Desertica. En ce troisième jour de bataille.
Un soleil nimbé de flammes rougeoyantes s'élevait haut dans le ciel poussièreux, reflet d'un flôt de sang déversé sans retenue sur la terre brûlante. Les flancs abrupt des montagnes d'argent au bord du vieux désert d'Antal Thir tremblaient littéralement sous les hurlements assourdissants des tirs. Trois jours que s'enchaînaient devant la ville d'Enath les combats impitoyables entre Anciens, race de lézard intelligente qui avait su par sa sagesse, sa magie et sa culture riche imposer sa domination sur la planète désertique, et les indigènes, race d'hommes, antiques esclaves, explorateurs belliqueux et nomades en quête de terres, unis sous un seul étendard. Il ne s'agissait ni plus ni moins du dernier combat, nulle autre possiblité que la victoire absolue ou capitulation totale dans cette lutte finale d'un millénaire, maintenues par l'effervescence intarissable des haines et des rancoeurs, les mineraies d'acier au coeur des convoistises. Tout, absolument tout avait été jeté dans la battaile.
Les indigènes, fiers et furieux poussaient dans leur derniers retranchements les Anciens courageux et tenaces assaillis de toutes part, leur fortifications caverneuses ancrées sous le sable totalement réduites en miettes par les canons laser de 35 millimètres des unités blindées ennemis, leur salves d'énergies venant à bout de l'inefficace bouclier élevé par leur pouvoirs. Quel ne fut leur stupeur, leur accablement lorsqu'ils virent débarquer cette douzaine de chars lasers. Comment les indigènes se l'étaient-il procurer ? Un mystère qui ne leur serait peut être jamais permis de résoudre. La puissance de feu acrue de l'ennemi mettait à mal ces mages lézards vulnérables à leur tirs et pourtant réputés invincibles depuis l'aurore de leur premières conquêtes. Une supériorité nettement pulvérisé, sans compter la rage des soldats adverses vêtues aux couleurs esvanescentes et fantômatiques de l'éclat du désert et manoeuvrant avec habileté.
La tempête de sable, d'une rare intensité battait de son plein, des vagues de grains et de poussières venant fouetter et déferler sur les combattants acculés dans leur ultimes forces. Face aux assauts féroces des armes s'opposait une magie déchaînée. Tirs erratiques de rayons lasers, crachats des canons, vagues d'énergies métaphysiques et spirituelles; l'intensité actuelle atteignait des limites jusqu'à aujourd'hui considéré comme infranchissables, véritable image et symbole d'un sursaut désespéré pour la survie, d'un soubresaut hargneux pour l' honneur. Les corps jonchant le sol dur, s'ameloncaient de plus en plus les uns sur les autres de par l'étroitesse du champs de combat, des trous béants trônant en divers endroits de leurs corps écarlates et carbonisés. Le carnage n'en finissait plus jusqu'à tourner court au fil des minutes semblable à d'éternelles heures dans l'actions.
Les anciens dans une panique croissante, derniers témoins d'une civilisation au point culminant de son déclin, voyaient leur ligne de défense de mages éclater, les maudits chars ennemis en mouvement gagnant le coeur des positions. L'insolent esclave, l'excécrable indigène en plus grand nombre s'évertuait durant ce temps à la contourner tout en la harcelant par les flancs jusqu'à pouvoir lui couper toute position de repli et à plus grande échéance, toute voie de retraite.
Désormais c'était un fait, le monde avec ses règles et ses humeurs, avait changé. Les vainqueurs d'antan, brillant conquérants devenaient vaincus d'aujourd'hui, misérables. L'on sonna la réedition dans un désordre imprescriptible et devant l'exigeance de cet ennemi intraîtable, les armes furent jetés au sol, eux mêmes emmenés comme prisonniers dans les nombreuses cages à rats connus comme les leurs auparavant.
Enath était à présent ville ouverte, la leur. Les indigènes épuisés et en nombre réduit, mais les visages bouleversant de joie et d'émotion se groupèrent au centre des rues de la ville à moitié enfouie dans le sable; ou celui qui s'apparaissait au chef, prenait la parole de sa voix énergique et électrisante.
Mes frères, c'en est fini de la prépondérance des Anciens et de leur naturel infâmie. Aujourd'hui l'esclave s'est libéré du maître et ursupe légitimement sa place. Justice, ce n'est que justice. La foi en nos convictions est ce qui nous a permis de l'établir. Par ailleurs, réjouissons nous présomptueusement d'une autre raison toute aussi apréciable. Le minerais du Desertica, jadis arraché à nos ancêtres et qu'avec rage nous convoitions depuis, est redevenu notre. La clameur parmi les soldats éclata d'une force telle que la terre elle-même semblait secouer de tremblements. Je suis fier de vous, soyez fier de vous, elles seront fiers de vous à votre retour. Certains éclatèrent de rire.
