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Ici sont chroniquées les histoires des Etats et de leurs dirigeants

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Lord Faust
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Message par Lord Faust »

Arabiahne, Chroniques

56 Volcan 3725
On le connait, ou pas. Du moins on l'aperçoit. On l'a déjà entendu. Mais quand et où ? On ne s'en souvient pas, parce que on nous a obligé à oublier. Mais oublier quoi ? Lui, on l'a déjà vu ? Comment ? Troublant de ne pas savoir quelque chose qui parait inévitable dans nos cœurs et nos rancœur..
Voyons, cette partie de l'histoire restée tapie dans l'ombre des grands seigneurs méchants hommes de nos époques et tendances, personnes n'a omis de la remettre toujours devant nos yeux frêles d'humains paranoïaques et ambitieux. Cette histoire pas moins longues que les dix dernières batailles. Organisation sans défaillances, fraternité inespérée. A-t-on déjà vu un groupe plus soudée ? Mais c'est la malice d'alliés qui ont bouffé la victoire ultime d'un groupe d'hommes croyants et puissants... Jamais une hégémonie ne s'était autant avancé. Les traîtres ont péri, les lâches se sont encore enfui et on laissé les soldats s'occuper de leurs affaires de corps. La guerre fait partie entière de ce monde.

L'Oracle Troisième du Nom. Il sonne, maudit comme chacun d'entre nous lorsque la haine de croyances malsaines nous entraînèrent dans la plus grande conquête de l'univers. Immense entreprise sortie tout droit des fourneaux de l'enfer de têtes pensantes, apparemment plus intelligentes, du moins plus perspicaces que les autres. Évènements sanglants, guerres froides enchaînant les plus grands massacres. Trahison, retournement de situation, mise en condition, combien de stratagèmes ont-ils utilisé ? Personne ne les comptera jamais. Mais le bilan, bien que tout aussi superficiel et flou, est sans appel. Dans la cours de justice, au rang des victimes et arguments de poids face aux procés des bouchers, il est tel que chacun se l'imagine, et c'est sûrement pour cela qu'il fut aussi meurtrier. Au lendemain de ces perturbations du Voile du Galactique, les sanctions pleuvent-elles ou la peur et le confort agiront sur le courage de la justice ? Rien, rien ne se passera, rien ne changera, rien ne fera que l'évolution des peuples permettra à cet univers rouge de se mouver vers une paix totale et impartiale. Aujourd'hui encore, les mêmes reprennent le pouvoir, les autres se montent en souffrance comme les victimes de leurs complots. En fait rien ne change dans les groupes qui constituent notre système. Seuls quelques pions changent, et seulement pour un camp moins extrême. Se plaindre ? Ils le feront, mais tout cela est aussi de leur faute. Il fallait agir autrefois, ils ne l'ont pas fait, tant pis. Ceux que l'on oublieras vite mais qui sont aussi les plus regrettables, ils ont disparu dans le cosmos, une bombe placée au mauvais endroit, une mauvaise coordination des éléments chimiques, et tout un peuple part en fumée nucléaire dans les entrailles de la terre...

Introduction complète, relativement. Résumé des derniers évènements connus pour en faire quoi ? Ces pions-là, ceux qui se mouvent parfois, l'Arabiahne en rempli pour la première fois leur histoire. Y voir une marque d'originalité serait insultant. Non, seulement un changement certain,voila tout. La routine tourne et ne s'arrête pas. Sur Désertica, un point vieillit à l'ombre du soleil violent des déserts. Plus proche de la lune que de l'astre lumineux, la peuplade autrefois nomade aujourd'hui reconverti, ne se montre guère que par les larges pas qu'on lui a tracés. Toute l'histoire de l'Arabiahne, en une Chronique, n'est-ce pas ce que tous essaye de graver dans les Chroniques de ce système ? Chroniques d'une Galactique, Chronique de l'Arabiahne, du pareil au même, seule l'échelle change.

58 Volcan 3725
Nous sommes un mois avant le début de toute terreur, de toute opulence en ce monde. Les bas physiques et moraux du Skorporos, en attente perpétuelle d'aide, se traduisent. Un homme vide un banque, la Coalition Hérétique Universelle sombre avec tous, après la lâcheté de ses ancêtres. Jamais ils ne leur pardonnerons. Dissoute puis reconstruite sous un autre nom, ce n'était que l'ombre d'une image que beaucoup oubliaient déjà. Alors bientôt, tous partirent de leur côté. Le Skorporos sombra lui aussi, emportant les ressources avec lui, à jamais. A jamais ? Non. Un général, Scipion, meneur des hommes partirent sur des colonies plus ou moins fragiles, et enfin, lors d'une bataille, d'une guerre sans précédent, civil et froide dans les terre de Désertica, une fondation fut crée d'entre les dunes, rassemblant toutes les peuplades rejetées par le progrès technique, infligeant misère et exclusion. Tout cela partit en fumée. Dans les entrailles de cette partie du monde et de Désertica, la Nomad Corporation sortit de sous terre. Evoluant sereinement, opposé aux cataclysmes que s'infligeaient les hommes, Scipion fit la rencontre de personnes qui l'aidèrent, lui, et son état fédéré et fédéral. Madame K, tout d'abord, lui apporta un soutient économique, permettant au pays de se développer rapidement, tout en conservant une attitude qui dépassait la provocation. En échange des services rendus, l'espionnage d'ambitieux personnages commença, dans l'alliance du Dragon Blanc, mirage au milieu du désert, fantasme. Tout ceci disparut, on ne sait comment, mais ce sont parmi les évènements qui ne marquent pas notre monde. Ensuite, vînt certaines personnes d'autant plus importantes. Fusion, un parent de Firuba, Jin, et tous les autres, réunis dans la Confrérie du Thorium. Ils lui firent découvrir le monde international. Découvrant une place de diplomate, il dut gérer la montée sans estime de l'Ultime Union, et du Subim, qui n'était que détestable envers eux. Et puis le Shadowsong... Pas mal de choses retombaient sur ses épaules, et il évolua, encore une fois. Apparu dans son esprit, dans son pays, Thorgrin. Scipion n'en connaissait ni l'origine ni le statut, mais il n'était pa là pour rien. Quelques semaines plus tard, dans l'antre de la souffrance et de la mort, un homme, un envoyé les convoquait en Kilanie, l'immense capitale Nécrolienne. Un seigneur, Ce seingeur s'intéressait à lui.... Thorgrin était un dieu maudit. Il le connaissait, lui Théran, et les autres. Leurs plans avaient fonctionnés, et bien qu'il n'était sensé être qu'une machine manipulatoire, tous les peuples de la Corporation furent concquis, Scipion également. En fait, il ne suivait plus Thorgrin, ils suivaient déjà Théran...

Que de révlations, aussi minimes soient-elles. Il y a des personnes qui effectuent certains actes qui sont mémorables, et dont tous se souviendront. En ces terres sableuses, rien de puissant ne fut jamais entrepris, et pourtant, ces passages que le peuple a subis, tous s'en souviennent toujours, parce qu'ils font partie de leur vie et de leur histoire.
Ainsi commença la lente et longue chronique de l'Oracle Maudit. Ils étaient parmi les premiers à concevoir la possibilité de la création de cet Ordre, et surtout à croire en cela. Scipion pourrait se rappeler d'une petite anecdote. Certes elles sont courtes et sournoies, mais ce sont "ses" chroniques, alors tout est amusant a raconté. Une nuit, lui Théran et les autres eurent fini de préparer tout ce qui constitueraient d'eux des Seigneurs Maudits. Ils attendaient la reconnaissance qu'apposait les membres du conseil de la Corporation de Galactica. Toute une nuit à veiller, sans nouvelles. Le lendemain matin, fatigué de tant d'étreinte, Scipion et Thorgrin rentrèrent. Vers les heures de midi, dans un désespoir tombant, un message averti d'une nouvelle sans précédent. Leur histoire à tous commençait enfin. Elle commençait vraiment.

