Subversion onirique

Le sénat galactique accueille toutes formes de débats politiques qui s'adressent à une importante partie des états de la galaxie. Il est situé dans le cœur du siège et comprend plus de cent salles.

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Guillaume
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Subversion onirique

Message par Guillaume »

Le brouillard se lève et lentement, tout doucement, il laisse apparaître en son sein les restes fumants et les débris éparpillés de ce que fut ici deux armées, deux puissances, deux alliances, une confrontation, un perdant, ..., un gagnant.

« L’avez-vous sentit cette puissance ? L’avez-vous entendu crier et se déchaîner dans un éclat de tonnerre foudroyant et majestueux.

Que l’Onirique de Guerre se lève, que ces actions et sa cohésion irradient l’univers. »


Alors que les chars sont embarqués à bord des croiseurs de guerre, Guillaume, de retour d’un voyage, marche au ralentit sur le sol rouge inondé de sang de l’endroit ou eu lieu la bataille.
Au loin, lui tenant compagnie dans sa sombre mine, quelques corbeaux déjà croassent le repas du soir. Ils sont peut être au final les vrais vainqueurs…

Ici est tombé un ennemi redoutable, mais surtout mes frères, mes amis, mon alliance. Je ne suis là que simple spectateur d’un combat déjà fini et déjà au loin, les rayons du soleil se préparent à laisser place aux ténèbres pour que demain, un nouveau jour se lève.

Mes amis, vous qui avez souffert en mon absence, je vous protègerais…

Est-ce de la colère ? De la rancœur ou même de la jalousie ? Je ne le sais moi-même car l’incident est trop récent, mais j’ai une soif de vengeance et de sang qui semble m’attirer irrésistiblement vers une guerre ultime. Prouver à mes amis, que sur mon épaule ils peuvent se reposer. Prouver à nos ennemis que même si beaucoup sont tombés, beaucoup restent.

Mais déjà les images des rapports me reviennent lorsque par vidéoconférence j’ai pu assisté en direct à cet impact.
L’impact de l’alliance des Brumes Oniriques venant frapper en plein cœur l’alliance des Guernica.
Qu’il est doux se parfum de vengeance lorsque l’on sait qu’ils jouaient double jeux entre les Amphyctons et nous… qu’elle est douce cette vengeance d’avoir voulut nous détruire l’un et l’autre en tentant honteusement de nous manipuler…

Ces images …

Tous ces vaisseaux, ces hommes, cette magie, ils se sont affrontés ici même et dans les airs.
Horrible vision de milliers d’assaillant et centaines de survivants…

Se fut un Combat mené brillamment, et nos frères d’alliance, nos lapins si fragiles, ont su donner de la griffe tout en sachant que cette fois ci, eux aussi subiraient les réels dommages d’une guerre.
Une guerre de cupidité comme il semble si habituel en cet univers…

Mais le Takalane ne restera pas muet et moi Guillaume irait en personne en donner la nouvelle à l’univers entier.
Aujourd’hui La guerre entre Guernica et Onirique est bien réelle, aujourd’hui même onirique à remporter une victoire importante grâce à de grands seigneurs et cette victoire ne restera pas muette !

Que la Corporation en soit informée de mes propres mots !

Ce fut d’ailleurs peu de temps après que j’atterris enfin à la grande et majestueuse Corporation.
Ne prenant pas le temps d’écrire quelques notes, j’emporte cependant avec moi l’ordinateur de stockage vidéoconférences. Qui sait … il me servira peut être lors de cette grande annonce.

Passant pour la deuxième fois de ma vie les immenses portes de la corporation, je frémis encore de la taille monumentale de cet édifice unique. M’avisant de ne pas déclencher de nouveau une sirène d’alarme comme il en fut lors de mon dernier passage, je retire immédiatement mes armes et me dirige avec afin de les déposer à un officier de garde qui au final ne semble garder que son mini écran de téléviseur.

En moi déjà, le sang bouillonne. Je n’ai jamais été un grand orateur mais cette fois fichtre et foutre je dois briller pour nos morts et pour leur honneur.

Je ne cherche pas à comprendre le fonctionnement de la corporation et me dirige dans la première salle libre que je trouve sur mon chemin.
Il faut dire qu’il ne semble pas y avoir foule au portillons et le vide me semble plus présent que les Seigneurs de notre univers. Seraient-ils tous occupés en ses temps noirs ?

Écrivant sur un mini ordinateur à l’entrée de la salle un titre convenable pour ce sacrifice, je me dirige ensuite directement vers l’estrade habituelle servant à mettre en avant les divers dirigeants et participants souhaitant prendre la parole tour à tour.

Rehaussant de quelques centimètres le micro, je respire lentement afin de me préparer physiquement à parler d’une voix sur, haute et claire.


« …

Hurum



Seigneurs !
Seigneurs, écoutez moi vous qui de pars l’univers pouvez recevoir cette retransmission, arrêtez-vous dans ce que vous faisiez et écoutez.

Écoutez car aujourd’hui et se soir est révélée la vérité.
Écoutez et venez car aujourd’hui, l’univers à tremblé du choc de deux armées s’affrontant.
Écoutez et apprenez comme j’ai appris de ce jour ou les Oniriques se sont levés.
Écoutez et entendez ce que tous ici diront car ce jour est gravé dans nos mémoires.

