Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Tout le role-play qui ne rentre dans aucune autre catégorie

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Kel'Zahra
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Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Kel'Zahra »

Parce que des fois on a besoin d'écrire pour soulager sa conscience, on prend son mal en patience et on se livre comme tout bon mortel a besoin de le faire au moins une fois dans sa vie.


On a tous nos moments de joie et de peine, qui nous remplissent nos pensées, qui nous hantent la nuit, qui nous réveille en plein sommeil parce que l'on fait des cauchemars à cause d'eux. On arrête de se soucier des gens et on pense à nos problèmes, aux choses que l'on aurait pu faire, ou bien que l'on aurait pu ne pas faire. Aux paroles que l'on aurait pas dû exprimer, ou à celles que justement on aurait dû dire.


Se repasser les bons moments dans sa tête avec comme volonté de voir ce qui cloche, pour mieux le comprendre et le modifier. Refaire son petit monde en quelques minutes pour savoir ce qui nous manque pour notre bien être. Se libérer du mal qui nous hante, mais qui finalement ne part jamais vraiment totalement de notre corps, ni de notre esprit. Cette liberté que nous voulons tous, pour oublier tous les problèmes que l'on a, se sentir vivant comme on a toujours voulu l'être.


Telles sont les choses auxquelles l'on pense lorsque l'on rentre le soir fatigué, lassé, usé, complètement vidé de ses moyens car l'on a passé une journée comme on a plus envie d'en passer. Une journée où tout va mal, où l'on fait du mal aux autres, à soi-même, à ceux qu'on aime. De part ses propres réflexions qui vexent parce que les gens interprètent mal nos paroles, que l'on essaye de bien faire et que finalement tout devient si compliqué, de part ses gestes puérils qui gâchent une amitié formée en plusieurs années qui se détruit en quelques secondes par un geste insensé et maladroit.


Hier j'ai fait quelque chose de mal, j'ai répondu à un ami qui n'en avait pas besoin. Il avait besoin de rester seul, pour réfléchir, et moi je suis venu, j'ai voulu lui parler, nos propos se mélangeaient, et l'on arrivait pas à se comprendre l'un l'autre. Une seule phrase a déclenché une frustration énorme, une engueulade comme peu il en existe.

Une amitié de plus de deux ans, gâchée par ma naïveté, ou plutôt par ma volonté de bien faire. Je pensais avant tout à un coup de tête comme il en existe entre amis, jusqu'à voir que c'était plus que cela cette fois-ci. L'ignorance, le dégout, la hantise. C'était les trois adjectifs qui me pendaient aux nez lorsque je le voyais. Il ne voulait plus me voir, m'entendre, me parler.

Tout ça parce que je pensais bien faire. Aurais-je vraiment dû venir lui parler ? Pour qu'il s'engouffre dans la tristesse sans jamais se relever, pour qu'il commence un long chemin de dépression, je ne voulais pas le voir souffrir, et finalement c'est moi qui souffre. Je ne suis maintenant pour lui qu'une simple poussière comme parmi tant d'autres, alors qu'avant nous étions inséparables.


Croyez-vous que tout cela est irréel ? Que jamais personne n'a vécu ça dans sa vie ?


Si oui, vous vous trompez du tout au tout. On peut essayer de bien faire et finalement se retrouver par terre, seul abandonné, seul avec notre naïveté.
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Lixia
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Lixia »

Ne vous est il jamais arrivé de vous engueuler avec les personnes que vous chérirez le plus? Qu'advient notre amour dans ces moments... ces moments que nous refoulons de notre conscience? Ne vous est il jamais arrivé de passer une désagréable journée que ce soit en amour, au travail et que arrivé à la maison vous vous en preniez aux seuls personnes qui vous ont chéri pendant toutes ces années? Pensons nous aux autres dans ces cas là? Ont ils eu aussi une aussi mauvaise journée et que votre agression les mette hors d'eux?