Mais trêve de babillage ! Moi, Oli'Rhen, chef des indigènes Aléniens m'autoproclame maître légitime de cette planète. J'impose pour notre salut, un régime militariste et autoritaire sous mon seul pouvoir, régi par les seuls Aléniens. Dorénavant ne s'établira nulle relation, nul contact avec l'étranger autre que par nous. Voici venu l'heure de notre ascendance, qu'on se le tienne pour dit.
Entendez maintenant mon premier décret irrécusable. Les anciens qu'ils soient mâles, femelles, petits ou même à l'état d'oeufs végétant sont condamnés à servir en tant qu' esclaves. Sous étroite surveillance ils travailleront et rejoindront les drones dans nos mines et industries sidérurgiques afin de faire tourner notre économie décadente à plein régime et la faire flamboyer de nouveau.
Ainsi a parlé Oli'Rhen !
[U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Modérateur : Modérateurs
Re: [U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Des bruits de tambours électro-magnétiques résonnaient. Le sol commençaient à trembler sous l’effet des basses. BOUM – BOUM – BOUM…Ce bruit incessant fit place au cris, celui de centaines de femmes, des cris inhabituels, c’était des cris de joie ! Au loin, un nuage de poussière se dressait, ne laissant entrevoir qui se cachait derrière cette musique électro et ces chants traditionnels. Un sillon se creusait au loin dans le sable. Cela devait être un véhicule qui approchait. Et il arrivait en direction d’Oli’Rhen.
Après un joli dérapage du bolide qui vaudra quelques grains de sables dans les yeux du maître légitime, une femme descendit. Son apparence montrait clairement qu’elle était à moitié cyborg, chose que certains caché le plus souvent ; néanmoins, ses formes sculpturales, ses cheveux d’ambre, sa peau roussit par le soleil deserticain laissait apparaître une femme des plus désirable.
« Oli’Rhen, c’est bien toi ? Le chef des aléniens ! Je suis Ayàt, cybor-targui et meneuse de la tribu Imajaghan. Je te félicite pour ton émancipation. Mais saches que nous n’avons que faire que tu sois le maître incontesté de cette planète, nous ne reconnaissons pas ton autorité. Nous nous jouons des frontières, là où il y a du sable, c’est chez nous. Et nous y ferons ce que bon nous semble.
Si tu désires te joindre aux festivités, suis la musique et les tempêtes. »
La cybor –targui, après un sourire aguicheur à un garde plutôt bien bâti du pseudo maître, remonta dans son bolide. Le garde laissa tomber son fusil plasma pour la rejoindre et ils partirent vers la musique et les festivités en laissant Oli’Rhen couvert par le sable dégagé d’un dérapage volontaire de la belle.
Après un joli dérapage du bolide qui vaudra quelques grains de sables dans les yeux du maître légitime, une femme descendit. Son apparence montrait clairement qu’elle était à moitié cyborg, chose que certains caché le plus souvent ; néanmoins, ses formes sculpturales, ses cheveux d’ambre, sa peau roussit par le soleil deserticain laissait apparaître une femme des plus désirable.
« Oli’Rhen, c’est bien toi ? Le chef des aléniens ! Je suis Ayàt, cybor-targui et meneuse de la tribu Imajaghan. Je te félicite pour ton émancipation. Mais saches que nous n’avons que faire que tu sois le maître incontesté de cette planète, nous ne reconnaissons pas ton autorité. Nous nous jouons des frontières, là où il y a du sable, c’est chez nous. Et nous y ferons ce que bon nous semble.
Si tu désires te joindre aux festivités, suis la musique et les tempêtes. »
La cybor –targui, après un sourire aguicheur à un garde plutôt bien bâti du pseudo maître, remonta dans son bolide. Le garde laissa tomber son fusil plasma pour la rejoindre et ils partirent vers la musique et les festivités en laissant Oli’Rhen couvert par le sable dégagé d’un dérapage volontaire de la belle.
Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres.
Re: [U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Le bolide aux milieux des bourrasques qu'il avait volontairement déclenché par son démarrage en trombe et ses manoeuvres serrés, s'évapora brutalement dans la sauvâge nature désertique. Oli'Rhen immobile, son visage vide de toute émotion, ne jugea pas nécessaire de s'épousseter, ses yeux fauves ardents s'attardant sur les traces profondes de pneus gravées sur le sol, petit à petit gommées par le souffle du vent. BOUM-BOUM-BOUM...
