Enfin s'exprime le peuple !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Dros Delnoch]

Les bataillons du Delnoch entrèrent un par un au sein de la corporation.
Chacun d'eux était chargé de surveiller une zone précise et de neutraliser les résistants, si il y en avait...
Dagorian et Romen, le colonel des forces armées arrivèrent sur le terrain des opérations alors que la plupart des dirigeants présents à cette heure , étaient occupés à se remplir la panse des mets délicats et délicieux servis au dernier étage du bâtiment: Le fameux grand Restaurant.

-Toutes les zones sont sécurisées, mon Colonel.
-Nous pouvons commencer. Dites à nos camarades présents en orbite que tout se déroule selon le plan prévu.

Un soldat sorti des rangs pour aller aux toilettes puis retransmettre le message.
-Mise en place de la phase deux.


Dagorian suivi de Romen et d' une centaine de soldats d'élites triés sur le volet les escortèrent vers le salon de l'Archimage Terluan.
Une hôtesse vint vers eux:
- Ces messieurs désirent-ils une salle?
- Non, nous désirons rencontrer l'Archimage Terluan.
-Vous aviez pris rendez vous?
-Non, mais vous pouvez annoncer que la voix du Peuple est arrivé pour juger le grand homme.
-Pardon mais je....

Deux soldats sortirent des rangs pour mettre l'hôtesse de côté.

Soudain la radio grésilla:
-Colonel, porte Nord-Ouest, on nous tire dessus, quels sont les ordres?

-Maintenez nos positions en évitant tout de fois de faire un maximum de victimes.

-Bien reçu, mon colonel.


Sept minutes plus tard, ils avaient "expliquer" aux troupes mises en place au cœur du bâtiment, que les groupes de soldats armés qu'ils pouvaient croiser dans les couloirs étaient chargés d'assurer leur protection.

Après un moment qui leur parut interminable, Dagorian et Romen arrivèrent enfin au salon de l'Archimage.

-Archimage Terluan, c'est un honneur de vous rencontrer... enfin. Dommage de nous connaître dans une telle situation.
En effet, les différents services secrets de l'univers ont appris que des contrebandiers s'apprêtaient à vous prendre en otage. Afin d'avoir sur le grand conseil un moyen de pression, qui leur aurait permis d'intensifier encore davantage leur commerce maléfique.
Heureusement pour vous que je fus mis au courant de ce complot, mes forces contrôlent la corporation et chacun de vos bataillons a été remplacé par un des miens afin que tout danger soit neutralisé et d'assurer votre sécurité la plus totale.

Je m'occupe désormais de votre protection ici, mais j'ai une vingtaine de dirigeants qui tentent par tous les moyens de capturer ces forbans.

-Par ailleurs, afin de lutter plus facilement contre cette piraterie insoutenable, je vous demanderais de bien vouloir signer cette déclaration qui fera force de loi.

Article 1
Les ressources disponibles d'un état, doivent être en adéquation avec ses capacités de production et de conquête.

Article 2
La Corporation accorde des accès et des possibilités de contrôles à la commission sur les transactions des alliances et de leurs membres.

Article 3
Si un contrebandier est repéré, mais que la commission refuse d'agir à l'encontre de celui-ci, si un tiers de membres de la commission est d’accord, son nom sera signalé comme suspect dans la partie de la corporation "Cour des comptes" afin que tous les dirigeants sachent qui est l'état pour lequel un complément d’enquête est nécessaire.

Article 4
Lorsqu'une alliance repasse faction puis redevient alliance, elle devra en faire une déclaration au cercle des alliances.

Arcticle 5
Aucun homme n’étant infaillible, les décisions de l'Archimage pourront être contestées par le créateur de la Commission de contrôle, Sitlum et Dame Kalyso, comme pour sa sainte justice.
Ils posséderont tout deux un droit de veto qu'ils pourront faire appliquer à la décision de l'Archimage quand elle leur semblera néfaste pour la société.

Article 6
Les décisions d'un grand conseiller pourront être remises en cause si une pétition rassemblant un minimum de 20 dirigeants actifs est présenté.

Article 7
Cette déclaration prônant la justice et l'égalité devra être acceptée par tous. Toute contestation sera assimilée à une volonté de refuser la justice et l’égalité.