Alors que les insultes fusent dans tout les sens, les portent qui claquent et les pleurs qui montent, vous regardez au travers de votre fenêtre, cherchant un réconfort dans la nature... Cependant, elle n'est pas toujours au rendez vous, elle vous laisse dans vos idées noires, noires de culpabilité, noires de frustrations, noires d'égoïsme... Alors que vous vous installez sur le rebord de votre fenêtre, l'air humide vous caressant le visage vous faisant parcourir de frisson, vous vous demandez ce que vous avez réussi dans la vie... C'est à dire peu de chose, l'amour autre que parental n'est pas pour vous, au travail, vous vous faites traiter de cancre, et une fois chez soit, vous n'arrivez qu'à mettre tout le monde à dos.

Vous levez les yeux au ciel, espérant un signe d'une entité supérieure même si vous n'y croyez pas, souhaitant qu'elle vous réconforte, dans cette attente, des larmes coulent sur vos jouent, vous ne comprenez qu'à ce moment les personnes qui attentent à leur vie. Bien que ce soit une option de facilité, ce choix vous parait bon, bon dans le sens de ne plus avoir a affronter qui que ce soit, bon car une bonne fois pour toute, vous entrevoyez un ciel plus clair dans la mort.

C'est alors que les disputes reprennent, vous n'avez plus la force de vous battre pour affirmer votre opinion sur le sujet de discorde. Vous n'écoutez presque pas ce que l'autre vous dit et vous finissez par dire :
"Laisse moi tranquille! je veux être seul!" Vous voyez une rage sur la figure de l'autre, vous faisant culpabiliser plus que tout au monde... Vous entendez de nouveau des portes claquer et des insultes qui vous sont destinés.

Vous vous replongez dans vos pensées, les yeux perdu dans les méandres grisâtres du ciel toujours indécis sur sa clémence. Vous vous demandez comment vous en êtes arrivé là, presque arrivé à vous battre avec vos proches pour des broutilles. Le simple pardon ne suffit plus, il vous faut attendre la fin de la tempête pour oser porter un mot à vos lèvres...

Quand comprendrons nous que nos parents nous aime malgré nos actions? Quand est ce que nous prendrons conscience qu'on les aime plus que tout? Quand ils ne seront plus là pour nous l'entendre dire? Quand est ce que nous prendrons le temps de les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pour nous, tout ce qu'il font et tout ce qu'ils feront encore pour nous? Nous tenons tout d'eux, nous leurs devons tout, de notre existence à ce que nous sommes actuellement. Nous ne pouvons pas juger leurs méthodes pour nous éduquer, ils sont tout pour nous même si on ne le vois pas encore, et je maudit le jour où je le remarquerai car cela voudra dire que je les aurai perdu...

Je n'est plus envie de perdre ce temps si précieux... Maman, Papa, pardonnez moi, pardonnez moi pour tout ce que je vous ai dit, tout ce que j'ai pu vous faire. Pardon pour toute cette souffrance, souffrance gratuite le plus souvent... Je vous aime, surement mal, vous méritez bien plus que ce que je vous donne, pardonnez moi encore...

Papa, Maman, je vous remercie pour tout ce que vous faites, je n'aurai pas assez de temps dans mon existence pour vous dire combien je vous remercie et que je vous aime.
Une Améthyste au poing.
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Kossnei
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Kossnei »

C'était imprévisible. Il fallait que je chute.

Devant l'adversité parfois l'on se défile, mais cette éventualité a toujours été détestable à mes yeux. Et, à présent, la lame est enfoncée jusqu'au dos, et j'ai peine à l'en extraire. Le sang fait glisser mes mains, et la cruelle hémorragie redouble, comme pour m'aider à mieux apprécier la superposition des éléments de la suite logique, ou même, occasionnellement, à m'en rappeler les analogues situations. Triste descente. Je capitule, et laisse le fer en moi. L'ocre liquide s'échappe, alors que nul ne passe le seuil de mon appartement désert.

Et, effectivement, je chute.

La lumière semble frappée par la distorsion, tant le trouble envahit mes yeux. Ils ne distinguent plus rien de bon ; des sourires lointains et fades, articulant de bien tièdes paroles... Mon âme s'évide tandis que tout s'évade. Bientôt, je ne discerne que mon passé. Devant moi il se tient, pas toujours clair ; mais aujourd'hui, resplendissant. Et j'en viens à m'y complaire. En cette admiration d'un temps où les erreurs n'accablaient guère mon esprit au point de l'embourber dans une insipide ... vie ? Plutôt...existence, au final.