Le bruit, incessant s'époumonait de plus belle malgré l'évanouissement du vulgaire point sillonnant le sable vers le lointain. Ayàt, cybor-targui et meneuse de la tribu Imajaghan hein ? L'image de cette femme cyborg, voluptueuse à la chevelure d'ambre, défilait sans arrêt dans son esprit. Une femme intrigante et mystérieuse à bien des égard, d'une insolence égale sans nulle doute. Car refus de reconnaître son autorité en ses nouvelles possessions et ce devant ses hommes ? Quel audace ! Quelle impudence ! Enfin ultime outrage et cerise sur le gâteau, cette cyborg par ses arguments féminins liés à un certain talent de charme des esprits faibles avaient su ensorcelés l'un de ses indigènes déserteur à sa barbe et son nez.
Oli'Rhen, serein cependant, laissa transparaître un sourire arrogant, ses dents blanches à demi- découvertes, sa langue passant langoureusement sur ses lèvres pleines. A cet instant, il apparaissait tel un chasseur avisant, salace, sa nouvelle proie. Ainsi, là ou il y a du sable c'est chez toi ? Bien, je le conçois volontiers. Parce que dorénavant chez toi c'est chez moi ma belle, et oui. Seulement tu n'en as pas encore tout à fait conscience.. Cette planète est mienne et tous plierons devant ma volonté, toi y compris. Au final, la différence viendra du temps que vous mettrez à saisir le sens des réalités.
Contemplant sans vraiment le faire l'immense étendue de sable, le chef des indigènes prit sa décision. Amenez moi une de nos jeeps, la plus rapide. Après un temps insoutenable d'attente, un puissant vombrissement s'éleva brusquement, les échos se répercutant jusqu'aux montagnes à proximité de la ville. Le véhicule arrivé, était prêt à prendre la route. Trois hommes montèrent aux côtés d'Oli'Rhen tandis qu'il prenait le volant. Allons voir à quoi ressemble ces festivités. Un dernier rire aux éclats, une tornade de poussières furieusement déployée et la jeep d'un rugissement bestial se ruait enfin à la poursuite de la cyborg, fusant à toute vitesse à travers le désert avec pour accompagnement et guide cette fameuse musique rétro. BOUM-BOUM-BOUM
Le bruit, incessant s'époumonait de plus belle malgré l'évanouissement du vulgaire point sillonnant le sable vers le lointain. Ayàt, cybor-targui et meneuse de la tribu Imajaghan hein ? L'image de cette femme cyborg, voluptueuse à la chevelure d'ambre, défilait sans arrêt dans son esprit. Une femme intrigante et mystérieuse à bien des égard, d'une insolence égale sans nulle doute. Car refus de reconnaître son autorité en ses nouvelles possessions et ce devant ses hommes ? Quel audace ! Quelle impudence ! Enfin ultime outrage et cerise sur le gâteau, cette cyborg par ses arguments féminins liés à un certain talent de charme des esprits faibles avaient su ensorcelés l'un de ses indigènes déserteur à sa barbe et son nez.
Oli'Rhen, serein cependant, laissa transparaître un sourire arrogant, ses dents blanches à demi- découvertes, sa langue passant langoureusement sur ses lèvres pleines. A cet instant, il apparaissait tel un chasseur avisant, salace, sa nouvelle proie. Ainsi, là ou il y a du sable c'est chez toi ? Bien, je le conçois volontiers. Parce que dorénavant chez toi c'est chez moi ma belle, et oui. Seulement tu n'en as pas encore tout à fait conscience.. Cette planète est mienne et tous plierons devant ma volonté, toi y compris. Au final, la différence viendra du temps que vous mettrez à saisir le sens des réalités.
Contemplant sans vraiment le faire l'immense étendue de sable, le chef des indigènes prit sa décision. Amenez moi une de nos jeeps, la plus rapide. Après un temps insoutenable d'attente, un puissant vombrissement s'éleva brusquement, les échos se répercutant jusqu'aux montagnes à proximité de la ville. Le véhicule arrivé, était prêt à prendre la route. Trois hommes montèrent aux côtés d'Oli'Rhen tandis qu'il prenait le volant. Allons voir à quoi ressemble ces festivités. Un dernier rire aux éclats, une tornade de poussières furieusement déployée et la jeep d'un rugissement bestial se ruait enfin à la poursuite de la cyborg, fusant à toute vitesse à travers le désert avec pour accompagnement et guide cette fameuse musique rétro. BOUM-BOUM-BOUM
Re: [U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Le bolide freine. La pilote engage quelques manœuvres pour monter sur les débris d’un solar. En effet, sous plusieurs mètres de sable, les Imajaghans avaient trouvé cette carcasse, ou du moins les 400 kilomètres de diamètre qui en restaient. Après l’avoir entièrement désossée, ils en avaient gardé la base et avait réparti la puissance des moteurs pour l’empêcher de décoller tout en pouvant déployer une énorme vitesse de déplacement au sol. Ainsi, l’ancienne base de combat avancée provenant d’une civilisation déchue était devenue une plate-forme à ciel ouvert déplaçant les cybor-touaregs où bon leur semblaient.
