Système de Galactica, 05 H 37 heure de Galactica.
Près du soleil, un immense bâtiment de guerre, d’au moins deux cents kilomètres de longueur, sort soudain du néant. De forme triangulaire, complètement noir hormis une tête de loup et une suite de sigles blancs, peints sur la carlingue de chaque côté du bâtiment, il avance lentement dans l’espace. Il s’agit d’un Méga Star Destroyer de classe Commandator, de la IXème Légion de l’Empire de Praetorius.
A bord de la passerelle de commandement, Lupus, se lève de son siège, s’approche de l’immense baie vitrée qui fait face à sa console de commandement, et donnant sur l’espace. Il regarde le soleil, les yeux protégés par les filtres intégrés à la baie vitrée, puis il observe les planètes du système.
Grand homme dépassant allègrement les deux mètres, il est vêtu d’un uniforme noir, avec des fourreaux d’épaules blancs sur lesquels trône une grande étoile noire. Aux pieds, deux grandes bottes en cuir synthétique noir ; à la ceinture, il porte deux holsters avec pistolasers et deux sabres lasers, un de chacun de ses côtés.
Les cheveux noirs sont coupés très courts, et la barbe noire bien taillée tombe en pointe sur la poitrine, couvrant l’énorme et long cou du personnage. Malgré la barbe, les lèvres, très fines, sont bien visibles ; elles dessinent un étrange rictus, moitié ironique, moitié cruel. Le nez aquilin, aussi pâle que le reste de la peau, est encadré par deux petits yeux verts ; dans les pupilles noires, des lueurs jaunes passent régulièrement.
Sa voix grave résonne dans le silence de la passerelle de commandement, où bruissent seulement des bruits de pas feutrés et des doigts tapant sur des claviers presque silencieux.
- Amiral, où sommes-nous ?
- Système DF95-FG01-TH56. Système de classe C : habité par une civilisation disposant des voyages interplanétaires. Nommé « Galactica » par les autochtones.
- Combien de temps depuis la dernière visite et la mise à jour ?
- Environ cinq ans, Imperator.
Lupus hoche la tête, et se retourne vers le Père-Amiral, dont l’uniforme est blanc, et les fourreaux d’épaules noirs avec cinq étoiles d’or.
- L’Empereur m’a donné l’ordre d’établir une colonie ici. Je ne sais pas ce qu’il veut fiche ici, dans ce système paumé de cette galaxie paumée et fort éloignée de celles sous le contrôle de notre armée. En tous cas, nous n’avons qu’à obéir. Dites aux transporteurs Lucrehulk de venir. Et envoyez des droïdes sondes sur chacune des planètes, pour les relevés. On va déterminer quel est le meilleur site d’installation.
Le commandant du vaisseau hoche la tête, et donne ses ordres à ses subordonnés.
Quelques heures plus tard, l’officier des communications annonce :
- Les rapports des droïdes sondes sont apparemment complets. Ils reviennent au vaisseau. Et les Lucrehulk vont sortir de l’hyper-espace d’une seconde à l’autre.
Effectivement, presque aussitôt, devant l’immense bâtiment de guerre, apparaissent une dizaine de gros transporteurs militaires annulaires, d’environ cinq kilomètres de diamètres.
- Parfait, affichez les rapports à l’écran.
Une pression sur un bouton, et aussitôt, devant Lupus, apparaissent les descriptifs et caractéristiques de splanètes du système.
Lupus reste un instant sans bouger, puis…
- Celle-ci. Ce sera parfait.
Il désigne une planète, dont la fiche de renseignements que l’Empire possède depuis cinq ans désigne sous le nom de « Desertica ».
- Peu accueillante, Imperator. Êtes-vous sûr ?
- Mieux vaux une planète peu accueillante, et donc peu susceptible d’accueillir trop de populations. Moins ces gens en sauront sur nous, mieux ça vaudra.
- Vu comme cela…
- Envoyez des navettes de troupes d’éclaireurs. Ils devraient repérer une bonne zone pour installer la colonie. Dès leur rapport, vérifiez la validité des infos, puis si cela vous convient, envoyez les Lucrehulks pour débarquer les premières unités de terraformation et de construction : j’ai confiance en votre jugement.
- A vos ordres.
Lupus se détourne de la baie vitrée, et vient se rasseoir sur son siège.
Sur Desertica, planète habitée la plus proche du soleil dans ce système, bientôt, des robots creusent des galeries souterraines, créent un vaste complexe militaire souterrain, tandis que les premières troupes de soldats clones débarquent et assurent la sécurité de la zone.
L’ histoire de l’Empire de Praetorius dans le système de Galactica commence…
Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Modérateur : Modérateurs
-
Empire de Praetorius
- Messages : 69
- Inscription : 01 juin 2010, 15:53
Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Dernière modification par Empire de Praetorius le 08 juin 2010, 21:15, modifié 1 fois.
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
« Mon amour... Tu sais que nous ne devrions pas faire ça, n'est-ce pas ? »
« Oh, la barbe de ce que nous devrions faire ! Lupus m'a laissé carte blanche, non ? »
La jeune femme se tourna vers son amant avec un petit rire cristallin, ses grands yeux rouges trouvant sans peine son regard d'un bleu si sombre et profond, avec une facilité absolument instinctive, qui semblait ne jamais varier.
« Il ne pensait pas que tu le suivrais si tôt, tu pourrais interférer... »
Sa voix fini par mourir doucement, et ils restèrent ainsi un petit moment, les yeux dans les yeux. Puis l'homme répondit avec un fin sourire à celui, plus grand, qui s'était installé depuis quelques instants sur le visage de l'être qu'il aimait plus que tout au monde.
« Oh, soit, on ferra ce que tu veux... »
« T'es mignon quand tu m'accordes la victoire, tu sais ? Aller, viens près de moi, je ne sais absolument pas comment il faut commander ce bidule. »
Ne pouvant lui résister bien longtemps, surtout dans ce genre de moment, il s'exécuta, venant s'asseoir sur le siège qu'elle venait de libérer... Pour mieux se rasseoir sur ses genoux.
« Tu sais, ce n'est pas bien compliqué. Il suffit de donner des ordres aux officiers, ils savent ce qu'ils font. Il n'y a pas de techniques compliquées. »
« Oui, sans doutes... Mais j'aime t'avoir près de moi. C'est plus commode. »
Et sur ces paroles, elle l'embrassa. Les deux jeunes gens étaient installés dans le fauteuil du Capitaine, sur la passerelle de commandement d'un vaisseau qui filait à toute vitesse dans un espace au-delà de l'espace. C'était un Star Destroyer de classe I, un Victory, de l'Empire de Praetorius, appartenant, lui aussi, à la IXème Légion... Sans doutes parce que mobiliser une unité d'une autre Légion avait paru trop gros, mais de cela, la damoiselle s'en souciait bien peu : elle avait le vaisseau qu'elle avait voulu pour aller voir ce qu'elle voulait aller voir. Enfin « le vaisseau qu'elle avait voulu »... En gros quoi. Elle voulait un vaisseau capable de suivre celui de Lupus et un peu confortable. Ce qu'elle avait eu.
« Hum... »
C'était le véritable commandant du vaisseau, celui dont ils avaient réquisitionné le bâtiment, qui venait ce signaler à eux.
« Dame Ellianne, Maréchal Julius... »
À contre-cœur, la jeune femme détacha ses lèvres de celles de son amant, pour porter avec lui son attention sur l'officier supérieur. Si elle avait l'air parfaitement naturel, Julius, puisque tel était son nom, avait l'air un brin gêné quand même, d'embrasser ainsi son adorée devant un nombre aussi important de soldats de son propre Empire...
« Oui, Commandant ? »
« Nous sommes en approche, Dame. »
« Déjà ! Mais c'est rapide dites-moi ! Bien, exécutez les manœuvres habituelles... C'est ça qu'il faut dire, hein ? »
« Tout a fait, mon amour. »
« Bien, très bien ! »
La damoiselle était plutôt contente... C'était aussi la première fois qu'elle « commandait » un quelconque vaisseau... Et la troisième qu'elle montait dans l'un d'entre eux. De là d'où elle venait, on ne savait rien de ces grands mastodontes de métal...