Et, jusqu'à ce qu'une main inopinément accroche la mienne, ma lancinante dégringolade continue.


---

Thomas, je puis être cette main, cette fois encore. Alors n'oublie pas de lever les yeux, tes anges gardiens sont régulièrement là où tu ne les perçois à l'origine.
« Altea seit Ethel. Ton nom ne sera jamais oublié... » - Kami Raykovith
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Cerrsae
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Cerrsae »

La vie d'un Homme est faite de succès et de défaite; de choses justes et d'erreurs, tel est notre destinée.
L'Homme est faible et fort à la fois; une simple phrase, un simple mot, un simple geste et tout s'écroule. Mais l'Homme apprend, l'Homme a la capacité de changer les choses, en bien ou en mal. Cela est la chose la plus précieuse et la plus puissante que l'Homme possède.

L'Homme dans ses jeunes âges, commence à faire des erreurs dont il tirera profit pour l'avenir en acceptant ceux-ci pour ce qu'ils sont. Et même si sur le moment le coeur est emplit de tristesse ou de haine, celui-ci au fil de l'apprentissage se dévidera de ces choses négatives pour laisser place à la lumière qui deviendra de plus en plus claire au fil des années.

L'Amitié en tant que tel survivra à ces épreuves, car si Amitié il y a, celle-ci pardonnera les erreurs des Hommes. Par contre, si amitié il y a, l'Amitié n'était pas méritée. Vous saisissez la différence?

Réflexion courte certes, mais je pense pleine de sens, même si sur le moment, personne ne sait quoi faire de ces lignes...alors Tho, prends du recul, laisse le temps couler dans le flot de la vie et tu verras que ces quelques lignes te suivront à travers le cycle de ton carma...
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Kel'Zahra
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Kel'Zahra »

Mais là n'est pas le seul soucis que j'ai pu encourir au cours de cette journée.

Ca fait tant de temps que j'attends ça, et au dernier moment tout s'écroule autour de moi. D'une phrase tout redevient ordinaire, si banale, que l'on n'en veut plus. L'enthousiasme s'évapore comme de la fumée s'éloigne d'une bougie.
Ca faisait tant de temps que je voulais la voir, et tout s'en est allé d'un coup, d'un simple message, une journée banale est devenue un cauchemar. L'humeur devenue morose, on s'enferme sur soi, mettant tout le monde de coté, oubliant le lieu, la date, et l'heure d'où on se trouve. On se pose des questions : Suis-je vraiment celui que je parais être ? Ne devrais-je pas me montrer tel que je suis réellement ? Dois-je continuer à jouer un rôle pour plaire ?

On me prend souvent pour le bouffon de service qui amuse la galerie, avec des pitreries enfantines, qui ne font même plus rire. Avec des expressions plus que puériles, qui ne font même plus sourire. Cette image que je donne n'est que celle qui est représentée lors de mes journées en cours. Ces journées interminables où si tu tires la tronche, on te scarifie sur place. Ces journées ou tout devient si long, et lourd. Où tu regardes sans cesse ton portable en attente d'un message, qui n'arrive pas.

Mais cette personne, en cours, n'est pas celle que je suis réellement. Un semblant de schizophrénie ? Peut-être, mais je ne fais rien pour le contrer.

Une personne attachante, à ce que l'on dit, qui est gentille et qui fait attention à ceux qui l'entoure, dans le but qu'ils ne perdent jamais le sourire. Cette personne que tout le monde voudrait avoir à ses côtés mais qui est si dure à trouver. Que l'on voudrait côtoyer à tout moment, qui saurait nous redonner le sourire quand on en a besoin.

