Un coeur brisé se promena dans les plaines de Célestyces, un coeur autrefois rempli d'amour et à présent rempli de haine. Ce coeur ne trouverait de repos que lorsque le responsable de cette fatalité èrrerait dans les abîmes de Kalystos.
Après l'annonce de la mort d'Epahelia, Aréianne aussi belle que le sollciste volcanien, ses cheveux verts impressionnants et surtout, son aura qu'il ne verrait jamais plus! Agamemnis se sentait seul, abandonné, coupé du reste du monde. Celle qui lui donnait joie de vivre n'était plus, arrachée par les mains d'un inconnu.
Tel un rocher tombant d'une falaise, longue chute où le poids n'est plus. le corps d'Agamemnis se sentait ainsi, vide de toute substance, èrrant dans les confins de l'inconnu.
La cérémonie de mariage était prévue en Alanhav, chose gardée secrète afin de surprendre les Alanhaviens et amis de ceux-ci, mais au lieu de cela, un enterrement en pays Toonistes.
Pleurer à chaudes larmes pour un petit mot d’amour qu’à ma bien aimée j’avais donné , et que dorénavant je dois oublier.
Volé, envolé ce petit mot , d’un prénom mêlé à un si doux mot d’amour.
Et c’est ma sensibilité à fleurs de peau qui me fait errer durant cette journée pour ce petit mot d’amour qu’à deux on avait inventé, composé, et mêlé pour communiquer. Rien que pour deux , et qui m’est arraché , que maintenant je dois aussi oublier.
Envolé , enlevé , volé et c’est ma trop grande sensibilité qui a du mal le supporter et me fait errer tout au long de cette journée , sans m’habiller ni me préparer.
Et devoir exorciser mes maux par mes mots pour m’aider à exister, crier, de peur , toute entière de me ronger durant cette journée. Pourquoi dois-je encore partager nos mots doux inventés et mêles qui témoignent de mon intimité avec elle et qui me procuraient par leur singularité douceur et sécurité ?
Mais c’est ma sensibilité à fleurs de peau en cette journée qui me fait errer en Célestyce et tant pleurer pour ce petit mot doux qu’avec elle j’avais inventé , et qu’a nouveau demain je pourrai supporter de partager.
Et pour toi ma chérie , plein de force j’aurai
Et seul je me battrai pour à jamais t’aimer et te venger.
Et garder cet amour à fleurs de peau magique , unique.
Qui parfois me procure tant de maux à cause de ma sensibilité d’un soir , trop à fleurs de peau....
Que Kalystos, Dieu de la nuit, du désespoir emporte celui qui t'a arraché à moi...
Coeur blessé, chemin vers Kalystos.
Modérateur : Modérateurs
Re: Coeur blessé, chemin vers Kalystos.
C’est lui ?
Je crois. Il a l’air d’en porter la peine en tous cas.
Vous êtes sûr ? Il n’y aura pas de retour en arrière ?
Non. Ce sera le dernier, c’est promis.
Vous savez la valeur que je donne à vos promesses.
La nuit, et la solitude, et le vent qui les porte, dissimulent tant de murmures et de secrets…
L’aube approchait à grand pas, et la silhouette de l’homme brisé errait parmi eux dans la plaine déserte de Célestyces. Il tournait et retournait en son âme torturée mille problèmes et leur solution. Il pleurait, de tristesse, de peur, de folie. Puis il riait, perdant le contrôle de ses nerfs. Puis il frappait de ses bras déjà écorchés les rochés pointus.
Cela ne la fera pas revenir..
La voix qui avait parlé était comparable à ces discrets chuchotements que l’air sibyllin des nuits de tourmentes aimait à nouer autour des cœurs blessés. Elle aurait pu être celle d’un enfant par son timbre, ou d’un vieillard par son ton. Elle était celle d’une jeune femme, qui se tenait dans l’ombre d’une pierre, assise à même le sol glacé, une jambe contre sa poitrine et les cheveux s’emmêlant dans l’obscure fraîcheur.
Je me nomme Kalyso. Et votre route, qui croise la mienne, y insuffle un vent de désespoir qui m’ébouriffe l’esprit. Que votre peine doit être grande, mon ami, que vous ne sachiez la résoudre sans appel à une puissance si destructrice et chaotique… Mais cela ne me regarde peut-être pas ?