« Retour dans l'espace conventionnel, système de Galactica. »
Et en effet, au même moment le Star Destroyer sembla à son tour sortir de nulle par, dans un système solaire comprenant cinq planètes. Ellianne, encore bien inexpérimentée de ce genre de choses, regardait le spectacle, émerveillée, et Julius prit les choses en main.
« Commandant, le vaisseau de mon oncle est-il dans les parages ? »
« Oui, Maréchal. Le Commandator de l'Impérator a été repéré près d'une planète que notre base de données référence comme « Desertica ». »
« Nous avons déjà des informations dans la base de données ? »
« En effet, Maréchal. Un rapport datant de cinq ans, visiblement. »
« Détaillées ? »
« Pas tellement, Maréchal. »
« Bien. Mettez vous en communication avec les officiers du vaisseau de mon oncle et demandez des informations complémentaires. »
« À vos ordres, Maréchal. »
La jeune femme était sortie de sa contemplation béate de l'espace et avait reporté son attention sur les deux hommes.
« Commandant ? On sait ce qu'il fait, Lupus ? »
« Au vue des premières données reçues, il installe une base, Dame. »
« Une base ? »
« Une colonie, mon amour... Un royaume quoi. »
« Lupus s'installe un royaume ici ! Mais alors tu vas y venir, comme chez nous, et donc faut que je vienne aussi ! »
« Heu... »
« Et pas question de protester ! Je ne vais pas te laisser sans surveillance aux mains de tes infirmières. »
« Mais, mon am... »
« Pas de discussion. »
Elle avait levé un index menaçant qui le réduisit au silence... Ca aurait pu paraître ridicule, avec quelqu'un d'autre... Et quand on ne savait pas ce qu'elle pouvait faire avec.
« Commandant, il a bien dû débarquer des hommes, Lupus ? »
« Oui, Dame. »
« Sur des vaisseaux de transport ? »
« C'est l'usage, Dame. »
« Et ils sont encore là ? »
« Heu... Oui, Dame. »
« Bien, alors Julius voilà ce que tu vas faire. Tu ordonnes aux grosses barges spatiales d'aller chercher des gens en Alwinion pour fonder... Une nouvelle Alwinion ! Et tu joins un ordre écrit pour que Cal' se ramène et prenne le truc au sérieux. »
« Heu.. C'est à toi de le faire, non ? Et puis on ne peut pas disposer des transporteurs comme ça, tu sais. Lupus en a peut-être encore besoin. »
« J'aime pas écrire : t'es mon époux, tu parleras en mon nom. Et pour les barges spatiales, là, t'es Maréchal. Lupus en fera venir d'autres s'il veut, il est installé maintenant. »
Julius hésita un instant : son oncle allait peut-être lui en vouloir... Mais il ne pouvait jamais rien refuser à sa femme chérie, surtout quand elle était comme ça. Et puis, avoir des alliés solides ici pourrait être utile.
« Et où devront-ils décharger tes troupes ? »
« Heu... Vous avez des cartes ? »
« Les rapports viennent d'arriver, Dame. »
« Parfait ! »
Le couple étudia les informations transmises sur les cinq planètes du système, échangeant quelques commentaires à mis voix, jusqu'à ce qu'Ellianne en pointe une du doigt.
« Celle-là ! Elle est pleine de forêt, comme chez nous, les gens respectent la nature, pas comme les fichus barbares chez qui vous m'avez fait passé et... et ils utilisent même la Magie ! Une terre civilisée ! »
« J'te remercie... »
« Oh, ne le prend pas mal mon adoré. Toi tu as vécu au contact de la civilisation si longtemps que tu es moins barbare... »
Avec une grand tendresse, elle lui caressa la joue et l'embrassa rapidement, ce qui le fit fondre, comme à chaque fois...
« Je ne peux jamais t'en vouloir... »
« Normal, je suis ta femme ! Allez, va régler tout ça, moi je vais voir ce que fait vraiment Lupus ! Tu me rejoindra après. »
« Oui, grande cheftaine. »
« T'es mignon tu sais ? »
****************************************************************************
Quelques minutes plus tard – assez nombreuses, car il y avait encore eu des embrassades – une navette Lambda emportait une petite dame aux yeux rouges du Star Destroyer au Méga Star Destroyer...
« Oh, la barbe de ce que nous devrions faire ! Lupus m'a laissé carte blanche, non ? »
La jeune femme se tourna vers son amant avec un petit rire cristallin, ses grands yeux rouges trouvant sans peine son regard d'un bleu si sombre et profond, avec une facilité absolument instinctive, qui semblait ne jamais varier.
« Il ne pensait pas que tu le suivrais si tôt, tu pourrais interférer... »
Sa voix fini par mourir doucement, et ils restèrent ainsi un petit moment, les yeux dans les yeux. Puis l'homme répondit avec un fin sourire à celui, plus grand, qui s'était installé depuis quelques instants sur le visage de l'être qu'il aimait plus que tout au monde.
« Oh, soit, on ferra ce que tu veux... »
« T'es mignon quand tu m'accordes la victoire, tu sais ? Aller, viens près de moi, je ne sais absolument pas comment il faut commander ce bidule. »
Ne pouvant lui résister bien longtemps, surtout dans ce genre de moment, il s'exécuta, venant s'asseoir sur le siège qu'elle venait de libérer... Pour mieux se rasseoir sur ses genoux.
« Tu sais, ce n'est pas bien compliqué. Il suffit de donner des ordres aux officiers, ils savent ce qu'ils font. Il n'y a pas de techniques compliquées. »
« Oui, sans doutes... Mais j'aime t'avoir près de moi. C'est plus commode. »
Et sur ces paroles, elle l'embrassa. Les deux jeunes gens étaient installés dans le fauteuil du Capitaine, sur la passerelle de commandement d'un vaisseau qui filait à toute vitesse dans un espace au-delà de l'espace. C'était un Star Destroyer de classe I, un Victory, de l'Empire de Praetorius, appartenant, lui aussi, à la IXème Légion... Sans doutes parce que mobiliser une unité d'une autre Légion avait paru trop gros, mais de cela, la damoiselle s'en souciait bien peu : elle avait le vaisseau qu'elle avait voulu pour aller voir ce qu'elle voulait aller voir. Enfin « le vaisseau qu'elle avait voulu »... En gros quoi. Elle voulait un vaisseau capable de suivre celui de Lupus et un peu confortable. Ce qu'elle avait eu.
« Hum... »
C'était le véritable commandant du vaisseau, celui dont ils avaient réquisitionné le bâtiment, qui venait ce signaler à eux.
« Dame Ellianne, Maréchal Julius... »
À contre-cœur, la jeune femme détacha ses lèvres de celles de son amant, pour porter avec lui son attention sur l'officier supérieur. Si elle avait l'air parfaitement naturel, Julius, puisque tel était son nom, avait l'air un brin gêné quand même, d'embrasser ainsi son adorée devant un nombre aussi important de soldats de son propre Empire...
« Oui, Commandant ? »
« Nous sommes en approche, Dame. »
« Déjà ! Mais c'est rapide dites-moi ! Bien, exécutez les manœuvres habituelles... C'est ça qu'il faut dire, hein ? »
« Tout a fait, mon amour. »
« Bien, très bien ! »
La damoiselle était plutôt contente... C'était aussi la première fois qu'elle « commandait » un quelconque vaisseau... Et la troisième qu'elle montait dans l'un d'entre eux. De là d'où elle venait, on ne savait rien de ces grands mastodontes de métal...
« Retour dans l'espace conventionnel, système de Galactica. »
Et en effet, au même moment le Star Destroyer sembla à son tour sortir de nulle par, dans un système solaire comprenant cinq planètes. Ellianne, encore bien inexpérimentée de ce genre de choses, regardait le spectacle, émerveillée, et Julius prit les choses en main.
« Commandant, le vaisseau de mon oncle est-il dans les parages ? »
« Oui, Maréchal. Le Commandator de l'Impérator a été repéré près d'une planète que notre base de données référence comme « Desertica ». »
« Nous avons déjà des informations dans la base de données ? »
« En effet, Maréchal. Un rapport datant de cinq ans, visiblement. »
« Détaillées ? »
« Pas tellement, Maréchal. »
« Bien. Mettez vous en communication avec les officiers du vaisseau de mon oncle et demandez des informations complémentaires. »
« À vos ordres, Maréchal. »
La jeune femme était sortie de sa contemplation béate de l'espace et avait reporté son attention sur les deux hommes.
