Pensés expansives

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Fusion
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Pensés expansives

Message par Fusion »

La musique avait un effet tambourinant dans l’esprit de la gnomette. Séries successives de phrases courtes aux effets de bulldozer, venant détruire toutes les certitudes spirituel. Rien n’était impossible, presque aucune parole n’était hors de propos, lorsqu’elle était mise dans le rythme mélodique inventé par un génie musical. L’art prend parfois des allures de dictateurs, mystifiant le banal, pour le rendre consolant a l’esprit des hommes qui en profitent.

Mais la faiblesse ne réside pas dans le fait de se soumettre à un courant d’idée. Non, la faiblesse nait de la soumission, dans l’incompréhension de ses choix. L’art est compréhensible, il est le fruit de réfection. La politique est l’ennemie mortelle de toutes libertés.

Lizuriel aux couettes roses avait sortie l’artillerie lourde. S’éclatant la tête à l’aide de différentes molécules stupidifiante, elle voyageait a travers l’espace et le temps. Elle avait souvenir des premiers débats auquel elle avait assisté, enfant. Le siège de la corporation avait toujours été pour elle comme un refuge. C’était le seul rectangle de terre de la galaxie ou la guerre se gagnait par la rhétorique, et où jamais la mort ne pénétrait. Mais au cours des derniers mois, la sémantique avait laissé place à l’ironie et au mépris.
Un instant de silence s’offrit aux oreilles de la gnomette. Changement de moreau, changement d’univers. Le thème avait pris une autre direction, et les servitudes du son prenaient d’autres proportions. Le besoin de contrôle de l’être humain sur son monde stupéfiait la petite créature chétive.

Elle se leva et fit face à la fenêtre de son appartement de luxe a la corporation. En tant que chercheur ingénieur, en tant que représentante d’un état, elle avait accès aux quartiers de luxe de la corporation galactique, comme tous ses confrères. Mais elle avait maintenant l’impressions que dans toutes ces tours stylisé, elle était seul a admirer la vue merveilleuse qui s’offrait a elle : Le soleil couchant, rependant sa lumière rosé a travers le ciel. On pouvait voir naitre l’une des lunes de galactica.


«Ca, au moins, ils ne le contrôlerons jamais. » dit-elle comme pour elle-même.

Elle, Lizuriel, avait hérité de droits nombreux. Le plus important était le droit a la parole, un autre était celui d’espérer. Et la gnomette se pris a espérer bien des choses crucials, comme le réveil d’un monde qui, doucement, était entrain de disparaitre. Le monde qui s’offrait à ses yeux était en perdition. Et le fléau n’était autre que les êtres qui le peuplaient.

Chacun préférant voir la faute chez les autres, plus personne ne se remettait en question. L’appauvrissement de la langue ancienne du débat idéologique libre était entrain de s’éteindre, face à la sodomie intellectuel. Mais cela était dans la logique des choses aux yeux de la gnomette. Apres le langage inferieur de Sémantisation Minimaliste Secondaire (sauvagement appeler le « Langage Sms »), il avait fallut trouver un nouvel ennemi.

Fermant les yeux face au spectacle du couchant, Lizuriel s’ouvrit à l’océan intérieur de sa personnalité. Et l’étendu d’eau qui représentait autant sa force vital, la source même de son existence, avait réduit de moitié. A mesure que reculait la mer Herpé, la gnomette sentait son pouvoir s’affaiblir.

Mais qu’importe. La mode était à la restriction. Maintenant, la Corporation débâtait de restriction directionnelle concernant les états. Bientôt, oui, très bientôt, un état serait restreint a un seul dirigent. Et la guerre des idées ne serait pas nécessairement gagnée par l’argumentaire, mais surement par une lassitude généralisée.

Un oiseau, un enfant, une chèvre… quelques cannons a particules, et un peut de dynamite sous les sièges a la corporation. Le monde parfait dans lequel la gnomette avait pris soin de se cacher avait des airs de plus en plus explosifs. Et, Le Shadowsong m’en soit témoins, une chèvre qui explose, c’est sale.

Lizuriel sortie dans les couloirs. Elle se promena rapidement dans l’étage, allant vers le petit salon publique composé de quelques canapés. Elle aimait poser son regard sur chaque chose qui l’entourait, consciente jusqu’à la moelle de sa chance, et savourait jusqu’au confort du tissu de son assise. L’existence paraissait bien plus belle derrière ses rêves idéalistes, où aucun nuage ne vient ternir le ciel.