Article 8
Il suffit d'un seul dirigeant pour présenter cette requête, mais les dirigeants galacticains désireux de clartés et de transparence soutiennent souhaitent sa signature immédiate.


Le peuple s'est exprimé pour la première fois dans la corporation, il espère être entendu.

-Archimage, j'attends votre signature...

[Imp Zana]

La Sainte Lumière de la Galaxie, Dame Izencia et la Sainte Lumière de l'Univers, l'Archimage Terluan à proximiter les uns des autres de messieur Dagorian et Romen. Une tension palpable au sein même de ce salon, immense comme l'est la taille de l'architecture. Le Photow depuis ses débuts avait comme premier but l'annihilation de la corporation, pourtant ce jour, il s'engagait à ces côtés contre ceux qui voulaient imposer dieu ne sait quoi, ou pire encore.

Dame Izencia: Colonel, vous gérez actuellement la sécurité du complexe, laissez-moi avec la permission de l'Archimage assurer sa sécurité grâce aux meilleurs hommes et femmes de la Galaxie que sont les Chevaliers d'Izencia.

Keibo Hateshinai: Dagorian, veuillez reculer de votre position. Le périmètre de sécurité de l'Archimage nous sera conféré.

Dame Izencia: Certains articles pourront être revues Archimage, je ne suis point d'accord avec ces méthodes, mais pour le moment c'est ce que nous avons de mieux semble-t-il.

Les 13 Chevaliers d'Izencia étaient posté(e)s en triangle par une équation qui permettait selon la force des Chevaliers de maintenir aucune failles dans la formation. Le sentiment anti-corporationnisme se faisait de plus en plus présent dans l'Univers, ce n'etait qu'une question de temps, ceci était les prémices que les "Obscurs" attendaient depuis deux ans déjà.

[Prétrèsse Sumimasen]

A l’extérieure du siège de la corporation une centaine de vaisseau transport de troupes arborant les emblèmes du Galya atterrirent.

La prêtresse Sumimasen sort de l’un d’eux.

« Sécurisé le périmètres, quatre gardes par accès !! Evité les effusions de sang »

« Prêtresse vous n’auriez pas du vous déplacer en personne !! » cria un conseiller à la prêtresse

La prêtresse le fusillât du regard et continua

« Dagorian, Romen, ici Sumimasen. Je suis arrivée et mes troupes on sécurisé l’extérieur de la Corporation. Tenez moi informé des événements!!!"

[F.Graiser]

Plusieurs vaisseaux Tolosan firent leur apparition dans le ciel Galactique. L'ancien dirigeant du Tolosa sortit le premier dès l'atterissage des transports royaux. Il fit signe aux unités Galyenne en places de ne pas avoir à le craindre. Il demanda à son transmetteur de chercher la fréquence de celui du Delnoch. Alors que pendant ce temps, il alla discuter avec la pretresse Sumimasen, dirigeante en titre du Galya. Quand son chargé à la comunication lui tendit l'appareil, il fit patienter la pretresse.
Il prit l'appareil et parla :

- Ici, Franck Graiser, ancien dirigeant du Tolosa, je viens appuyer les flottes alliées. Mes hommes restaient sous mon commandement sont prêts à prendre position. Donnez vos ordres sur le canal 19.
Je vous rejoins au près de l'Archimage si vous le désirez.

Il raccrocha l'appareil après avoir recu l'aprobation de Dagorian et Romen.

Les troupes descendirent de facon ordonnée et partirent dans de multiples directions.

Franck Graiser finit de saluer la pretresse, reprit le pas et rejoignis le colonel du Delnoch accompagné de sa garde rapprochée.

[Dox]

Il était là, las et partout à la fois. Son regard porté çà et là, du fin fond de l'univers aux plus infimes recoins de l'esprit, du rouge futur au blanc passé ; ils n'avaient nulles limites qui soit mesurable, il n'avait nul obstacle qui soit notable. Loin des dimensions, les Grands Conseillers étaient responsables de cette Corporation, et si la moindre pensée résonnait dans leur esprit comme une onde ricoche dans un bocal, c'était pour leur permettre de pallier à tout problème éventuel. Pourquoi pensez-vous que depuis le revers des Wizards, du Shadowonsg, de l'Ekélia plus personne ne se soit attaqué à la Corporation ? Et pourquoi parmi ces grands maux pas un seul ne sut laver le carre*u de ce salon, une nouvelle fois foulé par l'impur ? Les Grands Conseillers suffisent à faire de la Corporation l'inaltérable centre de cette Galaxie, plus fort que les astres et plus érudit que cinq mères planètes réunies.

