État de l'Heiwa, le 68 Aquan 3727, le général Hanai et ses hommes se préparent...
- Bien, nous sommes donc ici réunis pour planifier l'attaque que nous allons mener sur l'état Empathie cet après-midi. Nous devons donc évaluer les points forts et faibles de sa défense pour optimiser le résultat. Nous savons qu'il possède une grande richesse et un territoire vierge immense dont il faut que nous nous emparions! Le point fort de sa défense est que cet état se défend avec énormément de tourelles. Son point faible est qu'il n'a qu'un très petit bouclier anti nucléaire. Donc, il sera facile de le lui détruire avec un seul IEM. Ensuite, nous attaquerons.
Quelques heures plus tard, la flotte était prête à prendre son envol vers le champ de bataille. Une flotte immense... gigantesque et sans précédent.
- IEM tiré! cria le contremaitre missile. Dans environ 10 minutes, il explosera!
9 minutes 59 secondes plus tard sur l'état Empathie...
- Nous confirmons que c'est bien un IEM Général! Hurla un subordonné.
- Arf! Nous sommes perdus ! S'exclama Harima, général des armées de l'Empathie.
Au moment de l'explosion, le ciel était d'un bleu presque parfait, soudain, un mur électrique tomba sur tout l'état.
- Oh non! Nous ne pouvons plus rien faire! Nous devons patienter une heure avant de pouvoir nous défendre car l'IEM a désactivé notre système électrique! Je suis paralysé! Je n'ai plus aucun moyen de bouger! Je...je sens mon corps complètement pétrifié! Aaaaaaaah!!!
Dans le quartier général de l'état Heiwa:
- Général! Général! L'IEM a percé le bouclier et l'a entièrement détruit! Le rapport nous confirme que les 16789 tourelles anti-aérienne sont tombées! Ainsi que les 12456 lasers, 28 000 plasmas et 47001 nucléaires !
- Haha! Victoire! Envoyez la flotte!
Dans le ciel Empathe, un petit point rouge s'illumina doucement puis devint carrément flamboyant.
Arrivé à quelques kilomètres du sol, on pouvait discerner le petit chasseur aux couleurs de l'Heiwa qui, rapidement, se posa tant bien que mal sur le sol Empathe. Le pilote descendit de la cabine pour regarder alentour. Il se mit à avancer dans le dédale de couloirs quand soudainement, il tomba sur un garde. Le garde le regardait sans bouger, béatement, tout à fait normal puisque l'IEM l'empêchait de bouger! Il n'y avait vraiment plus aucune défense. Lorsqu'il repartit, il emporta avec lui 175 millions de crédits et 23 millions d'espaces. Quel butin! Il faut dire que le pilote avait prévu un très grand sac pour transporter tous ces billets. L'espace prit fut directement téléporté vers l'état Heiwa.
Le chasseur prit son envol lorsqu'il entendit le général Hanai (qui avait oublié de couper le micro) dire quelque chose qui ressemblait à :
- On va...nucléaire tactique...sur sa gueule...niark niark niark!
Le pilote qui comprenait que le général avait ordonné une frappe nucléaire sur l'état s'empressa de se barrer vite et loin! Effectivement, l'explosion retentit 10 minutes plus tard.
Quartier général de l'État du Prisme:
- Général! Une explosion vient d'être enregistrée sur l'état voisin Empathie!
- Et?
- Ben, ne devons-nous pas craindre les radiations et l'onde de choc?!
- Alala...vient, j'vais te montrer.
Les deux s'approchèrent de la frontière, ils étaient accompagnés d'un aide de camp du général qui ne comprenait pas pourquoi on l'avait fait mander.
Le général prit la parole alors que l'onde de choc arrivait avec toute sa puissance dans leur direction, le nuage radioactif, poussé par les vents semblait aussi se diriger vers eux.
- Test numéro 1: l'onde de choc!
Bien que complètement effrayé, l'homme avait confiance en son général. Ce dernier se plaça de son côté de la frontière et l'onde de choc heurta un mur invisible à quelques centimètres de son nez sans lui causer aucun dégât. Une mèche de ses cheveux s'envola puis retomba.
- La chui tranquille!
Il prit son aide de camp par les mains et le jeta de l'autre côté de la frontière. En un millième de seconde, il fut déchiqueté, broyé, élevé dans les airs puis reposé puis décomposé.
- Là il est mort! dit-il dans un grand sourire béat. Test numéro deux: Les radiations! Regarde le nuage de radiations...hum...maintenant!
En effet, le nuage semblait lui aussi épouser la forme de la frontière sans jamais dépasser. Étrange...et pourtant...
Vu du ciel, c'était particulièrement parlant, on voyait un état presque entièrement recouvert d'un nuage pestilentiel qui suivait scrupuleusement les frontières de l'état sans jamais dépasser, on aurait pu penser au dessin qu'un enfant méticuleux aurait pu faire!
Une heure après l'explosion de l'IEM, sur l'état Empathie, le nuage électrique se dissipa et les gens retrouvèrent enfin leur mobilité. C'était l'heure de la vengeance désormais!
Les mystères de la vie et de la mort.
Modérateur : Modérateurs
Les mystères de la vie et de la mort.
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Re: Les mystères de la vie et de la mort.
Il fallait faire vite. Harima voulait profiter de l'euphorie que générerait certainement la victoire sur l'état Heiwa pour l'attaquer. Il les prendrait ainsi par surprise et aurait un avantage certain. Heureusement, la plus grosse partie des vaisseaux de combat que son état possédait avaient miraculeusement survécu dans leur hangar, alors que toutes les usines de productions aux alentours avaient étaient détruites entièrement. Il rassembla donc rapidement une armée et lui ordonna de se diriger vers l'Heiwa.
Le lieutenant en charge de l'attaque n'était pas très rassuré. Son général lui avait laissé la responsabilité de la riposte pendant que celui-ci était occupé à diverses affaires. Le lieutenant se demandait si cette attaque était raisonnable car une grande partie des hommes était encore sous le choc de l'attaque qu'ils venaient de subir. Certains n'avaient toujours pas eu confirmation de la survie, ou non, de leurs proches. Une fois arrivé en vue de l'Heiwa, le lieutenant contacta son général pour lui demander des instructions.
- Nous allons leur faire subir la même chose qu'il nous on fait subir. Nous avons chargé un canon à particule à bord de votre croiseur. Lancez-le-leur !
- Le … lancer mon général ? Vous êtes sur que....
- Oui ! Le coupa Harima. Après ce qu'ils ont fait comment pouvez-vous encore vous poser des questions morales comme celles-ci ?
- Mais mon général je voulais dire que.....
- Exécution, lieutenant.
- Bien mon général !
Livide et se demandant si son général n'avait pas perdu la tête, le lieutenant ordonna à ses hommes de charger le canon dans le silo numéro 3 et de le lancer...
Pendant ce temps, sur l'état Heiwa, l'esprit était à la fête. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas fait une aussi grosse prise et même le général Hanai s’était joint aux festivités. Le général était en train d'expliquer le déroulement de l'attaque.
- Et donc grâce à ma maîtrise exceptionnelle, cette attaque s’est déroulée sans problème.
- Mais, mon général, interrompit une nouvelle recrue, vous-même n'y étiez pas non ? Le pilote devait être aussi très talentueux n'est-ce pas ?
- Mais naaaan, vous n'y êtes pas! Le pilote ne faisait que suivre mes ordres. C'est ça être un bon général, vous devez savoir quand et où vous devez être. Moi je suis tellement doué que j'ai pu diriger cette attaque à partir d'ici sans aucun problème. Mais je manie le chasseur encore mieux que ce pilote débutant qui, je le répète, ne faisait que suivre mes instructions.
- Donc si jamais une grosse bataille doit être menée vous nous défendrait mon général ?
- Mais oui bien sûr. Je ne peux pas laisser mes hommes mourir pour moi! En plus, je peux détruire 5 croiseurs à bord d'un chasseur décrépi.
- Vous devez être fort mon général.
Au même moment, un soldat paniqué entra dans la salle en courant. Il s'approcha d'Hanai et lui dit :
- Mon général! Urgence! Une flotte de l'état Empatie est en vue!
- Doucement soldat. Quelles sont leurs forces ? Les hostilités ont-elles déjà commencé ?
- Oui mon général ! Ils ont envoyé un canon à particules sur nos troupes.
Un masque d'horreur se dessina sur le visage d'Hanai. Sa voix trembla lorsque enfin il pu parler :
- Mon dieu... quelle horreur.... et.... quelles sont les pertes humaines que nous pouvons dénombrer... ?
- Heu... aucune mon général.
- Aucune ? Ils ont loupé leur tir ?
- Non mon général. Ils ont tiré en plein milieu de nos troupes mon général. Les hommes ont juste étaient assez rapide pour l'éviter.
- Éviter un canon à particules ? Vous vous moquez de moi ?
- Non mon général. Je venais justement vous demander ce que vous vouliez que l'on en fasse ?
- Ce qu'on l'on fasse de quoi ?
- Ben... du canon mon général.
- Comment ça le canon ?
- Ben... heu... suivez-moi mon général je vais vous montrer.
Ils sortirent du bâtiment et se dirigèrent vers les casernes. Une foule de curieux étaient rassemblés autour d'un immense objet métallique planté dans le sol.
- C'est …?
- Le canon mon général.
- Vous voulez dire qu'ils l'ont vraiment lancé ?
- Oui mon général. Nous pensons qu'ils ont dû voler la technologie quelque part, mais qu'ils ne savent pas s'en servir et qu'ils ont dû penser que ça se lançait comme un missile, mon général.
- Mon Dieu les abrutis.... Sortez-le de la nous allons l'utiliser.
Quelques minutes plus tard, dans l'espace.
- Mon général. Nous avons suivi vos instructions et lancé le canon.
- Bien ! Bien. Quels sont les dégâts ? La voie est-elle libre pour nos troupes ?
- Non mon général, il n'y a eu aucun dégât. Cette arme n'est vraiment pas efficace.
- Comment ? Mais c'est pas poss...
- Mon général ! L'interrompit le lieutenant. Un énorme flux de plasma est détecté en provenance de l'Heiwa! Comment peuvent-ils avoir un laser aussi grand ? …
Une lumière aveuglante envahit l'espace. Les particules à ultra hautes températures émanant du canon détruisaient tout sur leur passage. Le tir fut bref mais dévastateur, ne laissant derrière lui que ruines et désolation.
- Lieutenant ? Lieutenant !
- Oui mon général, je vous entends.
- Que c'est-il passé ?
- Un flux de plasma émanant de l'Heiwa a heurté notre flotte et a ravagé la moitié de nos troupes mon général.
- Mon dieu... ils possèdent donc aussi le canon à particules...
- Quel rapport avec le canon mon général ? Quoi qu'il en soi il est évident qu'ils en possèdent un vu que nous leur avons lancé mon général.
- Mais.... bande de débiles finis qu'avaient vous donc faits ?
Pendant ce temps, Hanai préparait ses troupes. Le canon avait fait des ravages parmi les troupes adverses, mais la victoire n'était pas encore acquise. Il faisait un tour d'inspection pendant que ses troupes se préparaient quand il vit quelques soldats attendre devant la porte d'embarquement d'un solar.
- Que ce passe-t-il soldats ? Qu'attendez-vous donc ?
- Mon général, heureusement vous voilà. Il n'y à plus de place dans ce solar mais nous y avions été affectés, nous ne savions pas quoi faire.
- Mais si voyons, serrez vous un peu et ça passe.
- Mais mon général, pourquoi ne pas nous affecter à un des transports ?
- Parce que, soldat, je ne peux faire tenir que 20 chars par transports et que je dois bien vous mettre quelque part.
- Vous arrivez à faire rentrer 20 chars dans ces petits transports ?
- Oui donc arrêtez de vous plaindre et serrez-vous un peu.
- Et vous mon général ? Dans quel solar allez-vous ?