Une fois arrivée dans l’ancienne baie d’embarquement, Ayàt descend de son engin et lance les clés en direction du cybor-garde, qui, selon son apparence, est plus méca qu’orga. Les cheveux ambre d’Ayàt suivent le balancement de son cou : elle se retourne en direction de l’alénien. Il comprend son regard envoutant, il l’a suit. Ils quittent la baie, traversent un couloir habillé de dessins et motifs en tout genre, puis se retrouvent à l’air libre. Les festivités se déroulaient à l’air libre. Partout musique traditionnelle et contemporaine se mélangeaient aux travers des batteries de canons à flux pulsés extra lourds transformés en murs d’enceintes extrêmement performantes. Le garde alénien était à la fois incommodé par les décibels et ébahi par la vie de cet étrange endroit. Sur sa droite, des mages élémentaires faisaient danser le sable omniprésent. A sa gauche, quelques cyborgs s’envoyaient en l’air sans complexe à coup de décharges électriques là où vous savaient. L’alénien était par ailleurs impressionné par la qualité des engins cybernétiques. Devant lui, des arènes de combat où cyborgs s’affrontaient entre eux ou contre quelques créatures déserticaines, tout autour les paris fusaient. L’alcool et l’huile coulaient à flot. La gaieté et la liberté transparaissaient sur l’ensemble de ce vaisseau réaménagé.
Ayàt s’arrêta et s’approcha de l’oreille du garde alénien. Ce dernier ne put que s’enivrer à sentir l’odeur subtile d’huile mécanique mélangé à quelques épices et aphrodisiaques typiques. La cybor-touari lui murmura qu’elle avait à faire, qu’elle le laissait entre de bonnes mains. Elle lui indiqua un dénommé Salomé : un cyborg grand, mince, avec une barbe aussi longue que bien taillée ; ses bras bioniques étaient occupés à réaliser de superbes tatouages sur le visage d’un autre.
Une fois arrivée dans l’ancienne baie d’embarquement, Ayàt descend de son engin et lance les clés en direction du cybor-garde, qui, selon son apparence, est plus méca qu’orga. Les cheveux ambre d’Ayàt suivent le balancement de son cou : elle se retourne en direction de l’alénien. Il comprend son regard envoutant, il l’a suit. Ils quittent la baie, traversent un couloir habillé de dessins et motifs en tout genre, puis se retrouvent à l’air libre. Les festivités se déroulaient à l’air libre. Partout musique traditionnelle et contemporaine se mélangeaient aux travers des batteries de canons à flux pulsés extra lourds transformés en murs d’enceintes extrêmement performantes. Le garde alénien était à la fois incommodé par les décibels et ébahi par la vie de cet étrange endroit. Sur sa droite, des mages élémentaires faisaient danser le sable omniprésent. A sa gauche, quelques cyborgs s’envoyaient en l’air sans complexe à coup de décharges électriques là où vous savaient. L’alénien était par ailleurs impressionné par la qualité des engins cybernétiques. Devant lui, des arènes de combat où cyborgs s’affrontaient entre eux ou contre quelques créatures déserticaines, tout autour les paris fusaient. L’alcool et l’huile coulaient à flot. La gaieté et la liberté transparaissaient sur l’ensemble de ce vaisseau réaménagé.
Ayàt s’arrêta et s’approcha de l’oreille du garde alénien. Ce dernier ne put que s’enivrer à sentir l’odeur subtile d’huile mécanique mélangé à quelques épices et aphrodisiaques typiques. La cybor-touari lui murmura qu’elle avait à faire, qu’elle le laissait entre de bonnes mains. Elle lui indiqua un dénommé Salomé : un cyborg grand, mince, avec une barbe aussi longue que bien taillée ; ses bras bioniques étaient occupés à réaliser de superbes tatouages sur le visage d’un autre.
Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres.
Re: [U2]Dernière bataille, nouvel ère !
Moteur à plein régime, pédale à fond, ils roulent toujours plus vite, toujours plus loin. Le désert de son étendu blanchâtre aux lueurs rougeoyantes leur ouvre grand les bras. La jeep, orgueilleuse s'y engage prétentieusement, s'y immisce, s'y engouffre, se comporte comme maîtresse en ses terres. Emporté par sa course frénétique, le véhicule semble vituosement bondir dans les airs de temps à autres, d'infinies trainées de poussières étincelantes à ses trousses. Par les ravages de la vitesse, ses passagers jouissent d'une sensation de liberté et d'invincibilité et ne s'en cachent pas hurlant comme des gamins toutes leur tripes.