" Voyons messieurs. "

Le Fauteuil de l'archimage se tourna. Mais Terluan n'en était pas.

" Vous pensiez réellement que si peu de marches suffiraient à gravir la plus grande montagne qu'il ait été donné de construire ? Le Grand Conseil est inébranlable, la Corporation en sécurité. Votre aide est obsolète et votre entreprise, recalée au panthéon des pièces inachevées. "

L'archimage Théran Azhar se leva.

" Je vous en prie, ne soyez pas étonné. Comment le Dros Delnoch pourrait-il protéger la Corporation, alors que le Grand Conseil compte le Nécrolia dans ses rangs ? Et dans le pire des cas, comment vos hommes pourraient-ils arrêter les miens ? "

Théran intercepta une nouvelle transmission, elle traitait de coups de feu. Des protagonistes décidaient donc d'aller à l'encontre de sa présentation des faits, impardonnable. Les adversaires des hommes du Dros Delnoch, positionnés porte Nord-ouest tombèrent raides morts, ni sommation ni explications ce que les légiste appelait le meurtre parfait était du ressort de la nécromancie.

" Dites à vos hommes de ranger leurs armes, si défense du siège il doit y avoir, nous sommes en mesure de l'assurer. N'est-il pas... Dame Pandora ? "

Une immense vague d'apaisement s'empara alors de chaque esprit présent. Un tel pouvoir n'émanait sans doute pas de la faible magie morbide de Théran, non, un pouvoir bien plus grand régnait en seul maître de ses terres. Un pouvoir qui contrairement à celui de ses pantins, n'étaient aucunement belliqueux, un pouvoir saint et suave.

Les effluves de sa magie réanimèrent les sourires, mais dans la Tour Nord des Grands Conseillers, une palpable tension essuya rapidement ce bouquet de roses à peine parfumé. Terluan, dans le noir et le silence veillait au grain.

[Prétrèsse Sumimasen]

La prêtresse Sumimasen reçu une transmission… Elle sourit et appela Dagorian et Romen.

"J’ai reçu des nouvelles de nos alliés, je vous transmet"

Le petit mage se couvrit de boutons … il croyait avoir protégé l’archi mage mais en réalité il ne savait pas où il était. Les hommes du maitre des ombres avaient agit avant lui …
L’archimage n’était certes plus là mais où était il ?
Il est arrivé ? Oui dirent ses officiers…. L’archimage est sur le Substratum … sous une tente mais en fort bonne compagnie.. Réjouissons-nous pour lui.
Nous allons assurer sa protection.
Sursum Corda était hilare …
Il trouvait ce petit tour de magie à sa portée … n’était il pas l’homme le mieux renseigné de la galaxie ? … il avait œuvré... à sa manière...

Fin de transmission

[Aetherya]

« Oh oui mon cher Théran, même si mille et une nuits il me faut rester éveillée, je serai là pour protéger le cœur de Galactica, contre ce venin qui semble léchouiller nos portes. »

La voix émanait d’un obscur couloir.

« Alors comme ça, les bataillons du Delnoch se complaisent à penser qu’ils maîtrisent une situation improbable ? Ont-ils seulement conscience que par leurs actes ils viennent d’injurier le pouvoir suprême des Grands Conseillers en matière de sécurité ? En nous jugeant sans autre forme de procès que leurs convictions capricieuses, d’incapables, ils viennent de se flageller ! » ironisa-t-elle.

Ces mots tombèrent comme un couperet cinglant l’air, et de la noirceur du corridor pulsa une lumière plus intense que les feux de l’enfer. Pandora apparut alors baignée d’une aura mystiquement vaporeuse. Elle n’était plus comme avant, nan quelque chose de puissant et vibrant, émanait désormais d‘elle.