- Je dois y aller soldat, j'ai beaucoup de choses à faire pour l'instant et euh...
- Mon général! Vous n'avez pas répon....
Mais Hanai était déjà parti en courant vers les casernes. Arriver au poste des communications, il s'assit devant un des ordinateurs et ouvrît une communication.
- Ici le général Hanai. Soldats, nous devons gagner cette bataille. L'ennemie est affaiblie et la victoire sera facile. Mais ne laissez pas votre méfiance retomber et soyez toujours vigilant. Je suis avec vous soldats, ensemble nous gagnerons!
« Non mais comme si j'allais risquer ma vie là-bas alors que je peux tout contrôler d'ici », ajouta-t-il pour lui même après avoir coupé le micro.
Les deux armées se faisaient maintenant face. La tension était palpable et les soldats des deux camps avaient les mains crispées sur les commandes, prêt à faire feu au moindre ordre de leurs généraux. Pendant ce temps, à l'insu de tous, un canal de communication s'ouvrait.
- Ici le Général Hanai.
- Ici le Général Harima.
- Sale bataille que nous avons là, n'est-ce pas ?
- C'est vous qui l'avez commencé il me semble.
- Vous n'allez donc pas retirer vos troupes ?
- Plutôt mourir !
- Comment ? … vous êtes sur le champ de bataille ?
- Non, bien sûr que non. Quel officier serait assez fou pour y aller ? C'était juste pour dire que je ne me rendrais pas. Une métaphore, histoire de faire comme ci...enfin bref...
- Je pense que nous n'avons donc pas le choix... Je vous laisse commencer.
- C'est un honneur que vous me faites.
Quelques secondes passèrent et puis...
- Ahah je pense que vous êtes mal parti mon cher Hanai... 18 ! Score parfait. Vous auriez peut-être dû retirer vos troupes après tout.
Un rire se fit entendre et Hanai répondit :
- Je n'en suis pas si sur. Voyez-vous je viens d'obtenir 42.
- 42 ? Mais c'est impossible ! vous utilisez combien de dés ?
- 10
- 10 dés ? Mais c'est de la triche ! j'en ai que 3 !
- Je suis un fin tacticien, c'est là toute la différence entre nous. Vous savez ce qu'il vous reste à faire je pense ?
- Oui oui d'accord, c'est bon je leur demande...
Dépité, Harima ouvrit une communication vers ses troupes et dit :
- Heu... tout le monde m'entend ? Mauvaise nouvelle les gars... j'ai perdu. N'utilisez pas vos canons principaux dans cette bataille, ok ? Bien... commencez les affrontements.
Du côté des forces de l'Heiwa, tous les drones embarqués dans les croiseurs se dépêchaient de renforcer le blindage des coques. Personne ne comprenait pourquoi le général avait donné un tel ordre quelques minutes avant le début des affrontements et la seule chose qu'il avait dite était « j'ai gagné alors j'ai le droit, vous posez pas de questions, obéissez ».
Déjà les troupes ennemies s'approchaient et l'ordre d'attaquer fut donné à toutes les unités. Aussitôt une gigantesque explosion silencieuse détruisit une partie des troupes de l'Heiwa. Un solar venait d'exploser. Paniquées, les troupes contactèrent Hanai.
- Mon général ! Un solar vient d'exploser. Nous avons perdu beaucoup d'unités.
- Comment ? J'ai du sous estimer leur puissance de feu pour réussir à détruire un solar si vite.
- Non monsieur, je pense que c'est dû aux chars.
- Les chars ? Comment ça les chars ?
- Ben les chars à l'intérieur du solar qui ont essayé de tirer sur les ennemis monsieur.
- Mais... bandes de dégénérés pourquoi est ce qu'ils ont tiré ?
- Mais monsieur, vous avez ordonné à toutes les unités d'attaquer ! Nous avons suivi les ordres.
- Mais ça me paraissait évident non ? Bon! Toutes les unités spatiales commencez les hostilités. Les unités terrestres n'attaquez surtout pas.
- Mais monsieur, pourquoi avoir remplis nos unités de chars s’ils ne peuvent pas attaquer ?
- Heu.... c'est une bonne question. J'y ai pas beaucoup réfléchi à vrai dire.
- Bon et on fait quoi du coup nous ? Demanda une nouvelle voix.
- Qui parle ?
- L'escadron de chasseurs alpha.
- Ben, attaquez!
- Mais vous avez dit que seules les unités spatiales doivent attaquer, et vu que nos chasseurs sont prévus aussi bien pour l'espace que pour les combats atmosphériques, on se demandait avec les copains ce qu'on devait faire.
- Mais c'est pas vrai... Toutes les unités qui ne sont pas à l'intérieur d'une autre veuillez commencer le combat ! Escadrons alpha, essayez de contourner l'ennemie sur la droite.
- Bien mon général.
- Mais ils font quoi ces cons ? Hurla quelqu'un.
- Qui fait quoi ? Répondirent en cœur Hanai et le chef de l'escadron alpha.
- Mais barrez-vous de là ! Vite à gauche !
- Mais ? On nous dit d'aller à droite puis à gauche. On ne s'y retrouve plus nous !
- Contournez par la droite j'ai dit!
- Mais bordel vous allez virer à gauche oui ?
- Mais qui parle ici ?
- Trop tard !
- Aaaahhhhhhhhhhh !!!!
L'escadron de chasseurs alpha venait de croiser la course des cuirassés et le choc leur fut fatal. Heureusement, forts de leur blindage, les cuirassés n'eurent que peu de dégâts à déplorer.
- Mais quel est le crétin qui leur a donné cet ordre ? Général, vous m'entendez ?
- Oui je vous entends.
- Un abrutie a ordonné à l'escadron de chasseurs alpha de se déplacer et ils ont croisé notre route. Ils sont tous morts maintenant !
- Ne vous inquiétez pas, je me chargerais personnellement de retrouver qui a émis cet ordre.
- Bien mon général !
« Pourtant j'y arrivais bien la dernière fois », songea Hanai, « J'aurais peut être du aller sur le champ de bataille finalement».
- Bon comment se déroule le combat ?
- Bien mon général. Nous...
- STOP !!!! hurla un soldat.
- Quoi encore ? Qui parle ?
- Ici le capitaine Tenmouji, je dirige les 500 croiseurs du front.
- Bien. Qu'y a-t-il ?
- Ben nous venons d'être envoutés mon général. Alors nous demandons aux potes de bien vouloir arrêter de tirer le temps qu'on aille en face.
- Hein ? Mais vous avez perdu la tête ?
- Ben... oui mon général. Enfin non, mais nous avons été envoutés donc c'est la règle.
- Bon j'y comprends plus rien faîtes comme vous le voulez.
- Merci mon général. Nous allons donc maintenant rejoindre la flotte d'Empathie. Dites à ma femme que j'espère la revoir un jour s'il vous plait. D'ailleurs, si elle peut m'envoyer de temps en temps une p'tite lettre, ça me ferai plaisir siouplait!
Pendant ce temps, au beau milieu de l'espace, quelques centaines de soldats reprenaient leurs esprits.
- Arg... où on est ?
- Je sais pas... ah oui je me souviens, on était dans le solar quand il a explosé.
- Mais ? Comment peut-on avoir survécu à l'explosion d'un solar alors qu'on était à l'intérieur ?
- Je ne sais pas non plus. Mais que faire maintenant ? On retourne chez nous ?
- Non la bataille n'est pas finie. Essayons de rejoindre nos rangs.
- Regardez ! Quelle chance voilà des croiseurs qui s'approchent!
Dans le croiseur de Tenmouji, les soldats étaient un peu tristes de devoir quitter leurs camarades comme ça. Ils espéraient tous qu'ils soient bientôt ré-envoutés. Le technicien de bords était en train de vérifier le bon fonctionnement des machines quand il entendit un gros bruit de choc sur la coque externe. Exaspéré, il abandonna son travail et alla ouvrir le sas d'embarquement.
- Non, il me semble vous avoir déjà dit que je n'ai pas besoin de nouveau frigo ! S'exclama-t-il en ouvrant.
- Mais de quoi parlez-vous ? On est des soldats du solar B-174 qui a explosé plus tôt. On voulait savoir si vous aviez de la place pour qu'on puisse continuer à se battre avec vous?
- Ouais mais en fait nous on a été envouté donc on rejoint l'armée d'Empathie en ce moment.
- Et merde!
- Il a dit quoi ?
- Ils se sont fait envouter et rejoignent les gars d'en face.
- On fait quoi alors ? J'ai pas envie de faire le chemin en sens inverse il y a au moins 2000 km !
- Ouai ben tant pis on vient squatter quand même. Ils avaient qu'a pas donner des ordres aussi débiles que d'attaquer à partir de l'intérieur.
- Bah si vous voulez moi ça me dérange pas. Entrez. Les bières sont sous l'établi par là bas!
- Et on fait quoi du char ?
- Le char ? Quel char ?
- Ben un char a survécu à l'explosion aussi alors on l'a trainé avec nous.
- Mais on a plus de place pour un char nous ! On en a déjà 5 qui empêchent d'accéder à la cafétéria.
- Mais on va pas abandonner un char ici les ennemis pourraient le prendre !
- En plein espace ? Comme ça ?
- Ben oui pourquoi pas ?
- Bon ben je sais pas, accrochez-le à un des canons, démerdez-vous !
Quelques minutes plus tard, un char d'assaut tirait sur l'armée d'Heiwa...attaché par un bout de ficelle et du scotch au canon du croiseur.
La bataille continua alors. Les armées attaquaient chacune à leur tour, tout le monde respectant les « Règles de combats pour gens civilisés ». Malgré les précieux croiseurs envoutés, l'armée d'Empathie fut rapidement mise en déroute par la supériorité numérique et technologique de l'Heiwa. Toutes les troupes atterrirent alors, les chars et les soldats avaient cependant subi quelques pertes après leur tentative d'entrer atmosphérique solitaire, surtout les mages bois qui cramaient vite. En effet, après l'explosion de quelques croiseurs, l'envoutement de beaucoup d'autres et quelques pertes par-ci par-là, il n'y avait plus assez d'espace pour eux étant donné qu'on avait du faire le choix entre le carburant piqué dans les soutes et eux...le carburant coutant plus cher...
Arrivé au sol, Hanai les attendait.
- Bravo tout le monde ! Je suis fier de vous !
- Ben... vous n'étiez pas là-haut avec nous mon général ?
- Bien sûr que si !
- Ben pourquoi vous êtes déjà là ?
- Mais je me suis posé depuis longtemps moi, vous pensiez vraiment qu'un général comme moi a besoin d'autant de temps que vous pour effectuer une descente atmosphérique ?
- Ouah, j'aimerais tant manier un chasseur aussi bien que vous mon général, dit un soldat impressionné.
- Peut-être un jour. Bon quoi qu'il en soit nous ne devons pas laisser cet affront impuni ! Nous devons contre-attaquer !
- Contre-attaquer ? Mais c'était pas déjà eux qui nous contre-attaquaient là ? En plus, on leur a foutu une dérouillée.
- On ne discute pas mes ordres ! Réparez les vaisseaux et préparez-vous à repartir !
Le lieutenant en charge de l'attaque n'était pas très rassuré. Son général lui avait laissé la responsabilité de la riposte pendant que celui-ci était occupé à diverses affaires. Le lieutenant se demandait si cette attaque était raisonnable car une grande partie des hommes était encore sous le choc de l'attaque qu'ils venaient de subir. Certains n'avaient toujours pas eu confirmation de la survie, ou non, de leurs proches. Une fois arrivé en vue de l'Heiwa, le lieutenant contacta son général pour lui demander des instructions.
- Nous allons leur faire subir la même chose qu'il nous on fait subir. Nous avons chargé un canon à particule à bord de votre croiseur. Lancez-le-leur !
- Le … lancer mon général ? Vous êtes sur que....
- Oui ! Le coupa Harima. Après ce qu'ils ont fait comment pouvez-vous encore vous poser des questions morales comme celles-ci ?