« Commandant ? On sait ce qu'il fait, Lupus ? »
« Au vue des premières données reçues, il installe une base, Dame. »
« Une base ? »
« Une colonie, mon amour... Un royaume quoi. »
« Lupus s'installe un royaume ici ! Mais alors tu vas y venir, comme chez nous, et donc faut que je vienne aussi ! »
« Heu... »
« Et pas question de protester ! Je ne vais pas te laisser sans surveillance aux mains de tes infirmières. »
« Mais, mon am... »
« Pas de discussion. »
Elle avait levé un index menaçant qui le réduisit au silence... Ca aurait pu paraître ridicule, avec quelqu'un d'autre... Et quand on ne savait pas ce qu'elle pouvait faire avec.
« Commandant, il a bien dû débarquer des hommes, Lupus ? »
« Oui, Dame. »
« Sur des vaisseaux de transport ? »
« C'est l'usage, Dame. »
« Et ils sont encore là ? »
« Heu... Oui, Dame. »
« Bien, alors Julius voilà ce que tu vas faire. Tu ordonnes aux grosses barges spatiales d'aller chercher des gens en Alwinion pour fonder... Une nouvelle Alwinion ! Et tu joins un ordre écrit pour que Cal' se ramène et prenne le truc au sérieux. »
« Heu.. C'est à toi de le faire, non ? Et puis on ne peut pas disposer des transporteurs comme ça, tu sais. Lupus en a peut-être encore besoin. »
« J'aime pas écrire : t'es mon époux, tu parleras en mon nom. Et pour les barges spatiales, là, t'es Maréchal. Lupus en fera venir d'autres s'il veut, il est installé maintenant. »
Julius hésita un instant : son oncle allait peut-être lui en vouloir... Mais il ne pouvait jamais rien refuser à sa femme chérie, surtout quand elle était comme ça. Et puis, avoir des alliés solides ici pourrait être utile.
« Et où devront-ils décharger tes troupes ? »
« Heu... Vous avez des cartes ? »
« Les rapports viennent d'arriver, Dame. »
« Parfait ! »
Le couple étudia les informations transmises sur les cinq planètes du système, échangeant quelques commentaires à mis voix, jusqu'à ce qu'Ellianne en pointe une du doigt.
« Celle-là ! Elle est pleine de forêt, comme chez nous, les gens respectent la nature, pas comme les fichus barbares chez qui vous m'avez fait passé et... et ils utilisent même la Magie ! Une terre civilisée ! »
« J'te remercie... »
« Oh, ne le prend pas mal mon adoré. Toi tu as vécu au contact de la civilisation si longtemps que tu es moins barbare... »
Avec une grand tendresse, elle lui caressa la joue et l'embrassa rapidement, ce qui le fit fondre, comme à chaque fois...
« Je ne peux jamais t'en vouloir... »
« Normal, je suis ta femme ! Allez, va régler tout ça, moi je vais voir ce que fait vraiment Lupus ! Tu me rejoindra après. »
« Oui, grande cheftaine. »
« T'es mignon tu sais ? »
****************************************************************************
Quelques minutes plus tard – assez nombreuses, car il y avait encore eu des embrassades – une navette Lambda emportait une petite dame aux yeux rouges du Star Destroyer au Méga Star Destroyer...
Dernière modification par Ellianne le 06 juin 2010, 23:41, modifié 1 fois.
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
-
Empire de Praetorius
- Messages : 69
- Inscription : 01 juin 2010, 15:53
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
- Imperator, transmission du Victory 9-DR089.
- Ouvrez le canal.
Sur la plate-forme holographique, placée sur la console de commandement, apparut un officier.
- Capitaine du 9-DR089. A vos ordres, Imperator.
- Rapport ?
- La Dame Ellianne arrive sur vous en navette Lambda. Le Maréchal Julius a ordonné le transfert d'une partie du peuple de la Dame vers la planète de ce système connue sous le nom de "Vertana"...j'ai cru bon de vous prévenir, car il a réclamé des vaisseaux supplémentaires pour le transports des colons.
Lupus soupira, et jeta un regard au Père-Amiral. Celui-ci et ses plus proches seconds affichaient tous un petit sourire.
- Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça, avec vos gueules enfarinées ?
La voix grave comprenait cependant une note amusée. Les officiers se détournèrent vers leurs écrans, leurs sourires s'élargissant. Lupus soupira de nouveau et se retourna vers l'hologramme.
- Pas d'opposition à émettre, Capitaine. Suivez les ordres du Maréchal.
- A vos ordres, Imperator.
L'hologramme disparut. L'un des officiers de la console de commande annonça:
- Navette en entrée dans le hangar Latéral-Bâbord-03.
- Prévenez le hangar LB03 de m'envoyer la Dame Ellianne...sous escorte ! C'est déjà une chance qu'elle n'ait pas distrait le pilote au point qu'il aille se crasher à l'autre bout de la galaxie... Décidément, elle fera perdre la tête à Julius !
Les hommes qui entendirent la petite boutade sourirent de nouveau.
Quelques minutes plus tard, les portes de la passerelle de commandement s'ouvrirent, et Ellianne, avec deux gardes en armures noires derrière elle, pu s'avancer jusqu'à Lupus. Celui-ci se retourna et salua Ellianne, depuis sa place devant la baie vitrée, à l'autre bout de la passerelle.
- Ellianne ! Alllez-vous bien, chère belle-nièce ?
- Ouvrez le canal.
Sur la plate-forme holographique, placée sur la console de commandement, apparut un officier.
- Capitaine du 9-DR089. A vos ordres, Imperator.
- Rapport ?
- La Dame Ellianne arrive sur vous en navette Lambda. Le Maréchal Julius a ordonné le transfert d'une partie du peuple de la Dame vers la planète de ce système connue sous le nom de "Vertana"...j'ai cru bon de vous prévenir, car il a réclamé des vaisseaux supplémentaires pour le transports des colons.
Lupus soupira, et jeta un regard au Père-Amiral. Celui-ci et ses plus proches seconds affichaient tous un petit sourire.
- Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça, avec vos gueules enfarinées ?
La voix grave comprenait cependant une note amusée. Les officiers se détournèrent vers leurs écrans, leurs sourires s'élargissant. Lupus soupira de nouveau et se retourna vers l'hologramme.
- Pas d'opposition à émettre, Capitaine. Suivez les ordres du Maréchal.
- A vos ordres, Imperator.
L'hologramme disparut. L'un des officiers de la console de commande annonça:
- Navette en entrée dans le hangar Latéral-Bâbord-03.
- Prévenez le hangar LB03 de m'envoyer la Dame Ellianne...sous escorte ! C'est déjà une chance qu'elle n'ait pas distrait le pilote au point qu'il aille se crasher à l'autre bout de la galaxie... Décidément, elle fera perdre la tête à Julius !
Les hommes qui entendirent la petite boutade sourirent de nouveau.
Quelques minutes plus tard, les portes de la passerelle de commandement s'ouvrirent, et Ellianne, avec deux gardes en armures noires derrière elle, pu s'avancer jusqu'à Lupus. Celui-ci se retourna et salua Ellianne, depuis sa place devant la baie vitrée, à l'autre bout de la passerelle.
- Ellianne ! Alllez-vous bien, chère belle-nièce ?
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Le transport en Lambda était encore quelque chose d'assez nouveau, dans le petit univers d'Ellianne, pour captiver son attention... Et lui faire poser de nombreuses questions. Le pilote de la navette, seul autre occupant du bâtiment, fût donc mit à contribution, et peut-être les craintes de l'ex-Empereur au sujet d'un crach n'étaient-elles pas totalement sans fondement, vu le flot continu d'interrogation aux quelles il fût contrait de répondre. Mais heureusement, le petit vaisseau fini par arriver sans dommage dans le hangar du Méga Star Destroyer, sa passagère saine et sauve, qui sauta sur le « sol » avec un geste de remerciement au soldat qui l'avait amenée jusque là... Pour en trouver deux autres, austères dans leurs armures noires, qui lui annoncèrent très militairement qu'ils avaient pour tâche de l'escorter jusqu'à l'Imperator.