Et lorsqu’elle se redressa en position assise sur le canapé, c’était en se rappelant que se soit a midi ou a minuit que l’on s’endort, seul et loin de la Corporation Galactique, c’est en se posant toujours les mêmes questions. La plupart ne trouvent jamais réponse, d’ailleurs.
Fusion
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« Je suis rentré ! » Beugla le gros homme aux allures de porc, à peine avait-il passé le pas de la porte de l’appartement luxueux, et d’une propreté surnaturel.

La femme qui semblait être à la moitié de sa vie poussa un soupir de lassitude. Elle se savait en l'état de léthargie psychologique la rendant particulièrement insipide. Ménage, cuisine, ménage, comptabilité, ménage, dodo, et on recommence demain.


« Et bah alors, c’est pas encor prêt, ce repas ? » lâcha l’espèce de grosse tache.

« T’es en avance. » Répondit la femme.

« ouè tu vas pas en plus me le reprocher. Apporte-moi mes pantoufles putin, sa râpe les pieds ce carrelage pourrit. », Dit il. La politesse s’emblait s’écouler aussi facilement de sa gorge qu’il est agréable de se coupé un doigt avec une épingle a cheveux. Mais malgré cela, Ambre (la femme) s’exécuta et lui apporta ses chaussons.
Cela faisait maintenant 10 ans qu’elle était marier a ce déchet. Sa seule qualité était d’avoir gagné à la roulette du CEI, ce qui avait eut pour effet de donner a Ambre une vue imprenable sur le couché de soleil magnifique. Ambre se réconforta de la douce lumière de l’astre du jour, qui allait bientôt se coucher sur un monde meilleur et différent.


« quesque tu fou, sa caille, ici ! » gromela il en se servant une grosse pinte de bière.

« J’admirais le soleil couchant.

Pff, tu parles d’un truc de grognasse. »


Différent, oui. Demain, elle partirait avec le voisin d’en face. Et lorsqu’il rentrerait de sa partie de boulles, son marie crèverait de faim plutôt que d’imaginer se faire chauffer des raviolis lui-même. Cette pensée la réconforta.

Elle fut étonnée de voir une espèce de planche de surf volé dans le ciel non loin de là, glissant vers l’horizon. C’est alors que tout devint blanc… Puis noir.
Fusion
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Moment magique, emprunte d’une douceur aux couleurs de tendresses. Kilian profitait de cet instant de bonheur, alliage merveilleux entre un monde et un autre. Une douce mélodie venait troubler l’espace Audio de la pièce, en parfaite cohésion avec le bruit de la respiration, douce et profonde, de sa compagne qui dormait là, au creux de ses bras.
Moment merveilleux, ou félicité provoqué par la rencontre avec un être aimer, qui vient sonner la douce caresse du temps. Le contacte doux de la peau du dos de sa douce, contre son torse finissait de transcender le jeune homme, ainsi catapulté dans les profondeurs de l’inconscience. Alors que le cœur de Kilian s’apaisait à la douce lumière du couchant réfléchie contre le mur, son esprit vagabonda.

Moment de transition spirituel, alors que le bonheur est complet. L’étreinte affective devenait complète. Plus rien n’existait omis se cor et le sien, l’un contre l’autre. Mais l’étreinte s’accompagnait de cet enfermement définitif, duquel rien ne survis. Un état de dépendance sournois, une drogue narcotique aux odeurs d’attachement constant. L’amour, quelle complication.

Moment de doute intenses, pendant ces quelques secondes où l’on n’est pas vraiment sur…L’enfermement était toujours le même finalement. Kilian fit jouer sa mémoire, et aussi loin qu’il se souvienne, la vie avait toujours été aussi rose que le couchant. D’un milieu aisé il avait eut une enfance facile, sans vraiment jamais rencontré de difficulté majeur. Et cet enfermement s’accompagnait d’un profond sentiment de culpabilité. Lui qui avait eut tant de chance, que pouvait il être, comparer a ces enfants qui grandissaient dans les bidons villes.

L’impression omniprésente de n’être personnes, la sensation que pour devenir un vivant, il faut vivre des choses, toutes ces méprisables idées dans le noir… c’était en faite un état d’esprit lancinant que venait entretenir le monde parfait dans lequel il évoluait.