- Mais mon général je voulais dire que.....
- Exécution, lieutenant.
- Bien mon général !
Livide et se demandant si son général n'avait pas perdu la tête, le lieutenant ordonna à ses hommes de charger le canon dans le silo numéro 3 et de le lancer...
Pendant ce temps, sur l'état Heiwa, l'esprit était à la fête. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas fait une aussi grosse prise et même le général Hanai s’était joint aux festivités. Le général était en train d'expliquer le déroulement de l'attaque.
- Et donc grâce à ma maîtrise exceptionnelle, cette attaque s’est déroulée sans problème.
- Mais, mon général, interrompit une nouvelle recrue, vous-même n'y étiez pas non ? Le pilote devait être aussi très talentueux n'est-ce pas ?
- Mais naaaan, vous n'y êtes pas! Le pilote ne faisait que suivre mes ordres. C'est ça être un bon général, vous devez savoir quand et où vous devez être. Moi je suis tellement doué que j'ai pu diriger cette attaque à partir d'ici sans aucun problème. Mais je manie le chasseur encore mieux que ce pilote débutant qui, je le répète, ne faisait que suivre mes instructions.
- Donc si jamais une grosse bataille doit être menée vous nous défendrait mon général ?
- Mais oui bien sûr. Je ne peux pas laisser mes hommes mourir pour moi! En plus, je peux détruire 5 croiseurs à bord d'un chasseur décrépi.
- Vous devez être fort mon général.
Au même moment, un soldat paniqué entra dans la salle en courant. Il s'approcha d'Hanai et lui dit :
- Mon général! Urgence! Une flotte de l'état Empatie est en vue!
- Doucement soldat. Quelles sont leurs forces ? Les hostilités ont-elles déjà commencé ?
- Oui mon général ! Ils ont envoyé un canon à particules sur nos troupes.
Un masque d'horreur se dessina sur le visage d'Hanai. Sa voix trembla lorsque enfin il pu parler :
- Mon dieu... quelle horreur.... et.... quelles sont les pertes humaines que nous pouvons dénombrer... ?
- Heu... aucune mon général.
- Aucune ? Ils ont loupé leur tir ?
- Non mon général. Ils ont tiré en plein milieu de nos troupes mon général. Les hommes ont juste étaient assez rapide pour l'éviter.
- Éviter un canon à particules ? Vous vous moquez de moi ?
- Non mon général. Je venais justement vous demander ce que vous vouliez que l'on en fasse ?
- Ce qu'on l'on fasse de quoi ?
- Ben... du canon mon général.
- Comment ça le canon ?
- Ben... heu... suivez-moi mon général je vais vous montrer.
Ils sortirent du bâtiment et se dirigèrent vers les casernes. Une foule de curieux étaient rassemblés autour d'un immense objet métallique planté dans le sol.
- C'est …?
- Le canon mon général.
- Vous voulez dire qu'ils l'ont vraiment lancé ?
- Oui mon général. Nous pensons qu'ils ont dû voler la technologie quelque part, mais qu'ils ne savent pas s'en servir et qu'ils ont dû penser que ça se lançait comme un missile, mon général.
- Mon Dieu les abrutis.... Sortez-le de la nous allons l'utiliser.
Quelques minutes plus tard, dans l'espace.
- Mon général. Nous avons suivi vos instructions et lancé le canon.
- Bien ! Bien. Quels sont les dégâts ? La voie est-elle libre pour nos troupes ?
- Non mon général, il n'y a eu aucun dégât. Cette arme n'est vraiment pas efficace.
- Comment ? Mais c'est pas poss...
- Mon général ! L'interrompit le lieutenant. Un énorme flux de plasma est détecté en provenance de l'Heiwa! Comment peuvent-ils avoir un laser aussi grand ? …
Une lumière aveuglante envahit l'espace. Les particules à ultra hautes températures émanant du canon détruisaient tout sur leur passage. Le tir fut bref mais dévastateur, ne laissant derrière lui que ruines et désolation.
- Lieutenant ? Lieutenant !
- Oui mon général, je vous entends.
- Que c'est-il passé ?
- Un flux de plasma émanant de l'Heiwa a heurté notre flotte et a ravagé la moitié de nos troupes mon général.
- Mon dieu... ils possèdent donc aussi le canon à particules...
- Quel rapport avec le canon mon général ? Quoi qu'il en soi il est évident qu'ils en possèdent un vu que nous leur avons lancé mon général.
- Mais.... bande de débiles finis qu'avaient vous donc faits ?
Pendant ce temps, Hanai préparait ses troupes. Le canon avait fait des ravages parmi les troupes adverses, mais la victoire n'était pas encore acquise. Il faisait un tour d'inspection pendant que ses troupes se préparaient quand il vit quelques soldats attendre devant la porte d'embarquement d'un solar.
- Que ce passe-t-il soldats ? Qu'attendez-vous donc ?
- Mon général, heureusement vous voilà. Il n'y à plus de place dans ce solar mais nous y avions été affectés, nous ne savions pas quoi faire.
- Mais si voyons, serrez vous un peu et ça passe.
- Mais mon général, pourquoi ne pas nous affecter à un des transports ?
- Parce que, soldat, je ne peux faire tenir que 20 chars par transports et que je dois bien vous mettre quelque part.
- Vous arrivez à faire rentrer 20 chars dans ces petits transports ?
- Oui donc arrêtez de vous plaindre et serrez-vous un peu.
- Et vous mon général ? Dans quel solar allez-vous ?
- Je dois y aller soldat, j'ai beaucoup de choses à faire pour l'instant et euh...
- Mon général! Vous n'avez pas répon....
Mais Hanai était déjà parti en courant vers les casernes. Arriver au poste des communications, il s'assit devant un des ordinateurs et ouvrît une communication.
- Ici le général Hanai. Soldats, nous devons gagner cette bataille. L'ennemie est affaiblie et la victoire sera facile. Mais ne laissez pas votre méfiance retomber et soyez toujours vigilant. Je suis avec vous soldats, ensemble nous gagnerons!
« Non mais comme si j'allais risquer ma vie là-bas alors que je peux tout contrôler d'ici », ajouta-t-il pour lui même après avoir coupé le micro.
Les deux armées se faisaient maintenant face. La tension était palpable et les soldats des deux camps avaient les mains crispées sur les commandes, prêt à faire feu au moindre ordre de leurs généraux. Pendant ce temps, à l'insu de tous, un canal de communication s'ouvrait.
- Ici le Général Hanai.
- Ici le Général Harima.
- Sale bataille que nous avons là, n'est-ce pas ?
- C'est vous qui l'avez commencé il me semble.
- Vous n'allez donc pas retirer vos troupes ?
- Plutôt mourir !
- Comment ? … vous êtes sur le champ de bataille ?
- Non, bien sûr que non. Quel officier serait assez fou pour y aller ? C'était juste pour dire que je ne me rendrais pas. Une métaphore, histoire de faire comme ci...enfin bref...
- Je pense que nous n'avons donc pas le choix... Je vous laisse commencer.
- C'est un honneur que vous me faites.
Quelques secondes passèrent et puis...
- Ahah je pense que vous êtes mal parti mon cher Hanai... 18 ! Score parfait. Vous auriez peut-être dû retirer vos troupes après tout.
Un rire se fit entendre et Hanai répondit :
- Je n'en suis pas si sur. Voyez-vous je viens d'obtenir 42.
- 42 ? Mais c'est impossible ! vous utilisez combien de dés ?
- 10
- 10 dés ? Mais c'est de la triche ! j'en ai que 3 !
- Je suis un fin tacticien, c'est là toute la différence entre nous. Vous savez ce qu'il vous reste à faire je pense ?
- Oui oui d'accord, c'est bon je leur demande...
Dépité, Harima ouvrit une communication vers ses troupes et dit :
- Heu... tout le monde m'entend ? Mauvaise nouvelle les gars... j'ai perdu. N'utilisez pas vos canons principaux dans cette bataille, ok ? Bien... commencez les affrontements.
Du côté des forces de l'Heiwa, tous les drones embarqués dans les croiseurs se dépêchaient de renforcer le blindage des coques. Personne ne comprenait pourquoi le général avait donné un tel ordre quelques minutes avant le début des affrontements et la seule chose qu'il avait dite était « j'ai gagné alors j'ai le droit, vous posez pas de questions, obéissez ».
Déjà les troupes ennemies s'approchaient et l'ordre d'attaquer fut donné à toutes les unités. Aussitôt une gigantesque explosion silencieuse détruisit une partie des troupes de l'Heiwa. Un solar venait d'exploser. Paniquées, les troupes contactèrent Hanai.
- Mon général ! Un solar vient d'exploser. Nous avons perdu beaucoup d'unités.
- Comment ? J'ai du sous estimer leur puissance de feu pour réussir à détruire un solar si vite.
- Non monsieur, je pense que c'est dû aux chars.
- Les chars ? Comment ça les chars ?
- Ben les chars à l'intérieur du solar qui ont essayé de tirer sur les ennemis monsieur.
- Mais... bandes de dégénérés pourquoi est ce qu'ils ont tiré ?
- Mais monsieur, vous avez ordonné à toutes les unités d'attaquer ! Nous avons suivi les ordres.
- Mais ça me paraissait évident non ? Bon! Toutes les unités spatiales commencez les hostilités. Les unités terrestres n'attaquez surtout pas.
- Mais monsieur, pourquoi avoir remplis nos unités de chars s’ils ne peuvent pas attaquer ?
- Heu.... c'est une bonne question. J'y ai pas beaucoup réfléchi à vrai dire.
- Bon et on fait quoi du coup nous ? Demanda une nouvelle voix.
- Qui parle ?
- L'escadron de chasseurs alpha.
- Ben, attaquez!
- Mais vous avez dit que seules les unités spatiales doivent attaquer, et vu que nos chasseurs sont prévus aussi bien pour l'espace que pour les combats atmosphériques, on se demandait avec les copains ce qu'on devait faire.
- Mais c'est pas vrai... Toutes les unités qui ne sont pas à l'intérieur d'une autre veuillez commencer le combat ! Escadrons alpha, essayez de contourner l'ennemie sur la droite.
- Bien mon général.
- Mais ils font quoi ces cons ? Hurla quelqu'un.
- Qui fait quoi ? Répondirent en cœur Hanai et le chef de l'escadron alpha.
- Mais barrez-vous de là ! Vite à gauche !
- Mais ? On nous dit d'aller à droite puis à gauche. On ne s'y retrouve plus nous !
- Contournez par la droite j'ai dit!
- Mais bordel vous allez virer à gauche oui ?
- Mais qui parle ici ?
- Trop tard !
- Aaaahhhhhhhhhhh !!!!
L'escadron de chasseurs alpha venait de croiser la course des cuirassés et le choc leur fut fatal. Heureusement, forts de leur blindage, les cuirassés n'eurent que peu de dégâts à déplorer.
- Mais quel est le crétin qui leur a donné cet ordre ? Général, vous m'entendez ?
- Oui je vous entends.
- Un abrutie a ordonné à l'escadron de chasseurs alpha de se déplacer et ils ont croisé notre route. Ils sont tous morts maintenant !
- Ne vous inquiétez pas, je me chargerais personnellement de retrouver qui a émis cet ordre.
- Bien mon général !
« Pourtant j'y arrivais bien la dernière fois », songea Hanai, « J'aurais peut être du aller sur le champ de bataille finalement».
- Bon comment se déroule le combat ?
- Bien mon général. Nous...
- STOP !!!! hurla un soldat.
- Quoi encore ? Qui parle ?
- Ici le capitaine Tenmouji, je dirige les 500 croiseurs du front.
- Bien. Qu'y a-t-il ?
- Ben nous venons d'être envoutés mon général. Alors nous demandons aux potes de bien vouloir arrêter de tirer le temps qu'on aille en face.
- Hein ? Mais vous avez perdu la tête ?