La guerre entre les lapins des Oniriques et les fourbes de cette puissante alliance qu’est Guernica est bien réelle. Je dis fourbe en effet car c’est cette fourberie qui à déclencher l’inimaginable machine de guerre.

Pour mieux vous resituer la situation voici seigneurs, les faits :

Première action, l’état de l’Heiwa rase l’état Abysse par représailles à des ultimatums lancer à son encontre par nos membres respectés.

Deuxième action, les Amphyctons nous préviennent que les Guernicains veulent s’allier à eux pour nous détruire nous Oniriques mais les Amphyctons refusent la dite proposition.

Troisième action, les Guernicains nous demandent de nous alliez contre les amphyctons.

Quatrième et ultime action, les Oniriques se réunissent et décident de répliquer aux Guernica par une force adéquate à leur honteuse lâcheté et soif de pouvoir.

Seigneurs, aujourd’hui les Guernica et ce grâce au Xhimo, à l’Akilys, au Thorenyth, ont subis une défaite mémorable. Nul ne peu nier la perte de leur groupe de combat principal.

Nul ne peut cracher sur le sang des morts même ennemis.

Aujourd’hui, après cette première phase de combat, nous Oniriques venons demander au Guernica la reddition total et sans délais de leur armées, nous demandons la dissolution de leur alliance et la cessation immédiate de tout pillage ou rébellion quelle qu’elle soit.


Il n’est de possibilité de rechange à moins que peut-être, pour une fois, vous ne veniez vous expliquer ici, peut être pourriez vous nous proposer une solution autre que la guerre, la lâcheté ou la fourberie.

Les lapins sont cléments et savent pardonner, mais ils savent être déterminer et sans pitié. Il n’en reste qu’a vous de choisir, à vous de décider ….

Car aujourd’hui se joue demain et qui sait ce que demain nous réserve…

La fourberie ne doit pas être en cet univers ! Seul l’honneur, seule la justice et la gloire ! »

Je me sens comme booster par mes propres paroles et d’un pas plus que déterminé, retourne à mon croiseur reprendre les commandes de mes flottes dans l’attente de leur probable réponse.

Alors que je récupère mes armes, je me sens fier, fier d’appartenir à une telle alliance, fier de connaître de telle personnes, de tels frères…
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Lambax
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Re: Subversion onirique

Message par Lambax »

Lambax, comme bien d'autres entendit l'allocution de l'un des dirigeants du Takalane. D'une nature tranquille et en principe ne s'arrêtant pas à ce genre de propos diffamatoires, il avait pour cette fois si l'envie d'y répondre. Il monta dans son chasseur flambant neuf ( et oui, il n'en avait plus!)et se rendit au sein de la corporation.


Bonjour à toutes et tous, je suis le commandant Lambax, de l'alliance Guernica. Comme certains le savent, nos état sont regroupés mais libre d'agir comme ils le veulent à condition de ne pas nuire aux autres membres. C'est donc en mon nom que je viens répondre à cette propagande lancée par l'état Takalane.

Je suis ravi qu'enfin vous officialisez cette guerre que vous avez lancé contre les Daliens, mais certainement attendiez vous quelques beaux résultats avant de le faire ? Vous venez donc donnez des explications à cette guerre, bien, revoyons cela ensemble si vous le voulez bien. Commençons par la première action, et permettez moi de vous citez; "l’état de l’Heiwa rase l’état Abysse par représailles à des ultimatums lancer à son encontre par nos membres respectés." Personnellement, j'avoue ne pas comprendre grand chose, l'état d'Heiwa a rasé l'état d'Abysse pour ne pas subir de représailles de la part de vos chefs ? Es-ce là, ce que vous vouliez dire ou sans vouloir vous manquez de respect, vous êtes vous mal exprimé ? Bref, je ne vois pas encore le rapport avec cette guerre.


Lambax s'arrêta quelques secondes afin de boire un peu d'eau, Guillaume avait était bref, mais avait dis tant de chose qu'il n'était pas possible d'en faire le tour en deux phrases.

Passons maintenant à l'acte 2 et 3 que je vais traiter ensemble. Vous abordez là, un sujet très complexe et vous vous en servez adroitement pour servir votre cause. Permettez moi donc de vous donnez mon avis personnel en vous résument l'historique de cette alliance et de la notre. Au dépard, les membred de l' Amphictyonie Intertribale et nous même avions un PNA, malheureusement certains membres de notre alliance n'ont pas respectés ce pacte, dont l'un d'eux qui vous a rejoint et dont je tairais le nom. Les AI, ont donc tout naturellement, voulu se venger se qui est pour moi de bonne guerre. Nous n'avons pas compris de pourquoi de ces attaques et nous sommes entrés dans une querelle passagère, puis le problème s'est calmé. Vous êtes ensuite entrée en guerre contre eux, las de pillages brumeux, certains ont voulu s'allier à eux et d'autre à vous. Les avis ont été tellement contreverser que nous n'avons jamais réussi à nous entendre pour prendre une profonde décision ensemble. Voilà donc la réponse à vos acte2 et 3, il n'y a pour moi, là dedant aucune fourberie ni à l'encontre des Amphictyonie Intertribale ni à la votre.
Votre acte 4, est quand même un peu pousser à mon gout, nous serions fourbes, avec une folle envie de puissance ? Je vous crois là, bien mal positionné pour parler ainsi. Voici ma version, acte1, vous nous pillez afin de nous affaiblir et de vous renforez, vous en profitez bien évidemment pour nous sonder, car, le pillage n'est pas votre seul but. Acte2, grâce à vos espions dont un est rentrer chez vous il y a peu, vous informe de nos force et de nos projets. Projets qui sont après une grande lassitude de vos exactions contre nous, d'essayer de vous faire comprendre que nous n'avons plus l'intention de nous laisser faire. fort de vos informations et sachant grâce à vos indicateurs que nous nous préparons, et certainement après que nous ayons virer votre taupe, vous décidez de passez à l'action.

