— Tu feras comme je te l'ordonne n'ai-je pas raison, Garan ?
— Oui maître, mais ne croyez vous pas que cette tâche est énorme, pour moi ?
— Non, cela pourrait être un énorme fardeau pour tout nouveau dirigeant, mais pas pour toi, allez part sans remord, je n'ai malheureusement rien à t'offrir sauf peut-être mon estime, je sais que ceci ne te vaut pas...
— Arrêter maître, maintenant 20 ans que vous me formez, 20 ans que nous sommes enfouis dans cette caverne d'Aquablue, je ne pourrais certainement pas vous dépasser....
— Allez ! Pas un mot de plus, tu dois partir Garan
Garan, ne savait plus que dire. Cela fait 20 ans qu'il attendait ce moment, mais maintenant qu'on y était, il ne savait pas si il avait toujours envie. Tout près de la sortie, Garan fit volte face pour tourner la dernière page de ses 20 années avec Altazak, son grand maître.
—Maître, je dois vous avouer que la peur me hante. Cette peur m'est inconnue, une peur surnaturelle, indescriptible, presque impossible. Je souhaite que personne n'ai à supporter cette oppression. En effet, laisser son maître de toujours sur son lit de mort, avec tout le respect que je vous dois, n'est pas naturel pour moi.... Je rétablirais l'équilibre de notre galaxie, en votre honneur....
Puis, Garan fit un cent-quatre-vingt sur lui même, rentra dans son chasseur personnel et tout en le démarrant, s'enfonça dans le brouillard de la nuit fraîche d'Aquablue.
À suivre....
Légendes en terre du Garantica
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Légendes en terre du Garantica
Dernière modification par Garan le 01 juil. 2008, 03:03, modifié 1 fois.

Re: Légendes en terre du Garantica
Puis, le Petit Prince Garan tomba sous le coup de la fatigue. Sa mère précédemment assise sur l'extrémité du lit, elle qui venait de raconter la légende de son ancêtre, quitta la chambre sans d'un bruit.
Clot ! Clot ! Voici le bruit étouffé que faisaient les souliers de satin du roi Altalaz. Il tournait en rond dans le somptueux hall du grand château de l'État Garantica. Cette pièce, au plancher de marbre, possédait d'énormes trésors tant de collection que de richesse. Véritablement, nul ne savait s’il était humainement possible de posséder la valeur de ce hall en crédits galacticain. Des tableaux antiques aux étendards sacrés, tout y était. Puis, la porte de bois d'acajou s'entrouvrit. Une petite brunette avec un corps sublime et un visage brûlant de larmes en sortit.
— Elle l'a fait, pensa Altalaz en son for intérieur.
Sans se faire prier,il rejoignit la reine du Garantica.
— Il ne faut pas se faire du souci, ma belle.
— Mais..... il...
Puis pour annihiler le bruit et faire ressusciter le silence qui lui était tellement réconfortant il y avait une trentaine de minutes, c'est comme dans les contes de fées que le roi embrassa langoureusement la reine. Malgré la force du baiser, Dilfa, sa tendre épouse, était dans l'impossibilité de détacher ses pensées de son fils. Elle ne pouvait attendre, il lui fallait parler à son mari ;
— Altalaz, je ne peux pas
— Certes, tu ne peux pas, mais tu es pourtant dans l'obligation, ma belle.... c'est dans l'itinéraire de notre vie, ces lignes ont été écrites à même les fondements de notre famille. Ce serait comme créer le déshonneur sur notre famille... Il le faut... pense après ce bref épisode, à comment notre fils, Garan, deviendra un homme bon et loyal ! Un homme digne de la perfection de sa mère... Bien sûr, il ne faut pas me regarder, ma belle, j'ai vécu la même chose que Garan et certes, cela n'a pas donné un bon résultat, mais...
Trop tard, Altalaz se mit sur sa pointe des pieds et embrassa le grand roi. Certainement qu'elle n'était pas prête à faire ce qu'elle s'apprêtait à commettre, mais une fois cette tâche accomplie, il y aurait sûrement beaucoup d'espoir...