Se faire pousser d'un rang d'espion, agissant dans le noir, la vie en péril à chaque instant de la journée et de la nuit, à un cadre de suprématie extrême, est un changement boulversant. Certains n'y résistèrent pas.
L'organisation au sein de l'Oracle était parfaite. Chacun se comprenait, chacun se repsectait, et surtout, tous avaient compris nos buts, et nos méthodes. Et tous les mettaient en pratique. Ce sur quoi nos ennemis se déchénaient régulièrement. Moyens peu scrupuleux, méthodes sournoises et violents. Voila le train quotidien des Seigneurs Maudits. Toujouurs présents, toujours au rendez-vous ou à l'appel, ils faisaient dont de leur personneà l'alliance. Au fil des jours, les personnalités se cernaient, avec grand plaisir. On découvrait de vrais guerriers, qui ne dormaient jamais et qui aimaient informer de leur présence au reste du monde, le Jumi par exemple. D'autre s'attachaient à une présence diplomatique et politique, notamment Azath, le seingeur d'Antioch, qu'on ne vit guère souvent, mais qui faisait un travail colossal. D'autres encore permettaient l'essor du commerce interne mais aussi extérieur, comme le notre, ou aussi l'Oasis. Certains comme le Cris s'amusaient à prévoir toute l'organisation de l'alliance, à être au service des autres, et à représenter l'Oracle dans sa position au Siège de la Corporation Galactique. Enfin, il en existait un qui ne ressemblait à aucun autre... Le Nécrolia, lui, assimilait tous ses atouts, et jouait sur tous les tableaux. Bien plus qu'une force, c'était la puissance extrême qui nous permettait un état de confiance tout aussi extrême. Cette ambiance solide, participait à notre expansion dans l'espace galacticain, et bientôt, à notre victoire...
Lord Faust
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Message par Lord Faust »

1er Desertan 3725
Tout était au delà de ce que j'avais pu imagine. Pendant quelques instants, je ne pus me remettre des révélations que je l'on venait m'apporter. L'Oracle n'était qu'un pion, un immense pion, certes, un pion de terreur et de puissance, qui avait joué à la perfection le rôle qui lui était destiné. Seulement, il y avait quelque chose d'encore plus fort derrière toute cette motivation à vaincre. Pendant plus de six mois, personne n'en entendit parler. Mais bientôt, quelques rumeurs, des paroles males placées rapportaient des faits troublant. Et puis un jour, l'Arabiahne fut convié au diner des "grands". Les Wizards se révèlaient à mes yeux, à nos yeux, ceux de mon peuple, celui qui m'avait suivi durant toutes ces longues étapes. La vie ne leur fut pas simple, pourtant ils ne bronchèrent pas et me suivirent partout où j'allais. Théran me lançait à présent parmi le groupe soudée du Zéphir, ce vent bénin, qui nous poussait tous. Un seul et unique but, l'hégémonie totale entre nos monde. Je fus... vite dépassée par les évènements, mais je restais d'une grande aide pour mes "subordonnés". Du moins je les considérais comme tels. Mais ce fut cette amitié qui me toucha le plus, cette complicité entre nous otus. Nous comprenios encore mieux qu'entre les seigneurs maudits. Malheureusement, cette nouvelle parut me réhausser face aux autres, alors que me soudait encore plus à eux. Période d'orgueil et de fierté, je compris très vite, qu'il fallait que je prenne le recul nécessaire, et séparer relativement les Wizards de l'Oracle Maudit. Le premier devait resté secret, le deuxième était ce qu'il y avait de plus ambitieux. Ce fut alors des moments difficiles. Les préparatifs, amenés par les Croisés et les Maudits, aboutiraient à l'officialisation des Wizards, et l'opulence la plus extrême des deux alliances. Tout cela, nous l'avions préparé au moindre détail, imposant des règles et des devoirs. Nous avions des serments à faire, des règles à accepter, comme tout personne digne de confiance. Il ne restait plus que quelques jours avant le Grand Jour. Nous avions prévu quelque chose de spécial, quelque chose que personne n'aurait pu imaginer. Pourtant nous l'avons fait.

J'entrais, et amorçait les marches de l'immense Siège de la Corporatoin. Derrière moi, Firuba, Jin, et Cris me suivait. Du moins nous allions dans la même direction. En haut, je croisais le regard de Soul, qui nous lançait des clins d'oeil de joie et d'envie, sa bouille me faisant frémir. Il était aux côtés de Kourai, la seule dame, avec moi, bien que je n'ai guère pu créer plus de lien avec elle grâce à cela. Ils discutaient, tous deux. En parcourant le vatse couloir d'entrer, je reconnus facilement Nivaria, du Noldor, la tête plongée dans ses pensées. Il manquait Thé, évidemment. Mais au moment où je me rendais compte de ce manque, je remarquais également que Dame Kourai disparaissait... Et puis annons au micro interrompit tout forme de vie dans le bâtiment. Tous écoutèrent. Derrière moi, je voyais les Wizards Jin et Firuba qui souriaient. Moi, je ne souriais pas. En fait, j'avais peur. Peur qu'on me tombe dessus, peur des responsabilités à endosser. Mais je ne bronchais pas, et je suivais. Soul ressentit cette émotion qui se distinguait en moi. Il posa sa main sur mon épaule, me sourit d'un signe si heureux, que j'en fut réconfortée, et je le suivit avec tous les autres. Sur notre passage, tous nous regardaient. Nousétions les seusl à bouger, malgré les interdictions donnés par la voix (celle de Kourai, bien évidemment), et au fur et à mesure de notre progression, les gens se rendaient compte que c'était "nous", les Wizards, personne d'autre. La plus grande salle fut ouverte pour l'occasion, nous y rendions tous. Nous retrouvâmes Théran, qui semblait confiant. Une délivrance, ce devait être un sentiment de ce genre qui l'animait lorsque je le vis en haut de l'estrade. L'annonce de la prise de la Corporation fut propre, et polie. Théran nous donna à chacun une sphère, et là, un conflit interne me commença à me ronger. Je ne savais plus quoi faire, et heureusement, la sphère de la Terre était sage, tout comme Désertica, et finalement je réussis à garder mon calme.
La tension montait progressivement. Malgré les menaces que lançaient nos dirigeants, certains osaient lever la voix, et prononcer des mots qui me paraissaient outrageant. Mais tout cela se fit sans bavure. Heureusement. Il y avait déjà tant de mort sur les champs de bataille. De toute manière, je me disais qu'ils pouvaient bien crier, que cela ne changerait rien. Leur force de frappe ne suivait pas, voila tout. Je m'asseyais, et j'écoutais, les uns et les autres. Et puis, un moment donné, Lord Yu, le grand conseiller pris la parole caché sous terre. Et là, ce fut comme un déclic, tout devint limpide à mes yeux. Cet homme, en qui j'avais un respect louable... Je venais me confier à lui, et à tous par la même occasion. Je donnais mon propre point de vue, bien tard, en fait. Déjà, tout le monde comprenait que personne ne pourrait combattre par la parole un acte si approfondi, et nous rejoignâmes tous nos états et nos flottes pour une immense partie d'echec. Mais j'étais libérée de lui avoir parlé, à cet être qui allait prendre la rebellion comme suite louable, et bien qu'il ne soit pas de notre camp, cette décision, de réflechir, puis d'agir, ne pas avoir besoin de menacer, d'insulter pour se faire comprendre, et pour être en compréhension avec soi-même.

En fait, nous étions tellement pressés et envieux d'être dans une telle position, qu'une fois terminée la prise de pouvoir, je m'ennuyais, terriblement... Puis plusieurs décisons me mirent en colère, colère qui amena à tous la chute inéluctable de l'Hégémonia. On ne l'oubliera jamais.