Voilà cher Guillaume, ce que je pense de tout vos dire, et je vous en remercie car de ce fait, vous m'avez contraint à vous répondre, me donnant l'occasion de donner quelques explications qui j'en suis sûr serviront à tous les chefs d'alliances et de factions à mieux vous connaître et à savoir quel sera leur avenir, une fois que vous en aurez terminer avec nous. Je ne sais pas ce que mes chefs décideront, mais je ne pense pas que nous allons répondre favorablement à votre chantage, nous seront s'en doute tous raser, mais jamais au grand jamais nous n'accepterons votre dictature.
Le succès n'est jamais acquis, l'échec n'est pas fatal, seul le courage compte!
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Cerrsae
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Re: Subversion onirique

Message par Cerrsae »

Un vaisseau de taille modeste entra dans l'espace aérien de Galactica. Cerssae, de retour d'un voyage, prit connaissance que Guillaume avait officialisé la guerre avec les Dalliens. Un représentant des Guernica était présent et il put suivre cette allocution, ô combine pleurnicharde de Lambax.

Cerssae, toujours visage caché comme à son habitude par la capuche de sa cape, entra dans cette salle. Un peu de monde y était. Il vit Guillaume, assit, qui parlait à ses conseillers. Il se virent...d'un signe de tête il salua celui-ci.
Arrivé dans la partie centrale, il se tourna vers l'assemblée entière...d'une voie profonde, grave et tenant dans sa main droite un bâton long, plus grand que lui et qui avait une boule de cristal bleueau bout.....

Mesdames et Messieurs bien le bonjour,

Permettez moi de me nommer; je suis Cerssae, Maître Absolu de tout Etre vivant sur Zylon et membre des Brumes Oniriques.
Tout d'abord, je vous remercie Lambax de vous être déplacé, cela montre votre intérêt de faire la lumière d'abord et de trouver une solution ensuite.

La guerre qui nous oppose, était inévitable et je pense que vous le saviez. Les raisons? Nous nous mettrons jamais d'accord je crois, voulant accusé une partie et pas l'autre, mais je vais essayer de rester le plus objectif possible.

Tout d'abord, l'acte 1 pour mieux vous l'expliquer, voila: l'état Abysse, pour ne pas le citer, s'adonnait à des pillages incessants. Le pillage en soi, ne mérite pas une guerre, je vous le concède, mais lorsque cet état reçut une missive lui demandant de cesser les pillages et que le Seigneur Vendetta fait la sourde oreille, il ne faut pas s'étonner que certains d'entres nous devaient agir, qu'auriez vous fait vous?
Toutefois, je dois bien avouer que dans votre alliance, certains chefs d'états sont respectables, dont Vendetta; il est noble et a de la class: c'est un des deux états dalliens avec qui je suis entré en contact pour des raisons similaires.
L'Heiwa a donc procédé à une action punitive. Je le répète, pas pour les pillages en soi, mais pour leurs répétitions journalières.

Ensuite acte 2 et 3: oui nous avons frappé les premiers. Comme tout bon chef militaire, les nôtres ont dû agir en premier. Vous avez essayé de vous allier à l'AI, sans succès apparemment, c'est ce qui fut rapporté par un état, fiable. Et donc, excusez nous, mais en frappant les premiers, nous nous sommes mis à l'abri.
Fourbe? Cela apparaît comme tel, quand une alliance ne règle pas ses comptes seuls et essaie d'attirer vers soi d'autres alliances pour en détruire une autre.

Comme je vous l'ai dit, sur ceci, les positions divergent, mais au fond de vous même, vous savez!

Et maintenant vous venez pleurer, parceque certains membres des Brumes vous pillaient? Arrêtez par pitié! à vous entendre, vous êtes des anges qui avez été baffoué par nos forces et que vous, vous êtes de gentils petits agne*ux qui ne pillez pas.
Oui, nous pillons et je pille aussi, je ne m'en cacherai pas. Tel est la société dans laquelle nous vivons. Mais au fond, le pillage n'est pas répréhensible lorsqu'il est utilisé d'une manière, comment diarai-je, raisonnable.

Mais étant un Etat qui n'a pas encore be*ucoup de jours en Galactica en retsera là pour l'instant. Méditez dessus Lambax et soyez digne et noble comme certains de vos camarades.


Cerssae se dirigea vers son ami Guillaume afin d'y prendre place. Une empoignade....une ptite flasque qui sortit de la poche de la cape de Cerssae....
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Thorenyth
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Re: Subversion onirique

Message par Thorenyth »

19 Aquan 3727 :

Comme chaque début de journée, Gegwyn, dirigeant du Thorenyth, se rendit à la corporation.
Il fut informé qu'on parlait de lui, dans une pièce de la corporation.
Curieux de nature, il alla consulter le tableaux des diffèrentes pièces de la corporation.
Il y trouva la pièce qu'il cherchait.