Ce maudit Lupus la connaissait trop bien !
Elle prit la nouvelle avec un léger rire aux accents de cristal, et les suivit sans protester dans les couloirs de l'immense bâtiment de guerre. Elle aurait bien voulu explorer un peu, mais elle trouverait bien une occasion... Un peu plus tard. Pour l'instant, puisqu'on lui avait envoyer une escorte, elle en profita pour se pavaner un peu, même si les soldats de l'Empire de Praetorius n'étaient pas vraiment du genre expressif, à son sens. Heureusement qu'elle avait rapidement réussi à faire sortir Julius de son formalisme, d'ailleurs moins fort que celui de la plupart de ses subordonnés, sans quoi son amour pour lui aurait pu être mis à mal... Et pourtant elle l'aimait tant ! C'est avec cette pensée en tête qu'elle vit les dernières double-porte s'ouvrir devant le petit groupe.
Elle s'avança donc sur la passerelle de commandement, de sa lente démarche pleine de noblesse qu'elle avait parfois, ses longs cheveux d'un indigo très profond, presque bleu-noir, flottant derrière elle. Ils avaient été bien moins proche du bleu, jadis, mais on aurait dit qu'à présent tout le rouge qu'ils contenaient s'était enfuis vers les deux mers carmines qui étincelaient dans ses orbites, illuminant son visage aux traits délicat, emprunt d'une beauté douce, comme une fleure qui va fleurir, promesse d'une beauté plus haute quand elle se serait totalement épanouie. La damoiselle pouvait avoir seize ou peut-être dix-sept ans, elle ne savait pas exactement, et déjà elle était belle... Et du reste elle le savait parfaitement, ne se gênant pas pour s'en servir, pas plus qu'elle n'avait eu de problème à embobiner les gens quand elle était plus jeune... Non pas qu'elle en ait maintenant, car elle savait toujours être terriblement mignonne.
La jeune femme était vêtue d'une longue robe noire, qui découvrait ses avant-bras, brodée de fils d'or dessinant dans son dos la figure[d'un oiseau aux ailes largement déployées, et décorée de motifs pourpres sur l'ourlet du bas. Ses semi-bottes de cuir doux, utile pour la marche mais confortable, ne faisaient pas de bruit sur le sol de métal, et ses bijoux étincelaient doucement sous la lumière artificielle, son collier et ses deux bracelets fins et délicats, œuvre d'art pleines de beautés, et toutes serties d'une pierre blanche un peu laiteuse, aux reflets changeants...
« Ellianne ! Allez-vous bien, chère belle-nièce ? »
« Lupus ! Bien sûr que je vais bien ! J'ai trouvé un nouveau terrain de j... endroit pour faire éclater la gloire des miens et assurer le bonheur de mon peuple ! »
Son pas s'était fait beaucoup moins « noble » tandis qu'elle traversait rapidement la passerelle de commandement pour rejoindre l'Imperator près de l'immense baie vitrée.
« Mais au fait, depuis quand tu me vouvoie, mon très cher tonton par alliance ? C'est pas maintenant qu'on est de la même famille que tu vas arrêter de me tutoyer, hein ? »
Elle pencha la tête sur le côté en le fixant de ses grands yeux rouges interrogateurs, toujours aussi inconsciente de certaines choses... Ou plutôt s'en souciant toujours aussi peu, car son éducation était bien sûr excellente.
« Un petit câlin pour te rappeler, peut-être ? »
Son sourire, c'était impossible à nier, contenait une malice amusée bien inappropriée pour une Dame de son rang... Mais Ellianne restait Ellianne...
Ce maudit Lupus la connaissait trop bien !
Elle prit la nouvelle avec un léger rire aux accents de cristal, et les suivit sans protester dans les couloirs de l'immense bâtiment de guerre. Elle aurait bien voulu explorer un peu, mais elle trouverait bien une occasion... Un peu plus tard. Pour l'instant, puisqu'on lui avait envoyer une escorte, elle en profita pour se pavaner un peu, même si les soldats de l'Empire de Praetorius n'étaient pas vraiment du genre expressif, à son sens. Heureusement qu'elle avait rapidement réussi à faire sortir Julius de son formalisme, d'ailleurs moins fort que celui de la plupart de ses subordonnés, sans quoi son amour pour lui aurait pu être mis à mal... Et pourtant elle l'aimait tant ! C'est avec cette pensée en tête qu'elle vit les dernières double-porte s'ouvrir devant le petit groupe.
Elle s'avança donc sur la passerelle de commandement, de sa lente démarche pleine de noblesse qu'elle avait parfois, ses longs cheveux d'un indigo très profond, presque bleu-noir, flottant derrière elle. Ils avaient été bien moins proche du bleu, jadis, mais on aurait dit qu'à présent tout le rouge qu'ils contenaient s'était enfuis vers les deux mers carmines qui étincelaient dans ses orbites, illuminant son visage aux traits délicat, emprunt d'une beauté douce, comme une fleure qui va fleurir, promesse d'une beauté plus haute quand elle se serait totalement épanouie. La damoiselle pouvait avoir seize ou peut-être dix-sept ans, elle ne savait pas exactement, et déjà elle était belle... Et du reste elle le savait parfaitement, ne se gênant pas pour s'en servir, pas plus qu'elle n'avait eu de problème à embobiner les gens quand elle était plus jeune... Non pas qu'elle en ait maintenant, car elle savait toujours être terriblement mignonne.
La jeune femme était vêtue d'une longue robe noire, qui découvrait ses avant-bras, brodée de fils d'or dessinant dans son dos la figure[d'un oiseau aux ailes largement déployées, et décorée de motifs pourpres sur l'ourlet du bas. Ses semi-bottes de cuir doux, utile pour la marche mais confortable, ne faisaient pas de bruit sur le sol de métal, et ses bijoux étincelaient doucement sous la lumière artificielle, son collier et ses deux bracelets fins et délicats, œuvre d'art pleines de beautés, et toutes serties d'une pierre blanche un peu laiteuse, aux reflets changeants...
« Ellianne ! Allez-vous bien, chère belle-nièce ? »
« Lupus ! Bien sûr que je vais bien ! J'ai trouvé un nouveau terrain de j... endroit pour faire éclater la gloire des miens et assurer le bonheur de mon peuple ! »
Son pas s'était fait beaucoup moins « noble » tandis qu'elle traversait rapidement la passerelle de commandement pour rejoindre l'Imperator près de l'immense baie vitrée.
« Mais au fait, depuis quand tu me vouvoie, mon très cher tonton par alliance ? C'est pas maintenant qu'on est de la même famille que tu vas arrêter de me tutoyer, hein ? »
Elle pencha la tête sur le côté en le fixant de ses grands yeux rouges interrogateurs, toujours aussi inconsciente de certaines choses... Ou plutôt s'en souciant toujours aussi peu, car son éducation était bien sûr excellente.
« Un petit câlin pour te rappeler, peut-être ? »
Son sourire, c'était impossible à nier, contenait une malice amusée bien inappropriée pour une Dame de son rang... Mais Ellianne restait Ellianne...
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
-
Empire de Praetorius
- Messages : 69
- Inscription : 01 juin 2010, 15:53
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Lupus souri largement à Ellianne, abandonnant une poignée de secondes son rictus. Il ouvrit grand ses deux immenses bras, et, se penchant, s'en servit pour enserrer la jeune fille, luis couvrant chaque joue d'une bise aimante. Ses neveux adoptifs étaient comme ses fils, et Ellianne, sa belle-nièce, était comme sa fille, pour lui.
Il desserra enfin son étreinte "un peu" rude, et recouvrit son rictus.Il désigna de la main un siège vide placé en face de la baie vitrée, et s'assit dans celui juste à côté, à demi tourné vers Ellianne.
- Quel besoin que tu me rappelle quoi que ce soit qui se rapporte à toi ? Mais bon...je t'ai vouvoyée pendant un très long temps: tu ne peux pas me demander d'abandonner tout de suite mes vieilles habitudes, si ?