Comme elle s’était levée pour lui tendre la main, il put discerner les traits de son visage, baigné de la lumière sélénite. Elle était jeune, en effet. Une vingtaine d’années. Ses yeux brillaient d’un éclat étrange, comme s’ils voulaient lui hurler un avertissement étouffé par une force supérieure. Ils étaient gris comme un ciel hiémal, et rassurants comme une caresse aimante. Ses traits étaient réguliers. Son visage fin, et blanc. Ses mains, qui se posèrent sans pudeur sur les bras d’Agamemnis, étaient parcourues de fines cicatrices quasi-invisibles, qui semblaient avoir été dessinées nonchalamment lors d’une conversation entre amis. Ses longs cheveux dénoués dansaient autour de son visage, et venait chatouiller le nez de son interlocuteur.
Que faites vous…
J’aime les promenades qui m’entraînent au gré de mes pas. J’aime la solitude aussi. Elle me rassure lorsque j’étouffe. J’aime la berceuse de la nuit, et les secrets qu’elle me conte. Et je crois au destin. Contez moi votre histoire, je vous en prie. Je ne trouvais le sommeil sans comprendre que la douleur ressentie n’était mienne mais votre, et lorsque je vous vis, je saisis en un instant que c’était affaire de cœur. Et si mes mots ne panseront votre âme, laissez au moins mon écoute supporter le déversement de votre peine.
Elle lui sourit, sans le quitter du regard, et il dû songer que la situation était étrange. Un homme, une femme, qui s’étaient trouvés deux là où chacun avait voulu être seul.
Mais était-ce réellement un hasard si l’invocation de Kalystos l’avait mené à une rencontre…
Je crois. Il a l’air d’en porter la peine en tous cas.
Vous êtes sûr ? Il n’y aura pas de retour en arrière ?
Non. Ce sera le dernier, c’est promis.
Vous savez la valeur que je donne à vos promesses.
La nuit, et la solitude, et le vent qui les porte, dissimulent tant de murmures et de secrets…
L’aube approchait à grand pas, et la silhouette de l’homme brisé errait parmi eux dans la plaine déserte de Célestyces. Il tournait et retournait en son âme torturée mille problèmes et leur solution. Il pleurait, de tristesse, de peur, de folie. Puis il riait, perdant le contrôle de ses nerfs. Puis il frappait de ses bras déjà écorchés les rochés pointus.
Cela ne la fera pas revenir..
La voix qui avait parlé était comparable à ces discrets chuchotements que l’air sibyllin des nuits de tourmentes aimait à nouer autour des cœurs blessés. Elle aurait pu être celle d’un enfant par son timbre, ou d’un vieillard par son ton. Elle était celle d’une jeune femme, qui se tenait dans l’ombre d’une pierre, assise à même le sol glacé, une jambe contre sa poitrine et les cheveux s’emmêlant dans l’obscure fraîcheur.
Je me nomme Kalyso. Et votre route, qui croise la mienne, y insuffle un vent de désespoir qui m’ébouriffe l’esprit. Que votre peine doit être grande, mon ami, que vous ne sachiez la résoudre sans appel à une puissance si destructrice et chaotique… Mais cela ne me regarde peut-être pas ?
Comme elle s’était levée pour lui tendre la main, il put discerner les traits de son visage, baigné de la lumière sélénite. Elle était jeune, en effet. Une vingtaine d’années. Ses yeux brillaient d’un éclat étrange, comme s’ils voulaient lui hurler un avertissement étouffé par une force supérieure. Ils étaient gris comme un ciel hiémal, et rassurants comme une caresse aimante. Ses traits étaient réguliers. Son visage fin, et blanc. Ses mains, qui se posèrent sans pudeur sur les bras d’Agamemnis, étaient parcourues de fines cicatrices quasi-invisibles, qui semblaient avoir été dessinées nonchalamment lors d’une conversation entre amis. Ses longs cheveux dénoués dansaient autour de son visage, et venait chatouiller le nez de son interlocuteur.
Que faites vous…
J’aime les promenades qui m’entraînent au gré de mes pas. J’aime la solitude aussi. Elle me rassure lorsque j’étouffe. J’aime la berceuse de la nuit, et les secrets qu’elle me conte. Et je crois au destin. Contez moi votre histoire, je vous en prie. Je ne trouvais le sommeil sans comprendre que la douleur ressentie n’était mienne mais votre, et lorsque je vous vis, je saisis en un instant que c’était affaire de cœur. Et si mes mots ne panseront votre âme, laissez au moins mon écoute supporter le déversement de votre peine.
Elle lui sourit, sans le quitter du regard, et il dû songer que la situation était étrange. Un homme, une femme, qui s’étaient trouvés deux là où chacun avait voulu être seul.
Mais était-ce réellement un hasard si l’invocation de Kalystos l’avait mené à une rencontre…
Re: Coeur blessé, chemin vers Kalystos.
Un doux souffle parcouru les joues d'Agamemnis, le vent se leva un peu sur ces plaines. La brise chaude qui éffleura sa peau lui parru comme une douce caresse venant de sa bien aimée. Cette chaleur, même momentanée, lui fit un bien, mais malheureusement qu'éphémère.
Soudain, comme surgissant du néant, une jeune femme s'approcha de lui, belle, souriante et s'intéressant à son cas.
Elle s'assit tout près de lui, sur un rocher, admirant la vue de Célestyce, endroit ou jadis, Agamemnis et Epahelia avaient l'habitude de venir pour se ressourcer.
La belle Kalyso, comme elle se présenta, avait l'air d'être un être sorti des cieux, un être pur, à l'écoute d'autrui....mais pour quelle raison se demanda-t-il.
Une oreille ouverte, oui, cela ne peut que faire du bien.
Ainsi donc, Kalyso est votre nom. Je dois avouer que votre nom m'est familier, mais jamais nous nous sommes rencontrés auparavant.
Il regarda la jeune femme, voyant en elle sa bien aimée....chimère! ses cheveux volaient au gré de la brise volcanienne, venant se poser ça et là sur le visage d'Agamemnis. Un voyage doux et agréable, il se retrouva dans les jardins du palais présidentiel, se promenant main dans la main cotoyant des fleurs venues de tous les coins de la galaxie. Même une fleur nécrolienne avait trouvé place, cette fleur symbole de l'Amour et aussi de la destruction. Les arbres fleurissaient en cette période de l'année, faisant virvolter les feuilles fraîchement nées. Toute cette jeunesse, cette beauté.....détruite en quelques secondes. Les pensées du Président revenaient au goût amèr de la réalité. La douleur, une épée ancestrale transperçant son organe qui le tenait en vie. Un coeur blessé.
Veuillez me pardonner, je suis un rien.....perdu, confus....enfin....brisé! Une larme coula le long de sa joue droite.
Mon histoire vous voulez que je vous conte?
Epahelia, tel était son nom. Une femme exceptionnelle, issue de l'Areia, état à présent disparu. Nous nous aimions. Nous nous aimons. Mais pour une raison que j'ignore encore, elle me fut arrachée. Une main crasse lui ayant ôté la vie. Et de plus, je sais qui c'est, cet individu ne s'est même pas caché devant les caméras de surveillance, comme pour provoquer ma colère, car oui, il savait ce qu'il faisait. Un ancien ami, déchu de notre alliance ensuite pour malversation. Tout en racontant cela, Agamemnis fondit à nouveau en sanglot. Une douleur se fit resentir dans son ventre...Il se leva, marcha quelques pas. Derrière lui, Kalyso, qui avait l'air de se préoccuper de son état, elle avait l'air confuse, elle aussi.
Soudain, Agamemnis s'arrêta. D'une voix forte, il cria du bas de ses poumons...
EPAHELIA.....POURQUOI??? Il cria comme un force-nez.
QUE KALYSTOS ME VIENNE EN AIDE!!!
Je t'offre l'occasion de goûter,
Et sache t'en délecter,
A ma douce vengeance
Toute ta colère, je laisserai passer,
Aucune de tes insultes ne fera effet
Je prends mon mal en patience
Je te laisse me maudire, me damner
Et essayer en vain de m'exaspérer
Je t'offre mon indulgence.
Face à mon courroux et ma haine
Un jour, c'est sûr, tu seras vengée
Pour que jamais plus, cela me peine.
Et alors il souffrira
Et peut-être il regrettera
Je n'aurais pas à bouger un doigt
Par ma propre colère anéanti, il sera!
Soudain, comme surgissant du néant, une jeune femme s'approcha de lui, belle, souriante et s'intéressant à son cas.
Elle s'assit tout près de lui, sur un rocher, admirant la vue de Célestyce, endroit ou jadis, Agamemnis et Epahelia avaient l'habitude de venir pour se ressourcer.
La belle Kalyso, comme elle se présenta, avait l'air d'être un être sorti des cieux, un être pur, à l'écoute d'autrui....mais pour quelle raison se demanda-t-il.
Une oreille ouverte, oui, cela ne peut que faire du bien.
Ainsi donc, Kalyso est votre nom. Je dois avouer que votre nom m'est familier, mais jamais nous nous sommes rencontrés auparavant.
Il regarda la jeune femme, voyant en elle sa bien aimée....chimère! ses cheveux volaient au gré de la brise volcanienne, venant se poser ça et là sur le visage d'Agamemnis. Un voyage doux et agréable, il se retrouva dans les jardins du palais présidentiel, se promenant main dans la main cotoyant des fleurs venues de tous les coins de la galaxie. Même une fleur nécrolienne avait trouvé place, cette fleur symbole de l'Amour et aussi de la destruction. Les arbres fleurissaient en cette période de l'année, faisant virvolter les feuilles fraîchement nées. Toute cette jeunesse, cette beauté.....détruite en quelques secondes. Les pensées du Président revenaient au goût amèr de la réalité. La douleur, une épée ancestrale transperçant son organe qui le tenait en vie. Un coeur blessé.
Veuillez me pardonner, je suis un rien.....perdu, confus....enfin....brisé! Une larme coula le long de sa joue droite.
Mon histoire vous voulez que je vous conte?
Epahelia, tel était son nom. Une femme exceptionnelle, issue de l'Areia, état à présent disparu. Nous nous aimions. Nous nous aimons. Mais pour une raison que j'ignore encore, elle me fut arrachée. Une main crasse lui ayant ôté la vie. Et de plus, je sais qui c'est, cet individu ne s'est même pas caché devant les caméras de surveillance, comme pour provoquer ma colère, car oui, il savait ce qu'il faisait. Un ancien ami, déchu de notre alliance ensuite pour malversation. Tout en racontant cela, Agamemnis fondit à nouveau en sanglot. Une douleur se fit resentir dans son ventre...Il se leva, marcha quelques pas. Derrière lui, Kalyso, qui avait l'air de se préoccuper de son état, elle avait l'air confuse, elle aussi.
Soudain, Agamemnis s'arrêta. D'une voix forte, il cria du bas de ses poumons...
EPAHELIA.....POURQUOI??? Il cria comme un force-nez.
QUE KALYSTOS ME VIENNE EN AIDE!!!
Je t'offre l'occasion de goûter,
Et sache t'en délecter,
A ma douce vengeance
Toute ta colère, je laisserai passer,
Aucune de tes insultes ne fera effet
Je prends mon mal en patience
Je te laisse me maudire, me damner
Et essayer en vain de m'exaspérer
Je t'offre mon indulgence.
Face à mon courroux et ma haine
Un jour, c'est sûr, tu seras vengée
Pour que jamais plus, cela me peine.
Et alors il souffrira
Et peut-être il regrettera
Je n'aurais pas à bouger un doigt
Par ma propre colère anéanti, il sera!

Re: Coeur blessé, chemin vers Kalystos.
Après quelques instants, Agamemnis regarda Kalyso, toujours stupéfaite de ce que le coeur d'un homme au coeur brisé pouvait lui faire faire. Il la regarda et lui dit...
<<Dites moi ma chère, que faites vous ici, sinon m'écouter crier vengeance? Etes vous ici pour un but bien précis? Sinon, qui vous envoit?
Quesae, déesse de la justice me guidera dans ma vengeance vers le chemin de Kalystos. Avez-vous jamais entendu parlé de Kalystos.L'histoire d'un Roi devenu fou de rage après le meurtre de sa Reine à une époque révolue?>>
La jeune femme resta là, sans mot dire.
<<Il y a de cela des millénaires, période légendaire, où sur Volcano règna une paix, paix qui persisitait depuis des siècles; les hommes ayant pu à cette époque trouver un compromis entre richesse, pouvoir et la vie. Certains conspiraient derrière ce Roi, qui avait la main mise sur un territoire bien plus grand que le Jumi actuel. Les ressources de ce royaume étaient en telles quantités, qu'il suffisait à Volcano tout entier. Tout le monde y trouvait son compte, tout le monde, sauf un groupuscule proche du Roi, avide de pouvoir et de plus de richesses.
Afin de déstabiliser l'équilibre en place, les membres du crépuscule, ainsi se nommaient ils, décidèrent d'assassiner Kalystos, Reine de cet état, dont le nom m'échappe.
Le couple royal vivait une idylle dont tout le monde rêverait, amoureux, attentionné...un mariage entre l'hiver et l'été, saison diametralement opposée, comme notre couple. Mais une symbiose s'installa. Comme avec mon Epahelia...
L'assassinat devait être perpétré de telle sorte, que nul doute persistait quant à l'éxecuteur, à savoir l'Empereur d'un état vertanien. Ainsi tout bouscula. Une guerre entre deux planètes, destructrice, sale et sans gagnant à la fin de la guerre qui dura 25 ans.
Par un rebond de remord de la part d'un des membres du groupuscule volcanien, cet individu avoua toute la vérité au Roi, qui entra dans une rage folle. Il pris son sabre et décapita cet homme sur le champs. Au nom de Kalystos, le Roi poursuivit tous les membres du groupuscule un à un en les décapitant. Ainsi la mort de Kalystos fut vengée.
Depuis lors, Kalystos fait figure de légende et est perçue par beaucoup, notemment moi, comme celle qui guidera les coeurs brisés, brisés par des actes lâches.
Je me laisserais guider, d'ailleurs je m'en vais. Le meurtrier de mon Epahelia court toujours, mais plus pour longtemps. Voudriez-vous m'accompgner sur Vertana? Il me semble que ce n'est pas le hasard qui vous a guidé jusqu'à moi, me tromperais-je?
Ienossk, tel est le nom de celui qui ôta la vie à ma bien-aimée. Le connaissez vous?>>
Agamemnnis regarda cette créature, une de celle que l'on ne voit qu'une fois dans sa vie, tellement qu'elle dégageait une aura non mesurable...
<<Dites moi ma chère, que faites vous ici, sinon m'écouter crier vengeance? Etes vous ici pour un but bien précis? Sinon, qui vous envoit?
Quesae, déesse de la justice me guidera dans ma vengeance vers le chemin de Kalystos. Avez-vous jamais entendu parlé de Kalystos.L'histoire d'un Roi devenu fou de rage après le meurtre de sa Reine à une époque révolue?>>
La jeune femme resta là, sans mot dire.
<<Il y a de cela des millénaires, période légendaire, où sur Volcano règna une paix, paix qui persisitait depuis des siècles; les hommes ayant pu à cette époque trouver un compromis entre richesse, pouvoir et la vie. Certains conspiraient derrière ce Roi, qui avait la main mise sur un territoire bien plus grand que le Jumi actuel. Les ressources de ce royaume étaient en telles quantités, qu'il suffisait à Volcano tout entier. Tout le monde y trouvait son compte, tout le monde, sauf un groupuscule proche du Roi, avide de pouvoir et de plus de richesses.
Afin de déstabiliser l'équilibre en place, les membres du crépuscule, ainsi se nommaient ils, décidèrent d'assassiner Kalystos, Reine de cet état, dont le nom m'échappe.
Le couple royal vivait une idylle dont tout le monde rêverait, amoureux, attentionné...un mariage entre l'hiver et l'été, saison diametralement opposée, comme notre couple. Mais une symbiose s'installa. Comme avec mon Epahelia...
L'assassinat devait être perpétré de telle sorte, que nul doute persistait quant à l'éxecuteur, à savoir l'Empereur d'un état vertanien. Ainsi tout bouscula. Une guerre entre deux planètes, destructrice, sale et sans gagnant à la fin de la guerre qui dura 25 ans.
Par un rebond de remord de la part d'un des membres du groupuscule volcanien, cet individu avoua toute la vérité au Roi, qui entra dans une rage folle. Il pris son sabre et décapita cet homme sur le champs. Au nom de Kalystos, le Roi poursuivit tous les membres du groupuscule un à un en les décapitant. Ainsi la mort de Kalystos fut vengée.
Depuis lors, Kalystos fait figure de légende et est perçue par beaucoup, notemment moi, comme celle qui guidera les coeurs brisés, brisés par des actes lâches.
Je me laisserais guider, d'ailleurs je m'en vais. Le meurtrier de mon Epahelia court toujours, mais plus pour longtemps. Voudriez-vous m'accompgner sur Vertana? Il me semble que ce n'est pas le hasard qui vous a guidé jusqu'à moi, me tromperais-je?
Ienossk, tel est le nom de celui qui ôta la vie à ma bien-aimée. Le connaissez vous?>>
Agamemnnis regarda cette créature, une de celle que l'on ne voit qu'une fois dans sa vie, tellement qu'elle dégageait une aura non mesurable...