Après avoir pris connaissances des paroles des autres dirigeants.
Il se leva et s'exclama.


« Aujourd'hui c'est une grande victoire...une très grande victoire, jamais les Guernica ne pourront se relever d'une si grande pertes, jamais.
Certes, l' Akiolys, le Xhimo, et le Thorenyth y ont laissé une parti de leurs armées, mais la victoire vallait n'importe quel prix. C'est ça, la guerre gagnait à n'importe quel prix.
Ensuite, Seigneur du Lambax, vous parlez d'un espion, ou encore d'un traitre qui aurait comploté sur votre dos? Mais de qui parlez vous? Le seul qui complote contre vous, est le seigneur du Aabsath, qui utilise vos flottes, et votre groupe pour accroître la puissance de son état-major.

Vous me prenez pour un espion? Et bien, c'est que le dirigeant de l'Aabsath a réussi son coup.

Dîtes vous bien, qui dans cette guerre aura le plus perdus? Ni les brumes, ni Akiolys, ni Aabsath qui y ont tous gagnés quelques choses. Ceux qui y ont tous laissés, ceux sont les pauvres membres des Guernica, qui ne peuvent plus compter sur personne, maintenant.
J'ai aussi appris par les très bonnes sources qui informent mon Etat, que vous deveniez fous, au sein de votre alliance? Que vous pensiez, qu'il y avait un espion dans votre groupe? Dans votre alliance?
C'est sur, qu'il est plus facile d'accuser une personne qui n'a fait qu'apporter tout ce qu'il pouvait que de reconnaître ses erreurs stratégiques.

Et pour finir, mon état a constaté des attaques de Guernica hier, des attaques aux chasseurs, dîtes moi c'est des émissaires? »

Gegwyn, se retira de la pièce et retourna à ses affaires habituelles.
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Lambax
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Re: Subversion onirique

Message par Lambax »

Pauvre de moi, moi qui en principe garde pour moi. Et maintenant je dois répondre à tout cela, enfin, en partie, car je ne parlerai que de ce que je connait. Allons-y.

Bonjour à vous nobles guerriers. Je ne me plaint pas, non, je répond à certaines choses que j'entends voilà tout. Vendetta, vous pillez journalièrement, certainement, tout comme certains de vos membres qui s'acharnent à empêcher des dirigeants d'état à produire leur propres crédits, et ce malgré des jours et des jours sans succès; voilà certainement le pourquoi des réponses du dirigeant de l' Abbyse. Ceci dis je ne pense pas m'être plein de son rasage. Je ne pense pas non plus avoir critiquer ni vos forces ni vos victoires. Vous avez tapez les premiers, c'est une stratégie guerrière que je ne critique pas non plus, prenez donc le temps de bien comprendre ce que je dis plutôt que de croire à des jérémiades de ma part.
Pour ce qui est de la fourberie, là aussi essayez mieux de comprendre, Et puisque nous parlez de vouloir attirer des alliances, comprenez plutôt l'envie de donner son avis sur vous pour ne pas qu'ils vivent un jour ou l'autre les même problèmes. Je ne suis ni un agneau, ni un ange, tout comme la plus part des dirigeants de ce monde, les pillages j'en fais tant que je peu, plus par nécessité que par plaisir, mais vous avez raison, cela fait parti de notre univers.Quant à vous Gegwyn, je ne vous ai pas cité que je sache, mais je vous rassure malgré l'espion encore en place qui, paix à son âme, va bientôt regretter son poste, nous sommes loin de devenir fou. J'en profite pour constater que vous avez fait vite pour trouver une nouvelle alliance, et vous devriez remerciez grandement les brumes de vous avoir accueilli sachant d'où vous veniez et contre qui, ils allaient rentrer en guerre.
Le succès n'est jamais acquis, l'échec n'est pas fatal, seul le courage compte!
Thorenyth
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Re: Subversion onirique

Message par Thorenyth »

Gegwyn, qui avez été informer des nouveautés concernant les discours qui se tenaient dans cette pièce, se rendit à la Corporation.
Gegwyn se mit à rire, la situation était tellement ironique...
Gegwyn s'exclama :


" Seigneur du Lambax, je ne sais pas qu'est ce qui est le plus drôle dans vos paroles, soit que vous n'êtes pas du tout au courant de ce qui se passe dans votre alliance, soit, que j'en connaissais plus de choses que vous, ou alors tout simplement que parliez de choses complètement absurde.

Certes, les Brumes Oniriques ont acceptés mon État, il n'y au même aucun vote, ni aucune coutume habituelle. Si j'ai été accepté, c'est par les qualités de mon Etat, de mes dirigeants et en aucun cas, parce que j'espionnais pour eux, comme vous le dites si bien entre vous.
Je n'ai, jamais eu de contacts avec les Brumes Oniriques, jusqu'à ce que je me retrouva indépendant.

Ensuite, pour ce qui est de l'état actuel au sein de votre alliance, il me semble que vous n'êtes pas très bien informés...M'enfin, je vais pas apprendre au Guernica, à cette si grande alliance, comment gérer la stratégie, et comment trouver les espions...Le dirigeant de l'Aabsath semble si doué pour cela.