- Ben... oui mon général. Enfin non, mais nous avons été envoutés donc c'est la règle.
- Bon j'y comprends plus rien faîtes comme vous le voulez.
- Merci mon général. Nous allons donc maintenant rejoindre la flotte d'Empathie. Dites à ma femme que j'espère la revoir un jour s'il vous plait. D'ailleurs, si elle peut m'envoyer de temps en temps une p'tite lettre, ça me ferai plaisir siouplait!
Pendant ce temps, au beau milieu de l'espace, quelques centaines de soldats reprenaient leurs esprits.
- Arg... où on est ?
- Je sais pas... ah oui je me souviens, on était dans le solar quand il a explosé.
- Mais ? Comment peut-on avoir survécu à l'explosion d'un solar alors qu'on était à l'intérieur ?
- Je ne sais pas non plus. Mais que faire maintenant ? On retourne chez nous ?
- Non la bataille n'est pas finie. Essayons de rejoindre nos rangs.
- Regardez ! Quelle chance voilà des croiseurs qui s'approchent!
Dans le croiseur de Tenmouji, les soldats étaient un peu tristes de devoir quitter leurs camarades comme ça. Ils espéraient tous qu'ils soient bientôt ré-envoutés. Le technicien de bords était en train de vérifier le bon fonctionnement des machines quand il entendit un gros bruit de choc sur la coque externe. Exaspéré, il abandonna son travail et alla ouvrir le sas d'embarquement.
- Non, il me semble vous avoir déjà dit que je n'ai pas besoin de nouveau frigo ! S'exclama-t-il en ouvrant.
- Mais de quoi parlez-vous ? On est des soldats du solar B-174 qui a explosé plus tôt. On voulait savoir si vous aviez de la place pour qu'on puisse continuer à se battre avec vous?
- Ouais mais en fait nous on a été envouté donc on rejoint l'armée d'Empathie en ce moment.
- Et merde!
- Il a dit quoi ?
- Ils se sont fait envouter et rejoignent les gars d'en face.
- On fait quoi alors ? J'ai pas envie de faire le chemin en sens inverse il y a au moins 2000 km !
- Ouai ben tant pis on vient squatter quand même. Ils avaient qu'a pas donner des ordres aussi débiles que d'attaquer à partir de l'intérieur.
- Bah si vous voulez moi ça me dérange pas. Entrez. Les bières sont sous l'établi par là bas!
- Et on fait quoi du char ?
- Le char ? Quel char ?
- Ben un char a survécu à l'explosion aussi alors on l'a trainé avec nous.
- Mais on a plus de place pour un char nous ! On en a déjà 5 qui empêchent d'accéder à la cafétéria.
- Mais on va pas abandonner un char ici les ennemis pourraient le prendre !
- En plein espace ? Comme ça ?
- Ben oui pourquoi pas ?
- Bon ben je sais pas, accrochez-le à un des canons, démerdez-vous !
Quelques minutes plus tard, un char d'assaut tirait sur l'armée d'Heiwa...attaché par un bout de ficelle et du scotch au canon du croiseur.
La bataille continua alors. Les armées attaquaient chacune à leur tour, tout le monde respectant les « Règles de combats pour gens civilisés ». Malgré les précieux croiseurs envoutés, l'armée d'Empathie fut rapidement mise en déroute par la supériorité numérique et technologique de l'Heiwa. Toutes les troupes atterrirent alors, les chars et les soldats avaient cependant subi quelques pertes après leur tentative d'entrer atmosphérique solitaire, surtout les mages bois qui cramaient vite. En effet, après l'explosion de quelques croiseurs, l'envoutement de beaucoup d'autres et quelques pertes par-ci par-là, il n'y avait plus assez d'espace pour eux étant donné qu'on avait du faire le choix entre le carburant piqué dans les soutes et eux...le carburant coutant plus cher...
Arrivé au sol, Hanai les attendait.
- Bravo tout le monde ! Je suis fier de vous !
- Ben... vous n'étiez pas là-haut avec nous mon général ?
- Bien sûr que si !
- Ben pourquoi vous êtes déjà là ?
- Mais je me suis posé depuis longtemps moi, vous pensiez vraiment qu'un général comme moi a besoin d'autant de temps que vous pour effectuer une descente atmosphérique ?
- Ouah, j'aimerais tant manier un chasseur aussi bien que vous mon général, dit un soldat impressionné.
- Peut-être un jour. Bon quoi qu'il en soit nous ne devons pas laisser cet affront impuni ! Nous devons contre-attaquer !
- Contre-attaquer ? Mais c'était pas déjà eux qui nous contre-attaquaient là ? En plus, on leur a foutu une dérouillée.
- On ne discute pas mes ordres ! Réparez les vaisseaux et préparez-vous à repartir !

Re: Les mystères de la vie et de la mort.
Plusieurs heures s'écoulèrent avant que les vaisseaux ne soient entièrement réparés. Finalement, la flotte parvint à décoller de nouveau.
À l'autre bout du système solaire, un homme scrutait l'espace.
- Hum...Hum...Ho...Hum...Hein?! Non! Général! Général! Mon Dieu! C'est horrible! C'est horrible!
Alerté par les cris, Harima couru vers la source de ces hurlements.
- Qu'est ce qu'y s'passe ici!?
- Oh! Général! Vous tombez bien! Regardez là bas!
Le soldat pointait du doigt un espace vide dans le ciel.
- Niéé?
- Bah! Voyez pas ou quoi?
- Voir quoi crétin!? Tu m'montre un nuage!
- Mais! Le chasseur là-bas ! Il a un défaut sur l'aile gauche et le pilote a oublié de faire ses lacets! C'est...c'est horrible!
- Hein! Mais...mais t'es con ou quoi? Ca va pas d'hurler comme ca nan?! Mais! Une seconde! Calculez la direction vers le point qu'il fixe s'con!
- État le plus proche...Heiwa confirmé, marge d'erreur 0%.
- Pauvre...abruti...Comment il a pu voir s'truc! Préparez les défenses! Ils nous attaquent!
Alors que les défenses de l'état d'Empathie se déployaient, le Général Hanai préparait son attaque.
- Huuumm...nous ne pouvons pas savoir ce qu'ils préparent! Alors nous allons essayer de les sonder! Est-ce qu'on a un pilote qui compte vite?
- Hein?
- Un pilote qui compte vite! C'est quoi qu'tu comprend pas? Pilote, compte ou vite?
- Euh...
- Bon discute pas, t'es con.
- Quoi?
- Rhoo...ta gueule...laisse tomber!
- Alors là j'ai rien compris...
- J'ai vu...
Hanai courut à la salle de contrôle.
- Avis à tous les pilotes! Grands concours de mathématique! Le gagnant aura le droit à une mission spéciale!
Les hangars semblaient plus vides que jamais. Il n'y avait vraiment personne...
- Et beaucoup d'argent avec une fille pour la nuit!
Une nuée de personnes se mit à courir presque instantanément vers l'écran géant.
Hanai sourit, il les connaissait bien ses pilotes...Il pouvait désormais commencer le concours.
- Combien j'ai de doigts à ma main gauche?
Un boitier avait été mis à la disposition des pilotes et chacun vota.
Quelques minutes plus tard...
- Il ne fut pas évident de départager les vainqueurs, mais nous voilà prêts. Et c'est...(Roulement de tambour)...Le pilote nº 16783 qui gagne le gros lot avec une réponse en 46 millièmes de seconde! La bonne réponse était 5!
Le pilote se leva l'air ahuri...
- Bah j'avais dit 12...
- Bravo à toi pilote! (tout bas) - Pile poil...un pilote tout à fait con...
- Comment? S'esclaffa le pilote se sentant injurié.
- Heu...arf...ahrem...Je disais, un pilote tout à fait con...pétant!
Le pilote fut donc réquisitionné pour aller sonder les défenses de l'état Empathie. Il n'avait pas compris pourquoi on lui avait donné comme ordre de mission: « Juste 10 secondes...10 secondes tu va bien y arrivé quand même nan? »
Arrivé devant les premières défenses, le chasseur disparu des radars et une légère explosion se fit ressentir. Heureusement, les ordinateurs embarqués chargés de compter les unités de la défense étaient parvenus à un rapport précis et complet! Quel exploit! Malheureusement, il était maintenant mort.
- Mon Dieu il est mort! Oh mais c'était réellement suicidaire que de l'envoyer là bas tout seul! Mon Dieu! Le pauvre!
- Oui c'était tout à fait suicidaire, c'est bien pour cas qu'il fallait envoyer un abruti comme lui! Dit Hanai en souriant.
- Hey Général, vous dites tout le temps que vous êtes le plus grand pilote qui existe...pourquoi vous êtes pas allé sonder vous-même ?
- Heu...héhé...parce que...heu...je voulais laisser cet honneur à un autre...héhé...ahrem...et puis, c'est trop facile, l'ennemi n'aurait eu aucune chance!
- Waou...vraiment, je vous admire!Mais quand même le pauvre...
De l'autre côté du champ de bataille...
- Woot! J'en ai un! J'en ai un! Mouhahaha! Un de plus! Ouais! Trop la classe! J'suis le plus fort! Le plus beau! Le meilleur et on m'adore! Je veux un H! Je veux un A!...
Quelques soldats s'étaient amassés et semblaient regarder leur général en train de sauter partout en hurlant tout en dessinant les lettres de son prénom avec son corps, tout ceci n'était pas sans rappeler un groupe terrien connu pour être extrêmement gai...
- Parfois...m'fait vraiment peur...
- Ouais il a trop la classe! En même temps je comprends, il a trouvait un cube sur le chasseur! Il doit être trop heureux! En plus y a des points sur son cube! C'est trop génial! Trop grave bien!
- Heu...ouais...t'as déjà pensé à mourir?
- Non pourquoi?
- Au suicide non plus je suppose...?
- Non non...heureusement!
- Dommage...
La joie se lisait sur le visage d'Harima mais personne n'arrivait à comprendre ce qui le rendait si enthousiaste. En fait...c'était...
- Un dès! Un de plus! Youhou!! À moi!
Il l'accrocha distinctement autour de son coup là où trônaient déjà 3 autres dès en peluche. Celui-ci était parfait, rose, sans défaut.
- Il paraît qu'il a trouvé ça sur le chasseur détruit par les tourelles tout à l'heure...j'comprend pas pourquoi ça l'fait virer comme ça...
- Je vois pas non plus...Peut-être qu'il en fait la collection?
Pauvre soldat, l'issue des batailles dépend de paramètres que tu ne peux pas comprendre...
Mais déjà, se profilait au loin l'attaque. Une énorme quantité de cuirassiers et de leurres arrivaient et malgré la grande quantité de tourelles, ils réussirent à se poser en catimini, détruisant plusieurs structures et des milliers de tourelles disséminées sur l'état entier.
Malheureusement, il n'y avait presque rien à embarquer...pourtant un petit groupe de soldat n'était toujours pas revenu.
- Groupe TG 1, rapport s'il vous plait!
- Nous avons trouvé une vraie caverne au trésor!
- Ah! Très bien! Dépêchez-vous ! Ils ne tarderont pas à nous trouver!
- Okay! Ahah! Et en plus, ils avaient marqué «Défense d'entrer » sur la porte! Ahah les boulets!
- Quoi! Hurla Hanai. Vous avez pillé les bunkers de stockage?
- Bah...euh ouais! Ahah! Et même qu'on a pété la porte! Héhé!
- Oh non! On vous a appris quoi à l'école? Rouvrez votre manuel du pilleur page 34.
- Mais! Mais...mais...
- Y a pas de mais! Qu'est ce que vous lisez?
- « En cas de...pi...pillage, il ne f...faut pas prendre les re...les ressour...les ressources dans les b...bun...bunker de chauffage. Ouais mais nous c'était pas des bunkers de chauffage, y avait des trucs dedans!
- Bunker de STOCKAGE Y A ECRIT! STOCKAGE!