Puis vient la brutale fin de parcours et tout s'enchaîne. Violent coups de volant, jeep tournoyante dangereusement élancée, changement abrupt de pédale, douces caresses d'une main à son frein à main. Et d'un virage musclé à 160 degrés la jeep dérape d'un crissement assourdissant, clou d'un spectacle improvisé. Elle n'est pas encore arrêté que ses passagers, intrépides, en sautent outrancièrement, avec promptitude et tête et mains en avant avant de bouler sur le sol et se relever rapidement, un genou à terre et fusils en main. Mise en scène parfaite, signe d'un travail acharné et minutieux à cette seule fin de semer crainte et admiration.
A l'origine ce type de démonstrations de force fut crée pour briser le moral de les anciens, leurs ennemis aujourd'hui vaincus.
Héhé j'adore ! se dit Oli'Rhen d'un sourire appréciateur, alors qu'il tournait gentiment la clé de contact et sautait lui-même sur sol sec. A proximité se tenait le bolide d'Ayàt, cette mystérieuse cyborg, vide de tout passagers. La cyborg n'était pas loin. Son regard plissé se posa sur le vieux solar à son devant, solar qu'il eut bien du mal à reconnaître aux premiers abord, tant les modifications y avaient été apportées. Le chef des Aléniens fut également pour le moins étonné de voir une si grande technologie -aussi poussiéreuse fut telle- aux mains d'une vulgaire tribu. Ses hommes l'envisageaient fixement. Ils piaffaient d'impatience, désireux de suivre rapidement les échos lointains de cette musique attrayante bien qu' étrange et tapantes à leur oreilles.
Oli' hocha la tête, et les quatre hommes s'enfoncèrent enfin impudemment dans la baie d'embarquement du solar désossé. Des débris trainaient ici et là, un travail merveilleux avait été accompli pour changer cette arme au profit d'une communauté. Oli'Rhen ne put que s'incliner devant telle astuce et se réjouissait ou s'inquiétait même que ce solar fut en état de marche, permettant ainsi à on propriétaire de voyager ou bon lui semblait. BOUM-BOUM-BOUM. Les atteintes à leur tympans se faisaient plus fortes que jamais, ils approchaient de ces fameuses festivités. Apparut enfin la divine et brûlante lumière du soleil qu'ils aimaient tant et les indigènes sortis de l'ombre des couloirs se retrouvèrent enfin à destination.
Alors un véritable univers qu'ils ne connaissaient pas se révéla à eux. Des cyborg ici et là, des cyborg partout, d'ascendance méca pour la plupart. De toues et tous émanaient une odeur enquiquinante d'huile et exaltante d'alcool. Certains buvaient, d'autres copulaient, beaucoup secouaient la tête comme des dingues sous le rythme effréné de la musique électro qui apparaissait comme véritable chant d'apocalypse aux malheureuses oreilles des Aléniens guère habitués à décibels d'une si puissante intensité. Mais peut être que les cyborg n'avaient pas ce souci humain de la modération face à l'ouie sensible. Bien que désarçonné aux premiers abords, les indigènes semblèrent se prendre à cette gaieté, ce brin de folie qui régnait dans cet endroit. Oli'Rhen sembla particulièrement s'intéresser aux combats de cyborgs, autant par curiosité que par volonté d'en apprendre plus sur cette pratique. Peut être que pour divertir ses indigènes, il ferait de même avec leur nouveaux esclaves.
Oli'Rhen tourna son regard vers ses hommes. Ceux-ci de façon anonyme dévisageaient de façon envieuse les femmes cyborg au loin, apparemment délaissées... Des caisses d'alcools traînaient même à leur côtés au sol. Leur chef résigné leur déclara pragmatique :
Bon les gars. Ne vous éloignez pas trop. Ceux-ci prirent à peine le temps de répondre puis filèrent à toute vitesse. Quant à Oli', il cherchait la cyborg et son regard défila lentement de bout en bout. Mais à la place il trouva une autre personne... L'un de ses hommes...celui qui était partie inconsciemment avec elle, celui-ci semblait occuper avec un autre cyborg d'allure ludique. A grand pas il se dirigea vers l'indigène, puis après une tape sur la tête, le prit par la peau du cou.
Te voilà toi ! Bougre vas-tu me dire ou se trouve la femme cyborg que tu accompagnais vulgairement ?
-Aie....ah..euh..chef !