Après des mois d'attente et d'envie, réaliser un tel projet fut tellement honorifique que tout notre bonheur ressortit d'un seul et immense coup, brutal. Je ne me doutais pas de la violence et des conséquences de toute cette pression que j'avais emmagasiner durant six mois. Tel une bombonne, j'explosais, et une détresse immense m'envahit. Au début, cela n'influençait en rien sur notre action, mais bientôt, je me rendis compte que tout cela allait se terminer et qu'on oublierais vite l'année de préparation physique et psychologique que nous avions subi.
Bientôt, tous se levèrent contre nous, comme prévu, et ce ne fut rien face à la colère qui montait dans un autre camp, le notre... Bien que profitant d'un interdit non vérifié par le Grand Conseil, qui s'en servait également puisqu'en fuite et recherchés par tous les membres de l'Hégémonia, interdit qui leur permettait de se réfugier dans des états et des terrains entièrement gelés sur décisions étatiques, sans que nous puissiâmes y pénétrer, nous qui n'étions pas reconnu par les logiciels informatiques mal détruit. Un peu de piquant à notre quête qui était d'ailleurs dès le commencement presque terminée. Le surplus de nos soldats, l'intelligence de nos officiers et la supériorité oratoire de nos représentants nous conférait une position idéal, il ne fallait pas aller chercher plus loin. Les rebelles, menaient par des personnes qui n'avaient rien à faire parmi eux, pouvait amorcer tous les discours du monde, leur troupe ne suivait plus face aux nôtres, nettement mieux organisées. Bref, ce n'était pas leurs misérables attentats kamikazes qui nous faisaient réellement peur. On les épluchait, lentement mais sûrement et un jour ils seraient tombés. Seul leur orgueil et leur hypocrisie restait dans leur bouche.
Dès les premiers jours qui suivaient la prise du Siège de la Corporation Galactique, de nouveaux venus entrèrent dans le cercle très fermé des Wizards. Bien que le socle, le fondement resta intact, des "seconds" apparurent auprès de nous. Ils n'avaient de "seconds" bien que le nom, car ils étaient tout autant engagé que nous dans ce combat. La détresse qui me mouvait me rendit aveugle face à tout cela, et ce fut seulement lorsque je me rendis compte combien les faits que l'on venait de me rapporter étaient bien réels, que j'ouvris rapidement les yeux pour réagir... trop tard. Après l'admirable lancée des flottes des corollaires de l'Evintizia, sur le blocus que l'on surnommait comme infranchissable en Nécrolia - il avait été testé informatiquement par les scientifiques pour que la force qui devait s'y opposer ne puisse pas lui être supérieur, au vu de la place qu'elle prenait. Malheureusement, personne n'avait prévu ce choix simple : le Dalashinn, Le Minas Ithil, L'Arda Yulme et les autres ne se regroupèrent pas pour frapper le blocus nécrolien formé des flottes du Nécrolia, de Konoha, du Kotoshira, de l'Arabiahne, de l'Aegir, du Duduche, et de tous les autres, mais frappèrent une par une jusqu'à effacement total du blocus. Heureusement, il ne leur restait pratiquement aucun soldat après la "victoire" qu'il pensait avoir remporté - après la guerre froide que nous menions avec succès contre l'ennemi Sheptal, alors que tous nous lâchait et nous croyait sans ressources après la chute des Arcanes du Dalashinn, après tous ces efforts que nous avions réalisés, il fallait que plusieurs éléments s'accumulent pour faire monter la tension à son comble. L'Oracle Maudit, en la présence de Théran Azhar du Nécrolia, donna les clés de l'Hégémonie à l'Iwachika Sakazusa, mené par le seigneur noir, au dessus de la cinquantaine de sous-fifres de l'ARM. Bientôt, il rayonnait au dessus de tous, alors que nous attendions la fusion de l'ARM et de l'Oracle Maudit, qui nous donnerait la puissance absolue. Seulement, nos dirigeants avaient pensé cela sas l'avis des Sombres Croisades, seconde entité de l'Hégémonie. Comme si on avait oublié qu'ils existaient, comme si on les pensait réduit au minimum de leur force. C'était prétentieux de la part de l'Oracle Maudit de penser ainsi. Bientôt, les Fusion, Soul, Jin et tous les autres Croisés tombèrent, non pas sur nous, Seigneurs maudits, mais sur l'Iwa, ou la plupart de nos flottes s'y cachait. Pour ma part, la latence qui me mouvait était excessivement lente. Tous ces plans, je ne lkes connaissais pas, et ils n'avaient apparemment plus besoin de moi. D'ailleurs, ils n'en n'ont jamais eu réellement besoin. J'étais là, point barre.

La menace qui pesait sur Fusion et les autres Croisés étaient alors éliminés. Personne n'avait osé penser que ces "vieux" étaient encore capable d'un tel exploit. Et pourtant si, l'Iwa retomba dans les limbes de la mort, l'Oracle, sans puissance de frappe se scinda une dernière fois. Les anciens de l'Evintizia et des Compagnons de Sheptal, mécènes à vie, en profitèrent largement et n'oublièrent pas de nous rappeler qu'un jour, ils avaient perdu eux aussi. Désarmé par le coup bas qui venait d'être organisé, et par l'éparpillement de la volonté qui faisait autrefois notre force, l'Oracle mourut, sans enterrement ni deuil. Je le fais aujourd'hui, pour que plus jamais l'on ne me prenne pour ce que j'étais hier, ce que je ne suis plus aujourd'hui.

Ecrit de Lidhyle Nalashadd, régente de l'Arabiahne, le 1er Desertan 3725, lors du changement de lune.

53 Desertan 3725
"Explications que je l’espère, tous comprendront, sans jugements ni provocations. Hier était hier, aujourd’hui est une nouvelle lune, je ne sais pas comment l’on pourrait à la nature des conflits du passé, que nous composions dans d’importantes parties.
La reconversion fut difficile, les passages à vide imposants, toujours présents à l’heure où l’Arabiahne se gonfle seule. Les diverses alliances parcourues sont toujours plus désastreuses les unes que les autres. Aucune ne fait figure d’une présence et d’une intelligence suffisante à me convaincre. Je ne dis pas bien sûr que je suis supérieur à tous. Seulement, c’est l’entourage qui doit l’être, pour que je puisse me développer sereinement, et sûrement. Les jeunes font la place aux vieux, et nous nous sommes diversifiés comme nous avons pu. Malheureusement, dans ce changement, beaucoup oublient ce qu’était le passé. Ne prenez pas cela pour une antithèse à mes propos précédents. Il est bien évident qu’il ne faut pas totalement « oublier » le passé, le tout est de ne pas le juger dans l’instant présent. Pourtant, certaines valeurs doivent perdurer dans l’esprit de tous, pour le meilleur de l’humain. Ces valeurs seraient difficiles à expliquer tellement elles seraient subjectives dites par moi, mais tout aussi implicite, plus morale que physique. Un état d’esprit est mort. Lequel ? Celui que je vois est tout d’abord le risque de la vie. Je ne suis certes pas un bon exemple du soldat qui n’a pas peur de la mort, je l’avoue, mais j’ai d’autres qualités qui font de moi et de ma nation quelque chose de conséquent. A l’heure où je vous parle, le système galacticain officiel dénote plus de 65 états touchant le million de carré de mesure, ce qui il y a plus d’un an convenait à l’élite d’un monde meurtri par la violence et par la guerre. Si ces conséquences de l’intelligence humaine lui sont néfastes, il survit parmi cet état de paix providentiel des êtres qui ne mériteraient pas de rester parmi les « hauts fonctionnaires ». Si autrefois les joutes tuaient énormément, enfoncer les pays dans des shout économiques énormes, elles permettaient au moins d’effacer de la surface du système les malheureux qui avaient fait le choix de s’opposer à quelconque politique. C’est pourquoi, je peux dire aujourd’hui, que la guerre est indispensable à l’homme, toutefois à utiliser avec précaution et justification. Seulement, nous vivons dans l’hypocrisie la plus complète, sans que personne ne s’en rende compte.. Bien évidemment, puisque tout le monde trempe dans ce bain poussiéreux. Je ne conçois pas notre vie ainsi. Tuer n’est pas permis par certains, seulement d’autres le méritent. Du moins qu’on les exclue de notre société, et s’il faut pour cela aménager une politique sincère franche honnête et juste… ce dont personne n’a envie, du moins la majorité ne l’approuve pas. Chacun lutte entre les couloirs de la délégation galacticaine, au siège de la Corporation, sans que pourtant n’est de conséquence physique ou oratoire. Voilà le problème de nos jours : les décisions et les débats entamés au Siège de la Corporation Galactique n’ont aucune conséquence directe avec notre univers anarchique, sauf rare exceptions. Cela n’existait pas auparavant. Et si personne ne s’écoute, pire, personne ne dénonce ou ne parle, comment ferions nous pour avancer ?

Les justifications de la solitude de l’Arabiahne sont véritables, et il en existe d’autres encore. Le seul moyen encore viable de vivre dans cette atmosphère viciée, est de ne pas compter sur les autres, se rapprocher d’un petit groupe d’amis et de confrères et de fonder sa propre communauté, tout en ignorant les autres.
Aujourd’hui nous sommes seuls, sans défenses parce que nous n’avons jamais été une nation guerrière, et nous ne le serons sûrement plus. Mais la politique, la justice et l’économie sont notre fort, et nous n’avons pas besoin de milices ou de mercenaires pour survivre."

Réactions de Thorgrin, chef des armées Arabiahns et conseiller principal arabiahn, aux propos du 1er Désertan 3725 de Lidhylle Nalashadd
Lord Faust
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Message par Lord Faust »

Ecrits de Vie, par Lord Faust, ou : comment comprendre cet homme.