- Ah...ah ouais héhé...j'avais...euh...mal lu...
- Bon, alors reposez tout et que je vous y reprenne plus!
- On peut garder les m&m's?
- NON!
Pendant ce temps, une autre équipe était partie à l'exploration de la zone alentour lorsqu'ils tombèrent sur les hangars d'Empathie...
- Général...dit le soldat en murmurant...
- Quoi? Parlez plus fort!!
- Chuuuuuuuut....
- Quoi chut!
- Ils dorment....
- Hein?! Mais...qu'est ce que vous foutez?!
- On est dans les hangars. Y a des chasseurs nucléaires, mais...y a personne dedans et ils bougent pas...
- Mais! Mais! Chourez-les !
- Et oh! On est peut-être des militaires mais on a not' sensibilité hein! On est pas des kidnappeurs!! En plus, y a écrit: No trepassing, je sais pas trop ce que ça veut dire, mais ça fait peur...en plus il fait tout noir là-dedans...j'aime pas que c'est tout noir...
- Nié...j'abandonne tout espoir pour vous les gars....over...Cuirassié, vous avez récupéré l'autre équipe?
- Ouais reste que l'exploration a att...
- Non, sont morts...revenez...
- C'est vrai? Mon Dieu!
- Mais non on est pas mort!
- Il y a peut-être encore un espoir! Je vais envoyer une escouade!
- Je suis le général Hanai et si je dis Décolle tu décolles ou j't'en décolle une!
- Hum...ils sont morts donc? Hihi....on décolle!
- Mais on est pas mort nous!?
- Lalalalalala!! Chanta le commandant de l'escouade de cuirassier faisant mine de ne pas entendre.
Le Général Harima se jeta vers l'homme de tout à l'heure, celui qui avait identifié l'attaque. Il n'avait pas bougé et scrutait l'horizon. Heureux de constater qu'il était encore en vie, ravi de voir qu'il prenait son travail tant à cœur, il explosa de joie:
- Bravo soldat! Je suis fier de toi, de ton courage face à l'ennemi! Tu n'as pas bougé pendant l'attaque afin de pouvoir suivre les déplacements de la flotte ennemie!
- Wouhou! Quelle paire de loches ! Wa! Et ce string! My God! Aie Aie Aie!!
- Alors! Quelle direction! Vers où vont-ils ?
- Sur l'état Gouré! Mais ils ne sont qu'une! Mais alors quelle « une »!
- Merci! État Généraux! Bombardement de l'état Gouré! Vite vite vite! On va se téléporter! Raser l'état complètement! Rappelez aux troupes qu'ils sont les alliés de ceux qui ont causé la mort de beaucoup de nos frères aujourd'hui!
Quelques minutes plus tard:
- Ici les Quartiers Généraux! Nos rapports indiquent que l'état Gouré a été entièrement rasé par nos flottes et nos missiles. Ils n'ont plus rien!
- Bravo!
Le soldat regardait toujours dans la direction de l'état Gouré...
- Oh mon Dieu! Vous l'avez tué! Salaud! Salaud! Elle est morte! Mon fantasme! Mon amour! Ce cul magnifique! Vous en avez fait de la charpie!
- Mais de quoi parles-tu Soldat?
- Mais de la femme que je regardais tout à l'heure! Vous vous vouliez même savoir où elle était! Salaud!
- Hein! Mais...gros crétin! Et la flotte d'Heiwa?!
- Mais j'm'en fous de votre flotte pourrie moi! J'en sais rien où elle est! Vous avez tué l'amour de ma vie! En plus, elle allait presque se mettre à poil! J'suis dèg.!
- Mais tu t'rend compte de ce que tu m'as fait faire?! J'ai entièrement anéanti un état pour rien! Fait tuer des milliers de personnes ! Et en plus! Le pire! Fait dépenser 95k de carburant! Tout ça parce que tu matais! Abruti de merde! J'vais me le faire! J'vais m'le faiiiiiiiiiiire!!!!
Pendant qu'Harima poursuivait le soldat dans tous les bâtiments du quartier général...
La mission était terminée désormais pour Hanai. Les soldats Empathes dans les tourelles restantes, trop occupés à se lamenter sur leur incapacité à détruire les assaillants et à pleurer sur l'épaule de leurs coéquipiers, laissèrent les troupes d'Heiwa s'en aller sans riposter.
- Vous l'paierez! La prochaine fois on vous défonce! Z'avez d'la chance là! Bouhouhou!
Enfin de retour, il fallut dénombrer les pertes du côté de l'assaillant et elles étaient nombreuses. Hanai contemplait le massacre, les cadavres et ne pouvait que constater qu'il avait échoué vu les pertes subies.
- Qu'ai je faiiiiit pour mériter caaaaaa??! bouhouhou...
- Malgré les pertes, tu as bien bossé Hanai...
- Bouhouuuu!!! Essaye pas de me consoler! J'ai vraiment des stats pourries ! J'en ai marre!
- Maiiiiis noon! Tiens, prend ces 100 000 crédits, tu l'as bien mérité, considère ca comme...un peu d'aide pour oublier!
- Merciiiii! Bouhouhou!!! Je ne mérite pas tant de pitié de ta part Uru!
- Sèche tes larmes, et prend des vacances!
- Merci! Merci! Snif! Merci!
Le soir venu, Hanai n'avait pas pu oublier le terrible revers subi plus tôt dans la journée. Pourtant, il avait invité un de ses meilleurs amis à sortir sans lui dire exactement où.
Ils marchaient tous deux dans la capitale lorsque soudain Hanai s'arrêta.
- Bon, quand est-ce que tu vas me dire où on va? Ça devient lourd à force!
- Hum...je peux te poser une question?
- Ah...je sens le truc que t'en as aucune idée...boulet...
- Combien de litres de bière ça fait 100 000 crédits ?
- Hein?
Devant les deux compères, se dressait une grande enseigne: chez Barte Abac, le plus grand bar de la galaxie: stock de bière inépuisable! La bière Barte Abac: La bière la plus forte du monde connu!
Quelques heures plus tard, la soirée était déjà bien avancée et les deux amis sortaient du douzième bar dont ils avaient vidé les stocks.
- Aloors...j'ai oublié tout quoi ce que je savais...hic...j'ai des stats à refaire moi...bleurk...
- Ah wééééé, t'as de la chance que ce que t'as des points à répartir!
- Wep m'sieur! Moi j'ai des points! J'sais pas trop où que ce que je vais les mettre quoi!
- Pour l'instant ca m'saoule!
- Ahah! Ca t'saoule mais t'es déjà bourré! Hic!
Le lendemain, Hanai se réveilla d'un air tout à fait serein bien que sujet à une sacrée gueule de bois. Il avait oublié ses anciennes stats et était maintenant l'heureux détenteur de 15 dès! Enfin, il était capable, rien qu'en étant présent, de faire gagner en puissance les unités aériennes et terrestres de manière spectaculaire. Quelle force!
À l'autre bout du système solaire, un homme scrutait l'espace.
- Hum...Hum...Ho...Hum...Hein?! Non! Général! Général! Mon Dieu! C'est horrible! C'est horrible!
Alerté par les cris, Harima couru vers la source de ces hurlements.
- Qu'est ce qu'y s'passe ici!?
- Oh! Général! Vous tombez bien! Regardez là bas!
Le soldat pointait du doigt un espace vide dans le ciel.
- Niéé?
- Bah! Voyez pas ou quoi?
- Voir quoi crétin!? Tu m'montre un nuage!
- Mais! Le chasseur là-bas ! Il a un défaut sur l'aile gauche et le pilote a oublié de faire ses lacets! C'est...c'est horrible!
- Hein! Mais...mais t'es con ou quoi? Ca va pas d'hurler comme ca nan?! Mais! Une seconde! Calculez la direction vers le point qu'il fixe s'con!
- État le plus proche...Heiwa confirmé, marge d'erreur 0%.
- Pauvre...abruti...Comment il a pu voir s'truc! Préparez les défenses! Ils nous attaquent!
Alors que les défenses de l'état d'Empathie se déployaient, le Général Hanai préparait son attaque.
- Huuumm...nous ne pouvons pas savoir ce qu'ils préparent! Alors nous allons essayer de les sonder! Est-ce qu'on a un pilote qui compte vite?
- Hein?
- Un pilote qui compte vite! C'est quoi qu'tu comprend pas? Pilote, compte ou vite?
- Euh...
- Bon discute pas, t'es con.
- Quoi?
- Rhoo...ta gueule...laisse tomber!
- Alors là j'ai rien compris...
- J'ai vu...
Hanai courut à la salle de contrôle.
- Avis à tous les pilotes! Grands concours de mathématique! Le gagnant aura le droit à une mission spéciale!
Les hangars semblaient plus vides que jamais. Il n'y avait vraiment personne...
- Et beaucoup d'argent avec une fille pour la nuit!
Une nuée de personnes se mit à courir presque instantanément vers l'écran géant.
Hanai sourit, il les connaissait bien ses pilotes...Il pouvait désormais commencer le concours.
- Combien j'ai de doigts à ma main gauche?
Un boitier avait été mis à la disposition des pilotes et chacun vota.
Quelques minutes plus tard...
- Il ne fut pas évident de départager les vainqueurs, mais nous voilà prêts. Et c'est...(Roulement de tambour)...Le pilote nº 16783 qui gagne le gros lot avec une réponse en 46 millièmes de seconde! La bonne réponse était 5!
Le pilote se leva l'air ahuri...
- Bah j'avais dit 12...
- Bravo à toi pilote! (tout bas) - Pile poil...un pilote tout à fait con...
- Comment? S'esclaffa le pilote se sentant injurié.
- Heu...arf...ahrem...Je disais, un pilote tout à fait con...pétant!
Le pilote fut donc réquisitionné pour aller sonder les défenses de l'état Empathie. Il n'avait pas compris pourquoi on lui avait donné comme ordre de mission: « Juste 10 secondes...10 secondes tu va bien y arrivé quand même nan? »
Arrivé devant les premières défenses, le chasseur disparu des radars et une légère explosion se fit ressentir. Heureusement, les ordinateurs embarqués chargés de compter les unités de la défense étaient parvenus à un rapport précis et complet! Quel exploit! Malheureusement, il était maintenant mort.
- Mon Dieu il est mort! Oh mais c'était réellement suicidaire que de l'envoyer là bas tout seul! Mon Dieu! Le pauvre!
- Oui c'était tout à fait suicidaire, c'est bien pour cas qu'il fallait envoyer un abruti comme lui! Dit Hanai en souriant.
- Hey Général, vous dites tout le temps que vous êtes le plus grand pilote qui existe...pourquoi vous êtes pas allé sonder vous-même ?
- Heu...héhé...parce que...heu...je voulais laisser cet honneur à un autre...héhé...ahrem...et puis, c'est trop facile, l'ennemi n'aurait eu aucune chance!
- Waou...vraiment, je vous admire!Mais quand même le pauvre...
De l'autre côté du champ de bataille...
- Woot! J'en ai un! J'en ai un! Mouhahaha! Un de plus! Ouais! Trop la classe! J'suis le plus fort! Le plus beau! Le meilleur et on m'adore! Je veux un H! Je veux un A!...
Quelques soldats s'étaient amassés et semblaient regarder leur général en train de sauter partout en hurlant tout en dessinant les lettres de son prénom avec son corps, tout ceci n'était pas sans rappeler un groupe terrien connu pour être extrêmement gai...
- Parfois...m'fait vraiment peur...
- Ouais il a trop la classe! En même temps je comprends, il a trouvait un cube sur le chasseur! Il doit être trop heureux! En plus y a des points sur son cube! C'est trop génial! Trop grave bien!
- Heu...ouais...t'as déjà pensé à mourir?
- Non pourquoi?
- Au suicide non plus je suppose...?
- Non non...heureusement!
- Dommage...
La joie se lisait sur le visage d'Harima mais personne n'arrivait à comprendre ce qui le rendait si enthousiaste. En fait...c'était...