Le visage de l'indigène après s'être dégagé des mains du cyborg était parcouru d'une multitude de tatouages de circuits sur presque toute sa surface.
Mais... Qu'est-ce que t'as sur la gueule sombre crétin ?
-Ah..euh ça ... ? C'est joli hein ? Quant à la femme cyborg, elle me manque aussi, il ne se passe plus une seconde sans que je ne pense à elle. C'est grave ? J'étais avec elle...Puis sans que je puisse souffler mots, elle a disparu et je me suis retrouvé ici entre de bonnes mains. Chef, ça peut paraître fou mais je m'éclate et j'adore ce qu'on me....
Oui bon Ferme là ! Continues à faire mumuse. lui lança Oli' excédé. Pauvre petite bête. soupira t-il pour lui-même, faisant demi tour d'un agile mouvement de pieds. Il partit à la recherche de la cyborg. mais avant cela, il se permit - invité ou pas à cette fête - de chopper deux à trois canettes remplies d'un flot d'alcool pur et dur. Il déglingla d'un coups de tête bien placé l'une d'elle et but à grande gorgée. Au moins dans cette tribu ils savent comment satisfaire leur invités. D'un petit ricanement, il partit à la chasse d'Ayàt.
Puis vient la brutale fin de parcours et tout s'enchaîne. Violent coups de volant, jeep tournoyante dangereusement élancée, changement abrupt de pédale, douces caresses d'une main à son frein à main. Et d'un virage musclé à 160 degrés la jeep dérape d'un crissement assourdissant, clou d'un spectacle improvisé. Elle n'est pas encore arrêté que ses passagers, intrépides, en sautent outrancièrement, avec promptitude et tête et mains en avant avant de bouler sur le sol et se relever rapidement, un genou à terre et fusils en main. Mise en scène parfaite, signe d'un travail acharné et minutieux à cette seule fin de semer crainte et admiration.
A l'origine ce type de démonstrations de force fut crée pour briser le moral de les anciens, leurs ennemis aujourd'hui vaincus.
Héhé j'adore ! se dit Oli'Rhen d'un sourire appréciateur, alors qu'il tournait gentiment la clé de contact et sautait lui-même sur sol sec. A proximité se tenait le bolide d'Ayàt, cette mystérieuse cyborg, vide de tout passagers. La cyborg n'était pas loin. Son regard plissé se posa sur le vieux solar à son devant, solar qu'il eut bien du mal à reconnaître aux premiers abord, tant les modifications y avaient été apportées. Le chef des Aléniens fut également pour le moins étonné de voir une si grande technologie -aussi poussiéreuse fut telle- aux mains d'une vulgaire tribu. Ses hommes l'envisageaient fixement. Ils piaffaient d'impatience, désireux de suivre rapidement les échos lointains de cette musique attrayante bien qu' étrange et tapantes à leur oreilles.
Oli' hocha la tête, et les quatre hommes s'enfoncèrent enfin impudemment dans la baie d'embarquement du solar désossé. Des débris trainaient ici et là, un travail merveilleux avait été accompli pour changer cette arme au profit d'une communauté. Oli'Rhen ne put que s'incliner devant telle astuce et se réjouissait ou s'inquiétait même que ce solar fut en état de marche, permettant ainsi à on propriétaire de voyager ou bon lui semblait. BOUM-BOUM-BOUM. Les atteintes à leur tympans se faisaient plus fortes que jamais, ils approchaient de ces fameuses festivités. Apparut enfin la divine et brûlante lumière du soleil qu'ils aimaient tant et les indigènes sortis de l'ombre des couloirs se retrouvèrent enfin à destination.
Alors un véritable univers qu'ils ne connaissaient pas se révéla à eux. Des cyborg ici et là, des cyborg partout, d'ascendance méca pour la plupart. De toues et tous émanaient une odeur enquiquinante d'huile et exaltante d'alcool. Certains buvaient, d'autres copulaient, beaucoup secouaient la tête comme des dingues sous le rythme effréné de la musique électro qui apparaissait comme véritable chant d'apocalypse aux malheureuses oreilles des Aléniens guère habitués à décibels d'une si puissante intensité. Mais peut être que les cyborg n'avaient pas ce souci humain de la modération face à l'ouie sensible. Bien que désarçonné aux premiers abords, les indigènes semblèrent se prendre à cette gaieté, ce brin de folie qui régnait dans cet endroit. Oli'Rhen sembla particulièrement s'intéresser aux combats de cyborgs, autant par curiosité que par volonté d'en apprendre plus sur cette pratique. Peut être que pour divertir ses indigènes, il ferait de même avec leur nouveaux esclaves.