Cette personne je l'ai trouvé, en elle. Et je sais qu'avec elle je serais bien, mais je dois attendre. Encore et toujours je dois attendre, pourquoi me direz-vous ? Car nous possédons tous des parents protecteurs qui ne veulent pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. Qui font tout pour que vous alliez bien mais qui vous prive de choses que vous aimeriez posséder. Ils fixent des règles, qui pour eux semblent juste, mais qui pour nous sont complètement disproportionnées. On aimerait avoir un petit plus de liberté pour nous épanouir et profiter des moments avec certaines personnes.
Certaines comme elle, avec qui j'aurais voulu passer mon après-midi plutôt que de vous compter ce récit. Mais les règles fixer par les adultes sont modulables, et nous ne pouvons les rétorquer. C'est pourquoi à cause d'une règle d'entre elles, je ne peux être avec elle et la voir pour enfin retrouver le sourire qui a disparu hier lorsque j'ai reçu ce message m'avertissant que notre rendez-vous était annulé.

Ce rendez-vous tant attendu qui m'aurait rendu heureux, qui est repoussé, à cause des ces adultes. Ce n'est pas de leur faute, ils ont envies que l'on soit heureux, il faut les comprendre. Ils font déjà beaucoup pour nous, et leur cracher à la figure n'apportera rien de bon, alors nous nous plions à ces règles, même si cela ne nous plait pas vraiment, l'on fait avec. J'espère pouvoir la voir bientôt, et enfin profiter des moments que l'on attend tous les deux.

Ce récit n'est pas une fiction c'est la réalité qui parle à travers mes doigts. Je débat ma vie car elle est trop difficile à comprendre autrement. Vous n'êtes pas obligé d'essayer de la comprendre, c'est selon chacun, mais sachez que si vous vous arrêtez sur un fait de ma vie, que vous ne comprenez pas, oubliez-moi.
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Dox
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Dox »

Il y a là-haut... Des gens qui ont miré au-delà des plus noires échéances. Des noctambules, qui même illuminés par les cieux, préféraient fermer leurs paupières et ne voir que leur malheur. Malheur qu'ils jouaient à rendre invisible. Pour ne paraître aux yeux des autres que le mystère insondable d'un état d'esprit se vantant supérieur. Il est des gens, qui ainsi, se créés le plus garnis des plaidoyer.
Et pourtant. Pourtant, ses gens aux parcours d'or, n'ont de mérite que l'ingéniosité tangible de leurs propos exhaustifs. Ils sont ce que nous autres appelons des chanceux. Et ils se dessinent un futur plus noir encore que les vains espoirs de nos cœurs optimistes. Ils sont les véritables coupables de nos souffrances imméritées. Ils sont les véritables sculpteurs du malheur, les chanteurs du déshonneur.
Ils harcèlent notre présent des entournures les plus désavouées. Et jumèlent leurs larmes et leurs rancœurs pour se venger avec ce qu'ils appellent le pouvoir.
Ils n'ont qu'une seule véritable peur. Perdre ce que nous appelons une fleur. Et échangeant leurs mensonges chroniques contre l'honnêteté et la vraie fierté. Car à part déguisés en clowns désapprouvés, ils ne sont qu'un faucheur aux dents acérées.

Nous ne connaissons les identités malfaisantes de ces individus aux pouvoirs dangereux. Mais la tangibilité de leur situation, de leur monde en perpétuelle évolution, rend les nuits de leurs esclaves, plus noir que leurs cauchemars.

Allez, je cesse mes métaphores pour la première fois depuis l'aurore de mes écrits en ces lieux érudits. Et je dévoile l'envers de mes cartes. Si j'ai compris le plaisir qui vire ici au désir, alors ma plume saura vous y conduire : à vos anges gardiens. Je parle en leur nom, car je m'estime, heureux de mon surnom. Benjamin, en hébreux veut dire chance. Benjamin est mon prénom, et je crois que c'est le premier et le plus lourd des cadeaux qu'aient pu me faire mes parents. Ils se sont un jour regardé, à dix-sept ans, ont prétendu qu'ils n'auraient qu'un seul fils unique : Benjamin. Et ce rêve fantastique, s'est exaucé. J'ai été exaucé. Je puis aujourd'hui savourer une vie asséchée de larmes. J'ai toujours eu de la chance. Et contrairement à ceux que plus haut, je désigne comme les oppresseurs, j'essaye d'en faire usage pour délivrer leurs victimes les plus probantes. C'est à la fois un noble but, et une bien vantarde entreprise. Mais quelque soit l'ego qui berce mes écrits, j'ai au moins la qualité d'être bon, bon de sang. Sang qui traversant mon coeur, l'a rendu bon à son tour. Cœur qui, sauvegardant mon âme. L'a rendue bonne à son tour. Ce sang que je tiens de mes parents, et le plus pur des cadeaux qui ait pu être apposé en mon corps. Et ce dés mon premier noël. Vingt et un décembre, jour de ma conception, disent les médecins. Je me contenterai de dire : l'aube noire.