40 Galan 3726
Je ne puis considérer un monde sans littérature, sans homme de foi, sans têtes pensantes, au service d’une œuvre totale ou partielle et non pour un projet diabolique en tous sens du terme. Pourtant, il sera réaliste de ma part de considérer qu’on ne peut pas imaginer un monde sans violence, sans mal, sans perversité ni issue physique, sans sciences mathématiques, sans la physique, sans caractéristiques métaboliques propres et concrètes. Qui aujourd’hui pourrait remettre en question ces acquis qui nous viennent de l’histoire. Tant de combat, tant de sacrifices pour arriver à cela, ne gâchons pas cette œuvre. Seulement il reste toutefois un point, un critère de ce monde, sur lequel nous devons nous appliquer : si nous ne pouvons dissocier sciences, philosophie, mal, bien de notre monde, c’est avant-tout parce que cet univers serait… humain. Nous n’avons pas eu l’occasion d’analyser des terres où une autre espèce peuplerait et régirait. Nous pouvons en déduire, qu’à l’exemple de l’homme qui n’est que créature parmi tant d’autres, un monde n’est caractérisé, défini, décoré qu’à l’image de celui qui l’habite, et dans un point plus fort, de celui qui le gouverne. Non car, dans le Système Galacticain, le notre, il n’est pas convenable de dissocier l’homme aux astres, même si énormément d’évènements montrent comment il paraît petit face à l’immense cosmos autant philosophique que physique. Car le philosophe stoïcien a pour habitude de penser, tout comme le physicien averti, que l’homme n’est nullement au centre du monde. Il n’est que la conséquence de certains points, que penseurs et scientifique se donnent le droit de débattre à ce sujet. Le cosmos habite l’homme, comme il logerait tout autre espèce qui le voudrait. Chaque chose y est lié, et ce n’est nullement par l’image de quelques dieux que nous sommes ici, et que je peux vous démontrer tout sorte de thèses que vous croirez, ou non. Non, le cosmos n’est pas humain. L’astronome a très vite conclu à la profondeur sans précédent de notre univers, là ou le mathématicien aurait fait remarqué qu’il est d’après ses statistiques, quasiment possible que nous en peuplions le moindre pourcentage. Cependant, il n’est pas question de nous ramener à la position de maigres pions de l’univers. Nous le peuplons comme des milliers d’espèces le peuplent sûrement. Il n’est pas question de justifier tous les maux de nos concitoyens par cette argumentation simple et concise.
Cela donc, la littérature, la physique, … l’informatique, sont des produits de notre monde, humain et humanisé. Et comme nous appuyons le fait qu’il en a inventé la substance, qui s’accorde autour de nous, il est de mon point de vue de croire que le bien comme le mal sont de ce monde, car humain, par leur conception tout comme par leur définition. Il est vrai qu’au cour du temps, l’homme a atteint l’intelligence telle et suffisante, qu’il a su prendre conscience de ces maux, et de ce qu’ils recevaient. Et comme sa conscience a pu s’élargir, se réinventer, se modeler au fur et à mesure de l’époque qui devenait toujours plus technique, pure mais toute aussi violente, la conscience à donner à l’homme la morale nécessaire de faire la part de certaines choses : de ces gestes notamment. Il en est donc arriver à la conclusion suivante, toute à fait logique, presque irréprochable : qu’il y a le bien, qu’il y a le mal. Et de cette morale, il pu se placer dans une de ces parties, certes caricaturées. Car il serait d’une nette idiotie de n’être que bon, ou de n’être que mauvais, l’un apparent alors en opulence par rapport à l’autre. Le biologiste dirait que les certains gênes d’un même individu sont plutôt dominant sur d’autres récessifs. Cependant il est dans la nature de l’homme de posséder les deux.. Et donc, évidemment, que toute suggestion de réaction soient envisageable chez chacun de nous. Là où je dirais qu’il y différence, c’est tout simplement dans la dominance de l’être, de ses pulsions, et surtout des images qui peuvent se produire à ses yeux lorsqu’il subit une action. Un esprit plus faible mais concis, aura pour réaction une remonté du subconscient, dans une réaction à un événement, plus ou moins mauvaise. Il ne pourra pas faire abstraction, exercer ce que l’on peut appeler un refoulement, et agira en conséquence de cette prise de conscience qui lui est obligatoire. Celui qui, par un psychisme poussé, pourra refouler, « oublier » prendra conscience de l’erreur qu’il pourrait effectuer, ce dont il n’a pas envie. Il y a donc cette présence d’esprit de l’homme, pour quoi ce qu’il qualifiera de « bien » ou de « mal », qui fera le propre de sa personnalité : jouir ou ne pas jouir de cela ? Chacun y répondra différemment, et c’est pour cela que la diversité humaine est intéressante et tout aussi puissante. On pourrait (je dis bien on pourrait, il ne faudrait pas penser que l’homme est si facile à décrire et à expliquer, il existe de multiples facettes de cette espèce, de multiples contre-exemples qui mettraient mon raisonnement à pieds. Seulement, il n’en reste pas moins à priori juste, dans le domaine) associer également celui qui par nature, aura le ressentit du « mal ». Mais s’il y a quelques chose de sûr en nous, c’est qu’aucun de nous ne naît pour faire le mal, pour soudoyer, manipuler, pire, tuer. Non, nous sommes à la naissance vierge de toute substance, et notre conscient comme notre inconsciente se façonnera de notre expérience. C’est pourquoi la conception de l’être, la période pré-natal et son éducation même la plus jeune sont les moteurs principaux de son basculement vers tel ou tel bord, telle ou telle attirance, préférence. Il est improbable qu’un violent meurtrier ai vécu dans un cocon blanc, d’une famille que je dirais de parfaite sans que cela existe bien sûr, mais dans une vie qui soit ce qu’on appellerait normale. Ainsi, plus l’esprit est apte à prendre conscience des évènements vécu, et à les rapporter à une morale établie sûre et « bonne », et mieux cet individu sera le vrai de son fort intérieur. Bref, devenir, être, se sentir comme lui-même, dans le vrai de sa personnalité.

Je ne suis ni psychanalyste ni philosophe. J’ai juste su réfléchir, et cela dans une logique qui découle même de notre nature d’homme.

Je ne suis ni psychanalyste ni philosophe. J’ai juste su réfléchir, et cela dans une logique qui découle même de notre nature d’homme. D'ailleurs, je rebondirais sur le fait que, dans un excès de confiance, l'on dénonce, assome celui qui se veut sage, sans que cela ne déborde de sa personnalité. Je ne suis pas un grand manitou, d'ailleurs je ne le revendique et ne l'imagine même pas. Je laisse ce plaisir à ceux qui se le concède. Mais la philosophie n'a-t-elle pas pour mission principale de faire reflechir les hommes ? Au dela de toute définition théorique et poussée, je considère pour ma part que c'est un des buts fondamental de cet art. Et que de par ma réfutation du principe de l'art pour les talentueux, chacun, dans sa mesure, est capable et devrait prendre la décision de reflechir sur les sujets qui le concernent. C'est la plus belle manière de se voir évoluer dans la société, même si cette reflexion peut être interne. C'est là que j'insiste sur le fait que l'évolution de l'être n'est pas forcément caractéristique visible, alors que la technique nous l'y impose. Un rang social n'est fixe, il n'est pas déterminé par des facteurs écrits et dictés. Avant tout, l'évolution de chaque personne est pour moi celle de son fort intérieur, de sa conscience, de sa morale, et de la reflexion qu'il y apporte. Ainsi, voici comment surpasser toute tentative d'émancipation par la technologie. Bien sûr, la pensée ne suffira pas à se satisfaire d'une balle dans le coeur, mais la pensée peut éviter que cette balle, avant toute entreprise, soit tirée, et c'est pour cela qu'elle n'est pas moins dangereuse que toute arme perverse.
Lord Faust
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Tel un Loup sous la Lune, ou le récit d'un homme encore inconnu, Thylième ; d'une femme d'honneur, Lidhyle.