Les yeux étaient traversés de lents éclats jaunes.
- Bon...alors comme ça, tu comptes installer ta propre colonie dans le coin ? Une colonie alwinionaise ?
Un air soucieux sembla creuser une ride, quelques instants, sur le front du géant.
- Humm... Heureusement que Julius est avec toi, parce que ce monde est vraiment différent du tien, Ellianne... Vous ne devriez...pardon: tu ne devrais pas te précipiter ainsi, et... Mais enfin, tu es assez grande pour décider par toi-même.
"J'hésite entre lui coller une bonne fessée pour ses décisions, ou la féliciter d'être si volontaire..."
Un autre sourire vint un temps balayer le rictus.
- Enfin ! Au moins, comptes sur moi pour te fournir les technologies nécessaires, et instruire tes gens à propos de celles-ci, comme les vaisseaux par exemple. Je vous fournirai un bâtiment spatial pour pouvoir vous déplacer vous-mêmes dans l'univers...l'Empereur Caerrorie n'osera pas me le refuser, le Sénat me soutient et...
Ah, zut ! Me revoilà à parler politique...allons ! Dis-moi plutôt: tout se passe bien avec Julius ? Si tu as besoin, tu sais que je suis toujours là pour lui coller une trempe s'il fait une bêtise...à moins que tu ne veuilles pas me voir m'en mêler ?
Il desserra enfin son étreinte "un peu" rude, et recouvrit son rictus.Il désigna de la main un siège vide placé en face de la baie vitrée, et s'assit dans celui juste à côté, à demi tourné vers Ellianne.
- Quel besoin que tu me rappelle quoi que ce soit qui se rapporte à toi ? Mais bon...je t'ai vouvoyée pendant un très long temps: tu ne peux pas me demander d'abandonner tout de suite mes vieilles habitudes, si ?
Les yeux étaient traversés de lents éclats jaunes.
- Bon...alors comme ça, tu comptes installer ta propre colonie dans le coin ? Une colonie alwinionaise ?
Un air soucieux sembla creuser une ride, quelques instants, sur le front du géant.
- Humm... Heureusement que Julius est avec toi, parce que ce monde est vraiment différent du tien, Ellianne... Vous ne devriez...pardon: tu ne devrais pas te précipiter ainsi, et... Mais enfin, tu es assez grande pour décider par toi-même.
"J'hésite entre lui coller une bonne fessée pour ses décisions, ou la féliciter d'être si volontaire..."
Un autre sourire vint un temps balayer le rictus.
- Enfin ! Au moins, comptes sur moi pour te fournir les technologies nécessaires, et instruire tes gens à propos de celles-ci, comme les vaisseaux par exemple. Je vous fournirai un bâtiment spatial pour pouvoir vous déplacer vous-mêmes dans l'univers...l'Empereur Caerrorie n'osera pas me le refuser, le Sénat me soutient et...
Ah, zut ! Me revoilà à parler politique...allons ! Dis-moi plutôt: tout se passe bien avec Julius ? Si tu as besoin, tu sais que je suis toujours là pour lui coller une trempe s'il fait une bêtise...à moins que tu ne veuilles pas me voir m'en mêler ?
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Que Lupus lui rende ses câlins ou, mieux encore, qu'il lui en face lui-même, était une chose encore toute nouvelle pour la petite Ellianne. Durant de longues années, il avait prit ces manifestations d'affection soit avec des grognements qui se voulaient dans le genre « bête sauvage associale malgré qu'elle soit sensée vivre en meute », soit avec une réaction de fuite. Ce n'était plus le cas maintenant, et ce fût avec un grand plaisir qu'elle lui rendit son étreinte, avec une facilité qui trahissait une grande habitude des câlins. Elle avait toujours plus ou moins bien aimé l'ancien Empereur, comme elle aimait plus ou moins bien tout le monde, et puis c'était l'oncle de son Julius quand même, ce qui était des plus importants !
Rendant son sourire à Lupus, bien que le sien soit plus prompt à éclater ainsi, et de loin, elle l'écouta parler de politique... Elle avait été surprise de voir que les gens de chez son aimé étaient désireux de lier des relations diplomatiques avec elle et les siens, mais ce n'était que mieux ! Un autre argument pour que l'Empereur Capellonni suive son bel-oncle quand il lui ferait son cadeau ! Elle laissa s'échapper de sa gorge un doux rire mélodieux avant de répondre.
« Oh, Lupus, tu peux bien t'en mêler tant que tu veux, à tes risques et périls ! Mais je suis prête à tout pardonner à mon adoré... Sauf une chose... »
Une charmante moue se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle prenait finalement place sur le fauteil, près de l'Ambassadeur. Dans ses yeux, on pouvait presque voir clairement se dessiner le mot « infirmière », en lettre de feu. Lors de son passage sur Terre-Gaïa, elle avait en effet fait ses petites recherches, et trouvé ses petites informations.
« Mais pour celle-là, je me chargerais de le punir moi-même, s'il ose recommancer... D'ailleurs, si tu avais la gentillesse de le surveiller quand il est dans tes infirmeries et hopitaux, je t'en serais reconnaissante. »
Alors oui, elle était jalouse, et facilement encore. Peste un jour, peste toujours, on ne se refait pas. Mais elle secoua doucement sa jolie tête aux cheveux indigo, comme pour en chasser ce genre de pensées... Pour le moment.
« Toutefois, laissons-là ces problèmes domestiques... Je te suis reconnaissante de l'aide que tu me promets, et pour le vaisseau aussi, même si pour le moment je ne vois pas très bien quoi en faire... Je suis sûre que Cal' trouvera, s'il y a lieu ! »
Et de rire de nouveau. Oui, Calarenne trouverait, il trouvait toujours. Il avait toujours trouvé... Et ses pensées se firent légèrement différentes.
« Quant à la colonnie que je vais bel et bien instaler par ici, quoi que sur un monde moins barbare que celui que tu as choisit, ce n'est pas un acte en l'air. »
Un mensonge flagrant, qui contenait pourtant une part de vérité. Sur le moment, ça avait été un acte en l'air, mais Ellianne avait été l'élève de Calarenne, et maintenant ce n'était plus vraiment un acte en l'air... Sans compter qu'il y avait autre chose, comme toujours, calme étang transformé en une douce et vive cascade.
« Nos terres sont troublées, tu le sais. Une nouvelle colonnie, un nouveau royaume éloigné, donnera à mon peuple un nouveau but après cette guerre sanglante qui nous a tant et tant coûté, à tous. De quoi les remotiver comme il faut ! »
Sa voix ne portait pas le regret qu'on aurait pu s'attendre à y trouver en parlant de la guerre. La guerre faisait partie du monde d'où elle était issue, profondément, jusque dans ses racines même. La guerre était toute naturelle, pour elle.
« Et puis ils ont de la Magie, ici. Et j'en ais choisit le plus puissant foyer... Peut-être que cette fois, si tu acceptes mon aide en retour de la tienne, ton peuple aura l'air un peu plus doué de ce côté là... Ce serait pas bien ? »
Elle laissa un grand sourire, amusé mais nullement moqueur, s'étaler sur ses douces lèvres. Un brin d'enchantement ne ferait pas de mal aux gens de Lupus, de son avis de petite peste magicenne... Ils se fiaient bien trop à leurs tas de ferrailles !
Rendant son sourire à Lupus, bien que le sien soit plus prompt à éclater ainsi, et de loin, elle l'écouta parler de politique... Elle avait été surprise de voir que les gens de chez son aimé étaient désireux de lier des relations diplomatiques avec elle et les siens, mais ce n'était que mieux ! Un autre argument pour que l'Empereur Capellonni suive son bel-oncle quand il lui ferait son cadeau ! Elle laissa s'échapper de sa gorge un doux rire mélodieux avant de répondre.
« Oh, Lupus, tu peux bien t'en mêler tant que tu veux, à tes risques et périls ! Mais je suis prête à tout pardonner à mon adoré... Sauf une chose... »
Une charmante moue se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle prenait finalement place sur le fauteil, près de l'Ambassadeur. Dans ses yeux, on pouvait presque voir clairement se dessiner le mot « infirmière », en lettre de feu. Lors de son passage sur Terre-Gaïa, elle avait en effet fait ses petites recherches, et trouvé ses petites informations.