Tout ça, après cette petite présentation, pour vous souffler mes amis et alliés, les vents de parents désolés. Quelle audace et prétention une nouvelle fois, que de m'exprimer pour un dieu père. Comment puis-je être père, alors que sa sainteté Molière, et sa langue fruitière (selon lui), m'ont tout appris. Comment puis-je jouer une comédie dont je dire chacun des vers, d'œuvres primaires ? Peut-être ne suis-je alors que sa voix... Mais quoi qu'il soit, je veux que vous portier en vous cela :

Il est des enfants qui naissent avec une jambe, d'autres trois. Il est des parents qui chantent en Mi, d'autres en La. En somme, certains sont dit faux et d'autres anormaux. Mais l'équilibre est perpétuellement conservé, la mélodie continuellement douce, saine... Et les sourires ainsi partagés.
Il y aura toujours une ombre au-dessus de nos têtes. Et ceux qui ont comblés les quinze première lignes de mon texte fracturé ; sont les vrais coupables de nos rancœurs. Ils sont ceux qui réinvente le malheur, après que les savants y aient trouvé le remède. Ils sont ceux qui, caché derrière un amas de billets, pleurent en vain. Ils sont ceux que vous deviendrez, si vous continuez d'être les larmes de vos joues.
Vos parents vous ont porté en leur coeur en leur sang. Puis vous ont créé aux devants des vents. Mais interminablement, les tempêtes se lèvent et balayent sans ressentiment. Alors. Ayez confiance en leur amour, celle de vos proches et de vos prochains. Et soyez assez forts pour faire sourire. Car tout le monde a une place dans le wagon du malheur et leur myriades de labyrinthes sans honneur. Mais rares sont ceux qui sèment autour d'eux le bonheur du radieux.

N'attendez plus vos anges gardiens. Devenez-les. Ainsi, plus personne ne vous pleurera. Et vous ne ferez pleurer plus personne.

Facile à dire chanterons les rabats joie. Mais ici vous avez réussit. Vous êtes aimés, appréciés... Détestés, haïs. En sommes, vous existez. Et quelque soit les sentiments qui vous jalonnent, vous devez en être fier. La rage ou la tendresse, le résultat est le même. Un humain pense à vous, un humain vit pour vous. Montrez vous assez fort pour lui tirer un sourire. Et ainsi, jamais le chagrin ne viendra se frotter à votre aura inhibée de lumière.

L'aurore noire disais-je ? Faites la fleurir !
Ouzine Lullazhar, Président élu des Euliadoux.

Khyrhyle, Magister des Naïadimes
Hidaï Lévi, Ingénieur en Chef Saharidiste.
Fondateur des Columna Creationis et éternel membre de la Pléiade.
Kel'Zahra
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Kel'Zahra »

Nous nous posons une multitude de questions qui pour la plupart restent sans réponses. Questions plus ou moins banales, mais qui nous remettent en question sans cesse. Tout serait peut-être plus facile si nous n'avions plus ces questions dans nos têtes.

Si l'on pouvait avancer sans devoir toujours regarder en arrière, sans se demander si ce que l'on fait est bien ou pas, si l'on ne devrait pas faire autre chose que ce que l'on a prévu de faire pour faire plaisir aux gens qui nous entourent.