22 Aquan 3725
C'était un loup. Oui un loup. Il le représentait très bien. Il était furtif, il était beau et majustueux. Il se trompait rarement, et dans toutes ses victoires, il jouait un jeu d'haut prétendant, tout en restant humble. Jamais il ne demanda réomcpense, jamais il ne demanda honneur ou gloire. D'une manière ou d'une autre, il obtenait ce qu'il voulait, par le biais de la ruse, de la complicité. Il savait vivre sans travailler. Car sans parents, sans fil directeur et porteur enfant prometteur, il s'avança seul dans le long périple de l'enfance. Venu du fin-fond de la misère, il était parvenu à ce isser vers ces hautes écoles arabiahnes, que tous respectent, que tous adimrent. Il était fier d'avoir réussi, lui le petit enfant du pays.
Il était, à chaque fois, car aujourd'hui il n'est plus. A quoi bon restaurait le passé, il n'en servirait à rien, sauf à continuer d'espérer qu'un jour il revienne. Car il est parti, aussi vite qu'il est arrvié dans sa vie. Thylieme est un loup, un loup de passage, un loup migrateur.


3718 :

- Eh non ! Reviens ici tout de suite !
- Crétin, je t'avais prévenu. Ce type est coriace. Il en a pigeonné plus d'un.
- Allez, grouille faut le rattraper ! J'ai à peine eu le temps de la poignarder !

Le deux hommes se lancèrent à la poursuite d'une petit forme humaine, qu courait malgré sa petitesse, extrêmement vite. Dans les dédalles d'Islahamind, le gamin enjambait le pavé encore fumant de la rosée du matin, et s'arréta devant une porte, au numéro 6... Là, il frappa deux coups, et la porte s'ouvrit rapidement, laissant entrer la petite cape noire, au moment où les deux hommes arrivèrent enfin dans la rue. Disparu !
A l'intérieur, une jeune fille serrait contre ses bras l'être fatigué. Il soufflait, dans les méandres de l'enfer, et enfin, un réconfort mérité, il s'endormi dans les bras de sa jouvencelle... Lorsqu'il se réveilla, elle dormait. Il l'épiait du regard. Plus qu'un regard, c'était une contemplation. Ce n'était pas ces yeux qui regardaient furtivement mais intensément le petit minoie de la muse endormie, mais les mains de son coeur qui souriait de joi, d'espoir de l'avoir trouvée, elle, il y a cinq ans. Ils avaient neuf ans à peine... La princesse du sommeil ouvrit enfin lentement les lourdes portes de la conscience, laissant sur place ses rêves, ceux qu'elle avait souvent intenses.

- Pourquoi fais-tu encore une récolte dont nous n'avons pas besoin, mon amour ?
- Tout le monde a toujours besoin d'argent, dans ce monde, Lidhyle, tu le sais bien pourtant.
- N'avons nous donc pas assez pour satisfaire nos besoins mutuels, notre avenir pour de longs mois ?
- Eh bien... si, mais tu comprends, il faut toujours pouvoir assurer au cas où un pépin arriver...
- Il est déjà arrivé, pas vrai ?

Thylieme, démasqué baissa la tête.

- Oui, mais je ne peux rien te dire. Je suis en danger. Regarde, cette fois ils ont réussi à me porter un coup. regarde cette plaie, c'est la seule que j'aurais. La seule, marqué en plein bras droit. Il faut que tu t'en souviennes toujours, Lidhyle, toujours... J'ai fait une connerie et je dois rembourser... Beaucoup. Je n'aurais jamais assez. Alors je vais...
- Tu vas ?
- Je ne sais pas. Je trouverais bien le moyen de tout leur payer. mais cela prendra du temps, et il faudra prendre des risques, tu sais c'est comme cela la ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Elle ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Elle avait déjà fermer sa bouche de ses lèvres minces, elle avait déjà fait disparaitre toute cette peur en son esprit, par un amour qui surpassait tout, tout ce qu'il pouvait ressentir. Ce sentiment les protégeait, et jamais, ils ne pourraient se séparer...

Le lendemain, Thyliemen n'était plus là. Il était parti, et on ne le revit jamais en terre arabiahne.
Alors il fallut apprendre à vivre sans lui. Pas seulement elle, mais tous le connaissait à l'étage 2 d'Islahamind. Il était aimé, et les malheureux qui osaient s'arpenter entre l'étage 2 et l'étage 3 risquaient une rencontre, non-violente, mais... compliqué. Elle réussit à l'oublier, au fil de longues années. Elle ne pouvait plus accepter d'autrs hommes que lui. Son esprit avait fait ablation de cette partie de son passé, son corp non. Il les repoussait tous. Pourtant, dans ces petits cabarets ou trainenet catins et bourgeois de l' haute société, il est aisé de se faire "sauter" par n'importe qui. Mais quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas. Peut-être que la marque qui restait à même sa nuqe la retenait de cette tentation, cette même marque qui la liait au trône, cette même marque qui la liait à son père, âme divine. Et finalement, elle l'oublia définitivement. Elle n'embrassa qu'une fois alors un homme. Vindilis, car il lui ressemblait, mais cette relation était compliquée, et elle ne pu durer. Parfois pourtant, elle repense à lui, ce qu'il a fait, où il a pu partir. S'il était encore vivant... Ou s'il ne sétait rien passé... Tant de questions pour si peu de réponses.

3720:

- Allez ! Tu vas te lever oui ! On t'attends.
- Doucement, il n'a que 16 années, ne le brusque pas.
- Si on ne les "brusque" pas, il devienne molasson et après ils sont bon à rien. Le maitre a dit qu'il voulait une élite, il l'aura, et ne te même donc pas de cela.

Orimgez partit donc, regarda la dernière recrue qui était arrivée l'année dernière. A première vue, ce n'était qu'une brute, comme les autres. Mais cette homme dégageait une aura nouvelle, une aura fraîche et Orimgez, regardant cette être de seize ans souffrir sous l'entraîenement intensif du major, se dit qu'il avait surement, une carte à jouer dans l'avenir de cette grande nation. Il l'épia afin de trouver un signe particulier, pour le reconnaitre prochainement. Là, une grosse cicatrice au bras droit. Il s'en souviendra, toujours...
En sortant, le mage lança des éclairs des yeux sur la plaque métallique où il était inscrit :

<< Centre d'entraînement et de formation des soldats d'élite du Nécrolia >>

...

Orimzeg s’arrêta. Il était déjà nuit noir et les ombres avaient déclinées depuis maintenant de longues heures. Il se retourna, regardant vivement de son regard de mage dans le nocturne sceptre de la lune. Personne. Il pouvait continuer. Il marchait, d’un pas ferme, enjambant les rats morts dans les caniveaux, le plastique desséchée des rues du bas quartier de Kilanie, avant d’arriver devant immense groupement de bâtiments bétonnés et un haute grille qui les protégeait. Il posa sa main sur une petit plaque de métal polyralisé et au contact du matériau froid et de la mana bleue, le gigantesque portail s’ouvrit, sans grincements, sans provocation, comme s’il dégagé de celui-ci une peur intense. Il s’ouvrit donc, laissant passer le professeur et resta entre deux sessions de fermeture, en espérant que le visiteur ressorte rapidement.
Orimgez entra et relu en passant l’affiche qu’il avait pulvérisé du regard la veille. C’était le bon endroit. Il grimpa, quatre à quatre les escaliers, et arriva devant une petite chambre, la porte égale à son père le portail, entre ouverte. Le mage passa la tête, et aperçu un homme, comme tous ceux que l’on pouvait trouver dans le centre. Il regarda alors plus précisément, et ses pupilles descendaient le long du corps musclé mais meurtri de l’homme. Son cou, son épaule, son coude et … Ah son bras ! La marque… Un large cicatrice, délimiter le périmètre de son avant-bras. Orimgez, confiant, rentra. Arrivé à porter de toucher du soldat, il sortit une petite puce, et il la colla sur la nuque du jeune homme. Le mage n’eu que le temps d’apercevoir un scintillement d’une source de lumière très faible…

Une ombre... Oui, dans cette nuit sans lune, le ciel emplie de nuages, des yeux de linx pouvait apercevoir une ombre. Faible, certes, mais visibles quand même. Elle ne ressemblait en rien à une forme humaine, mais plutot à un monstre, et tous les alcoolos pouvaient aller se faire une petite cure en apercevant l'âme... Elle en rendrait fou plus d'un. Pourtant, en plein jour, cette forme n'aurait jamais fait polémique, du moins pas dans ce sen surnaturel. Non, car à la lumière de quelque lampadaire electromagnétiques, on distinguait nettement un homme haut habillé d'un longue robe bleue portant un autre homme apparement bien plus puissant, une entaille au bras fébrilement visible...

Arrivé à une destination que le destinateur avait inconnu, il l'installa sur un lit de plume et s'en alla dans la salle voisine, qui aurait pu servir à un vieil ermite de "cuisine" ... Le soldat, toujours sous l'effet de la drogue que lui avait administré le professeur, se reveilla enfin de ses songes, qu'il devait avoir lourde. Se rendant compte qu'il avait bouger au milieu de son sommeil, son esprit de guerrier se releva avec lui et il se saisit de couteau fin et long.