Je tenais aussi à rajouter, que si je me bats aujourd'hui contre vous, ce n'est pas pour me venger de qui que ce soit, ni par pur plaisir, je me bats aujourd'hui pour une cause, une cause que j'ai décidé de suivre, il y a des mois de cela déjà, et une cause que seul moi, pourra comprendre.

A entendre vos déclarations, vos si douces paroles, j'ai du mal à croire, que vous vous rendez compte de ce qui s'est passé, que votre groupe est tombé, que les Guernica sont tombés. "

Gegwyn, alla voir ses frères d'armes, qui discutaient à l'entrée de la pièce.
Guillaume
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Re: Subversion onirique

Message par Guillaume »

Voilà bien longtemps, peut être trop longtemps que le temps de la paix a succombé. Terrassé par la perfidie humaine, la guerre, cette même guerre assassin de temps d’hommes, femmes et enfants, celle-là même qui ne fais de distinction entre peuple et armée, cette guerre, a pris le pouvoir.

Voila trop de temps que l’homme se cache derrière les mots, trop de siècles ont passés et bien du sang à coulé, bien des générations se sont succédées.

Romain, petit frère de son digne Seigneur Guillaume avait, part le biais des retransmissions quotidiennes, eu vent de l’annonce de son héro.
Il le savait maladroit dans les mots et bien trop direct pour comprendre la subtilité d’un langage châtiez et réfléchis comme courrant en était l’usage à la magique et féerique corporation.
Il le savait et ce fut par se savoir qu’il se décida, sans permission, à aller à la corporation exprimer au mieux ce qu’il pouvait se venter de savoir de part l’acquis de l’expérience et du temps.



Lorsqu enfin il entra dans cette salle même ou l’annonce avait été faite et le débat lancé, Romain ressentit ce que peut de temps auparavant son frère avait lui aussi du ressentir. Tel le radeau flotte paisiblement sur une mer d’huile, Romain se sentit comme plongé dans son élément. L’art de parler et de discourir sur des sujets aussi sensibles que dangereux.

Il ne lui fallu que peux de temps pour, d’un pas souple et aisé, se rendre à l’estrade d’honneur.

Sans attendre plus longtemps, il laissa alors parlé cet instinct naturel que son frère lui connaissait si bien:

« N’est-il pas de mise de dire que l’annonce est dure mais l’acte passionné ?

J’ai, si vous me permettez grands et puissants seigneurs, entendu vos discours. Peux de mortels peuvent se venter je pense d’entendre en si peu de temps autant de voix porteuses de messages pour la plupart, mûrement réfléchis.
C’est d’ailleurs je vous l’avoue, l’une de ces raisons, qui, enflammant mon cœur d’orateur à venir ici vous présenter une réponse digne de mon seigneur et de notre pays le Takalane.

Seigneur Lambax, je vous dirais que pour ma part, je vous trouve, franc, honnête et direct. Ma petite pique serait de vous conseiller de ne pas répondre avec tant d’impulsion mais avec plus de cœur encore.

Cependant, il me semble que vous avez donnez dans votre si magnifique discours une réponse plus que clair à Guillaume. Vous ne seriez pas en mesure d’accéder à sa requête et sachez que si tel est le cas, je le regrette déjà et en pleure les futurs morts.

Mais si vos seigneurs daignent y réfléchir un temps soit peu, si ils arrivent alors, seigneur Lambax, j’espère qu’ils sauront penser à leurs morts et au futur de leur peuple. Un peuple qui, si j’en crois certains rapports, se veut directement lier à un conflit qui en soit ne le concerne pas.
Nous ne demandons pas une dictature monseigneur, mais bel et bien la fin de votre alliance purement et simplement. Une alliance incapable de s’entendre en son sein, une alliance qui se veux d’un coté puis de l’autre, une alliance qui tente en vain de survivre dans un dernier espoir et au final, n’arrive pas à ouvrir les yeux …

Ne voyez aucune haine dans mes propos seigneur mais je pense que vous devriez revoir votre réponse et peut être trouver une façon de satisfaire à notre demande.

Cependant et pour clore mon intervention je voudrais saluer ici votre courage, le courage de venir ici parler avec votre ennemi. Il en est tout à votre honneur. »


Romain ne continua pas son discours mais préféra en se retirant ainsi de l’estrade, garder pour plus tard les cartes dans sa manche. Bien que d’ordinaire direct et franc, il se voulait réfléchit et prudent.

C’est pour cette raison, qu’il alla rejoindre d’un pas sûr ses amis assis non loin de là.
Lord Faust
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Re: Subversion onirique

Message par Lord Faust »

De toutes les guerres annoncées, celle-ci ne se déclara que simplement. Avons-nous songé aux conséquences de nos actes ? Avons-nous établi et rétabli l'ordre logique des choses ? La raison était notre seul choix de vie. Lapin, qu'importe, nous menions ce que nous avions toujours cru juste. Notre habilité au combat en découle, notre éloquence n'est que meilleure. Je jubile. Nous jubilons tous, de pouvoir enfin montrer au monde ce dont nous sommes capables, et ce qu'il nous est impossible de faire. Le choix ne fut ardu que chez nos adversaires. Mais avaient-ils vraiment l'occasion de décider de ce dont leur vie serait promise, les prochaines journées durant ? Car la guerre est un fait, c'est une coutume qui réside du paradoxe qu'on ne s'y habitue jamais. Le sang n'est jamais le même, la peine, la fureur, et la joie à chaque fois différentes.