« Mais pour celle-là, je me chargerais de le punir moi-même, s'il ose recommancer... D'ailleurs, si tu avais la gentillesse de le surveiller quand il est dans tes infirmeries et hopitaux, je t'en serais reconnaissante. »
Alors oui, elle était jalouse, et facilement encore. Peste un jour, peste toujours, on ne se refait pas. Mais elle secoua doucement sa jolie tête aux cheveux indigo, comme pour en chasser ce genre de pensées... Pour le moment.
« Toutefois, laissons-là ces problèmes domestiques... Je te suis reconnaissante de l'aide que tu me promets, et pour le vaisseau aussi, même si pour le moment je ne vois pas très bien quoi en faire... Je suis sûre que Cal' trouvera, s'il y a lieu ! »
Et de rire de nouveau. Oui, Calarenne trouverait, il trouvait toujours. Il avait toujours trouvé... Et ses pensées se firent légèrement différentes.
« Quant à la colonnie que je vais bel et bien instaler par ici, quoi que sur un monde moins barbare que celui que tu as choisit, ce n'est pas un acte en l'air. »
Un mensonge flagrant, qui contenait pourtant une part de vérité. Sur le moment, ça avait été un acte en l'air, mais Ellianne avait été l'élève de Calarenne, et maintenant ce n'était plus vraiment un acte en l'air... Sans compter qu'il y avait autre chose, comme toujours, calme étang transformé en une douce et vive cascade.
« Nos terres sont troublées, tu le sais. Une nouvelle colonnie, un nouveau royaume éloigné, donnera à mon peuple un nouveau but après cette guerre sanglante qui nous a tant et tant coûté, à tous. De quoi les remotiver comme il faut ! »
Sa voix ne portait pas le regret qu'on aurait pu s'attendre à y trouver en parlant de la guerre. La guerre faisait partie du monde d'où elle était issue, profondément, jusque dans ses racines même. La guerre était toute naturelle, pour elle.
« Et puis ils ont de la Magie, ici. Et j'en ais choisit le plus puissant foyer... Peut-être que cette fois, si tu acceptes mon aide en retour de la tienne, ton peuple aura l'air un peu plus doué de ce côté là... Ce serait pas bien ? »
Elle laissa un grand sourire, amusé mais nullement moqueur, s'étaler sur ses douces lèvres. Un brin d'enchantement ne ferait pas de mal aux gens de Lupus, de son avis de petite peste magicenne... Ils se fiaient bien trop à leurs tas de ferrailles !
Dernière modification par Ellianne le 12 juin 2010, 21:02, modifié 1 fois.
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
-
Empire de Praetorius
- Messages : 69
- Inscription : 01 juin 2010, 15:53
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
- Tu sais...mon peuple ne s'intéresse à la magie que par soif de connaissance. Ce serait juste des données de plus, compulsées dans les bibliothèques, que tous pourraient lire. Mais je te remercie pour ta proposition. On verra bien par la suite, si tu peux te passer de quelques-uns de tes magiciens.
Lupus détourna son regard d'Ellianne et se tourna vers la baie vitrée pour regarder le soleil, puis les diverses planètes.
- Tu sais, Ellianne...je suis fatigué de toutes ces guerres. Cela fait si longtemps que je vois le sang couler...enfin, tu peux un peu imaginer ce qu'il en est: je t'ai déjà expliqué ce qui résulte du fait que je suis...eh bien, ce que je suis.
Le visage et la voix étaient inexpressifs. Seules les lèvres portaient leur ordinaire rictus.
- Enfin ! Je suis vieux, quoi...mais au moins, je n'ai plus à m'inquiéter de Julius...tu vas tellement l'attacher, l'enchaîner à toi, que je pourrais enfin prendre des vacances l'esprit tranquille ! Il t'es tellement attaché que je ne pense pas qu'il songera à se rendre sans bonnes raisons dans un hôpital...
Affectueusement, sa grande main alla se poser sur l'épaule d'Ellianne, la massant une demi-seconde dans une sorte de rude -mais tendre- bourrade.
- Tu me parlais de la planète que j'ai choisie pour ma colonie... Ah, mais c'est qu'il ne faut pas se fier à l'aspect d'une planète pour la juger barbare ou civilisée. Une planète moins peuplée verra moins de combats et de violences, selon toute probabilité. Et que dire de la barbarie d'une planète surpeuplée et pleine de marchands dépourvus de toute morale, ou encore de ta verte planète, où j'ai entendu dire que certains mages procédaient à des expériences sur des humains ? Tu vois: je n'ai pas choisie non plus choisit d'agir sans réfléchir...
Toujours sans regarder Ellianne, Lupus souri doucement.
Lupus détourna son regard d'Ellianne et se tourna vers la baie vitrée pour regarder le soleil, puis les diverses planètes.
- Tu sais, Ellianne...je suis fatigué de toutes ces guerres. Cela fait si longtemps que je vois le sang couler...enfin, tu peux un peu imaginer ce qu'il en est: je t'ai déjà expliqué ce qui résulte du fait que je suis...eh bien, ce que je suis.
Le visage et la voix étaient inexpressifs. Seules les lèvres portaient leur ordinaire rictus.
- Enfin ! Je suis vieux, quoi...mais au moins, je n'ai plus à m'inquiéter de Julius...tu vas tellement l'attacher, l'enchaîner à toi, que je pourrais enfin prendre des vacances l'esprit tranquille ! Il t'es tellement attaché que je ne pense pas qu'il songera à se rendre sans bonnes raisons dans un hôpital...
Affectueusement, sa grande main alla se poser sur l'épaule d'Ellianne, la massant une demi-seconde dans une sorte de rude -mais tendre- bourrade.
- Tu me parlais de la planète que j'ai choisie pour ma colonie... Ah, mais c'est qu'il ne faut pas se fier à l'aspect d'une planète pour la juger barbare ou civilisée. Une planète moins peuplée verra moins de combats et de violences, selon toute probabilité. Et que dire de la barbarie d'une planète surpeuplée et pleine de marchands dépourvus de toute morale, ou encore de ta verte planète, où j'ai entendu dire que certains mages procédaient à des expériences sur des humains ? Tu vois: je n'ai pas choisie non plus choisit d'agir sans réfléchir...
Toujours sans regarder Ellianne, Lupus souri doucement.
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Une nouvelle moue remplaça le sourire de la jeune femme... Une moue absolument craquante du reste, bien qu'elle soit tout à fait naturelle. C'était le genre de choses qui finissaient par s'imprimer dans le caractère de quelqu'un comme elle, sans doutes...
« Mouai... S'il faut que je l'enchaîne émotionnellement pour plus qu'il aille voir ses infirmières, je vais te l'enchaîner moi... Et si émotionnellement ça suffit pas, on passera au physiquement ! »
Elle ne plaisantait qu'à moitié... Bon, en fait elle ne plaisantait pas du tout. Certes, elle n'avait aucune preuve, ou même de soupçon sérieux sur une quelconque visite illicite de Julius aux infirmières de Terre-Gaïa depuis leur mariage, mais elle en avait sur ce qui c'était passé avant... Et dans ce domaine-là, elle était très, très méfiante....
« Mais voilà que je retombe dans mes petites querelles de couples ! Je vais te faire confiance sur ton appréciation de mon adoré... En partie. Après tout, tu lui as bien dit de me donner toute son attention. Sur ton lit de mort en plus ! »
Cette dernière phrase la fit éclater de rire, un rire plus grand que la dernière fois, qui aurait pu sembler incongru à un observateur extérieur. Ou peut-être même aux officiers de la passerelle de commandement. Mais bon, si elle commençait à se soucier de ce genre de détails...
« Quant à mes Mages, je pourrais t'en prêter n'importe quand. Le temps d'analyser leur façon de manier le flux et d'approfondir notre connaissance de leurs arcanes, et tout roulera comme sur des roulettes. Je suppose que toi aussi tu devras faire des ajustements sur leur technologie autochtone, non ? »
Elle ne voyait vraiment pas Lupus utiliser ses titanesques vaisseaux ici. Il était bien plutôt du genre à se servir de ce qu'il trouvait sur place, sans rien utiliser d'extérieur. Après tout, il avait caché son jeu jusqu'au bout, la dernière fois !