- Un dès! Un de plus! Youhou!! À moi!
Il l'accrocha distinctement autour de son coup là où trônaient déjà 3 autres dès en peluche. Celui-ci était parfait, rose, sans défaut.
- Il paraît qu'il a trouvé ça sur le chasseur détruit par les tourelles tout à l'heure...j'comprend pas pourquoi ça l'fait virer comme ça...
- Je vois pas non plus...Peut-être qu'il en fait la collection?
Pauvre soldat, l'issue des batailles dépend de paramètres que tu ne peux pas comprendre...
Mais déjà, se profilait au loin l'attaque. Une énorme quantité de cuirassiers et de leurres arrivaient et malgré la grande quantité de tourelles, ils réussirent à se poser en catimini, détruisant plusieurs structures et des milliers de tourelles disséminées sur l'état entier.
Malheureusement, il n'y avait presque rien à embarquer...pourtant un petit groupe de soldat n'était toujours pas revenu.
- Groupe TG 1, rapport s'il vous plait!
- Nous avons trouvé une vraie caverne au trésor!
- Ah! Très bien! Dépêchez-vous ! Ils ne tarderont pas à nous trouver!
- Okay! Ahah! Et en plus, ils avaient marqué «Défense d'entrer » sur la porte! Ahah les boulets!
- Quoi! Hurla Hanai. Vous avez pillé les bunkers de stockage?
- Bah...euh ouais! Ahah! Et même qu'on a pété la porte! Héhé!
- Oh non! On vous a appris quoi à l'école? Rouvrez votre manuel du pilleur page 34.
- Mais! Mais...mais...
- Y a pas de mais! Qu'est ce que vous lisez?
- « En cas de...pi...pillage, il ne f...faut pas prendre les re...les ressour...les ressources dans les b...bun...bunker de chauffage. Ouais mais nous c'était pas des bunkers de chauffage, y avait des trucs dedans!
- Bunker de STOCKAGE Y A ECRIT! STOCKAGE!
- Ah...ah ouais héhé...j'avais...euh...mal lu...
- Bon, alors reposez tout et que je vous y reprenne plus!
- On peut garder les m&m's?
- NON!
Pendant ce temps, une autre équipe était partie à l'exploration de la zone alentour lorsqu'ils tombèrent sur les hangars d'Empathie...
- Général...dit le soldat en murmurant...
- Quoi? Parlez plus fort!!
- Chuuuuuuuut....
- Quoi chut!
- Ils dorment....
- Hein?! Mais...qu'est ce que vous foutez?!
- On est dans les hangars. Y a des chasseurs nucléaires, mais...y a personne dedans et ils bougent pas...
- Mais! Mais! Chourez-les !
- Et oh! On est peut-être des militaires mais on a not' sensibilité hein! On est pas des kidnappeurs!! En plus, y a écrit: No trepassing, je sais pas trop ce que ça veut dire, mais ça fait peur...en plus il fait tout noir là-dedans...j'aime pas que c'est tout noir...
- Nié...j'abandonne tout espoir pour vous les gars....over...Cuirassié, vous avez récupéré l'autre équipe?
- Ouais reste que l'exploration a att...
- Non, sont morts...revenez...
- C'est vrai? Mon Dieu!
- Mais non on est pas mort!
- Il y a peut-être encore un espoir! Je vais envoyer une escouade!
- Je suis le général Hanai et si je dis Décolle tu décolles ou j't'en décolle une!
- Hum...ils sont morts donc? Hihi....on décolle!
- Mais on est pas mort nous!?
- Lalalalalala!! Chanta le commandant de l'escouade de cuirassier faisant mine de ne pas entendre.
Le Général Harima se jeta vers l'homme de tout à l'heure, celui qui avait identifié l'attaque. Il n'avait pas bougé et scrutait l'horizon. Heureux de constater qu'il était encore en vie, ravi de voir qu'il prenait son travail tant à cœur, il explosa de joie:
- Bravo soldat! Je suis fier de toi, de ton courage face à l'ennemi! Tu n'as pas bougé pendant l'attaque afin de pouvoir suivre les déplacements de la flotte ennemie!
- Wouhou! Quelle paire de loches ! Wa! Et ce string! My God! Aie Aie Aie!!
- Alors! Quelle direction! Vers où vont-ils ?
- Sur l'état Gouré! Mais ils ne sont qu'une! Mais alors quelle « une »!
- Merci! État Généraux! Bombardement de l'état Gouré! Vite vite vite! On va se téléporter! Raser l'état complètement! Rappelez aux troupes qu'ils sont les alliés de ceux qui ont causé la mort de beaucoup de nos frères aujourd'hui!
Quelques minutes plus tard:
- Ici les Quartiers Généraux! Nos rapports indiquent que l'état Gouré a été entièrement rasé par nos flottes et nos missiles. Ils n'ont plus rien!
- Bravo!
Le soldat regardait toujours dans la direction de l'état Gouré...
- Oh mon Dieu! Vous l'avez tué! Salaud! Salaud! Elle est morte! Mon fantasme! Mon amour! Ce cul magnifique! Vous en avez fait de la charpie!
- Mais de quoi parles-tu Soldat?
- Mais de la femme que je regardais tout à l'heure! Vous vous vouliez même savoir où elle était! Salaud!
- Hein! Mais...gros crétin! Et la flotte d'Heiwa?!
- Mais j'm'en fous de votre flotte pourrie moi! J'en sais rien où elle est! Vous avez tué l'amour de ma vie! En plus, elle allait presque se mettre à poil! J'suis dèg.!
- Mais tu t'rend compte de ce que tu m'as fait faire?! J'ai entièrement anéanti un état pour rien! Fait tuer des milliers de personnes ! Et en plus! Le pire! Fait dépenser 95k de carburant! Tout ça parce que tu matais! Abruti de merde! J'vais me le faire! J'vais m'le faiiiiiiiiiiire!!!!
Pendant qu'Harima poursuivait le soldat dans tous les bâtiments du quartier général...
La mission était terminée désormais pour Hanai. Les soldats Empathes dans les tourelles restantes, trop occupés à se lamenter sur leur incapacité à détruire les assaillants et à pleurer sur l'épaule de leurs coéquipiers, laissèrent les troupes d'Heiwa s'en aller sans riposter.
- Vous l'paierez! La prochaine fois on vous défonce! Z'avez d'la chance là! Bouhouhou!
Enfin de retour, il fallut dénombrer les pertes du côté de l'assaillant et elles étaient nombreuses. Hanai contemplait le massacre, les cadavres et ne pouvait que constater qu'il avait échoué vu les pertes subies.
- Qu'ai je faiiiiit pour mériter caaaaaa??! bouhouhou...
- Malgré les pertes, tu as bien bossé Hanai...
- Bouhouuuu!!! Essaye pas de me consoler! J'ai vraiment des stats pourries ! J'en ai marre!
- Maiiiiis noon! Tiens, prend ces 100 000 crédits, tu l'as bien mérité, considère ca comme...un peu d'aide pour oublier!
- Merciiiii! Bouhouhou!!! Je ne mérite pas tant de pitié de ta part Uru!
- Sèche tes larmes, et prend des vacances!
- Merci! Merci! Snif! Merci!
Le soir venu, Hanai n'avait pas pu oublier le terrible revers subi plus tôt dans la journée. Pourtant, il avait invité un de ses meilleurs amis à sortir sans lui dire exactement où.
Ils marchaient tous deux dans la capitale lorsque soudain Hanai s'arrêta.
- Bon, quand est-ce que tu vas me dire où on va? Ça devient lourd à force!
- Hum...je peux te poser une question?
- Ah...je sens le truc que t'en as aucune idée...boulet...
- Combien de litres de bière ça fait 100 000 crédits ?
- Hein?
Devant les deux compères, se dressait une grande enseigne: chez Barte Abac, le plus grand bar de la galaxie: stock de bière inépuisable! La bière Barte Abac: La bière la plus forte du monde connu!
Quelques heures plus tard, la soirée était déjà bien avancée et les deux amis sortaient du douzième bar dont ils avaient vidé les stocks.
- Aloors...j'ai oublié tout quoi ce que je savais...hic...j'ai des stats à refaire moi...bleurk...
- Ah wééééé, t'as de la chance que ce que t'as des points à répartir!
- Wep m'sieur! Moi j'ai des points! J'sais pas trop où que ce que je vais les mettre quoi!
- Pour l'instant ca m'saoule!
- Ahah! Ca t'saoule mais t'es déjà bourré! Hic!
Le lendemain, Hanai se réveilla d'un air tout à fait serein bien que sujet à une sacrée gueule de bois. Il avait oublié ses anciennes stats et était maintenant l'heureux détenteur de 15 dès! Enfin, il était capable, rien qu'en étant présent, de faire gagner en puissance les unités aériennes et terrestres de manière spectaculaire. Quelle force!
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! 

Re: Les mystères de la vie et de la mort.
Sur le sol d'Empathie, l'heure était à la reconstruction. Les affrontements avaient laissé des marques sur le paysage sous forme de bâtiments abimés ou bien détruits. La défaite avait été humiliante, mais Harima avait décidé de ne pas laisser tomber. Ses priorités étaient de se reconstruire puis d'aller exposer l'affaire en public au siège de la corporation. Il avait donné les ordres pour commencer les travaux et était sur place pour inspecter quand un soldat couru vers lui.
- Général, général ! Nous avons besoin de votre aide au hangar numéro 5, les drones ne veulent pas nous écouter.
Harima suivit le soldat jusqu'au dit hangar devant lequel une file interminable de drones attendait.
- Mais... il font quoi ces cons ?
- Ben voyez-vous mon général, vous avez donné l'ordre à nos dix mille drones de réparer les bâtiments détruits...
- Oui mais celui-là est encore debout nan ?
- Oui mais il est en quelque sorte endommager... en fait il à reçu une balle perdue et n'a pris qu’un point de dégâts...
- Comment ça ?
- Ben... un boulon s’est dévissé. Mais vu que vous avez dit aux drones de réparer les bâtiments ensemble ben ils ont décidé de donner 1/10000 de coup de clé chacun.
- Mais ils sont cons ? Et pourquoi ne leur avez-vous pas dit d'arrêter ?
- Ils ne veulent recevoir d'ordres que de vous mon général...
- Ohlala... Eh les drones, écoutez-moi. Réparez tous les bâtiments le plus vite possible ok ? Répartissez-vous les taches. Oh et profitez-en pour recharger notre bouclier antinucléaire, nous en aurons surement besoin.
- Mais mon général, comment voulez-vous qu'ils rechargent le bouclier ? Ils ne peuvent effectuer que des actions mécaniques.
- Et ben amenez-les à la salle de sport et faites les utiliser les vélos d'appartement, les dynamos se chargeront du reste.
Harima continua sa tournée d'inspection en allant visiter les usines de fabrications. C'était là que toutes les unités étaient créées. Il n'y avait jamais mis les pieds auparavant et il décida donc d'en visiter une au hasard. C'était bien moins impressionnant qu'il s'y attendait. Tout était automatisé et on ne pouvait même pas voir la chaîne de montage. Il interpela le seul employé de l'usine, chargé de vérifier le bon fonctionnement des machines.
- Bonjour soldat.
- Mon général ! C'est un honneur que vous veniez ici.
- Tout se passe bien ?
- Oui mon général, tout à fait bien. Nous avons presque fini de réparer la petite erreur du mois dernier.
- Comment ça ? Je n'ai pas été mis au courant ! Quelle erreur ?
- Heu... on avait construit trop de bras gauches et on était en train d'écouler le stock...
- Des bras gauches ? Mais vous fabriquez quoi ici ?
- Ben c'est l'usine de fabrication des technos-guerrier mon général...
- Vous voulez dire que vous fabriquez des soldats ?
- Oui mon général. Par clonage de membres et chirurgie.
Ayant décidé que plus rien ne pourrait l'étonner, Harima demanda :
- Et vous aviez créé trop de bras gauches ?