Nous nous étions promis un après-midi, rien que tous les deux, pouvoir se retrouver pour passer du temps, oublier ce qui nous entoure pour ne penser qu'à nous. Et finalement rien n'en a été, je me suis retrouvé encore une fois démuni, par la cause de cette annulation. Pourquoi est-ce si dur de se voir ? Pourquoi est-ce si dur de pouvoir se voir ?


Je croyais vraiment que je pouvais être celui qui te rendrait heureuse, mais je me suis trompé encore une fois. Je te pensais sincère avec moi, mais tu m'as menti. Tu m'as fait du mal, et jamais je ne pourrais l'oublier. Pourquoi m'as-tu fait ça ? Est-ce que je le méritais vraiment ? Je fais des efforts, encore et toujours pour paraître quelqu'un de bien, mais si tu n'y mets pas du tien, je ne peux pas faire grand chose de plus.


Laisse-moi t'aimer comme il se doit. Laisse-moi te faire oublier ton passé douloureux qui ne fait qu'envahir jour après jour ton esprit jusqu'à le détruire par des pensées négatives qui nous considère, nous les hommes, comme des salauds. Des personnes sans coeur, qui ne sont avec toi que pour tes jolies formes, et pour ton superbe visage.



Voici ce que des centaines d'hommes se disent après que leurs rêves se brisent, lorsque celle qu'ils aiment les abandonne lâchement. Ne pensez-vous donc pas que tous les hommes ne sont pas ceux que vous croyez qu'ils sont ? Nous aussi nous possédons un coeur, qui souffre lorsque vous nous faites du mal, qui souffre lorsque vous nous rejetez. Alors s'il vous plait, ne nous délaissez pas. Laissez nous une chance de vous montrer ce que l'on vaut vraiment. Apprenez à nous connaître avant de nous juger et nous rejeter.


Comprenez notre souffrance, comprenez notre désarroi lorsque l'on voit ce que certains sont capables de faire pour se rendre intéressant. Salir une femme juste pour montrer qu'ils sont forts, qu'ils savent manipuler, mais qu'ils savent aussi blesser. Arrêtez les stéréotypes, arrêtez de tous nous mettre dans le même panier, arrêtez de nous juger sans nous connaitre, laissez-nous vous montrer que l'on peut vous apporter du bonheur...
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Lixia
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Lixia »

Un ami...

Faut il un confident? Un confident qui sait tout de nous? Est ce bon de se mettre à nu devant une autre personne? Est il bon pour nous que quelqu'un connaisse tout de nous?
Je répondrai oui sans hésiter, nous avons besoin d'un ami, son épaule toujours libre pour accueillir nos pleurs, nos chagrins mais aussi nos joies.
J'ai un ami qui, il n'y a pas si longtemps de cela, connaissait tout de ma vie, mais il est maintenant absorbé par son travail, nous n'avons plus le temps de nous voir ni même de nous parler, et je suis tombé dans des idées noires sans personne pour me soutenir... Par substitution, j'ai considéré ce forum comme mon ami et il a recueillit mes sentiments. On m'a répondu qu'il me fallait arrêter de me morfondre, qu'il fallait sourire à la vie, qu'il fallait aider les autres à sourire à la vie à leur tour. J'ai assimilé ces notions tant bien que mal, et je suis là, aujourd'hui, pour les mettre en œuvre.

Je tend aujourd'hui une main désireuse de secourir, d'amener vers la joie que me procure l'envie de vivre pour aider autrui. Je suis prêt à recueillir des larmes, je suis prêt... prêt à partager mes expériences personnelles si elles peuvent aider à surmonter des problèmes. Je suis prêt à utiliser de mon temps pour redonner le sourire, le sourire synonyme de la vie.

J'ai répandu suffisamment de malheurs avec mes problèmes, et il est temps que je ré-équilibre le tout qui forme cet univers, il est temps que j'apporte un peu de joie. J'ai pris exemple sur toi, toi que mon cœur aime mais que ma conscience me dicte de me tenir loin de toi dans la pure intention de perpétrer cette vision de bonheur que je vois chaque jour dans la lueur de tes yeux.