« Mais par contre, ne viens pas dire que ton gros cailloux désertique est civilisé. Bien sûr, l'autre grosse planète-ville que j'ai vue dans la base de donnée est pire encore, comme l'immonde machin « bleu » que vous m'avez montré en passant. Une planète entière recouverte de métal, c'est vraiment le pire des barbarismes... »
La jeune femme frisonna doucement à cet idée. Leur soit-disant « technologie » était vraiment... Barbare. Barbare et moche, en plus !
« Moi, j'ai choisie une terre civilisée. Une terre où on pratique la Magie, qui est le seul rempart au barbarisme, comme chacun le sait, ou devrait le savoir. Les expériences sur les Humains ne sont qu'un passage nécéssaire, si on ne s'amuse pas un peu sur des vrais gens on ne peut pas savoir comment les gens réagissent aux sorts. J'ai moi-même fait une bonne part de mon apprentissage comme ça, tu sais. »
Et oui, Ellianne était bel et bien la digne élève de Calarenne, qui lui avait montré bien des choses. Des choses que la plupart des gens auraient jugées déplacées. Ou terrifiantes. Ou révoltante. Ou digne d'une horreur et d'une rage profonde. Oh, et puis il y avait eu Virsatus... Se perdant dans la contemplation des étoiles, la damoiselle sourit elle aussi, doucement.
« Et puis le vert de la forêt est tellement plus beau que le gris du métal... Le désert que tu as choisit est un peu joli, au moins... »
« Mouai... S'il faut que je l'enchaîne émotionnellement pour plus qu'il aille voir ses infirmières, je vais te l'enchaîner moi... Et si émotionnellement ça suffit pas, on passera au physiquement ! »
Elle ne plaisantait qu'à moitié... Bon, en fait elle ne plaisantait pas du tout. Certes, elle n'avait aucune preuve, ou même de soupçon sérieux sur une quelconque visite illicite de Julius aux infirmières de Terre-Gaïa depuis leur mariage, mais elle en avait sur ce qui c'était passé avant... Et dans ce domaine-là, elle était très, très méfiante....
« Mais voilà que je retombe dans mes petites querelles de couples ! Je vais te faire confiance sur ton appréciation de mon adoré... En partie. Après tout, tu lui as bien dit de me donner toute son attention. Sur ton lit de mort en plus ! »
Cette dernière phrase la fit éclater de rire, un rire plus grand que la dernière fois, qui aurait pu sembler incongru à un observateur extérieur. Ou peut-être même aux officiers de la passerelle de commandement. Mais bon, si elle commençait à se soucier de ce genre de détails...
« Quant à mes Mages, je pourrais t'en prêter n'importe quand. Le temps d'analyser leur façon de manier le flux et d'approfondir notre connaissance de leurs arcanes, et tout roulera comme sur des roulettes. Je suppose que toi aussi tu devras faire des ajustements sur leur technologie autochtone, non ? »
Elle ne voyait vraiment pas Lupus utiliser ses titanesques vaisseaux ici. Il était bien plutôt du genre à se servir de ce qu'il trouvait sur place, sans rien utiliser d'extérieur. Après tout, il avait caché son jeu jusqu'au bout, la dernière fois !
« Mais par contre, ne viens pas dire que ton gros cailloux désertique est civilisé. Bien sûr, l'autre grosse planète-ville que j'ai vue dans la base de donnée est pire encore, comme l'immonde machin « bleu » que vous m'avez montré en passant. Une planète entière recouverte de métal, c'est vraiment le pire des barbarismes... »
La jeune femme frisonna doucement à cet idée. Leur soit-disant « technologie » était vraiment... Barbare. Barbare et moche, en plus !
« Moi, j'ai choisie une terre civilisée. Une terre où on pratique la Magie, qui est le seul rempart au barbarisme, comme chacun le sait, ou devrait le savoir. Les expériences sur les Humains ne sont qu'un passage nécéssaire, si on ne s'amuse pas un peu sur des vrais gens on ne peut pas savoir comment les gens réagissent aux sorts. J'ai moi-même fait une bonne part de mon apprentissage comme ça, tu sais. »
Et oui, Ellianne était bel et bien la digne élève de Calarenne, qui lui avait montré bien des choses. Des choses que la plupart des gens auraient jugées déplacées. Ou terrifiantes. Ou révoltante. Ou digne d'une horreur et d'une rage profonde. Oh, et puis il y avait eu Virsatus... Se perdant dans la contemplation des étoiles, la damoiselle sourit elle aussi, doucement.
« Et puis le vert de la forêt est tellement plus beau que le gris du métal... Le désert que tu as choisit est un peu joli, au moins... »
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."
-
Empire de Praetorius
- Messages : 69
- Inscription : 01 juin 2010, 15:53
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
- Mon lit de mort, eh eh eh... Eh oui, c'est vrai que je ne suis pas un être très normal. Enfin, ça, il n'y a pas besoin de savoir ce que je suis, ou même de me connaître ne serait-ce qu'un minimum, pour s'en rendre compte !
L'auto-dérision était l'une des spécialités de Lupus. Encore que souvent, lui-même ne savait pas si c'était réellement de l'auto-dérision. Il se tourna vers Ellianne, observant son profil.
- Ahhh, les technologies autochtones... Très intéressantes, vois-tu ? Ils sont à un niveau assez répandu, en réalité: ils ne maîtrisent guère que les voyages stellaires, c'est-à-dire dans un même système solaire. Mais bizarrement, malgré l'existence de gros croiseurs de combat et de missiles nucléaires, ou même à ce que j'ai entendu dire de bases spatiales, ils conservent des troupes d'infanterie et des chars terrestres. Je dois avouer que ce mélange-ci est des plus rares. Généralement, les nations très armées abandonnent rapidement la piétaille, préférant former des troupes de spécialistes pour leurs bases et engins, et se contenter de quelques commandos...
Bon, évidemment, l'Empire dont je dépends, à cause de toutes ses rencontres, a dû conserver d'importantes armées d'infanterie en parallèle des gros vaisseaux spatiaux. Mais ici, une telle diversité des armes paraît très bizarre, puisqu'il ne s'agit que de nations disposant des mêmes matériaux. Et tu as noté la présence de la magie, qui sert d'arme, ici. Un mélange très détonnant, et qui doit- causer des massacres horribles, et ô combien inutiles.
Mais Lupus balaya soudain du revers de la main ces sombres estimations et projections.
- Quant aux expérimentations humaines...Ah, ma chère Ellianne, nous sommes tous le barbare d'autrui. Les Ancêtres, comme nous les appelons chez nous, ont menées nombre d'expérimentations...ça, j'en sais quelque chose. Y compris sur des humains. Mais jamais dans un but de guerre, ou de destruction, ou avec une quelconque malveillance dans les idées, notes-le bien.
Alors, quand tu me dis que cette verte planète est civilisée, permets-moi de douter. Mais enfin bon, c'est un combat idéologique.
Un autre sourire vint abattre un temps le rictus.
- Bref. Quant à Desertica, je pense que c'est une planète intéressante. De toute façon, la Colonie est une Colonie Militaire: les critères de base étaient essentiellement des critères tactiques et stratégiques.
Une moue désabusée tordit le rictus.
- La beauté...qu'est-ce, dans le fond ? Pour toi, ce peut aussi bien être une verte planète que mon neveu... Pour moi, c'est le silence, la pure paix, un paysage naturel, même désertique, à perte de vue, ou encore un grimoire...
L'auto-dérision était l'une des spécialités de Lupus. Encore que souvent, lui-même ne savait pas si c'était réellement de l'auto-dérision. Il se tourna vers Ellianne, observant son profil.