La rage est un choix. La rage demande un choix. La rage émane des choix. Vous n'avez ni l'un, ni l'autre ? Périssez.

La colère se répandit, coiffant sans soin les prunelles gonflées d'orgueil de nos tyrans. Il est cette chose que nous ne pouvons stopper. La vie, la mort. La guerre.

Je ne me revendique ni homme ni bête. Je suis, ce que personne d'autre ne pourra être, sinon mon frère. Je suis, celui que personne n'attend. Je reste, caché dans l'ombre. Tous ceux qui me croyaient mort, m'ont vu renaitre. De cendre, je deviens brasier. Que le vent, souffle. Que l'onde, tombe. Qu'il pleuve à souhait, pour que jamais vous ne voyiez la flamme qui m'abime disparaitre. Je suis, immortel. Mon cœur n'est pas organe. Il est, zéphyr. Il est âme et esprit. Il est, mythe. Que d'entre les morts, les légendes naissent. Que d'entre les vivants, elles se répandent. Que de chacune de vos deux oreilles, la peur et la haine vous porte, et qu'un jour peut-être, aux confins de l'univers, jusque dans les méandres de vos fils et de vos filles, la crainte furibonde de nos faits et actes n'agissent sur vous comme un frein lorsque vous verrez nos furies purifier vos corps sans vie, vos âmes sans conscience. Que d'entre les morts, le Xhimo se réveille, que nous partagions le plus grand des pouvoirs que jamais nous n'avons rassemblé. Il fut de la Génitrice, un ordre que nous avons reçu. Nous le respecterons, et l'honorerons.

Sinon que la mort nous emporte.

Parlez, avec art ou passion. Récitez, avec éloquence ou envie. Agissez, avec habilité ou fureur. De vos mains entre-ouvertes, vous n'aurez jamais plus que la honte. De la lâcheté dont nous vous accusons, je ne veux entendre aucune justification. De la mort de vos soldats, vous n'en aurez aucune, sinon celle de l'atteinte morale que Guernica fournit à ce monde, comme un mauvais alcool, une drogue putride qui vomit ses mensonges sans remords. Vous êtes l'onde que nous avons décidé de ne plus jamais boire. Que ma langue se délecte de nos parfums enivrants, délaissant avec ardeur et dégout la plate senteur de l'alcool que vous nommez "vie". Vous êtes limpides, comme elle. Vous n'avez ni gout ni odeur. On vous considère comme invulnérable, rien ne peut vous échapper ni vous retenir, ni l'homme, ni la nature. Vous vous infiltrez partout ou cela est possible, et dans votre transparente médiocrité, vous souillez tout ce que le solide a construit. Il n'y a rien de plus tangible que l'onde. Il n'y a rien de plus éphémère non plus. Vous êtes cette liqueur immonde qui gravit nos terres. Seulement nous ne sommes ni hommes, ni nature. Nous Brumes, d'Oniriques phrasés. Nous allons au delà de ce que le précepte même nous propose. Vous semblez invincibles, vous n'êtes pas sans faille. Le Xhimo représente bien plus que toute muraille ou tout caniveau, attirant sans réussite le conglomérat aqueux.

Car du foyer incandescent qui brûle en nous, Ihna Faust, Eros Shadow, Xhimo tout entier, Brumes d'une Onirique pensée, il vous sera impossible de nous mouiller, et à défaut de nous éteindre, vous ne deviendrez que vapeur, formant nuage sur nuage, ensemble cotonneux qui démolit le bleu du ciel que nous nous amusons à contempler dans nos belles soirées de plaisance. Soufflons, amis. Soufflez, alliés. Aspirons, mes frères, expirons, Lapins, de toute notre force, et chassons de ce monde les blanches âmes qui peuplent le plafond du monde, pour que plus jamais ni onde ni nuage, ni Guernica ni Dalien, ne réapparaissent, ne serait-ce que de notre imagination et de nos songes les plus fous. Nous n'avons qu'une parole. Réfléchir. Agir. Voguer.


Il marque une pause, une latence qui n'avait que pour simple produit de gonfler un peu plus encore le timbre de sa voix.

Détruire.

Son sourire détruisit ce qui restait de l'humanité de Faust. Qu’importent les argumentations, qu’importent les raisonnements et les exemples. Qu'importent les langues fourchues ou sincères. Que d'un côté comme de l'autre, ils écoutent, et qu'ils en interprètent ce que leur bon sens les arrangera. Faust parlait sans fausse note, pour un seul objectif, un but qui se précisait dans son âme comme une hache léchant de sa lame la peau d'une nuque dénudée de col. Il ne demandait de réponse, que leur simple écoute. Qu'ils s'acharnent, qu'ils scandalisent, de ses propos les plus infâmes profanation que ce monde n'ait jamais connus. Il n'avait qu'une parole, il n'avait qu'une passion. La Génitrice. Et ses enfants.