- Allons mon ami, pose ceci et assieds-toi, nous avons à parler tous les deux.
Thylieme se retourna et reconnu après quelques secondes d'hésitations le mage qui lui avait rendu visite, à lui et à ses camarades d'ailleurs, au centre de formation.
Orimgez posa une tasse sur la petite table qui servait au chevet et s'asseya à coté du soldat.
- Tu me reconnais n'est-ce-pas ?
- Pourquoi je suis ici ? Et d'ailleurs, je suis où ?
- Hum. Laisse ton coté brutal derrière toi. Tous ces volontaires qui sont aujourd'hui tes camarades sont des animaux destinés à on ne sait qu'elle fin dans l'esprit de Théran. Mais, tu ne peux pas me cacher même consciemment ta vraie valeur. Tu n'as pas l'âme d'un guerrier, bien que tu sois des plus redoutables, selon les dires du major. Un soldat est né dans le sang, il est né afin d'assouvir ce but. Mais toi, tu n'es pas de conception guerrière, ta place n'est pas ici, et mon but, du moins une partie, est de remettre les âmes à leur place.
- Que sais-tu de moi ? Tu n'es qu'un professeur qui recherche son esclave, comme tous ces autres aristocrates. Vous vous moquez tous de nous dans ce monde où tout sauf des valeurs sûres règne, on ne peut ...
- Tu vois... Un guerrier ne parlerai pas comme cela. Tu n'es pas fait pour être un chien d'un général. Non, toi cela se voit à tes yeux. Ton intelligence rayonne tellement qu'il m'a été aisé de la découvrir. Je n'ai que faire d'esclaves, tu le vois bien, je vis dans la misère, pourtant, en Nécrolia, je suis un des plus grands mages. Tout le monde me connait, et tout le monde me respecte. Et tu vois pourtant ma demeure.
Thylieme, se battre est un honneur pour certains, mais quand ce n'est pas sa place, c'est de la barbarie. Et un barbare n'est plus un homme, c'est un animal. Dans ce monde où il suffit de casser un maillon de la chaîne pour tout détruire, il faut savoir respecter sa position, et l'assumer. La violence n'amènera pas la solution à tes problèmes.
Thylieme s'empara d'un petit bou de plastique carré, qui servait de carte de visite du mage.
- Orimgez, Mage de Lune, Professeur de la magie ancienne, la violence résout tous les problèmes.
- Non mon enfant, tu ne l'oublieras pas ainsi, car la violence ne résout pas les problèmes de coeur...

Thylieme fondit en larmes. Il avait presque réussit à l'oublier, mais maintenant, il prenait conscience de la véritable erreur qu'il venait de connaître. Elle était seule, au troisième étage d'Islahamind...

- Allons, raconte-moi donc exactement comment t'es-tu retrouver ici...
Lord Faust
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Message par Lord Faust »

- On ne pouvait plus me toucher, et pourtant sans elle j'étais si seul... Elle était tout ce que j'avais, elle était tout ce qui me faisait avancé. Ce n'était pas une femme, c'était une muse, c'était une envoutante nymphe, qui les attirait tous, mais personne ne pouvait la comprendre. Et même si moi j'ai su m'y attacher, je n'ai pas su lui exposer des sciences qu'elle ne voulait admettre. Mais personne ne pourra lui subtiliser ces connaissances qui la particularisent, et dont elle même ne sent pas toutes les sentsations. Cette femme est forte, mais elle ne sait rien, et moi dans mon sentiment sensible, j'ai su arpenter dangereusement les ravins de son esprit, et j'y ai découvert une vaste plaine de cultures, de possessions inexploitées. Ce n'était qu'une partie de toute sa puissance. Ce n'était qu'une goutte dans un lac de connaissances, un lac d'une aura de magnifiçance. Et elle... Elle ne savait rien. Tout son pouvoir rassemblé en un point, une marque que jamais elle ne pourra oublier, que jamais elle ne pourra effacer : derrière son cou, sur sa nuque de jouvencelle se cache un tatouage, mélange de réincarnations et d'invocations, de sorts, une véritable passation de pouvoir, qui lui apporterait fortune et gloire ; un dragon, un dragon blanc gravé en son sang sur sa nuque fraîche et soyeuse. Révélation d'une puissance divine, le jour où elle saura l'utiliser, alors je ne pourrais plus la contrôler. En fait, je ne veux pas la contrôler, mais cette femme est capricieuse, et elle peut n'en faire qu'à sa tête. Elle a besoin de protection, elle a besoin d'amour et de compassion. Son corps est puissant de matière, son esprit est fébrile, il est faible et peut tomber à tout moment dans les tombes d'un enfer encore inconnu, emparée d'une torpeur inccurable.

On s'est toujours connu elle et moi. Pourtant, tout nous séparait. Moi je partais vers des études qui m'auraient hautement placées, elle restait dans ces bas-quartiers où nous sommes nés... L'étage 3. Mais me stopper mes passe-passes quotidiens était insuportable, c'était preque une drogue. C'était aussi parce que l'on vivait tous les deux de mes petits coups, qui tous les jours s'aggrandissait, augmentant mon patrimoine de voleur, de pilleur, de .... C'était des conneries, mais on me respectait, et surtout on m'aimait. J'avais réussi à sécuriser un secteur que même la meilleure police arabiahne n'aurait jamais su conditionner. Du moins une protection contre l'extérieur.
Mais un jour je me suis fait attraper. Un gros coup. J'avais réussi à détourner plusieurs millions d'uranium sous les yeux d'une mafia plus radicale. Ils ont retrouvé ma planque et ont menacé de tuer Lidhyle. Dans cette fatale désitnée, il n'y pas à discuter, il n'y a pas à chercher quelques chemins détournés, ils la trouveront toujours elle. Alors j'ai du rembourser... en vain ! J'ai du fuire, car ce n'était plus sa mort qui était en jeu, mais la mienne. Et, tel un loup, j'ai fui. Fuire, c'est lâche, c'est cruel pour l'entourage, ceux qui nous ont toujours aimé, mais c'est la seule manière de laisser tout en plan, la plus efficace et la moins dangereuse, laissant dans la bouche un sentiment d'amertume et de tristesse. Mais il est simple de cacher ces apparences, car la colère et la peur recouvrent tout. On ne pense plus qu'à soi, les autres on s'en fout. C'est ainsi, tout homme est fait ainsi, ou bien ce n'est pas ou plus un homme.

On m'a retrouvé, un jour, en Kilanie, exténué, à demi-mort, dans une souffrance que peut on endurer. La cicatrice d'un combat ancien dans l'étage 3 de la grande Islahamind n'avait pas été bien désinfecté, et elle rougeoyait, ouvrant au monde un regard interne de mon corps.
Le Major, que vous connaissez, m'a repris en main, et a redonné un but à ma vie. J'ai changé, j'ai travaillé dur, pour arriver à ce que l'on trouve de meilleur en Nécrolia. Pour que le seingeur Azhar soit satisfait. Ce n'était plus que ma seule ambition...

Douze coups de cloches. Cette inlassable tradition perpétuée encore en ces moment d'avancées scientifique importante, elle, était toujours à répendre de son son sein et clair en tout les contrées. Elle éclairait les pêcheurs, elle illuminait le perdu, physiquement ou spritituellement. Tant que cette cloche sonnera, il y aura de l'espoir. L'espoir de prospérer dans un monde encore un tant soit peu humain. Dans la petite chambre, Orimgez écoutait attentivement Thylieme dans son incroyable histoire. Incroyable ? Non, certains connurent plus dur, plus violent. Mais là où certains souffrent physiquement, Thylieme endurait une frappe spirituelle : un manque d'amour, une fuite, à l'opposé de tout ce qu'il avait aimé. Voilà, de quoi il pourrait mourir. Car il n'était pas homme à se laisser bercer dans le doux destin de la vie. Destin trop fatal. C'était un combattant. Pas par les mains, par la parole, par ses petits actes souvent acerbes et toujours emplis de sens, toujours significative d'une pensée pleine, une petite révolutin qui accumulées donnent un pouvoir au loup, noir.

- Seuls, nous étions seuls, dominés par un espoir...
- Quel espoir ?
- Celui d'un jour trouver nos procréateurs. Jamais nous n'avons trouvés ceux qui nous conçu, mais quoi qu'il en soit, ils devaient avoir leurs problèmes également...

