le serment qu'il avait fait et répondre à l'appel d'une ancienne mécène: Kalyso.
Ainsi avait-il suivit les recommandations de sa lettre. Il avait l'habitude de venir parfois se balader en Désertica. Les champs de ruines y sont légions. Celui où il se trouvait était spécial pour 2 raisons: il n'y était pas seul, et la Lune était rouge, ce qui s'accordait très bien avec la couleur de ses yeux.
Vivre, on y aspire tous. dit-il en brisant son mutisme avant de bouffée d'une longue pipe. La vrai question est de savoir comment. Je n'ai besoin de personne pour savoir à quel point je suis -ou ne suis pas- fort, et je sais aussi que quelque soit la force de chacun, on est plus fort et on va plus loin, ensemble.
Je me fiche pas mal de ce qui se passe, tant qu'il se passe quelque chose d'intéressant et que c'est partagé avec des gens intéressants.
Au travers de la fumée dégagée par la pipe, il fixa chacune des personnes présente de ses yeux rougeoyants d'un regard plus profond qu'un abîme.
Ainsi le Red Marshal avait-il vécu après avoir quitté les commandes de son empire, voyageant de part les univers, pour inlassablement finir désabusé dans des bars dans il abusait des alcools et divers substances illicites.
Lassé, il était de cette inactivité, constatant chaque jour que l'univers allait vers quelque chose de plus terne, où la vie elle aussi se lassait peu à peu. Alors avait-il décidé d'honorée le serment qu'il avait fait et répondre à l'appel d'une ancienne mécène: Kalyso.
Ainsi avait-il suivit les recommandations de sa lettre. Il avait l'habitude de venir parfois se balader en Désertica. Les champs de ruines y sont légions. Celui où il se trouvait était spécial pour 2 raisons: il n'y était pas seul, et la Lune était rouge, ce qui s'accordait très bien avec la couleur de ses yeux.
Vivre, on y aspire tous. dit-il en brisant son mutisme avant de bouffée d'une longue pipe. La vrai question est de savoir comment. Je n'ai besoin de personne pour savoir à quel point je suis -ou ne suis pas- fort, et je sais aussi que quelque soit la force de chacun, on est plus fort et on va plus loin, ensemble.
Je me fiche pas mal de ce qui se passe, tant qu'il se passe quelque chose d'intéressant et que c'est partagé avec des gens intéressants.
Au travers de la fumée dégagée par la pipe, il fixa chacune des personnes présente de ses yeux rougeoyants d'un regard plus profond qu'un abîme.