C’est alors qu’au rythme de ses pas, une poignée de volutes brumeuses lézardèrent le sol puis s’immiscèrent sans pudeur sous les vêtements lourds des soldats présents dans le siège. Ces fumerolles scintillantes cherchaient les « armes interdites » . Une fois leurs proies enlacées, elles les dissolvaient littéralement. Qu’elles soient de fer, d’acier, d’étain ou d’or toutes les formes d’instruments mortifères furent disloquées sans sommation. Un tapis de poussière doré recouvrait désormais le sol marbré.

« Ces jouets sont prohibées en ces lieux sacrés ! Seule la parole y est sainte ! La persuasion par la force n‘est qu‘hérésie. Pauvres marionnettes! Qui se joue de vous en tirant vos fébriles ficelles ? Se targuer du titre de pourfendeurs de contrebandiers, comme vous les dénommez...pauvres âmes en perditions. »

La Grande Conseillère arriva ensuite à hauteur de l’archimage Théran. Sa robe immaculée épousait son coprs mettant ainsi en exergue ses formes sculpturales. Il le savait, le ressentait certainement, elle l’avait fait...

"Or les seuls trublions en cet instant se trouvent devant moi et… sur Volcano ! N‘est-ce pas prêtresse Sumimasen ? Une dame de foi comme toi endoctrinée par des chants empestant le parfum de la folie. Quelle spectacle.» lui susurrât-elle en interférant directement sur la liaison entre les deux chefs de la rébellion et la religieuse.

« Maintenant, bois mes paroles ma douce car nous sommes directement connectés sur le système de communication intergalactique, tous les supports médiatiques nous sont donc dévoués pour les heures qui arrivent.

Oh peuples de Galactica, en cet instant même je vous parle du Siège de la Corporation où des groupes armés ont tenté d’imposer leur vision par la force ! Oui, par la force brute, alors que ceux-ci prônent la justice ! Nous n’avons jamais refusé des discussions afin d’améliorer vos conditions de vie, en est-il autrement ? Et certains de vos dirigeants ont osé bafouer des règles ancestrales prétextant des menaces chimériques, alors que le seul danger provient d’eux même et de la dictature qu'ils essaient d'imposer !

En outre, plus grave encore il y a peu, une tentative d’enlèvement attentant contre l’archimage Téluran fut évitée. Je vous laisse apprécier la scène en images. »

Les écrans des cinq reines de notre univers reflétaient à l’unisson une vidéo où l’on voyait des formes plus ombres qu’humaines encerclaient l’architecte…

« Cependant, la personne qui s’apparente à Téluran n’est qu’un leurre ! Un cade*u empoisonné destiné à tromper les esprits les plus attentifs, l’art de l’illusion en somme dans toute sa splendeur, au paroxysme de sa puissance. Merci à Sarexiel qui indirectement lors de notre première rencontre, m’enseigna cette magie subtile.

Et donc ce patin que vous vous êtes empressé de ramener sur la reine aux rougeurs explosives, n’est qu’un écrin aux délicieuses surprises. Premièrement, il contient un émetteur dernière génération, inutile donc de vous expliquer ce que ceci signifie. Secondement, un virus domestiqué et nommé le BQD (cf le Rp " Un autre côté du voile..." pour plus d’infos), dont seul le Conseil possède les remèdes, rongent déjà vos entrailles. Mais ne vous méprenez pas pseudos ravisseurs, ceux-ci vous sont tout acquis si d’aventure vous le souhaitez. Votre salvation contre une discussion calme et posée, dénuée de haine et d’oppression, ici même. Si vous refusez, je ne puis prédire ce qu’il vous arrivera. La mort probablement point, des souffrances certainement. A vouloir jouer avec le feu vous vous êtes brûlés les ailes, et une tentative de séquestration mérite châtiment, châtiment dont vous seuls pouvaient écrire le dénouement. Vous avez ouvert une boite dont vous ignorez la puissance, cependant il est encore temps de la refermer. » Elle s'interrompit quelques instants avant de reprendre.

Peuples de Galactica, je puis vous donner ma parole, l’archimage est saint et sauf !

Les journalistes représentent une puissance potentielle indéniable, ils sont l'information à l'état pure et peuvent nouer et dénouer d'inextriquables situations en "subjectivisant" leurs images, ils sont telle une lame à double tranchant... » songea-t-elle


« Un marionnettiste dupé par une marionnette, quelle douce ironie.»sourit Pandora.