Cette question laissa le mage de lune sur une impression de complots, de secrets. L'imagination du professeur dessinait toute sorte de projets, de croyances. Ces deux âmes ne pouvaient provenir d'une petite famille. Non, leur passé devait être chargé, leurs créateurs ne pouvaient être une petite partie, infime même, de tous ces enfant abandonnés.

Il pouvait imaginer tout, mais jamais Orimgez ne trouverait, car ces deux pères, ces deux mères étaient au-dessus de son espérance, au dessus de ons allègement imaginatif pourtant intense...

Il aurait tout fait pour rencontrer cette fleur. Il était minuit

- Il faut changer, tu vaux mieux qu'une simple ambition d'un subordonné, laché en pleine guerre aux ordres d'un maître que tu connais mal, pour ne pas dire pas. Il n'est pas ce que tu penses. Je te le présenterais, du moins tu toucheras au point de son esprit car il t'aimera, et il aura confiance en toi. Je le connais peu également, mais un être en qui je peux lâcher de telles paroles lui plaira forcément. Il est ainsi, et quoi qu'il en soit, tu lui est relié, c'est dans ta destiné.

Ce n'est rien de le dire...

Cette histoire, leur histoire l'avait intrigué. Le vieu mage ne pouvait supporter de continuer sur un chemin empli d'ignorance. C'est un but de la vie que de toujours cherché, cherché encore pour tout et n'importe quoi. Il ne pouvait pas vivre sans savoir leur passé, à tous les deux, deux âmes perdues dans une mer houleuse et dangereuse. Ces vagues aïgues s'affalent sur les rocs, qui tiennent et repoussent ces assaults insuportables. Orimgez ne tient plus, ne repousse plus les attaques de son esprit. Tant de questions, si peu de réponses. Pourquoi cette homme et cette femme lui échappe-t-il ? Il y avait bien longtemps qu'une telle affaire n'était pas venu se superposer aux yeux précieux du professeur. Il en était heureux, d'enfin fouiner pour trouver, pour s'enrichir par les autres. Enin avoir une raison de questionner espionner. Cependant il avait peur. Peur d'une mauvaise découverte. Thyliemen n'était pas un saint, il n'est pas l'enfant abandonné par des parents obligés, des parents incapables de s'en occuper. Non, il était presque absent d'ailleurs, toujours la tête à reflechir à tel ou tel autre problème, telle ou telle autre solution. Il n'était presque pas humain, et cette attitude l'étonnait, l'affolait.

Marchant bon train, Orimgez longeait les grandes avenues de la capitales. Il ne voulait pas paraître pressé, mais il enviait ses découvertes futures. Ainsi, il s'accadait. Son pas se manifestait au rythme de sa respiration, essayant de réguler en fonction du passage intensif ou non de la populatoin, irrégulier... Le ciel, noir de vaisseau, noir de fumée, ne laissait que quelques rayons lumineux bien faibles, et en ce temps morne, temps de mort, il s'avançait évitant les réverères qui illuminaient les rues, remplaçant inlassablement le soleil. Affluence en ce jour, trop bougent, trop sortent, et il suffit de peu de "trop" de trop pour surcharger le paysage. Mais qu'avait-il a caché ? Rien, propablement rien, mis à part l'hypothèse d'une révélation, qui en toucherait beaucoup. Et cette opportunité, Orimgez voulait la vivre totalement. Il arriva finalement tout au bout d'une grande avenue. En levant la tête, le mage reconut facilement l'enseigne de la Bibliothèque Générale

Orimgez rentra dans l’office d’accueil. Le conseiller reconnu à son aise le mage de lune et le salua d’une manière distingué et respectueuse. Orimgez, répondit normalement à son appel de courtoisie. Puis, il s’inséra dans la population publique, qui lisait, enseigner à tout envie, précipitation et calme régnait, silence et presque obscurité enrayait l’ambiance bien connue des bibliothèques . Ces lieux pourtant conviviaux, où tous, sans distinctions notables étaient acceptés, renfermait une quantité d’œuvre plus ou moins rare, ouverte à celui qui désirait s’y plonger, et découvrir les secrets qu’elle contenait. Orimgez, comme un habitué, pourfendit la salle de son regard, afin d’éviter toute mauvaise rencontre qui lui serait mauvaise, pour ne pas dire intempestive. Droit, dans sa marche assurée, il se dirigea vers le fond vide de l’immense salle rayonnée par tous les rangs de livres, vidéo, puces magnétiques et autres supports d’informations. Au bout de cette quête longe et périlleuse, ( tout est relatif…) le professeur trouva une petite porte. Il s’y posta, et appuya sur un petit bouton d’argent, déclenchant un fin rayon laser, qui au en quelques secondes, lui lança : « Accès autorisé. Bienvenue aux Archives du Nécrolia, Professeur Orimgez ). La porte de méthane s’ouvrit sous ce dicton répétitif, laissant place à une salle encore plus grande, encore plus belle, totalement à l’image du Nécrolia. Puissant, respecté, emplie de connaissance infinie… Le long des grandes tables où étaient posés des petits ordinateurs, Orimgez s’assit et entra une petite puce. L’outil, au contact de la fréquence magnétique importante s’alluma, sur un gigantesque « Bonjour » pixelisé, et opéra le changement vers une page d’accueil.

*Bien, jusque là, tout va bien. Alors voyons voir ça. Archives internationales. Ok. Désertica, Arabiahne. Enfin, il y a peu de chance que je trouve… Ah… Lidhyle, Lidhyle Nalashadd. C’est bizarre, il ne m’a jamais parlé d’un tel non. Ce ne doit pas être elle. « Accès refusé. Archives notées confidentielles ». Bon, je l’ai trouvé déjà, elle. Maintenant, voyons voir notre homme. « Recherche Thylieme » « Accès refusé. Archives notées confidentielles ». Eh bien. Mes soupçons été donc bien fondés, ces deux-là ne sont pas des être normaux, comme tout pauvre que l’on retrouve partout dans toute la galaxie, si infime soit-elle. Pourtant, j’aurais bien aimé connaître ce Curriculum Vitae apparemment chargé. Bon, on va faire… autrement.*

Le mage sortit sa puce mémoire et la posa à ses côtés. Il regarda aux alentours, la salle était vide… Il déploya alors ses mains, remontant ses longues manche bleues, et murmura quelques mots. Dans ses mains fermes apparut une petite carte, similaire à la sienne. Il l’inséra, comme il l’avait fait pour la précédente, espérant une réussite qui lui serait profiteuse.

*« Bonjour, et bienvenu sur Bibiothéqua Nécrolias Iréstum, la banque nationale et internationale de l’information. » Bon, il l’a détecté, c’est déjà sa. « Entre le mot de passe ». Hum…. Voyons, il suffit de se concentrer et de lui donner ce mot de passe. Prendre possession intégrale de cette puce qui pourrait me donner à accès à toutes les données que je désirent. Allez… « ************** », « Bienvenue Archimage, vous avez deux nouveaux messages via le comlink » Parfait ! « Archives internationales », « Lidhyle Nalashadd »…*

Sur l’écran, deux page s’affichèrent, laissant Orimgez perplexe d’une telle intensité.

*« Thylieme » Trois pages… « Transfert vers la base de donnée interne effectuée » « Déconnexion » .*


Le mage fourra les deux puces dans une double poche et s’en alla, calmement et sereinement. Il passa la porte lourde, et souhaita un « au revoir » au laser qui lui avait précédemment dit bonjour. Bizarrement, il ne répondit pas… Il salua de même le conseiller à l’accueil, et s’en revînt chez lui, souriant.
En entrant, Thylieme dormait encore. Il s’installa à son bureau et inséra les deux puces dans le Comlink Cyernétique. « Transfert vers carte mère terminé »

La puce virtuelle s’effaça dans les mains du mage, mais la petite dizaine d’histoire qu’il avait devant ses yeux émus restèrent, elles, bien figées devant l’écran 17 pouces…
Lord Faust
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Re: Retour aux Sources

Message par Lord Faust »

*Archives notées confidentielles concernant « Lidhyle Nalashadd ».

Introduction, Vocabulaire.