Et c’est à ce moment que la vie reprend ses droits, où le monde redeviens visible, lumière imperceptible au bout d’un tunnel sans fin. Pour la première fois depuis longtemps, il redécouvrait le plaisir de vivre. Le jeune homme observait le monde a l’extérieur, par deçu l’épaule de sa compagne. Le ciel était magnifique. Et alors qu’il faisait grâce d’un baiser dans le cou tiède de la demoiselle, nue sur son lit, un frisson parcouru son échine.

Se rallongeant, il aurait voulut souhaiter que cet instant dure toujours, pensant savourer chaque seconde de la nouvelle vie qui s’offrait a lui. Il est particulièrement intéressant de voir comme une rencontre peut changer une vie. Hier Kilian était une masse inerte dans la société. Et aujourd’hui, au travers des yeux de sa compagne, il voulait vivre.
L’avenir prenait en lui un sens nouveau. L’avenir était beau.
Fusion
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Sur son fauteuil roulant, la jeune maman d’une 20ene d’année tenait son bébé dans ses bras. Il devait avoir deux jours, c’était un petit garçon. Il avait les yeux de son père. Son père qui poussait le fauteuil roulant, en sortant de la maternité. Il se prit a pensé au soleil qui descendait entre les tours a l’horizon, alors que sa jeune femme regardait la tour voisine, pointant vers le ciel. Elle se sentait microscopique et insignifiante a coté, et elle s’interrogea sur l’idée que son bébé devait se faire de sa taille, par rapport a la tour.

Mais alors que la petite famille passait à coté de l’entré du bâtiment, le nouveau né se mit à pleurer. La jeune mère s’interrogea, inquiète pour son bébé, qui ne devait qu’avoir fin. Et le jeune papa constata qu’il avait devant les yeux le plus beau spectacle que lui avait jusqu’alors donner la vie. Cette pensée resta profondément encrée dans son esprit, marquée au fer. C’était la vie elle-même qui semblait s’exprimer a travers les petits poumons de se nouveau né, chaire de sa chaire.

Le bébé était calmé, ils reprirent lentement leur avancé, leurs quatre yeux entièrement dévoluent a cette nouvelle présence, si petite, mais qui allait prendre tellement de place pendant les prochaines années. Ce jeune père n’avait plus qu’une seul idée a l’esprit, un seul plaisir dominant les autres : le besoin vital de voir grandir son fils.
Si il avait sur alors, qu’il serait bientôt seul, blaisé et hautement brûler, veuf en deuil d’un enfant…
Fusion
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Notre nouvel ami était un être tout à fait surprenant. Il avait un visage squelettique, et c’était la seul partie de son cor qui était apparente. Ses mains osseuses étaient gantées et il était habillé d’un manteau long à capuchon. Il entra dans le bâtiment par la porte principale, sans l’ouvrir cependant. Passer au travers était bien moins fatiguant, et puis, il était percé, le soleil se couchait bientôt.

Bud, c’est ainsi qu’il s’appelait. Il ? Non, elle. Notre amie Bud donc, qui en faite était un garçon, traversa le hall central et se dirigea vers le centre commercial. Il trouva fascinant de voir tout ces gens qui fourmillaient dans ces lieux. D’autant plus fascinant que la plupart des autres tours de la cité comportaient aussi leur centre commercial, leur bibliothèque, leur ciné, police locale, bref. Chaque bâtiment habité se comportait comme une ville dans la mégalopole.

Et, comme toutes petites villes qui se respecte, quelque pars, il y avait un bar. Notre ami… amie… Enfin bref, Bud, entra dans le bar. Il n’aimait vraiment pas ouvrir les portes. D’un claquement de doigt, il fit apparaitre un rouleau de parchemin, qui ne semblait tenir en un morceau que par magie. Délicatement, il l’ouvrit, et regarda la longue liste de nom qui y était inscrite. Certains apparaissaient, d’autre disparaissaient. Bud alla dans la direction d’un petit groupe de jeunes gens. Délicatement, il caressa la joue de l’un d’entre eux. Le jeune homme en question s’excusa, se leva et partit a la recherche de son téléphone portable qu’il avait oublié dans chez lui, non loin d’ici, dans un bâtiment voisin.
Personne n’avait vu Bud. Et si son visage dépourvut de chaire aurait put sourire, il l’aurait fait.