- Oui, c'est pour ça que depuis un mois nous mettons deux bras gauches aux soldats pour écouler les stocks.
- Je comprends mieux pourquoi ils sont si nuls au combat maintenant... Et à mon avis pour la plupart vous avez aussi oublié le cerveau.
- Ah mais nous n'en fabriquons pas. Voyez-vous le cerveau est trop dur à cloner.
- Je vois... tout finit donc par s'expliquer.
De retour au poste de commandement, Harima contacta le service chargé des finances.
- Nous avons besoin d'acheter plus de chasseurs pour nos prochains combats. Veuillez acheter tout l'acier que vous pouvez sur les marchés.
- Bien reçu. Puis quelques secondes plus tard. Voilà, 100 000 tonnes d'acier ont été achetées pour 250 000 crédits. Ils seront téléportés dans nos stocks selon la procédure standard.
- Si peu ? Pourquoi ? Personne n'en vend ?
- Si mon général, mais l'état ne possède pas assez de crédits.
- Quoi ? Mais j'ai affecté nos 10 000 drones à la fabrication de crédits toute la journée d'hier! Ils ont foutu quoi ?
- Ah, oui mon général ils ont créé un million de crédits en petits billets. Nous avons juste besoin d'un peu plus de temps pour les blanchir. Nos casinos marchent au maximum depuis et cela prendra encore quelques jours.
- Faîtes vite.
- Général, général ! Nous avons besoin de votre aide au hangar numéro 5, les drones ne veulent pas nous écouter.
Harima suivit le soldat jusqu'au dit hangar devant lequel une file interminable de drones attendait.
- Mais... il font quoi ces cons ?
- Ben voyez-vous mon général, vous avez donné l'ordre à nos dix mille drones de réparer les bâtiments détruits...
- Oui mais celui-là est encore debout nan ?
- Oui mais il est en quelque sorte endommager... en fait il à reçu une balle perdue et n'a pris qu’un point de dégâts...
- Comment ça ?
- Ben... un boulon s’est dévissé. Mais vu que vous avez dit aux drones de réparer les bâtiments ensemble ben ils ont décidé de donner 1/10000 de coup de clé chacun.
- Mais ils sont cons ? Et pourquoi ne leur avez-vous pas dit d'arrêter ?
- Ils ne veulent recevoir d'ordres que de vous mon général...
- Ohlala... Eh les drones, écoutez-moi. Réparez tous les bâtiments le plus vite possible ok ? Répartissez-vous les taches. Oh et profitez-en pour recharger notre bouclier antinucléaire, nous en aurons surement besoin.
- Mais mon général, comment voulez-vous qu'ils rechargent le bouclier ? Ils ne peuvent effectuer que des actions mécaniques.
- Et ben amenez-les à la salle de sport et faites les utiliser les vélos d'appartement, les dynamos se chargeront du reste.
Harima continua sa tournée d'inspection en allant visiter les usines de fabrications. C'était là que toutes les unités étaient créées. Il n'y avait jamais mis les pieds auparavant et il décida donc d'en visiter une au hasard. C'était bien moins impressionnant qu'il s'y attendait. Tout était automatisé et on ne pouvait même pas voir la chaîne de montage. Il interpela le seul employé de l'usine, chargé de vérifier le bon fonctionnement des machines.
- Bonjour soldat.
- Mon général ! C'est un honneur que vous veniez ici.
- Tout se passe bien ?
- Oui mon général, tout à fait bien. Nous avons presque fini de réparer la petite erreur du mois dernier.
- Comment ça ? Je n'ai pas été mis au courant ! Quelle erreur ?
- Heu... on avait construit trop de bras gauches et on était en train d'écouler le stock...
- Des bras gauches ? Mais vous fabriquez quoi ici ?
- Ben c'est l'usine de fabrication des technos-guerrier mon général...
- Vous voulez dire que vous fabriquez des soldats ?
- Oui mon général. Par clonage de membres et chirurgie.
Ayant décidé que plus rien ne pourrait l'étonner, Harima demanda :
- Et vous aviez créé trop de bras gauches ?
- Oui, c'est pour ça que depuis un mois nous mettons deux bras gauches aux soldats pour écouler les stocks.
- Je comprends mieux pourquoi ils sont si nuls au combat maintenant... Et à mon avis pour la plupart vous avez aussi oublié le cerveau.
- Ah mais nous n'en fabriquons pas. Voyez-vous le cerveau est trop dur à cloner.
- Je vois... tout finit donc par s'expliquer.
De retour au poste de commandement, Harima contacta le service chargé des finances.
- Nous avons besoin d'acheter plus de chasseurs pour nos prochains combats. Veuillez acheter tout l'acier que vous pouvez sur les marchés.
- Bien reçu. Puis quelques secondes plus tard. Voilà, 100 000 tonnes d'acier ont été achetées pour 250 000 crédits. Ils seront téléportés dans nos stocks selon la procédure standard.
- Si peu ? Pourquoi ? Personne n'en vend ?
- Si mon général, mais l'état ne possède pas assez de crédits.
- Quoi ? Mais j'ai affecté nos 10 000 drones à la fabrication de crédits toute la journée d'hier! Ils ont foutu quoi ?
- Ah, oui mon général ils ont créé un million de crédits en petits billets. Nous avons juste besoin d'un peu plus de temps pour les blanchir. Nos casinos marchent au maximum depuis et cela prendra encore quelques jours.
- Faîtes vite.

Re: Les mystères de la vie et de la mort.
Il était désormais temps pour Harima de se rendre à la corporation afin de montrer à tous les dirigeants à quel point l'Heiwa était mauvais et corrompu. C'est pourquoi il décida d'embarquer dans son chasseur, sans escorte, seulement protégé par son statut (que peu connaisse de toute façon).
Quelques minutes plus tard, il atterri, bien content du nouveau module de pilotage automatisé installé dans son cockpit.
Il flânait dans les couleurs de ce somptueux bâtiment lorsque des bredouillements presque intestinaux se firent entendre. Il s'approcha des gargarismes provenant d'une salle où se dressait fièrement un des dirigeants galactiques, abandonnés aux regards passionnés d'une foule de débiles mentaux qui semblaient bien être les seuls à comprendre ce que l'homme disait.
- En ce jour où fièrement des centaines de milliers d'âmes humaines ont combattu, notre défaite était certaine! Malgré cela, nos cœurs à l'unisson chantent encore les louanges de la belle...de la belle...chantent encore les louanges de la mort qui enflamme nos corps avant de les sublimer dans le repos éternel! Mais c'est encore que la vie qui s'offre de nouveau chaque matin s'exclame tout haut que notre victoire un jour retentira...
Harima s'appliqua à déchiffrer ce que l'homme en question semblait vouloir dire...
- Et qui sait si nous devons un jour mourir dans le firmament étoilé des sphères cosmiques, alors ce sera avec vaillance tout comme son mort les combattants de notre pays sur le champ des batailles éternelles, sanglantes ironies qui manque de...qui manque de...
« D'inspiration? De talent? Des deux? » Se moqua Harima pour lui même
- ...qui manque de s'étouffer dans la chaleur intense des balles sifflantes! Même si nous avons échoué dans la bataille qui nous opposa aujourd'hui à la tyrannie obscène des mécréants désabusés...
« J'suis sur il sait même plus le sujet de sa phrase... »
- Alors que les combats continuent de faire rage dans l'obscénité grandissante! Nous sommes toujours là à souffler le plaisir de notre vie contre faite et désabusé! Ad vitam aeternam disait l'ancien et de nos cœurs sortent encore les prières qui ont aidé à notre développement et qui aujourd'hui n'ont pas suffi pour défaire les hordes acharnées du mal!
Un homme s'avança près d'Harima et lui posa la main sur l'épaule...
- Qu'est ce qu'y dit?
Lui demanda l'homme.
- Y dit qu'il c'est pris une raclée.
- Ah ok! C'est beau en tout cas, il a surement raison!
- Je sais pas s'il a raison en tout cas, s'il combat comme il parle j'en doute pas une seconde...
L'homme reprenait déjà son discours
– Alors qu'encore une nouvelle vague d'assaillant tombé de nos murs! Nos soldats attaqué dans la plaine leur troupe en défense et les tirs illuminaient le ciel des couleurs du printemps alors que nous repoussions les assauts sauvages de ces hordes de chiens galeux! Rien n'était joué! Nous pouvions encore perdre!
« Ah tiens...y a deux minutes ils se faisaient attaqué et la défaite était assuré et maintenant c'est le contraire... »
- Mais alors que des tonnes de métal se mouvaient dans le ciel tel le cigne blanc, gracieux et sage, le choc lourd des armures résonnaient dans nos cranes, du son de la mort!
« Il connait le bruit que fait la mort lui? Remarque, je me demande combien il en a tué avec ces discours... »
- Rappelons nous encore cette célèbre phrase de Saint Augustin: « La mort frappe toujours 3 fois »
« Ah bon? Il a dit ça lui? »
- On peut comprendre cette phrase de plusieurs façon! En effet, qui ne c'est pas vu voler son sac et son gouter à la récréation dans les écoles galactiques? Qui n'a jamais perdu son animal de compagnie alors qu'il était en train de jouer au football?
« Moi... »
- "Mais nous ne pouvons pas en vouloir à nos ennemis, ils ne font que suivre leur nature. En effet, comme le philosophe Dante
« Le philosophe Dante ? Ah bon... » pensa Harima.
- nous l'apprend dans sa Divine Comedie, "l'homme est un loup pour l'homme"
« Heu... il se rend compte de ce qu'il dit ? »
- et donc par ce fait, ça veut dire que l'homme cherche toujours à combattre.
« quelle explication éclairée ! digne des plus grands sages de l'univers »
- Heureusement nous, nous sommes plus évolué que ces barbares qui nous ont attaqués. Nous avons beaucoup pensé et avons atteint la .. la... l'apogée !
« heu ... ouais ? Mais encore ? Il trouvait que le mot sonnait bien alors il l'a mis quelque part sans le comprendre ? »
- Je vous le dis donc ! Nous combattrons notre ennemi
« heu il venait pas de dire l'inverse ? »
- Excusez moi ! L'interrompit un membre de l'assistance.
- Oui mon brave ? Répondit l'orateur.
- Je voudrais une petite précision.
- Ah oui, je comprends que mon langage si raffiné pourrait dérouter certaines personnes. Voyez-vous tout cela viens d'une longue étude et …
- Oui oui d'accord. Mais en fait, je voulais juste savoir, vous répondez bien à l'ambassadeur Yawn ?
- Ben oui ! Qui d'autre ? Cela me semblait évident!
- Ah d'accord.... Nan pacque en fait il c'est barré depuis deux heures...
- Comment ? Merde ! Et moi qui avais réussi un discours parfait !
Enfin bref, il était temps, pour Harima de quitter cette salle obscure d'où ressortaient quelques personnes s'extasiant de la beauté des mots...
- Quel verve...franchement, je suis d'accord avec tout ce qu'il a dit! Il faudrait plus d'hommes comme lui!
- Excusez-moi ?
- Oui mon brave?
- Je pourrai savoir le sujet de la salle dont vous venez de sortir?
- Ah tiens, effectivement, je ne sais pas non plus? Tu l'sais toi Gérard?
- Ah non, aucune idée! En tout cas, vous avez raté quelque chose! C'est vraiment fantastique comme il parle!
- Hum...si vous le dites...
Il était temps pour Harima d'aller ouvrir une salle. Lui aussi avait des choses à dire. Il y a peu de temps, l'Empathie et l'Heiwa était entrés en conflit mais ce conflit débordait largement des limites du simple pillage ou du simple meurtre entre amis...il y a peu de temps encore, l'Heiwa était entré dans une alliance et l'Empathie aussi, ces deux alliances allez devoir régler leur compte maintenant. Harima avait pour l'occasion fait ouvrir une salle à la corporation, histoire de pouvoir bien expliquer clairement le pourquoi du comment.