*Ir Akiarnom

Acier très rare, crée par des nécromanciens il y a quelques milliers d’années galacticaines. IL résulte de l’assemblage de particule de méthane et d’hydrolosophologique, et d’une présence de mana importante, le mana vert, presque inexploitable par l’homme. Il n’existe que dans très peu de lieux, puisque, ne pouvant être crée de manière artificielle, il est forcément naturel. Cet environnement doit respecter tout d’abord les bases de l’assemblage, c’est à dire une forte de présence de molécules méthanoïques ( que l’on retrouve dans quelques rocs, ou matière dure ) quelques particules d’HLS ( Acide Hydrolosophologique, que l’on retrouve à proximité des plantes de nature souvent venimeuse, puisque celles-ci dégagent cette substance sous forme gazeuse) et évidemment un présence intense de mana vert, qui reste un des plus gros problèmes des chercheurs. Il s’agit aussi de stabiliser l’ambiance, sous une température maximale de 16 AG ( Anomalia Galacticain, échelle souvent utilisé par des chercheurs vertaniens ) et une densité de l’air supérieur à 10 Aérobilles ( soit 2 Aérobilles de plus que la densité de l’air recensé à Kilanie ) . Il faut donc réunir ces conditions pour réussir à former une petite quantité du métal « Ir Akiarnom ».

Pourtant, cette matière provient de l’homme, puisque les nécromanciens précédents l’ont inventé. Malheureusement, ils n’ont laissé aucunes traces de leur découverte, qui aurait permis à tout le système d’utiliser ce matériau puissant. Aucun livre, aucun papier, pas de puces, pas de cartes mémoires…. Rien, mis à part quelques sites où ils auraient pratiqués leurs expériences, et donc réunissant sur quelques hectares les conditions nécessaires.

L’Akiarnom est une matière presque indestructible. Sa limite de fusion n’a jamais été atteinte, et son taux de refroidissement est très bas. Il est très peu flexible, du à l’épaisseur et à la condensation des atomes présents. Ces atomes, liés par des ponts d’Irolme ( d’où le « Ir » en langage nécroman ) sont résistants à n’importe quelle effort. Toutefois, il existe des défauts à une telle matière. A l’inverse de l’acier, qui tout en étant solide est très malléable, l’Akiarnom est pratiquement intransformable. Une fois crée et expulsé de son lieu naturel de création, on ne peux presque plus lui donner une forme autre, afin d’exploiter totalement les avantages de cet acier.

Partie I, Objets, signes particuliers.

*Le collier du Scorpus

Cadeau, ou présent de la mère de Lidhyle, encore inconnue aux archives. Elle lui donna ce collier probablement à sa mort. L’étude complète de celui-ci n’est totalement terminé, mais on peut déjà affirmer qu’il enferme un pouvoir, qu’elle n’a jamais utilisé ( les tours de surveillances magiques du Nécrolia aurait alors détecté une forte présence magique, ce qui n’est pas la cas ), notamment par le scanner magique qui a été opéré. Sa conclusion était brève et simple, une immense force, d’où une forte émanation de mana de la relique.

En or massif, provenant sûrement d’une mine de Volcano ( or particulièrement léger par rapport à ce que l’on peu trouver sur une autre planète ) il ne réagirait qu’avec Lidhyle, grâce à leur combinaison shamanique de mana, on ne connaît toutefois pas la réaction qu’aurait l’objet apparemment à formation organique. On connaît d’ailleurs pas non plus l’effet qu’il produirait sur la jeune fille. Il émane une telle puissance de mana, qu’il pourrait en étant activé la tuer directement.

*Tatouage du Dragon Blanc

Marque divine, laissé par le père de Lidhyle, qui comme sa mère à sa disparition du monde vivant lui laissa. Toutefois, il est confirmé par les services secrets Arabiahns, que cette marque existe depuis sa naissance. Il serait donc souhaitable d’ajouter que cette marque est le fruit de l’union de ses parents.

Mise à jour du **/**/****

Découverte d’un nom précieux en Arabiahn, province déserticaine : le Grand Conseiller, nommé Scipion à l’époque, serait en fait l’enveloppe corporel d’un dieu, Thorgrin. Ce dernier aurait fait un pacte avec le chef, pour remonter leur petite Corporation en perte, et ainsi intégré l’Oracle Maudit. Il est maintenant tout vu que Lidhyle descend de droit divin : Thorgrin était il y a bien longtemps un dieu, qui fut déchu. Par cette déchéance il fut intégré facilement à l’Oracle Maudit, et rencontra Théran Azhar avec qui il lia des relations amicales. Mais lors d’une fuite intra-corporelle dans le plexus du chef, Lidhyle fut appelé par son père, Thorgrin, et elle tua Scipion, découvrant ainsi une partie de ses pouvoirs. C’est par cette action épique dans l’histoire de la province déserticaine, qu’elle monta sur le trône, stabilisant le régime en place. Elle prit alors conscience de l’avantage de ce tatouage, et de son père, qu’elle découvrait enfin vraiment. Celui-ci, réintégra le panthéon après diverses étapes, et laissa sa fille seule, devant son avenir. Elle s’en sortait à merveille.
Ce qui est sûr dans cette histoire, c’est ce tatouage en forme de dragon enroulé sur lui-même est d’origine divines. Mais on ne connaît pas encore totalement la véritable facette de cette relique.*
Lord Faust
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Message par Lord Faust »

65 Aquan 3725
Elle courait, enjambant les douces collines de sables, rigides mais sensibles, les petits grains s'appaisaient sous son pas régulier et acceuillant. Elle connaissait le désert par coeur, et elle ne pouvait que diriger les immenses formes qui donnaient à Désertica son nom, sa forme et sa structure. Ce n'est qu'une fille de fortune, une fille du Hasard, et elle se joue de tout. Elle n'a que faire des lois de la nature, des lois qui n'existent en fait pas. Ce snt eux, les politiques, les généraux qui ont tout inventés, pour pouvoir donner raison à leurs envies de supériorité. Elle, elle sait que la nature n'aurait jamais voulu cela. Elle sait qu'elle aurait accepter n'importe qui en son sein, et qu'elle l'aurait nourrit et il aurait vécu. La nature est là pour nous permettre de vivre, ils l'ont pervertis, elle ne fait que tuer...

Elle dansait, elle chantait pendant sa course effrénée, écoutant les méandres des décibels de la musique nouvelle. Les impulsions instrumentales la rendait joyeuse, et l'entrainait depuis maintenant trois heures bien au loin de la haute Islahamind. Il était minuit, et Lidhyle avançait encore et toujours, le son, la nautre, le hasard l'accompagnant à ses côtés pendant cette période de folie.

*Le monde est fou, éloigne-toi, et laisse-le se déchirer dans les entrailles de cette passion. Après, tu reviendras...*

Elle, toujours elle. On n'entend qu'elle, mais pourtant elle est faible et fébrile. Elle joue les durs, elle joue les puissantes, mais au fond elle est inexpliquée et inexplicable. Elle peut àtout moment éclater comme se faire mettre par un petit bouffon de rue. La rue... Elle ausiis elle l'a connait par coeur. Elle a grandi durant toutes ces années en son sein. C'est sa deuxième mère. La Dame, la nature est sa mère sprituelle, la rue est sa mère physique, celle qui l'a bercée tout au long du long flot de vague de vandalisme. Le troisième étage d'Islahamind... Unité de douleur, unité de souffrances, diversités de couleurs et de pensées. Tous différents, mais tous liés !

*Esprit de la nature
Esprit de joie et de torture !
Esprit bienfaisant,
Esprit médisant !
Esprit violent, Esprit sanglant, Esprit confiant, entend moi !*

Elle chantait les paroles acerbes que la musique lui faisait avaler. Elle parcourait les déserts, enchainait les frontières, et de ses pieds elle foulait le sable encore chaud du soleil précédent.

Fuir, fuir pour survivre, pour ne pas faire les seules actes qui perdureraient dans son esprit *de joie et de torture*.
Fuir, pour ne pas s'abandonner à combattre ses amis, et et rendre son esprit comme il l'avait toujours été : *bienfaisant*.
Fuir, pour préméditer, anticiper les faits futur, et apprendre, seule ce qu'elle devrait connaitre depuis sa naissance, découvrir son esprit *médisant*.
Il était diversifié, comme la rue. Il était concret, il était objectif, et ne laissait rien gagner autour de lui. Il ne perdait pas les buts de ses choix. Il savait être *violent*, *sanglant*, et il donnait toute sa *confiance* pour la satisfaire. Il était à ses ordres, et si un jour elle arrivait à le maitriser, alors elle maitriserai quiconque. Il l'*écoutait*, patiemment ancré en son âme, ses songes les plus profondes... Elle fuyait, avec lui...
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