De la même manière, Bud s’était approché de divers résidents. D’une pensé, il se retrouva dans le petit salon de l’étage 487. Là, assoupie sur le canapé, il trouva une petite chose haute en couleur et aux couettes roses. Alors qu’il s’en approchait, il ne pouvait que s’amuser de la similitude parfaite de chacune de leurs différences. Les couleurs, la joie, ... La vie. Cette pensé le répugnai. Il détestait particulièrement épargner les gens accroché à la vie. Mais son avis importait peut. La Liste !

Il fit le même ménage encor quelques minutes, puis se rendit dans le hall principal. Bud aimait bien avoir une vue imprenable. Il savait quand cela devait arriver, mais jamais il n’était tenu informer du comment. Et dans le cas présent, ça promettait d’être amusant. Il eut soudain conscience du sarcasme de sa réflexion.

Il attendit quelque instant. Et lorsque les murs s’embrasèrent,il fut satisfait de savoir. elle passa.
Fusion
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Re: Pensés expansives

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Bud était un curieux personnage. Une curieuse personnage? qui sait. En faite, ceux qui savent ne sont plus là pour le dire. Observant la puissance des flammes qui semblait partir des murs, pour ce concentrer vers le centre de la pièce, la demoiselle, ou le damoiseau qu'importe, jeta un coup d’œil sur sa liste. aussi invraisemblable que cela aurait put paraitre, le parchemin n'était pas la proie des flemmes, et Bud non plus. Des milliers de noms semblaient s'en effacer. Toujours de la même manière. Le 1er nom de la liste était barré, puis disparait. Et a caque nouvelle sortie, un nouveau nom faisait son entré, tous en bas.

Bud regarda autour d'elle. Il se demanda ce qui pouvait provoquer ce charnier, après tout, la Capital Galactique n'avait surement pas pour habitude d'enflammer des immeubles occupé... Mais finalement, la propriétaire de la liste se contenta d'observer l'explosion cataclysmique qui manqua de faire s’effondrer la battisse. La détonation avait propulsé se qui, il y a encore quelques minutes, étaient des gens. Ils avaient été subitement arrêter par un mur ou une colonne, enfin qu'importe, et leurs corps avaient étalé leur sang un peut partout. Bud s'en détourna, et sorti, sans ouvrir la porte... ou se qu'il en restait.

La détonation avait fait un véritable carnage jusque dans la rue, et devant se spectacle, Bud eut un sourire sans joie. La liste savait. Un bébé et une femme gisait non loin, un homme hurlant a s'en déchirer les tympans juste a coté. Se détournant de cette vision d'horreur, la faucheuse disparut, alors que l'immeuble s’effondrait sur lui même.

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La gnomette, haute dans le ciel, se retourna sur sa planche de surf volante. Le Spectacle qui s'offrait a elle avait quelque chose de magnifique, aussi terrible fut il. Une tour dans laquelle elle s'était trouvé 10 minutes plutôt était une torche immanence défiant l'obscurité naissante, telle un doigt enflammé souhaitant toucher les cieux. Bouche bée elle ne comprenait pas ce qui se passait, pas plus que se qui s'était passé. Aucun attenta n'avait eut lieu dans la capital galactique depuis des temps immémoriaux... C'était tous simplement impossible, personne n'oserait faire une chose pareil. Et pourtant, la tour s’effondra sur elle même, le plastacier se brisant dans un bruit d’apocalypse.

Lizuriel était là, simple observatrice d'un carnage, provoquant des milliers de morts innocente. Des gens qu'elle avait croisé, salué, avec qui elle avait partagé... Pourquoi? Qui pouvait bien avoir fait quelque chose d'aussi terrible sur une population civile? Rien ne pouvait justifier ça !

a part, peut être...

La jeune gnomette a couettes roses était l'une des dernières de la ligné des rois de l'Obyeme. Même si sa patrie était aujourd'hui sur le Shiloe, elle ne pouvait pas croire que se qui se déroulait sous ses yeux lui était destiné... Et qu'elle y avait échappé, par envi de se promener. Alors que la tour finissaient de s'affaisser sur elle même, miraculeusement sans basculé sur les cotés, la flèche fit une saigné dans l'un des bâtiments voisin. La faucheuse Bud devait surement y être entrain de récolté quelques âmes supplémentaire.

La planche volante de la gnomette toucha le sol, Lizuriel tomba a genou. Elle si joyeuse et idiote d'habitude, sentait toute joie de vivre la quitter.
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