- Ahhh, les technologies autochtones... Très intéressantes, vois-tu ? Ils sont à un niveau assez répandu, en réalité: ils ne maîtrisent guère que les voyages stellaires, c'est-à-dire dans un même système solaire. Mais bizarrement, malgré l'existence de gros croiseurs de combat et de missiles nucléaires, ou même à ce que j'ai entendu dire de bases spatiales, ils conservent des troupes d'infanterie et des chars terrestres. Je dois avouer que ce mélange-ci est des plus rares. Généralement, les nations très armées abandonnent rapidement la piétaille, préférant former des troupes de spécialistes pour leurs bases et engins, et se contenter de quelques commandos...
Bon, évidemment, l'Empire dont je dépends, à cause de toutes ses rencontres, a dû conserver d'importantes armées d'infanterie en parallèle des gros vaisseaux spatiaux. Mais ici, une telle diversité des armes paraît très bizarre, puisqu'il ne s'agit que de nations disposant des mêmes matériaux. Et tu as noté la présence de la magie, qui sert d'arme, ici. Un mélange très détonnant, et qui doit- causer des massacres horribles, et ô combien inutiles.
Mais Lupus balaya soudain du revers de la main ces sombres estimations et projections.
- Quant aux expérimentations humaines...Ah, ma chère Ellianne, nous sommes tous le barbare d'autrui. Les Ancêtres, comme nous les appelons chez nous, ont menées nombre d'expérimentations...ça, j'en sais quelque chose. Y compris sur des humains. Mais jamais dans un but de guerre, ou de destruction, ou avec une quelconque malveillance dans les idées, notes-le bien.
Alors, quand tu me dis que cette verte planète est civilisée, permets-moi de douter. Mais enfin bon, c'est un combat idéologique.
Un autre sourire vint abattre un temps le rictus.
- Bref. Quant à Desertica, je pense que c'est une planète intéressante. De toute façon, la Colonie est une Colonie Militaire: les critères de base étaient essentiellement des critères tactiques et stratégiques.
Une moue désabusée tordit le rictus.
- La beauté...qu'est-ce, dans le fond ? Pour toi, ce peut aussi bien être une verte planète que mon neveu... Pour moi, c'est le silence, la pure paix, un paysage naturel, même désertique, à perte de vue, ou encore un grimoire...
Re: Des arrivants...originaires de loin, très loin d'ici.
Ellianne se détourna à son tour des étoiles lointaine et du vide infini qui s'étendait entre elles, les yeux gorgés de grands espaces, et croisa le regard de Lupus, avant de sourire.
« Oh, je ne dénie pas sa beauté au désert. Ou à la mer, ou aux gorges rocheuses. Comme je l'ais dit, la planète que tu as choisit à quelques attraits au niveau des apparences... Et je suis même prête à t'accorder la beauté des grimoires. »
C'était une Magicienne quand même... Bon, l'étude n'était pas son fort, mais l'âge aidant, il lui était arrivé d'être captivée par un ouvrage.
« Mais tout de même, reconnaît que ce que ces gens considèrent comme de la civilisation... Votre technologie... Est un pur barbarisme dénué de toute beauté ! Cette abjecte masse de métal, ce monde tout entier emprisonné dans cette gangue d'acier et de déchets... »
Elle frissonna de nouveau, et se détourna vers l'espace. Elle bien besoin de ce spectacle pour chasser de son esprit cette pensée immonde.
« C'est pour cela que la seule voie viable est la Magie, et pour cela aussi que Vertana est la planète la plus civilisée de ce système. Elle a sû se doter de technologie sans pour autant détruire son essence, en utilisant les puissances magiques. »
La guerre qui avait sévit sur sa terre natalle, et tous les éléments qui l'avaient émaillés, nombreux pour elle, avaient grandement contribués à faire s'épanouir la maturité d'Ellianne, et même si elle restait ce qu'elle avait toujours été, une petite peste comme on en faisait peu, elle savait se montrer plus grave, révélant quelque chose de bien plus profond... Comme maintenant.
« Je ne m'y connais pas beaucoup en technologie, comme tu le sais, mais l'utilisation de chair à canon ne me semble pas si étrange, ici. Songe qu'ils connaissent toujours les antiques sentiers de la Magie. Leurs combats ne sont pas que spatiaux, comme dans l'endroit où Julius m'a ammené pour te revoir... »
Un doux sourire en demi lune étira ses lèvres fines à ce souvenir. Même s'il y avait eu quelque chose en elle pour étouffer toute peine, revoir Lupus avait été... étrange, au début.
« Les batailles se font aussi beaucoup au sol, ce qui explique l'intérêt d'unités à pied. Un trouffion reste un trouffion, même si ici ils sont armés de façon tout à fait différente. Quand deux groupes de Mages s'affrontent, c'est toujours utile d'en avoir sous la main. Ici comme chez moi, ils ont la même utilité, que ne sauraient avoir vos gros monstres de métal. »
Sa voix ne contenait pas grande émotion, alors qu'elle évoquait très clairement des massacres. Elle était la fille d'une terre de guerre, et d'une culture qui réservait bien peu de pitié à ceux qui tombaient au combat.
« Enfin, si tu te lasse de tes étendues désertiques tu pourras toujours venir nous rendre visite dans nos vertes forêts... Ou inversément. »
Et cette fois, ce fût un nouveau rire qui s'éleva dans l'air du vaisseau, pour retomber ensuite dans un sourire malicieux et éclatant tandis qu'elle se tournait à demi vers lui. Ellianne restait Ellianne...
« Oh, je ne dénie pas sa beauté au désert. Ou à la mer, ou aux gorges rocheuses. Comme je l'ais dit, la planète que tu as choisit à quelques attraits au niveau des apparences... Et je suis même prête à t'accorder la beauté des grimoires. »
C'était une Magicienne quand même... Bon, l'étude n'était pas son fort, mais l'âge aidant, il lui était arrivé d'être captivée par un ouvrage.
« Mais tout de même, reconnaît que ce que ces gens considèrent comme de la civilisation... Votre technologie... Est un pur barbarisme dénué de toute beauté ! Cette abjecte masse de métal, ce monde tout entier emprisonné dans cette gangue d'acier et de déchets... »
Elle frissonna de nouveau, et se détourna vers l'espace. Elle bien besoin de ce spectacle pour chasser de son esprit cette pensée immonde.
« C'est pour cela que la seule voie viable est la Magie, et pour cela aussi que Vertana est la planète la plus civilisée de ce système. Elle a sû se doter de technologie sans pour autant détruire son essence, en utilisant les puissances magiques. »
La guerre qui avait sévit sur sa terre natalle, et tous les éléments qui l'avaient émaillés, nombreux pour elle, avaient grandement contribués à faire s'épanouir la maturité d'Ellianne, et même si elle restait ce qu'elle avait toujours été, une petite peste comme on en faisait peu, elle savait se montrer plus grave, révélant quelque chose de bien plus profond... Comme maintenant.
« Je ne m'y connais pas beaucoup en technologie, comme tu le sais, mais l'utilisation de chair à canon ne me semble pas si étrange, ici. Songe qu'ils connaissent toujours les antiques sentiers de la Magie. Leurs combats ne sont pas que spatiaux, comme dans l'endroit où Julius m'a ammené pour te revoir... »
Un doux sourire en demi lune étira ses lèvres fines à ce souvenir. Même s'il y avait eu quelque chose en elle pour étouffer toute peine, revoir Lupus avait été... étrange, au début.
« Les batailles se font aussi beaucoup au sol, ce qui explique l'intérêt d'unités à pied. Un trouffion reste un trouffion, même si ici ils sont armés de façon tout à fait différente. Quand deux groupes de Mages s'affrontent, c'est toujours utile d'en avoir sous la main. Ici comme chez moi, ils ont la même utilité, que ne sauraient avoir vos gros monstres de métal. »
Sa voix ne contenait pas grande émotion, alors qu'elle évoquait très clairement des massacres. Elle était la fille d'une terre de guerre, et d'une culture qui réservait bien peu de pitié à ceux qui tombaient au combat.
« Enfin, si tu te lasse de tes étendues désertiques tu pourras toujours venir nous rendre visite dans nos vertes forêts... Ou inversément. »
Et cette fois, ce fût un nouveau rire qui s'éleva dans l'air du vaisseau, pour retomber ensuite dans un sourire malicieux et éclatant tandis qu'elle se tournait à demi vers lui. Ellianne restait Ellianne...
"La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est sourire à la mort."