Les pions de l’échiquier s’avançaient, trébuchaient puis tombaient. Quoiqu’il en soit, la situation sous contrôle, d’intéressants débats allaient pouvoir s’engager incessamment.

[Kalyso]

Vous me paraissez bien confiante, Conseillère Pandora.

Kalyso, présence silencieuse depuis l’ouverture de la salle, ne quitta son poste d’observation, adossée à une colonne. Elle promenait son regard opalin sur les représentants des divers états, alliances, idéaux, et songeait avec tristesse que la situation était bien nécrosée dans cet univers jadis si lumineux. Elle repensait au passé fuyant, au présent insipide, au futur incertain, et ils se mélangeaient en son esprit comme trois couleurs fluides, créant des teintes inattendues, et parfois peu attirantes.

La jeune femme n’aimait plus ce lieu où, autrefois, chaque mot était d’or. Elle n’aimait plus ces gens qui s’entêtaient à pleurer sur des blessures superficielles, fermant leurs yeux et leurs oreilles aux réponses qui leur étaient données. Elle n’aimait guère plus ses murs que l’Histoire – qui les imprégnait pourtant du sol au plafond – semblait fuir, par honte ou par dépit.

Laissant glisser sur ses épaules découvertes ses sombres considérations, la Conseillère se tourna vers une fenêtre, comme si elle voulait s’évader, ou préférait affronter le ciel grisâtre que les regards vides de ses interlocuteurs, expira sa lassitude, et reprit d’un timbre caressant.

Je dois avouer que je suis surprise de la facilité avec laquelle cette marche sur le Siège s’est faite. On dirait qu’il est temps pour la Corporation de revoir l’équipe de sécurité… Je suis d’autant plus étonnée de voir l’évolution de vos forces magiques, chers collègues. Vous grandissez à vue d’œil. Ne prenez pas trop d’assurance, toutefois. Vous savez ce qu’on dit de ceux qui s’approchent trop près du soleil… Je serais attristée de vous trouver carbonisés, par coquetterie ou cupidité.

Il n’y a pas de trace de l’Archimage Terlan. Il peut aussi bien être sur le Substratum qu’en train de dorer sur les plages d’Aquablue. Il ne peut donc confirmer ou infirmer aucun dire. Dommage. Cela accorde autant de crédit aux deux camps. Je suis d’ailleurs certaine qu’un effort d’élocution supérieur d’un côté et un peu moins d’émeraude de l’autre….

Son murmure se perdit dans le hurlement du vent, au dehors, qui la décida aussi à se retourner vers l’auditoire. Ses cheveux flamboyants semblaient noirs en comparaison avec sa peau pâle, et son regard se découpait sur son visage comme deux quartz dans la neige.

Dros Delnoch… Voilà un moment que je vous observe. Vous êtes vindicatifs et vous faites porte-parole d’une foule parfois trop lâche ou simplement incapable pour s’exprimer elle-même. J’admire votre initiative – ne l’approuve pas vraiment sur la forme – mais l’admire. Par les temps qui courent, il est rare de voir autre chose que des plaintes stériles. Vous tentez au moins de faire bouger les choses.

Demander audience au Grand Archimage aurait certainement eu plus de résultats, cependant. Vous provoquez en effet sans grande force de votre côté, c’est un épuisement de volonté qui vous coûtera, je le crains, beaucoup. Ne serait ce qu’au niveau de vos certitudes… Il n’y a de preuve de ce que vous avancez que votre bonne foi. C’est trop flou, si je puis me permettre. Vous auriez du réunir plus d’hommes, et réfléchir avec eux à vos requêtes. Car croyez bien que celles-ci passeront bien vite à la trappe, une fois la situation éclairée. C’est toujours ainsi, hélas…

Vous imposer sera difficile pour raison de légèreté. Essentiellement pour raison de légèreté. Vous me paraissez un enfant qui se lève contre une autorité oppressante dont il ne sait attirer l’attention autrement que par des cris. Soyez plus lourds. Ne présentez pas une feuille volante et un chantage. Je dois avouer que je suis pour l’examen de vos articles, ne serait ce que parce qu’ils sont la première demande concrète présentée au Conseil. Mais une signature forcée… Allons, c’est demander aux dirigeants de se courber un peu trop bas. Songez y… Après tout, et certains seront d’accord avec moi, la discussion peut résoudre bien des choses…

Kalyso avait marché vers l’homme, en parlant, et ses pas l’avaient menée au centre de la pièce. Tandis qu’à un rythme bien connu, son arme avait battu son flanc, et le tissu de sa robe avait enlacé ses jambes tout au long de son discours, ce n’est que mécréance qui saluât à la fin.
L’enchantement s’était évaporé au fil du temps.