Seulement, ce qu'il n'avait pas imaginé, c'était que les deux alliances avaient déjà eu auparavant un désaccord et que celui-ci serait le dernier avant la guerre. Ainsi, malgré les tentatives de ramener la paix, la majorité des dirigeants décida d'une guerre totale. À la fin du débat, Harima s'en fut voir le chef de son alliance...
- Excusez moi, je suis Harima, de l'état Empathie. Notre état est un état tout récent comparativement au vôtre et je me demandais s'il serait possible que vous nous vendiez quelques recherches.
- Non.
- Ah, puis je vous demander pourquoi?
- Parce que j'ai trimé pour les avoir alors t'as qu'a faire pareil hein! Merde! Et puis imagine un jour tu changes d'alliance...
- Hum...d'accord...
Le jour du combat était arrivé. Les deux groupes se faisaient faces, se préparant au massacre.
- Eh ! Empathie t'est toujours pas dans le groupe ? Bouge-toi !
- Heu oui, déjà je m'appelle Harima. Empathie c'est mon état...
- Ouais ouais c'est pareil. Aller entre dans le groupe!
- Heu oui mais pourquoi ?
- Parce que ça va te donner un meilleur blindage et des plus gros cannons.
Effectivement, l'effet se fit ressentir immédiatement. Dès qu'Harima accepta d'entrer dans le groupe Alpha de son alliance: « les Guerriers Indestructibles Des Terres Inondées », d'énormes canons surgirent d'où se trouvaient avant les anciens canons ridicules et sans réelle force. De plus, les pilotes se sentirent tous très serré d'un coup car leur blindage venait de doubler et leur cockpit n'était vraiment pas fait pour supporter un tel blindage. Par chance, le chef du groupe avait bien plus de recherche qu'Harima.
- Par contre tu gagneras pas d'xp.
- Et merde ! Adieu nouveaux dès alors.
- Et oui. Mais on a réussi à réunir pas mal de monde.
- Oui c'est vrai on a énormément de chasseurs.
- Eh oui ! Heureusement qu'on ne consomme pas de carburant pendant la bataille sinon ça ferait cher.
- D'ailleurs j'ai jamais bien compris pourquoi... On se déplace pendant un combat, et on a du carburant dans nos soutes. Mais il n'est pas utilisé.
- C'est les mages, ils sont super forts.
- Mais pourquoi ils font pas ça aussi pour les déplacements alors ?
- La flemme je suppose.
Ce qui allait devenir le combat le combat le plus intense vécut par ces généraux allez désormais commencer. La durée des combats étaient estimé à 100 jours, ce qui semblait être le maximum prescrit par les « règles du combat pour les gens civilisés ». Les généraux raconteraient encore pendant longtemps cet bataille. Au siège de la corporation, ils afficheront surement fièrement la liste de leurs pertes et de celles de l'adversaire...
Quelques minutes plus tard, il atterri, bien content du nouveau module de pilotage automatisé installé dans son cockpit.
Il flânait dans les couleurs de ce somptueux bâtiment lorsque des bredouillements presque intestinaux se firent entendre. Il s'approcha des gargarismes provenant d'une salle où se dressait fièrement un des dirigeants galactiques, abandonnés aux regards passionnés d'une foule de débiles mentaux qui semblaient bien être les seuls à comprendre ce que l'homme disait.
- En ce jour où fièrement des centaines de milliers d'âmes humaines ont combattu, notre défaite était certaine! Malgré cela, nos cœurs à l'unisson chantent encore les louanges de la belle...de la belle...chantent encore les louanges de la mort qui enflamme nos corps avant de les sublimer dans le repos éternel! Mais c'est encore que la vie qui s'offre de nouveau chaque matin s'exclame tout haut que notre victoire un jour retentira...
Harima s'appliqua à déchiffrer ce que l'homme en question semblait vouloir dire...
- Et qui sait si nous devons un jour mourir dans le firmament étoilé des sphères cosmiques, alors ce sera avec vaillance tout comme son mort les combattants de notre pays sur le champ des batailles éternelles, sanglantes ironies qui manque de...qui manque de...
« D'inspiration? De talent? Des deux? » Se moqua Harima pour lui même
- ...qui manque de s'étouffer dans la chaleur intense des balles sifflantes! Même si nous avons échoué dans la bataille qui nous opposa aujourd'hui à la tyrannie obscène des mécréants désabusés...
« J'suis sur il sait même plus le sujet de sa phrase... »
- Alors que les combats continuent de faire rage dans l'obscénité grandissante! Nous sommes toujours là à souffler le plaisir de notre vie contre faite et désabusé! Ad vitam aeternam disait l'ancien et de nos cœurs sortent encore les prières qui ont aidé à notre développement et qui aujourd'hui n'ont pas suffi pour défaire les hordes acharnées du mal!
Un homme s'avança près d'Harima et lui posa la main sur l'épaule...
- Qu'est ce qu'y dit?
Lui demanda l'homme.
- Y dit qu'il c'est pris une raclée.
- Ah ok! C'est beau en tout cas, il a surement raison!
- Je sais pas s'il a raison en tout cas, s'il combat comme il parle j'en doute pas une seconde...
L'homme reprenait déjà son discours
– Alors qu'encore une nouvelle vague d'assaillant tombé de nos murs! Nos soldats attaqué dans la plaine leur troupe en défense et les tirs illuminaient le ciel des couleurs du printemps alors que nous repoussions les assauts sauvages de ces hordes de chiens galeux! Rien n'était joué! Nous pouvions encore perdre!
« Ah tiens...y a deux minutes ils se faisaient attaqué et la défaite était assuré et maintenant c'est le contraire... »
- Mais alors que des tonnes de métal se mouvaient dans le ciel tel le cigne blanc, gracieux et sage, le choc lourd des armures résonnaient dans nos cranes, du son de la mort!
« Il connait le bruit que fait la mort lui? Remarque, je me demande combien il en a tué avec ces discours... »
- Rappelons nous encore cette célèbre phrase de Saint Augustin: « La mort frappe toujours 3 fois »
« Ah bon? Il a dit ça lui? »
- On peut comprendre cette phrase de plusieurs façon! En effet, qui ne c'est pas vu voler son sac et son gouter à la récréation dans les écoles galactiques? Qui n'a jamais perdu son animal de compagnie alors qu'il était en train de jouer au football?
« Moi... »
- "Mais nous ne pouvons pas en vouloir à nos ennemis, ils ne font que suivre leur nature. En effet, comme le philosophe Dante
« Le philosophe Dante ? Ah bon... » pensa Harima.
- nous l'apprend dans sa Divine Comedie, "l'homme est un loup pour l'homme"
« Heu... il se rend compte de ce qu'il dit ? »
- et donc par ce fait, ça veut dire que l'homme cherche toujours à combattre.
« quelle explication éclairée ! digne des plus grands sages de l'univers »
- Heureusement nous, nous sommes plus évolué que ces barbares qui nous ont attaqués. Nous avons beaucoup pensé et avons atteint la .. la... l'apogée !
« heu ... ouais ? Mais encore ? Il trouvait que le mot sonnait bien alors il l'a mis quelque part sans le comprendre ? »
- Je vous le dis donc ! Nous combattrons notre ennemi
« heu il venait pas de dire l'inverse ? »
- Excusez moi ! L'interrompit un membre de l'assistance.
- Oui mon brave ? Répondit l'orateur.
- Je voudrais une petite précision.
- Ah oui, je comprends que mon langage si raffiné pourrait dérouter certaines personnes. Voyez-vous tout cela viens d'une longue étude et …
- Oui oui d'accord. Mais en fait, je voulais juste savoir, vous répondez bien à l'ambassadeur Yawn ?
- Ben oui ! Qui d'autre ? Cela me semblait évident!
- Ah d'accord.... Nan pacque en fait il c'est barré depuis deux heures...
- Comment ? Merde ! Et moi qui avais réussi un discours parfait !
Enfin bref, il était temps, pour Harima de quitter cette salle obscure d'où ressortaient quelques personnes s'extasiant de la beauté des mots...
- Quel verve...franchement, je suis d'accord avec tout ce qu'il a dit! Il faudrait plus d'hommes comme lui!
- Excusez-moi ?
- Oui mon brave?
- Je pourrai savoir le sujet de la salle dont vous venez de sortir?
- Ah tiens, effectivement, je ne sais pas non plus? Tu l'sais toi Gérard?
- Ah non, aucune idée! En tout cas, vous avez raté quelque chose! C'est vraiment fantastique comme il parle!
- Hum...si vous le dites...
Il était temps pour Harima d'aller ouvrir une salle. Lui aussi avait des choses à dire. Il y a peu de temps, l'Empathie et l'Heiwa était entrés en conflit mais ce conflit débordait largement des limites du simple pillage ou du simple meurtre entre amis...il y a peu de temps encore, l'Heiwa était entré dans une alliance et l'Empathie aussi, ces deux alliances allez devoir régler leur compte maintenant. Harima avait pour l'occasion fait ouvrir une salle à la corporation, histoire de pouvoir bien expliquer clairement le pourquoi du comment.
Seulement, ce qu'il n'avait pas imaginé, c'était que les deux alliances avaient déjà eu auparavant un désaccord et que celui-ci serait le dernier avant la guerre. Ainsi, malgré les tentatives de ramener la paix, la majorité des dirigeants décida d'une guerre totale. À la fin du débat, Harima s'en fut voir le chef de son alliance...
- Excusez moi, je suis Harima, de l'état Empathie. Notre état est un état tout récent comparativement au vôtre et je me demandais s'il serait possible que vous nous vendiez quelques recherches.
- Non.
- Ah, puis je vous demander pourquoi?
- Parce que j'ai trimé pour les avoir alors t'as qu'a faire pareil hein! Merde! Et puis imagine un jour tu changes d'alliance...
- Hum...d'accord...
Le jour du combat était arrivé. Les deux groupes se faisaient faces, se préparant au massacre.
- Eh ! Empathie t'est toujours pas dans le groupe ? Bouge-toi !
- Heu oui, déjà je m'appelle Harima. Empathie c'est mon état...
- Ouais ouais c'est pareil. Aller entre dans le groupe!
- Heu oui mais pourquoi ?
- Parce que ça va te donner un meilleur blindage et des plus gros cannons.
Effectivement, l'effet se fit ressentir immédiatement. Dès qu'Harima accepta d'entrer dans le groupe Alpha de son alliance: « les Guerriers Indestructibles Des Terres Inondées », d'énormes canons surgirent d'où se trouvaient avant les anciens canons ridicules et sans réelle force. De plus, les pilotes se sentirent tous très serré d'un coup car leur blindage venait de doubler et leur cockpit n'était vraiment pas fait pour supporter un tel blindage. Par chance, le chef du groupe avait bien plus de recherche qu'Harima.
- Par contre tu gagneras pas d'xp.
- Et merde ! Adieu nouveaux dès alors.
- Et oui. Mais on a réussi à réunir pas mal de monde.
- Oui c'est vrai on a énormément de chasseurs.
- Eh oui ! Heureusement qu'on ne consomme pas de carburant pendant la bataille sinon ça ferait cher.
- D'ailleurs j'ai jamais bien compris pourquoi... On se déplace pendant un combat, et on a du carburant dans nos soutes. Mais il n'est pas utilisé.
- C'est les mages, ils sont super forts.
- Mais pourquoi ils font pas ça aussi pour les déplacements alors ?
- La flemme je suppose.
Ce qui allait devenir le combat le combat le plus intense vécut par ces généraux allez désormais commencer. La durée des combats étaient estimé à 100 jours, ce qui semblait être le maximum prescrit par les « règles du combat pour les gens civilisés ». Les généraux raconteraient encore pendant longtemps cet bataille. Au siège de la corporation, ils afficheront surement fièrement la liste de leurs pertes et de celles de l'adversaire...
Votez Kaly, la maîtresse des soulis ! 