Oli'Rhen tourna son regard vers ses hommes. Ceux-ci de façon anonyme dévisageaient de façon envieuse les femmes cyborg au loin, apparemment délaissées... Des caisses d'alcools traînaient même à leur côtés au sol. Leur chef résigné leur déclara pragmatique :
Bon les gars. Ne vous éloignez pas trop. Ceux-ci prirent à peine le temps de répondre puis filèrent à toute vitesse. Quant à Oli', il cherchait la cyborg et son regard défila lentement de bout en bout. Mais à la place il trouva une autre personne... L'un de ses hommes...celui qui était partie inconsciemment avec elle, celui-ci semblait occuper avec un autre cyborg d'allure ludique. A grand pas il se dirigea vers l'indigène, puis après une tape sur la tête, le prit par la peau du cou.
Te voilà toi ! Bougre vas-tu me dire ou se trouve la femme cyborg que tu accompagnais vulgairement ?
-Aie....ah..euh..chef !
Le visage de l'indigène après s'être dégagé des mains du cyborg était parcouru d'une multitude de tatouages de circuits sur presque toute sa surface.
Mais... Qu'est-ce que t'as sur la gueule sombre crétin ?
-Ah..euh ça ... ? C'est joli hein ? Quant à la femme cyborg, elle me manque aussi, il ne se passe plus une seconde sans que je ne pense à elle. C'est grave ? J'étais avec elle...Puis sans que je puisse souffler mots, elle a disparu et je me suis retrouvé ici entre de bonnes mains. Chef, ça peut paraître fou mais je m'éclate et j'adore ce qu'on me....
Oui bon Ferme là ! Continues à faire mumuse. lui lança Oli' excédé. Pauvre petite bête. soupira t-il pour lui-même, faisant demi tour d'un agile mouvement de pieds. Il partit à la recherche de la cyborg. mais avant cela, il se permit - invité ou pas à cette fête - de chopper deux à trois canettes remplies d'un flot d'alcool pur et dur. Il déglingla d'un coups de tête bien placé l'une d'elle et but à grande gorgée. Au moins dans cette tribu ils savent comment satisfaire leur invités. D'un petit ricanement, il partit à la chasse d'Ayàt.
Re: [U2]Dernière bataille, nouvel ère !
La musique cessa brusquement. Oli’Rhen et ses compagnons sentait quelque chose d’étrange… En effet, le calme régnait d’un seul coup sur le solar. Les cyborgs se regardaient entre eux, tous avec le sourire. Certains regardaient les indigènes, ils avaient l’air heureux pour eux. Trois d’entre eux s’approchèrent d’ailleurs. Le premier, tronconneuse à la place du bras gauche et chaîne motrice en guise de jambes, était probablement un cyborg de combat. Il s’approcha et leur dit, toujours un peu fort, comme si le niveau de décibel était toujours élevé : « Alors les gars, c’est votre premier zénith, félicitations, z’aller aimer ». Il roula aussi vite après pour rejoindre, apparemment, une connaissance.
Les cyborgs commençaient à tous parler entre eux. Le groupe était quelque peu désorienté encore une fois. C’était quoi ce zénith ! Le soleil ? Midi ? Et alors, c’étaient l’heure de se mettre à table ? Un second cyborg s’approcha. Son torse était muni d’un superbe plastron plaqué or (ou pas plaqué ?) et orné de pierres du désert. Ses membres étaient recouverts d’un alliage pourpre. Si l’on ne savait pas que c’était un cyborg, on aurait pu le prendre pour un somptueux chevalier. Une secousse se sentit à traver le sol avant que le beau cybor-touari ne prenne la parole. Il parla fort mais cela fut utile car partout les cris de joies reprenaient depuis la secousse. « La paix soit sur vous. Vous êtes les fameux chasseurs de lézard, Ayàt m’a parlé de vous. Pourquoi êtes-vous là, vous la chercher probablement ? Je vous emmènerai à elle. Mais sachez que le bonheur de sa tribu, et de ses invités, passe avant tout. Profitez du Zénith, il est presque l’heure. » Il sortit d’un petit tiroir intégré dans son avant-bras gauche quelques pilules. « Prenez-ça, c’est un substitut de repas arrangé avec quelques plantes du désert dont vous me donnerez des nouvelles. Hé, lâches-toi le maître de l’univers, là ! T’as l’air stressé ! On a des belles enceintes mais on n’est pas con, on a gardé quelques batteries de canons, tu serais plus de ce désert si on ne voulait pas de toi. » Un grondement sourd provenait du sol. Oli’Rhen devinait que les milliers de moteurs du solar se mettaient en route. « Allez les gars, c’est parti, prenez ses pilules, trippez, je reviens dans le quart d’heure ». Il posa sans laissez le choix les pilules dans la main d’Oli et partit rejoindre les cris de tout un chacun, gesticulant et criant dans tous les sens à quelques mètres de là.