[Imp Zana]

Coup de théâtre, les Conseillers eurent toujours un coup d'avance; Mais ce n'est pas ça qui arrêtera le Photow et les "Obscurs", non loin de là. C'est la Vraie nature de ces "Grands" Conseillers que nous avons découvert.

Keibo Hateshinai: L'ironie du sort ? Les Grands conseillers, vouloir discuter? Ahahaha laissez moi rire, ces êtres incapables, magie ? Oh oui vous devrez en usée puisque vous n'avez rien d'autre pour vous. Combien sont-ils ? Une poignée ? Le nombre fait en partie la Force, se baser sur une ELITE n'a jamais donnée que la fin d'un régime. Que peuvent les Grands conseillers ? Un virus ? Preuve de leur traitrise puisque celui-ci va émanait et contaminer toute la population civile du substratum. Oui oui oui, j'adoreeeee !!!

Il s'efforçait de garder sa concentration pour une formation qui n'avait plus lieu d'être. Toujours auprès des autres Chevaliers il riait, s'étoufer parfois.

Izencia: Pandora, ici il n'y aura plus de statut, juste des hommes et des femmes qui vont parlementer. Je puis vous assurer que ceci n'est pas un putsch. Je l'ai signalé, la salle est sous MON contrôle contre mes propres alliés s'il le faut.

Keibo: N'est-ce pas ironique ? Nous désarmer alors qu'eux sont armées ?! Galactica, voici comment parle la Monarchie, la Tyrannie, par la Peur ! Pourquoi nous désarmés, si vous êtes si puissant et que vous ne cherchez qu'à discuter avec nous en bons termes. Foutaises ! Vous cherchez à faire de nous un exemple, faire exemple de votre puissance, mais contre toute attente, face à votre puissance, sachez que beaucoup de choses nous pouvons y faire.

Il avait cessé de rire, cette fois apparaissait un sourire narquois sur le visage.

Keibo: vous voulez discuter, faites, si quelque chose devait se passer, croyait bien que votre corporation...Non les planètes sous votre juridiction, voleront en éclat. Voyons si vous tenez tant que cela peuple !

Izencia: Les mots de sagesses sortent toujours de votre bouche Kalyso.

Elle se tourna vers elle, placée au centre de ce pourrait être l'avenir de l'Univers, ou simplement de ces rénégats.

Izencia: Keibo n'abusez pas de notre pseudo-pouvoir, Fleur n'en serait pas ravie et vous la connaissez quand elle est de...

[Sitlum]

De la salle sortit un homme à l'apparence d'un dirigeant des plus banales. Il traversa les couloirs et prit les ascenseurs comme s'il connaissait les moindres recoins de la corporation dans ces moindres détails. Dernier ascenseur, il appuie sur le bouton « chambres des commissaires ». Son visage se crispa, quelques poils sortirent de ses joues, de son menton. Ses yeux virèrent du bleu au marron. Un léger embonpoint se dessina. Un ignoble rictus se dessina sur son visage, tous ses membres se mirent à trembler, comme prit par d'énormes convulsions. Une minute plus tard, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Filibus, Grand Maitre Mage de l'état déchu du Lejha, nain illusionniste connu au sein de la Corporation sous le nom de Sitlum, salua les gardes et entra dans sa chambre.

_ Les idiots de Grands Conseillers, ils ont lâché un virus surpuissant comme ça ! Quelle bande de cons ! Et ils font les malins parce qu'ils connaissent deux ou trois ficelles des arcanes de l'illusion, ils sont tout juste bons à fabriquer des leurres. Je peux pas laisser passer ça, je ne peux les laisser répandre une telle pandémie. Comme ça, ils sont les seuls à avoir accès au virus souche et à son remède. C'est ce qu'on va voir.