Que des morts que cette dernière bataille, détachant le Xhimo de ses frères, projetant son cœur invulnérable dans les méandres infâmes de la guerre, que des corps sans vie sur lesquels Eros et moi-même, Inha Faust, avons du marcher pour nous frayer un chemin, écrasant membres et faces, les os craquant sous nos pieds, et les larmes diluant l'hémoglobine rougissante de vengeance, vous subissiez le centuple de ce que nous avons laissé sur les champs rougis de sang. Nous n'aurons de pitié pour personne, pas même pour nous. De simple fait humain, nous deviendrons légende, parce que jamais notre nom ne sera tu, qu'il ne reste que nous deux d'entre les murs calcinés par vos missiles ou par ceux de vos successeurs. Nous avons énormément perdu, mais nous ne sommes à plaindre. Si ce n'est pour nous, ce sera pour nos frères et nos amis, ou par simple passion du combat, motivés par le défi sobre et simpliste que vous nous proposez. Je ne vous méprise pas, Daléens, je ne vous hais point. Vous êtes notre joie de vivre, et permettrez à nos enfants d'avoir honneur et fierté dans leurs petits yeux, prunelles de la dignité, pastilles de couleurs, d'une diversité de pouvoirs dont vous ne pouvez imaginez la passion. De ma présence, je ne vous demande qu'une chose. N'oubliez jamais mon nom.

Il les toisa du regard, tous autant qu'ils étaient. Femmes, hommes, il n'en avait cure.

De sorte que nous n'ayons nul besoin de le graver sur votre front, d'un scalpel affiné. Que croisant chacun de vos amis, de vos frères et sœurs et de vos camarades, vous puissiez toujours le lire, sur leurs visages, vous faisant face, avec la même haine et la même faiblesse que vous le porterez vous mêmes.

Il fronça les sourcils, fins et noirs, deux virgules, ellipses de la jeunesse, fougueuse, et vive.

Quant à vous Lambax, avec tout le respect que votre nom m'importe, sachez que de lâcheté, vous devriez en révisé la définition. Et que si vous préférez le terme d'absence de dignité, de courage devant le danger, et de manquement moral, il m'en conviendrait également de vous rappeler que j'éviterais de donner les noms de ceux qui, bien au delà de vos entour loupes diplomatiques - que vous maniez aussi fébrilement que vos flottes - s'adonnent à préférer la solitude plutôt que porter votre nom, et qui, une fois la menace passée, reviennent dorer votre blason lustré. Alors, je vous en prie, ne porter atteinte à aucun Lapin, de quelque provenance qu'il soit, et faites donc attention à garder vos membres plutôt que de vous occuper à savoir d'où les nôtres arrivent.

Son sourire remplit les yeux d'un adversaire qui avait déjà la témérité de se présenter dans les rangs de la rhétorique pure. Ne serait-ce que pour cela, ce Dalién parmi tant d'autres, méritait un respect que Faust ne comptait pas accorder à tous.
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Eros
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Re: Subversion onirique

Message par Eros »

Eros avait quitté le sol sacré pour se rendre au théâtre de la corporation. La promesse d’une représentation de choix l’avait poussé en ce lieu. Il avait patiemment écouté les différents interlocuteurs se succédant à la tribune. De tous ces mots, il ne retint que la vanité. Palabrer pourquoi donc ? Exprimer le sens profond du conflit ? Avoir le sentiment d’être au summum de sa gloire, pendant un bref instant, sitôt enlacé par l’oubli...

Non décidément, il n’entendait rien à tout cela. Discours puérils, empreints de non-sens. Que de paroles, pour si peu de justifications sur les préceptes. L’ambition cachée se perdait dans les méandres de l’inaudible. L’espoir d’un réel débat s’estompait au profit de l’ennui. Un geste de lassitude se fit visible, signe tangible de l’agacement naissant.

Quand les Daliens admettront-ils enfin que le seul fondement de leur association est le profit ? Le silence, triste aveu de l’incompétence obscure de leurs dirigeants mettra-t-il un terme à la légitimité plus que vacillante de cette entité ?

Lui ne pouvait que constater la médiocrité de l’opposition Dalienne. N’avaient-ils pas signé eux-mêmes la fin de leur unité par la célébration de l’individualisme ? Comment ne pas constater le perpétuel désordre au sein de cette alliance.

Le mutisme permanent, caractéristique plus qu’évidente sinon troublante des composantes majoritaires de Guernica, expliquait à lui seul l’irréversible dégénérescence du pilier Dalien. Eros se pencha sur les éventuelles motivations des soldats du silence. En premier lieu n’y avait-il pas la cupidité avilissante ?
Les exemples de l’égoïsme furent nombreux. L’Aabsath et son plaisir solitaire consistant à promouvoir de pâles officiers sans prestige grâce aux forces de son alliance. Le triste dirigeant de l’Abyssinie et son don inné pour la fuite, dans le seul but de laisser penser à ses faibles victimes que sa puissance n’égale que son sens du devoir. L’excitation maladroite quoique touchante, de l’enfant du Milway. Que d’épines plantées dans le pied Dalien !
En somme Guernica n’était plus qu’une catin au service de quelques dirigeants honteux. La corruption de l’âme pour des grades de papier.


La médiocrité du spectacle donné par les protagonistes lui révéla les ailes de l’échappatoire.