— Bon, il faut y aller, susurra Altalaz à l'oreille de sa princesse
Le vieux couple se rendit à l'extrémité du hall, ouvrit la même porte immense que Dilfa venait de fermer peu de temps auparavant, avant de s'enfoncer dans la chambre du Garan. La seule lumière qui pouvait pénétrer dans la chambre du Petit Prince était celle des nombreux astres cosmiques du ciel. Peut-être était-ce stupide, mais Dilfa avait toujours comparé la lumière à la liberté; elle pouvait aller où ça lui chante, se cacher quand elle le veut, énerver quand elle le souhaite et exalter quand bon lui semble... La journée d'enseignement avait épuisé le Petit Prince : celui-ci dormait à en baver. Sa respiration était saccadée, certes, mais calme et sereine. Puis, la reine fit un signe de tête à son roi, pris une grande inspiration et assomma son fils chéri. La tâche était terminée, l'amertume,par contre, était bel et bien présente...
— C'est fait, dit-elle en pleurant, on l'apporte vers le maître ?
Clot ! Clot ! Voici le bruit étouffé que faisaient les souliers de satin du roi Altalaz. Il tournait en rond dans le somptueux hall du grand château de l'État Garantica. Cette pièce, au plancher de marbre, possédait d'énormes trésors tant de collection que de richesse. Véritablement, nul ne savait s’il était humainement possible de posséder la valeur de ce hall en crédits galacticain. Des tableaux antiques aux étendards sacrés, tout y était. Puis, la porte de bois d'acajou s'entrouvrit. Une petite brunette avec un corps sublime et un visage brûlant de larmes en sortit.
— Elle l'a fait, pensa Altalaz en son for intérieur.
Sans se faire prier,il rejoignit la reine du Garantica.
— Il ne faut pas se faire du souci, ma belle.
— Mais..... il...
Puis pour annihiler le bruit et faire ressusciter le silence qui lui était tellement réconfortant il y avait une trentaine de minutes, c'est comme dans les contes de fées que le roi embrassa langoureusement la reine. Malgré la force du baiser, Dilfa, sa tendre épouse, était dans l'impossibilité de détacher ses pensées de son fils. Elle ne pouvait attendre, il lui fallait parler à son mari ;
— Altalaz, je ne peux pas
— Certes, tu ne peux pas, mais tu es pourtant dans l'obligation, ma belle.... c'est dans l'itinéraire de notre vie, ces lignes ont été écrites à même les fondements de notre famille. Ce serait comme créer le déshonneur sur notre famille... Il le faut... pense après ce bref épisode, à comment notre fils, Garan, deviendra un homme bon et loyal ! Un homme digne de la perfection de sa mère... Bien sûr, il ne faut pas me regarder, ma belle, j'ai vécu la même chose que Garan et certes, cela n'a pas donné un bon résultat, mais...
Trop tard, Altalaz se mit sur sa pointe des pieds et embrassa le grand roi. Certainement qu'elle n'était pas prête à faire ce qu'elle s'apprêtait à commettre, mais une fois cette tâche accomplie, il y aurait sûrement beaucoup d'espoir...
— Bon, il faut y aller, susurra Altalaz à l'oreille de sa princesse
Le vieux couple se rendit à l'extrémité du hall, ouvrit la même porte immense que Dilfa venait de fermer peu de temps auparavant, avant de s'enfoncer dans la chambre du Garan. La seule lumière qui pouvait pénétrer dans la chambre du Petit Prince était celle des nombreux astres cosmiques du ciel. Peut-être était-ce stupide, mais Dilfa avait toujours comparé la lumière à la liberté; elle pouvait aller où ça lui chante, se cacher quand elle le veut, énerver quand elle le souhaite et exalter quand bon lui semble... La journée d'enseignement avait épuisé le Petit Prince : celui-ci dormait à en baver. Sa respiration était saccadée, certes, mais calme et sereine. Puis, la reine fit un signe de tête à son roi, pris une grande inspiration et assomma son fils chéri. La tâche était terminée, l'amertume,par contre, était bel et bien présente...
— C'est fait, dit-elle en pleurant, on l'apporte vers le maître ?