Il ouvrit l'une de ses armoires. Elle était remplie de gobelets usagés de la machine à café. Sur chaque, un nom était grossièrement écrit au marqueur. Classés par ordre alphabétique, Filibus en chercha un dans la rangée des P. Il le mit dans sa poche et rebroussa chemin. Il remonta par l'ascenseur. Déambula dans divers couloirs, reprit un ou deux autres ascenseurs, encore des couloirs. Puis, dernier ascenseur, il appuya sur le bouton « salle des Grands Conseillers, truc secret » (NDLR : pour des raisons de sécurité, le vrai n° et non nom du bouton a été remplacé par une banale connerie). Filibus, les yeux fermés, trempa son doigt dans le fond du gobelet, cherchant quelque chose. Quelques secondes plus tard, un sourire se dessina sur le visage petit trapu barbu. Te voilà, Pandora...

Son embonpoint ventral remonta jusqu'à son torse pour dessiner une généreuse poitrine, sa barbe remonta pour prendre la place de ses cheveux, tout en se lissant et se teintant de noir. Ses rides disparurent et ses jambes s'allongèrent, … ainsi de suite jusqu'à la métamorphose complète de Filibus en Pandora. L'ascenseur s'ouvrit. Quelques gardes. Pandora s'avança d'un pas sûr jusqu'à la plus grande porte. Le plus gradés des gardes demanda :
_ Dame Pandora, je vous salue, pourriez-vous me donner le mot de passe ?
_ Stupide pantin, n'es-tu pas au courant de la situation ? Laisse-moi passer ! Qui veux-tu que je sois ?
_ Madame, les ordres viennent de vous... je ne peux vous laisser...
Le garde se tut quand il commença à voir une brume émanait des mains de la Grande Conseillère. Son regard de feu et sa réputation suffirent. Le garde la laissa passer.

Elle entra, la pièce était somptueuse. Je vous épargnerait les quelques pages de descriptions qui seraient nécessaire à montrer les avantages matériels que possédait les GC, comme on dit dans le jargon. Un assistant, parmi plein plein d'autres, arriva de suite. Dans un mouvement de courbette censés démontrés son respect pour la splendeur de la bonne Pandora, il commença à parler.
_ Dame Pandora, que puis-je pour vous ?
_ Je veux une souche du BQD, et son antidote, tout de suite !
_ Le Bloody Queen Diamound, tout de suite Madame, 50 employés travaillent depuis la fin de votre phrase là-dessus, afin de vous servir au plus vite, Madame. Je reviens de suite, Madame, ne bougez pas.

L'assistant partit en courant. 2 minutes plus tard. Il revint au même pas de course, un attaché-case à la main.
_ Voilà Madame. Vous trouverez là-dedans une souche du nano-virus dans une capsule en verre blindé, les documents relatifs à son mode de propagation, sa formule biologique, sa formule mécanique, son antidote ainsi que la procédure nécessaire à la reproduction de ce même antidote. Que puis-je faire d'autre pour vous, Madame ?
_ Détruisez toutes les autres souches de virus.
_ Etes-vous sur ? Madame.
Le terrible regard de la belle suffit de réponse avant qu'elle ne fasse demi-tour. Ascenseur, nouvelle transformation, de Pandora en Filibus, couloir, ascenseur, … couloir, ascenseur, hangar, chasseur, démarrage, chasseur parti.

Une transmission radio, Filibus accepta.
_ Ici, Franck Graiser, ancien dirigeant du Tolosa, identifiez-vous ou vous serez abattu sur le champ.
_ Du calme l'ami, ici, Sitlum, de la Commission de contrôle de la Corporation. Je transporte de quoi sauver les habitants du Substratum. Je demande à passer votre barrage sur le champ, j'aimerai également une escorte.
_ Permission accordée, partez-vous sur le Substratum ?
_ Non, cet état est rasé à ce que j'ai entendu, j'ai besoin d'un état en pleine possession de ses usines pour pouvoir répliquer l'antidote. Ce canal est-il codé ?
_ Non, nous sommes sur une onde publique, je vous envoie une escouade qui vous appuiera sur votre route. Pour plus de sécurité, elle vous demandera les coordonnées de l'état auquel vous pensez quand nous serons en orbite de Galactica, juste avant d'entre en hyper-espace. Bonne chance, commissaire.
_ Bonne chance à vous, faites pas trop de connerie.