Pandora, quand de ta verve daigneras-tu enfin, réveiller mon attrait pour ce lieu…

La méditation comme bouclier à l’ennui. L’espoir prochain de sortir de cette léthargie voulue, par l’éveil…
Membre du MLGM (Mouvement pour la libération des Geeks Cogestionnaires Maltraités)
Sauvez nous de la tyrannie de nos cogestionnaires :'(

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Aramis
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Re: Subversion onirique

Message par Aramis »

Alexander arriva pour la première fois à la Corporation, dans un vieux chasseur tous rouillé.
Il découvrit ce gigantesque bâtiment,qui lui semblait énorme. Jamais il n’en n’eut vu d’aussi grand. Il allât à la réception pour demandé le lieu de réunion où se trouvait Guillaume, où il dénigrait ouvertement l'ancienne communauté d'Alexander.
La jolie femme, se trouvant derrière le comptoir, lui montra le chemin, vers lequel il se dirigea. La salle paraissait, elle aussi, immense, de par sa beauté tant sur le plan esthétique que géométrique.
Quand il pénétra à l'intérieur, Eros venait de terminer son discours, ni une ni deux, Alexander s'empressa de s'installer sur l'estrade, releva la tête, observa les personnes présentes, et se mis à discourir.


Mesdames et Messieurs,
Bonjour,

Je me présente Alexander, Grand dirigeant depuis des décénnies de l’Abalcon, élève de deux grands Chefs d'états, Kossnei et Aramis, ainsi que régent de la nouvelle faction des Procréateurs De Combination, sans oublier, mon ancien grade de Chef des Guernicas.
Pour commencer, je voudrais remercier Lord Faust et Eros pour leurs discours inutiles, qui ne font pas avancer les choses, mais qui ont permis de couvrir ma tardive arrivée en ces lieux.

Ensuite, j'aimerais m’expliquer sur mon départ de chez les Daliens.
Je peux déjà dire que certains me trouvent fuyard après ce geste, pensant que je ne pouvais subir une lourde défaite contre les Brumes, je me serais enfui pour ne pas subir leur courroux. Je réfute ces pensées, car malgré ce qui peut se dire, j'ai rejoint un nouveau regroupement de chefs d'états, dont deux ont fait parti des Brumes Oniriques.
Je vais m'attarder sur ce point justement. Pourquoi est-ce que deux anciens de cette magnifique alliance, qui comme l'on pourrait le penser s'entend à merveille, l'auraient quitté ? Ne serait-ce pas dû à des problèmes internes, cher Monsieur guillaume ? Surtout que je doute que l'on puisse dire que ce sont deux dirigeants très maladroits dans leur démarche.

Alors très franchement essayez de retenir un peu vos compagnons et occupez vous un peu de votre alliance avant de venir demander une reddition totale de l’armée Dalienne ainsi que de leur alliance.
Nous pourrions dire que cela vous arrangerait bien, et que vous n'aurez plus qu'une seule chose à faire, car peut-être que deux, sont trop pour vous.


Alexander reprit un peu sont souffle il n’avait pas l’habitude de parler autant et surtout devant une foule qui s'amplifiait au fil des minutes.

Maintenant, je vais vous parler de mon très cher ami Gegwyn.
Je suis très content de te voir ici tu sais, je suis content que tu viennes raconter toute ces âneries devant toute la corporation, au moins tout le monde saura, que tu es un traître, mais ceci, je n'en ai jamais douté. Ce qui me fait rire au plus au point, c'est lors de ton passage sur le Commandeur, Akh Zath de l'Absath.
Oui j'ai eu le temps d'écouter l'échange durant mon voyage, par la chaine de télévision qui retransmettait le débat. Bref, revenons-en à Akh Zath. Crois-tu vraiment que l'on va gober tout ton charabia ?
Il ne peut être espion, où as-tu pu voir ça ? Et encore moins lorsque tu sais qu'il a promu un officier en Amiral, grâce à un combat durement gagné au commandement de la flotte Dalienne, alors que tu voulais à tout point que ca soit un de ces officiers qui dirige cette flotte.
Tu peux faire croire à tout le monde ce que tu veux, peut-être le feront-ils, mais moi, en tant qu'ancien Dalien, je vous assure, de ma fierté d'avoir permis à Akh Zath, de commander l'armée Abalaconnienne le temps d'un combat. Je n'ai jamais douté de sa capacité militaire. Je doute être le seul dans cette situation.
Le Daliens ont perdu une bataille, mais pas la guerre.


Alexander s’arrêta un moment et se tourna enfin vers Guillaume qui était revenu dans la salle.

Très franchement cher guillaume,
Vous avez vraiment du culot de croire que les Daliens allaient répondre positivement à votre demande. Les croyez-vous aussi stupide que ça ?
Ils savent qu’ils vous ont affaibli, alors pourquoi s’arrêteraient-ils en si bon chemin ? Vous avez sûrement demandez ça par peur, et je vous comprend. La peur ne se contrôle pas à des moments pareils. Les Daliens vous ont prouvé leur puissance avec cette bataille, ne leur parlez pas comme à des moins que rien, ce sont des dirgeants, plus que respectables.
Votre alliance et les Daliens sont deux très grandes alliances, vous voulez vous affronter, c’est tout à fait normal. Mais, cependant, faites le avec honneur et fierté. Ce que vous êtes actuellement en train de faire, s'appelle la crainte. Oui j'ai bien dit la crainte, vous les craignez parce que vous savez qu'ils peuvent êtes redoutables.
Je ne continuerais pas plus longtemps mon discours, de peur de monopoliser trop longtemps la parole.


Alexander, délaissa le pupitre, et prit place dans la salle. Il avait aperçu, arrivés pendant sont discours, plusieurs Daliens qui voulaient intervenir, ainsi qu'une de ses connaissances, qu'ils n'auraient jamais cru rencontrer en ces lieux.
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