Thomas, je suis la, si tu as besoin de parler, pleurer ou simplement besoin de partager la joie dont je déborde. Je l'aime, mais elle est hors de ma portée, certain me prendront pour un fou, certain ne me comprendront simplement pas. Comment puis je être heureux sans l'avoir à mes côtés? Je l'aime et la voir heureuse m'emplit de joie à mon tour. Nous ne sommes pas tous des bourreaux du cœur, non, loin de la. Nous aimons, et j'ai décidé de considérer l'amour comme une force et non comme une faiblesse à cacher. J'essayerai du mieux que je peux de répandre le bonheur qu'il me procure, la joie dont une vie ne peut se passer.

Thomas, je suis la, je te tend une main. Main qui j'espère te sortira des ténèbres dont tu ne mérites pas le dixième.
Une Améthyste au poing.
Kel'Zahra
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Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Kel'Zahra »

Ton coeur se remplit de tristesse lorsque tu vois celle que tu aimes partir avec un autre. Lorsque tu vois qu'elle t'ignore, passe à côté de toi sans même te projeter un regard.


Quand tu la croises tu as envie de lui prendre le bras, la tirer vers toi, et lui dire droit en face que tu l'aimes, et que tu ne peux vivre sans elle. Mais au lieu de ça tu baisses les yeux, tu repenses à toutes ces choses que tu as pu lui dire, qui pour elle ne voulait rien dire, dont elle se foutait complètement.


Tu la croyais sincère, tu la croyais aimante autant que toi tu l'aimes, mais elle s'est foutu de toi. Elle a joué avec toi, comme si tu avais été une marionnette du début jusqu'à la fin.
Tu te sens alors faible, désemparé, désarmé. Tu as envie de mettre fin à ta vie, mais tu sais que si tu fais ça, tu regretteras de ne pas avoir relevé la tête et repris ta marche en avant.
Tu te dois de faire le beau, pour qu'on te considère tel que tu es, malgré qu'au fond de toi tu souffres de la voir heureuse avec un autre.


L'oublier. C'est la seule chose à faire. Mais tu sais que c'est impossible, qu'elle sera toujours là quoi qu'il arrive. Dans ta tête, dans ton coeur, dans ton esprit. Tu ne peux t'empêcher de vouloir savoir ce qu'elle fait, avec qui, quand, où.


Tu veux toujours la voir, mais ne veux jamais la croiser, de peur de la voir sourire avec un autre que toi.


Tu es amoureux, et rien ne pourra le changer.
Dénozia
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Inscription : 13 nov. 2008, 20:47

Re: Il faut parfois parler pour mieux comprendre.

Message par Dénozia »

N'y a-t-il rien de mieux qu'aimer ?


Ne peut-on pas définir ce que l'on ressent autrement que par ces trois mots : "Je t'aime".


Ces trois mots que certains gâchent à le dire à tout va.

Ces trois mots qui ne devraient être destiné qu'à ceux qu'on aime et qui malheureusement sont utilisés à tout va par quelques personnes qui ne savent pas ce que c'est qu'aimer.

À cause de ces gens-là, on souffre, nous, qui aimons vraiment, mais qui n'arrivent pas à se faire comprendre car ceux que l'on aime, ont trop souvent entendu ces paroles.


Avouer son amour pour quelqu'un est devenu presque banal, juste parce que certains gâchent la vie des autres en donnant de faux espoirs.

En mentant sur ce qu'ils ressentent, ou bien juste parce qu'il ne savent pas ce que veut dire "aimer".

Être à l'attention de la personne, pour qui notre coeur accélère quand on l'aperçoit, rougir lorsque cette personne vous parler, se sentir tout petit lorsque l'on est près d'elle.

Ne plus savoir parler tellement vous êtes décontenancer à la regarder. Toutes ces choses qui vous semblent totalement puérile, mais qui font de vous un amoureux.


Lorsque l'on est amoureux, on est comme un enfant devant une glace. Les yeux brillent, le coeur bat vite, et l'on a envie de prendre cette chose, sans jamais pouvoir l'atteindre.


On ne peut pas vraiment savoir jusqu'à quel point on peut aimer une personne, mais on sait à partir de quand ce sentiment disparaît.
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