Une grosse secousse suivie d’une vibration régulière. L’engin fonctionnait vraiment, ses moteurs tournaient. Les énormes murs à ciel ouvert bougeaient. Ca alors, les cris, toujours plus fort couvrait les quelques batteries de canons qui se dressaient au-dessus des enceintes et qui se braquaient… vers l’intérieur ! Ca et là, les lances anti-incendies se déployaient du sol. Tous les systèmes de sécurité se mettaient en marche.
C’est alors que tous, indigènes à part, se mirent à hurler le même mot : « ZENIIIIIIIITH ». Les énormes basses des enceintes prirent le relais, avec un volume encore plus haut, un rythme encore plus effréné. Les lances-incendies prirent le relais, tournoyant en lançant en tout sens, non pas de l’eau mais de l’alcool. Les batteries de canons se mirent à tirer aléatoirement l’intérieur du vaisseau. Quelle ruse avait-il inventé là ! Les canons lançait des impulsions électro-magnétique de faible intensité à tout va, faisant vibrer de plaisir les cyborgs touchés. La fête était à son comble, les indigènes n’avaient jamais vécu pareille chose. Le cybor-touari-chevalier tournait en rond autour d’une pompe pour boire le plus possible. Tous gesticulaient et festoyaient mais Oli’Rhen sentait également que le vaisseau était en mouvement.
Les cyborgs commençaient à tous parler entre eux. Le groupe était quelque peu désorienté encore une fois. C’était quoi ce zénith ! Le soleil ? Midi ? Et alors, c’étaient l’heure de se mettre à table ? Un second cyborg s’approcha. Son torse était muni d’un superbe plastron plaqué or (ou pas plaqué ?) et orné de pierres du désert. Ses membres étaient recouverts d’un alliage pourpre. Si l’on ne savait pas que c’était un cyborg, on aurait pu le prendre pour un somptueux chevalier. Une secousse se sentit à traver le sol avant que le beau cybor-touari ne prenne la parole. Il parla fort mais cela fut utile car partout les cris de joies reprenaient depuis la secousse. « La paix soit sur vous. Vous êtes les fameux chasseurs de lézard, Ayàt m’a parlé de vous. Pourquoi êtes-vous là, vous la chercher probablement ? Je vous emmènerai à elle. Mais sachez que le bonheur de sa tribu, et de ses invités, passe avant tout. Profitez du Zénith, il est presque l’heure. » Il sortit d’un petit tiroir intégré dans son avant-bras gauche quelques pilules. « Prenez-ça, c’est un substitut de repas arrangé avec quelques plantes du désert dont vous me donnerez des nouvelles. Hé, lâches-toi le maître de l’univers, là ! T’as l’air stressé ! On a des belles enceintes mais on n’est pas con, on a gardé quelques batteries de canons, tu serais plus de ce désert si on ne voulait pas de toi. » Un grondement sourd provenait du sol. Oli’Rhen devinait que les milliers de moteurs du solar se mettaient en route. « Allez les gars, c’est parti, prenez ses pilules, trippez, je reviens dans le quart d’heure ». Il posa sans laissez le choix les pilules dans la main d’Oli et partit rejoindre les cris de tout un chacun, gesticulant et criant dans tous les sens à quelques mètres de là.
Une grosse secousse suivie d’une vibration régulière. L’engin fonctionnait vraiment, ses moteurs tournaient. Les énormes murs à ciel ouvert bougeaient. Ca alors, les cris, toujours plus fort couvrait les quelques batteries de canons qui se dressaient au-dessus des enceintes et qui se braquaient… vers l’intérieur ! Ca et là, les lances anti-incendies se déployaient du sol. Tous les systèmes de sécurité se mettaient en marche.
C’est alors que tous, indigènes à part, se mirent à hurler le même mot : « ZENIIIIIIIITH ». Les énormes basses des enceintes prirent le relais, avec un volume encore plus haut, un rythme encore plus effréné. Les lances-incendies prirent le relais, tournoyant en lançant en tout sens, non pas de l’eau mais de l’alcool. Les batteries de canons se mirent à tirer aléatoirement l’intérieur du vaisseau. Quelle ruse avait-il inventé là ! Les canons lançait des impulsions électro-magnétique de faible intensité à tout va, faisant vibrer de plaisir les cyborgs touchés. La fête était à son comble, les indigènes n’avaient jamais vécu pareille chose. Le cybor-touari-chevalier tournait en rond autour d’une pompe pour boire le plus possible. Tous gesticulaient et festoyaient mais Oli’Rhen sentait également que le vaisseau était en mouvement.
Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres.