[U2] Genèse
Publié : 22 sept. 2008, 14:23
Vertana, magie du nom, attirance singulière d’un narrateur passionnément conquis, profanes s’abstenir.
Planète où tout peut advenir où tout est arrivé.
Au cœur de la forêt Vertane, Ils sont trois, assortis et divergents, jumeaux et étrangers, ils ne font qu’un.
Seuls mais ensembles,ils savent ne compter que sur eux.
Un chant soudain, celui de Xriss la femme-oiseau.
Ses plumes bleues lui font une robe immaculée qu’elle lisse sans arrêt de ses albes mains, dans son dos ses ailes iridescentes repliées espèrent un improbable délivrance.
Ses yeux en amandes effilés vers les tempes sont turquoise, rehaussés d’une prunelle noire.
Son visage emprunt de blancheur églantine est celui d’une femme.
Divisant au mitan d’une ligne de crête rose vif son crâne couvert d’un léger duvet blanc, ses cheveux laissent une plume s’échapper en accroche-cœur pour conjurer la monotonie d’un visage de symétrique fadeur.
Lèvres peintes de fushia dont s’échappent des sons de douce langueur.
Un garçonnet très brun tout en bras et jambes escorte la cavatine d’une vénéneuse attention. La buée qui s’échappe de ses lèvres pales forme un halo qui s’élève à travers les frondaisons vers des cieux limpides d’attente infinie.
Des cheveux coupés courts… Rien ne distingue Tani d’autres enfants à la dizaine exubérante.
Et pourtant : une touffe de cheveux rose en haut de son crane, des yeux d’un noir de jais profond où l’iris ne se discerne de la pupille.
Pour l’heure il en émane deux traits, flux de lumière ardente qui, traversant les frondaisons épaisses impriment à la forêt un frémissement surnaturel.
Le troisième est un homme, visage buriné, épaules larges, grand blond athlétique, en le voyant on chercherait machinalement et vainement le vaisseau de ce baroudeur de l’espace. Un épi rose vif dans sa blondeur chez tout autre attirerait les quolibets.
Lui est debout entre les deux, il attend.
Surgi de nulle part magie des sons, de la lumière, ou de l’attente...
Voici un état ? A peine !
Une ville oui, issue de l’imagination fertile d’un esprit nourri de légendes.
Des remparts d’acier étincelants disputent leur éclat aux milliers de toits vermeil. Mille flèches dressent vers le ciel l’or délicat et absolu de leurs ardoises. Le ciel pâle et pur de Vertane se mire dans le cristal d'un fleuve pur.
Deux portes d’airain , défendent le Nadir et le Zénith des voyageurs égarés et importuns.
L’enfant a fermé les yeux, la femme oiseau s’est tue, l’homme n’a pas cillé.
Soudain l’air s’emplit de milliers de sonneries, carillons aériens et fantastiques ou cloches graves et assourdissantes
Alors Xriss, Tani et Erzo s’avancent et par le Zénith entrent dans la ville.
Ils sont trois inséparables. S’aiment –ils ? Question oiseuse ! Votre tête aime-t-elle vos pieds ?
C’est leur ville, leur Etat et déjà ils se dirigent vers son cœur, son centre vital, le palais d’émeraude, le siège futur de leurs exploits, de leurs décisions, de leurs destinées.
L’Etat est...
Ils inscriront son nom dans de lourdes chroniques, nom chargé d’amour ou de haine, faisant frémir d’aise ou frissonner de dégoût. Je vous les laisse, avec vous ils écriront leur histoire, l’histoire de…
Xhimo
Planète où tout peut advenir où tout est arrivé.
Au cœur de la forêt Vertane, Ils sont trois, assortis et divergents, jumeaux et étrangers, ils ne font qu’un.
Seuls mais ensembles,ils savent ne compter que sur eux.
Un chant soudain, celui de Xriss la femme-oiseau.
Ses plumes bleues lui font une robe immaculée qu’elle lisse sans arrêt de ses albes mains, dans son dos ses ailes iridescentes repliées espèrent un improbable délivrance.
Ses yeux en amandes effilés vers les tempes sont turquoise, rehaussés d’une prunelle noire.
Son visage emprunt de blancheur églantine est celui d’une femme.
Divisant au mitan d’une ligne de crête rose vif son crâne couvert d’un léger duvet blanc, ses cheveux laissent une plume s’échapper en accroche-cœur pour conjurer la monotonie d’un visage de symétrique fadeur.
Lèvres peintes de fushia dont s’échappent des sons de douce langueur.
Un garçonnet très brun tout en bras et jambes escorte la cavatine d’une vénéneuse attention. La buée qui s’échappe de ses lèvres pales forme un halo qui s’élève à travers les frondaisons vers des cieux limpides d’attente infinie.
Des cheveux coupés courts… Rien ne distingue Tani d’autres enfants à la dizaine exubérante.
Et pourtant : une touffe de cheveux rose en haut de son crane, des yeux d’un noir de jais profond où l’iris ne se discerne de la pupille.
Pour l’heure il en émane deux traits, flux de lumière ardente qui, traversant les frondaisons épaisses impriment à la forêt un frémissement surnaturel.
Le troisième est un homme, visage buriné, épaules larges, grand blond athlétique, en le voyant on chercherait machinalement et vainement le vaisseau de ce baroudeur de l’espace. Un épi rose vif dans sa blondeur chez tout autre attirerait les quolibets.
Lui est debout entre les deux, il attend.
Surgi de nulle part magie des sons, de la lumière, ou de l’attente...
Voici un état ? A peine !
Une ville oui, issue de l’imagination fertile d’un esprit nourri de légendes.
Des remparts d’acier étincelants disputent leur éclat aux milliers de toits vermeil. Mille flèches dressent vers le ciel l’or délicat et absolu de leurs ardoises. Le ciel pâle et pur de Vertane se mire dans le cristal d'un fleuve pur.
Deux portes d’airain , défendent le Nadir et le Zénith des voyageurs égarés et importuns.
L’enfant a fermé les yeux, la femme oiseau s’est tue, l’homme n’a pas cillé.
Soudain l’air s’emplit de milliers de sonneries, carillons aériens et fantastiques ou cloches graves et assourdissantes
Alors Xriss, Tani et Erzo s’avancent et par le Zénith entrent dans la ville.
Ils sont trois inséparables. S’aiment –ils ? Question oiseuse ! Votre tête aime-t-elle vos pieds ?
C’est leur ville, leur Etat et déjà ils se dirigent vers son cœur, son centre vital, le palais d’émeraude, le siège futur de leurs exploits, de leurs décisions, de leurs destinées.
L’Etat est...
Ils inscriront son nom dans de lourdes chroniques, nom chargé d’amour ou de haine, faisant frémir d’aise ou frissonner de dégoût. Je vous les laisse, avec vous ils écriront leur histoire, l’histoire de…
Xhimo